Avis du vol entre Stockholm et Paris en classe Economique avec Air France

Le 23 juin, c’est Midsommar en Suède, c’est-à-dire la fête du solstice d’été, qui n’est pas officiellement fériée, mais que l’entreprise ait fermé ou non, c’est un jour où presque personne ne travaille dans les bureaux. Le jeudi après-midi, il y avait de tels embouteillages en direction des îles et des résidences secondaires à la campagne que certains collègues suédois ont choisi l’option télétravail à domicile. Inutile donc de rester à Stockholm le vendredi, et pas question de choisir l’option bus pour atteindre ARN : l’Arlanda Express s’imposait cette fois-ci.

L'Arlanda Express circulait normalement, tout en étant inhabituellement plein, et surtout, il y a beaucoup de rouge (retard) sur le FIDS de droite, celui des vols au départ.

Trajet sans encombre, à un moment parallèlement à un Pendeltåg (train de banlieue)

A l’arrivée à ARN, le vol AF1062 est annoncé à l’avant-dernière ligne comme ayant un quart d’heure de retard : il est peu probable qu’il le rattrapera, car le turn-around de ce vol chroniquement plein est toujours serré.

Cela me laisse un quart d’heure de plus pour le spotting landside réglementaire au Terminal 3.
Mauvaise nouvelle : la piste 01L est affectée aux décollages, ce qui n’est pas la meilleure configuration, car les avions sont déjà un peu loin quand ils sont en l’air, comme ce CRJ-900 SAS

Les atterrissages sont piste 01R, beaucoup trop éloignée pour faire des photos correctes (un 737 SAS, ici)

En face, au contact de la face sud du Terminal 4, il y a la brochette habituelle de 737 SAS et Norwegian Air Shuttle.

Je m’intéresse plus aux biturboprops de Nextjet : deux Bae ATP stationnés au loin

Un troisième, ainsi qu’un Saab 340, côté nord du Terminal 3

Un autre Saab 340 côté sud.

Côté Terminal 2 que l’on voit mal d’ici, il y a un empennage inhabituel entre la dérive du 737 KLM et l’A321 Vueling au premier plan.

Arrivée du 767 British Airways en provenance de LHR

Ce Bae Jetstream 32 est un habitué des lieux : il effectue une rotation vers HFS (Hagfors)

Début de la course d’envol d’un 747-400 Wamos Air vers ATL

Départ vers le terminal 2 où, comme souvent, il n’y a pas foule

Et encore moins à l’accès prioritaire du PIF, avec autoscan de son BP

La zone de dépose des bagages, tout aussi déserte

Le passage du PIF est extrêmement rapide ; il débouche sur une boutique airside que je n’ai plus besoin de présenter.

Un peu de spotting : la dérive inconnue aperçue depuis le terminal 3, c’était celle de cet ATR72 CSA, qui part à PRG avec une heure de retard

L’A321 Vueling part à BCN avec une heure et demie de retard

Le 738 KLM n’est pas encore parti, mais les PAX ont embarqué, puisqu’ils ne faisaient pas la queue devant la boutique en face de la sortie du PIF. Il aura une heure un quart de retard

Le 767-300 British Airways qui vient d’arriver va rester longtemps ici : il repartira vers LHR avec plus d’une heure de retard.

Ce 787-8 Norwegian Long Haul partira avec une demi-heure de retard, mais il sera pile à l’heure à JFK.

Arrivée au Terminal 2 d’un Saab 340 Nextjet en provenance de (et après quarante minutes de turnaround, à destination de) Pori (POR). A l’arrière-plan, l’un des deux 757 DHL qui partiront bien plus tard.

Et arrivée au salon du Terminal 2 de votre serviteur

Le présentoir de presse quotidienne a été dévalisé

Les magazines disponibles sont assez hétéroclites.

Passons au buffet. Le sucré, ce n’est pas la spécialité de ce salon : voici l’intégralité de l’offre dans ce domaine.

En revanche, comme il n’est pas encore 18h30, il y a encore des plats chauds : des lasagnes qui font le job (au premier plan), très peu de pommes de terre rissolées et des boulettes de viande (ces dernières sont un grand classique de la restauration suédoise)

Salade de pommes de terre à la crème à gauche (autre grand classique), et diverses autres salades

Il y a aussi du jambon et de la volaille

Deux types de pain suédois, sous forme de ces paquets de galettes rondes dont il y a des mètres linéaires dans les épiceries. Au second plan, la variante sans gluten ni lactose.

Les soft drinks. Mes lecteurs savent qu’il y a aussi du vin blanc et du vinc rouge totalement anonymes, ainsi que des alcools que je n’ai pas rephotographiés.

Au final, voici ma sélection, accompagnée de l’unique exemplaire de journal ou magazine en français, de jus d'airelle et de café. Les boulettes de viande sont significativement meilleures que celles qui (achetées au premier prix) sont dans mon réfrigérateur. Cela vaudrait peut-être le coup que je monte en gamme chez moi…

Il valait mieux commencer par se précipiter au buffet avant de faire le tour du propriétaire, que je connais par ailleurs déjà, car voici le buffet côté plats chauds (au fond) trois quarts d’heure plus tard : à 19h07, ce n’est plus l’heure de manger chaud, et le catering a basculé en mode buffet froid, principalement de fromages.

Le salon n’était pas encombré et j’ai pu m’asseoir à une vraie table, d’où j’ai cette vue (un montage panoramique artisanal), le buffet étant « à huit heures » derrière moi, et l’accueil « à cinq heures ».

Voici d’autres vues en allant vers le fond du panoramique ci-dessus

Go to gate : en PAX discipliné, je quitte le salon

Il y a du monde au décollage piste 01L à ce moment-là

Le 767 pour LHR cache ci-dessus ce 737-800 Primera Air pour BCN

Ensuite partira cet A320 TAP vers LIS

Je remonte la très longue file d’attente pour la porte 67, sans m’arrêter pour un quidam qui lance derrière moi à très haute voix :
Il va falloir apprendre à faire la queue comme tout le monde !
Inutile de perdre du temps à lui apprendre que l’on fait aussi la queue quand on a le statut Skypriority, mais pas au même endroit.

La queue Skypriority, la voici de l’autre côté, nettement moins longue

La configuration des lieux empêchent de voir plus que cela de l'appareil stationné porte 67. Veille de Midsommar oblige, c'est un A321, le plus gros module d'AF sur cette ligne, et pour cette raison aussi, il n'y aura que trois rangs de J à bord.

757 UPS en zone de fret

Ce CRJ-700 vient d’arriver de TLL (Talinn) et y repartira bien plus tard.

En attendant l’embarquement, je télécharge de la presse avec l’application AF, pour lecture éventuelle dans un métro dans les jours qui suivent.

L’attente dans la passerelle me permet de saisir cet A330-300 en train de s’élancer vers PEK

A320 Lufthansa partant à MUC avec trois quarts d’heure de retard

A320 Air Berlin partant à TXL avec une heure de retard

A320 Monarch partant à MAN, à peu près à l’heure

Bae TAP Nextjet vers LYC puis AJR, l’une des lignes intérieures expoitées avec des subventions publiques

¡Hasta luego!またおいでください, à bientôt, see you again soon, på gjensyn, auf wiedersehen… j’aime les subtiles différences de sens mot à mot entre ces différentes langues

Fuselage shot

Les coffres à bagages sont encore vides, d’autant plus à la fin de l’embarquement des derniers PAX Skypriority que la clientèle est essentiellement orientée « loisirs » en ce début de vrai-faux week-end de trois jours pour les Suédois.

Mon siège est juste derrière la rangée en issue de secours

Comme j’ai eu l’occasion de le reporter, le pitch est considérable à cette place

Le hublot est correctement aligné ici, pas en très bon état, mais j’ai vu pire.

Moquette propre

Test Horatius raté : il y a un sachet de lingette usagée coincé à l’extérieur du soufflet de l’aumônière.

C’est un A321 rénové, donc avec prises USB cachée à l’extrémité des accoudoirs. Il y a eu une annonce à ce sujet quand ils ont été alimentés après le début de la montée, mais je me demande combien de PAX ont compris, en français comme en anglais, de quoi il s’agissait, tellement la diction était médiocre à cet instant, me donnant l’impression que la PNC ne savait pas de quoi il s’agissait.

Le pitch est dans le haut de la fourchette des A32x AF, ce qui ne veut pas dire qu’il est confortable, bien au contraire.

La largeur est au standard « Best », ce qui veut dire dans le haut de la fourchette des monocouloirs, toutes compagnies confondues.

Les pleins sont en cours

ATR72 Danish Air Transport

CRJ-900 Nordica au départ vers WAW

Annonce du CdB :
Le contrôle aérien nous impose un décollage dans une demi-heure, ce qui nous fera quitter notre point de stationnement dans environ 20 minutes. Ceci en raison d’une situation orageuse sur les Pays-Bas et le nord de la France.
Le temps de vol sera ce soir de 2h15. A Paris, il fait beau, avec une température de 30°C : il fait très chaud.
Le paysage s’obscurcit : cet A320 Air Berlin part vers TXL avec une heure de retard

Les PNC utilisent ce délai supplémentaire pour optimiser au maximum le remplissage des coffres à bagages, pour caser notamment celui d’un PAX qui va être short-con à CDG, et ce n’est pas le retard de ce vol qui va arranger les choses.
Il est STD+47’ quand nous repoussons enfin

Goupille de blocage du train avant confirmée ôtée

Un 757-200 Fedex est arrivé entre temps en zone de fret. Airfleets m’a appris qu’il a commencé sa carrière en 1989 en version PAX chez différentes compagnies aériennes européennes, puis immatriculé en Israel en 2004, avant d’être converti en version fret en 2007.

Ce Fokker-50 Amapola Flyg est lui aussi arrivé en zone de fret il y a peu de temps

Un A321 Swiss s’éloigne

Décollage de l’A320 Air Berlin, saisi au vol pendant que nous remontons le taxiway pour décoller piste 19R, car l’orientation a changé après que j’ai embarqué.

Pour ce qui est de l’IFE extérieur, entre le retard, la couverture nuageuse ici et les orages plus au sud, c’est très mal parti

Le 787-8 Norwegian Long Haul vu précédemment part à JFK, et ensuite c’est à nous

PNC, préparez-vous pour le décollage

De gauche à droite, la base de l’une des jetées du Terminal 5, les verrières de Sky City (la zone commerciale landside), les jetées du Terminal 4 puis du Terminal 2, en enfin, vers le fond, le Terminal 2.

Le Terminal 2 à gauche et la zone de fret en face à droite

La zone de fret avec le Fokker 50 et les quatre 757 déjà présentés. A l’arrière-plan, c’est la piste 01R/19L

Le lac Flysingen et l’autoroute E4

Le château de Rosersberg

La presqu’île reliée à la terre ferme à droite à Kungsägen, et raccordée à Järfälla à gauche par deux ponts, dont celui de l’autoroute E18

On voit beaucoup mieux le tracé de l’E18 en étant dans son axe, un peu plus tard. Stockholm est au fond.

A la limite du tiers inférieur de cette photo, on distingue le tracé de la piste de l’aéroport de Barkaby (ESKB), fermé en 2010. A gauche, c’est Akalla, terminus de l’une des branches nord de la ligne bleue du métro, et Kista, banlieue dont je salue cordialement les habitants, et tout particulièrement un qui se reconnaîtra.

Ce n’est évidemment plus à ESKB qu’il faut s’intéresser pour le spotting en ville, mais plus à droite quand on regarde par ce hublot.

Voici cinq nuances, non pas de Grey, mais de BMA

Zoom arrière, avec BMA au centre. Mieux valait profiter de ce paysage au décollage, car après, pour les raisons météorologiques précitées, l’IFE extérieur se met en mode coton blanc.

Mauvaise nouvelle pour la note de confort d’AF sur ce vol : le PAX de devant incline son siège, ce qui réduit mon espace vital de manière inconfortable (commencer un FR sur mon PC quand je suis en avion fait partie de mes besoins vitaux). On peut comparer la situation avec celle de mon voisin.

Au dessus des nuages, j’ai aperçu cet avion, mais mon appareil photo l’a trouvé un peu loin.

A la résolution d’origine, il est permis d’y lire le logo que Finnair écrit sympathiquement en très gros caractères sur ses carlingues.

Pour aller plus loin, j’ai demandé de l’aide à Flightradar24, qui m’a confirmé qu’il s’agissait bien d’un vol Finnair, et même du vol AY818 BRU-HEL, assuré ce jour là par OH-LKP, un E-190. Je me suis permis de cutcher cette capture d’écran pour estimer une distance de séparation latérale de 8 km.
(Pour les djeunn’s qui n’ont pas connu l’époque préAutocad où l'on dessinait au Rotring sur des feuilles A0, « cutcher » consistait à mesurer à la règle graduée sur un plan, au lieu de se référer aux cotes du dessin. C’était une pratique honnie, mais utilisée en cachette pour avoir rapidement une valeur approximative) .

Le plateau repas standard arrive ainsi, accompagné d’un café pour moi

Le plat chaud, c’est une viande de bœuf en sauce quelconque, accompagné de bœuf et de 58 petits pois, ce qui est une nouvelle réduction de la ration accordée par AF à ses PAX, suffisamment faible à chaque fois pour que seul un bean counter puisse la détecter.
Je ne suis pas ébloui par ce plat, mais c’est une pure question de goût personnel. Le pain est nettement plus moëlleux que ce que j’ai eu dans le passé.

Après le repas, compactage habituel des restes dans la barquette du plat chaud.

Avec en option, compression de la bouteille d’eau pour la faire tenir, plutôt mal que bien, dans la barquette. L’ensemble est ensuite glissé proprement dans l’aumônière pour libérer la tablette (ma photo de cette dernière étape est floue).
(Le temps consacré aux prises de photos fait que le débarrassage commence peu après, en fait)

PAX 11B ne lit probablement pas mes FR, mais lui aussi a consciencieusement rassemblé les emballages de son repas dans la barquette de son plat chaud. Ce que je ne pouvais pas me permettre de photographier, c’est qu’il l’a fait entièrement de sa seule main droite, la thalidomide ou un accident ne lui ayant laissé que son avant-bras gauche.
Chapeau bas, PAX11B ! Il y a des gens que la vie n’a pas gâtés et qui méritent le respect.

Eclairage nocturne

Descente vers CDG dans la nuit, pour cause de retard du vol

Les réverbères de ce village m’évoque l’idéogramme 大 du Daimonji 大文字, ce festival qui a lieu le 16 août à Kyōto, où cinq idéogrammes sont dessinés par des feux sur les collines dominant la ville.

Le terminal 2 illuminé de CDG

Avec ce manque de lumière, photographier cet A380 KE roulant vers la piste d’envol quelques secondes avant notre touché des roues était assez ambitieux

Le voici à la rotation – les feux de marquage au sol trahissent le mouvement de l’appareil photo pour suivre l’A380.

C’est beaucoup plus facile de photographier le Terminal 1 illuminé

Arrivée au Terminal 2F auprès de cet A318 AF

Débarquement

Il n’a fallu que cinq minutes après l’arrivée au bloc pour sortir de l’avion, qui est arrivé avec trois quarts d’heure de retard – la routine, même si AF n’est pas responsable des conditions météo ni des décisions du contrôle aérien en raison de celle-ci.

Je n’ai pas ressenti beaucoup d’amour dans ce cheminement, mais de l’eau fraîche oui.

Logo AF en face des tapis de livraison de bagages

Merci de m’avoir lu !