Avis du vol entre Gothenburg et Amsterdam en classe Economique avec KLM

Marathon déserte la Suède pour cause de congés estivaux bien mérités? Soit, l'okapi prend le relais avec ce FR daté du printemps dernier mais vu les températures estivales sur Paris en ce début du mois d’août, personne ne notera la différence. Et ce n'est pas parce que je vais à Amsterdam que vous allez échapper à du Milan. C'est dans le bonus uniquement mais j'ai de nouveau ressenti la même provoc' en voyant de nouveau l'inscription sur la passerelle! Subliminal jusqu'au bout l'okapi :-)

Suite et fin de ma semaine de travail fin mars en Suède. Je ne pensais pas avoir gardé toutes mes photos de ce voyage mais grâce au cloud, j'en ai retrouvé une bonne partie. Pas de la meilleure qualité mais le texte compensera, j'en suis sûr! Les différentes étapes qui m'ont amené jusqu'ici sont les suivantes:
1 - Milan Malpensa - Paris CDG en 787 Dreamliner - AF1831
2 - Paris CDG - Amsterdam en A321 - AF1440
3 - Amsterdam - Göteborg en Boeing 737-700 - KL1163
Mes collègues repartent ce dimanche matin pour Milan via Berlin avec AB tandis que je prends le vol KLM pour Amsterdam avant de poursuivre mon chemin jusqu'à Paris. J'aurais certes pu prendre le vol direct avec Air France mais soit le samedi après-midi (trop tôt) ou à peu près à la même heure ce dimanche matin. Deux heures en Embraer avec la Mère Poularde pour débarquer au hangar 2G, non merci. Je bénéficie donc d'un transfert pour moi tout seul à 4 heures 30 depuis mon hôtel. Le reste de la troupe sera dans le véhicule suivant 15 minutes plus tard.

J'aime bien le numéro de ma chambre, ça fait très Dornier…j'y serais bien resté quelques heures en plus! C'est l'heure de sortir, je descends et réussis à me faire refiler un café à la réception. Les Suédois, peuple béni, sont parmi les plus gros consommateurs de ce breuvage que j'affectionne tant.

Mon chauffeur est là, ponctuel et nous prenons la route pour Landvetter. Une petite demi-heure plus tard, me voici devant le terminal, prêt à débuter ce dimanche de façon bien matinale et glaciale.

Le FIDS est photographié de manière aussi floue que je le vois en cette heure ingrate et je me dirige vers les comptoirs d'enregistrement Sky Priority partagés par Air France et KLM.

L'agent est un jeune qui ne fait pas très Suédois de prime abord. J'hésite entre Indonésien et … je ne sais pas trop. J'ai remarqué une certaine propension à la tolérance vis à vis de l'autre dans ce pays. Le voile se porte aussi bien que les cheveux blonds et être bronzé n'est pas néfaste en soi. Exactement comme en France. Il y aura bien des exceptions, j'imagine mais le climat général m'a semblé plus pragmatique et tolérant que résigné. En tous cas, mon agent de check-in est aussi élégant que courtois et efficace. Pour l'effet placebo, il appose une étiquette jaune en sus du bagage tag et me souhaite, en français, un excellent voyage. Voilà de quoi mettre de bonne humeur tout de suite. Comme quoi, être aimable avec les passagers même à 5 heures du matin, c'est possible!
La fugueuse est prête pour sa prochaine virée.

Un petit tour dans ce terminal. Je ne sais pas si les photos sont vraiment bien vues donc je reste discret et shoote à l'iPhone. Le sponsor local est évidemment une marque Chinoise d'automobile…

Il faut monter d'un étage pour accéder au PIF. Mes photos sont toujours aussi floues à cette heure bien trop matinale, désolé mais c'est le prix de la discrétion!

L'affaire est réglée dans la plus grande des courtoisies. Comme l'a souvent fait remarquer Marathon, les Suédois savent prendre l'avion, même les enfants. Je serai juste derrière une famille de vacanciers dont les gamins enlèvent leurs ceintures et bottines tout seuls, comme des grands. Tout le monde est discipliné. Ça me rappelle l'Italie…
Je ne sais pas ce que veux dire le panneau suivant mais à cette heure-ci, je suis totalement d'accord.

L'autre point positif, c'est qu'une fois passés les contrôles, on peut esquiver le duty-free en prenant un chemin dérobé qui fait éviter le supplice. Excellent!

Airside en 6 minutes. Vu le monde qu'il y avait aux contrôles, c'est d'une fluidité désarmante.

Direction la porte avec un peu de découverte des espaces. Mes collègues sont en phase comateuse. Au passage, il y a bien un salon mais comme je n'y ai pas accès, je passe mon tour. De toutes façons, vu le temps limite à disposition, aucune chance de Mogoyiser (©) l'endroit.

Passage en portes pour un peu de spotting. SAS dort en territoire connu.

En Suède, on parle surtout suédois… Heureusement que tout le monde maîtrise l'anglais!

Ils aiment bien les hublots style marine dans le coin…

L'A320 Lufthy pour Munich est prêt à embarquer ses premiers passagers.

Et une jauge, fidèle instrument de supplice pour les amateurs d'expériences sado-maso! L'okapi a encore sa dignité…

Vu que j'ai encore un peu de temps à tuer, je me mets en mode déambulation automatique…et je tombe sur le fameux duty-free que j'avais si valeureusement bien esquivé tout à l'heure!

Rien qui ne m'inspire. Un de mes collègues décidera de tester les bonbons à la réglisse salée. Ce même collègue qui m'accompagnait de façon très éloquente à FRA il y a quelques temps… Je tente vainement de le déconseiller mais il insiste. OK, vas-y mais faudra pas te plaindre après. Il se rendra compte très rapidement qu'il y a un fossé gastronomique entre le monde latin et le reste de la planète! Verdict? Una merda, dixit!
Je continue ma découverte pour tomber sur le deuxième véhicule made in Göteborg. Faut vraiment avoir envie de vendre des bagnoles! Je me demande comment ils ont fait pour l'acheminer jusqu'à l'étage.

Je crois toutefois que certains secrets sont mieux gardés que d'autres.

Retour vers les couloirs moins commerciaux. Je repère les aviateurs du jour alias les Schtroumpfs qui sont en route vers leur porte.

Ils passent sans s'arrêter devant le mur #avgeek… J'aime bien l'immatriculation de cet A340-600

Et le seul instant porte en A340-600 de ma carrière (pour l'instant) sera celui-ci:

Tous les chemins ne mènent pas à Rome. Je continue ma progression le long de ce couloir en laissant derrière moi une batterie de prises de courant. Et si je les testais? J'ai du temps à perdre…Miracle, elles fonctionnent toutes!

Les voici en détail ces fameuses prises de courant! Que certains aéroports en prennent de la graine!

Au passage, je me demande ce que cet hommage à T. Lundgren fait ici. En fait, je connaissais bien un Thomas L. avec un h, célèbre pour ses recherches sur le vortex et sur la mécanique des fluides. Sauf que ce n'est pas d'un professeur d'université Américain dont il s'agit mais d'un peintre local. On en apprend tous les jours!

D'ailleurs, j'aime assez le reflet que cette "fresque" produit sur la vitre d'en face…

Une fresque d'un autre genre que seul Marathon comprendra…

Et puis cet espace réservé aux Suédoises munies de soutien-gorge…

Mais peu importe le sens dans lequel on le regarde, ce salon est encore fermé

Fin de la ballade. Ce n'est pas non plus Airport Report et il va falloir songer à embarquer. D'ailleurs, me voici en porte. Et hop! une vue sur le destrier prévu, un Boeing 737-800 appelé le busard bleu

Un peu de recul suffit pour noter le "branding" absolu de l'événement sur lequel je bossais. Il restera en place jusqu'au dernier départ prévu des participants en fin d'après-midi ce dimanche. Certaines entreprises font vraiment bien les choses… L'appel est lancé par mon embarqueur de valise. Les Sky Priority sont priés de s'avancer. Nous serons deux au total. Ce vol sent les vacances ou le week-end prolongé à plein nez pour les autochtones.

Pas de bip au scan du BP. En route, mauvaise troupe! La passerelle est aussi blafarde qu'à l'arrivée.

Heureusement qu'il y a quelques hublots pour épier le voisin du matin

L'instant porte dans toute sa splendeur!

Welkom à bord. Les Schtroumpfs sont de bonne humeur ce matin. Je n'ai pas jugé bon de prendre un siège plus cette fois-ci. Je savais déjà que les loads seraient inférieurs à ceux de l'aller, une bonne partie des participants de ma conférence étant déjà repartis la veille. Ce matin, les familles sont nombreuses mais il y a de fortes chances pour qu'elles voyagent à l'arrière de l'appareil. Voici donc ma rangée qui reste vide pour le moment. Je regarde défiler les passagers non SP en croisant les doigts…

Et j'en profite pour consulter la météo des deux premiers aéroports du jour. Pas besoin d'un dessin ni de longues explications pour GOT, le temps est pourri. J'ai droit, en guise de publicité, à un teaser sur ma prochaine destination…

Toujours avec cette inutile boite à images transparentes aux pieds…

L'okapi s'étale comme il peut…

L'embarquement est terminé. Pas de voisins ce matin. Ouf. Le reste est une pure routine. Démos sécurité à l'ancienne puis cabine plongée dans le noir pour le décollage et la montée. Photos franchement pas dignes d'intérêt. Heureusement qu'une fois au-dessus des nuages, le soleil commence à pointer le bout de son nez!

20 minutes après le décollage, le sympathique équipage fait son apparition avec le non moins sympathique et bien décoré chariot des merveilles! Et c'est encore une fois un wrap aux œufs que je prendrai. Le sandwich au jambon n'étant plus une option comestible pour moi.

Ce vol sera un peu plus rapide qu'à l'aller. Un peu de lecture aidera à faire passer le temps. Chez KLM, on est à l'heure et on aime le faire savoir.

Et détail du winglet…

Le CdB fait une annonce nous avisant de la descente et nous remercie d'avoir choisi de voyager avec KLM ce matin. Y'a pas de quoi, vraiment! Les hélices sont légion dans les parages.

Et ce n'est pas l'eau qui manque non plus!

Si quelqu'un sait ce que l'on voit par le hublot. Pour ma part, je n'en ai aucune idée.

Je réussis l'exploit de m'endormir quelques instants pour n'être réveillé que part le bruit des reverses. Chapeau à l'équipage pour le kiss landing! L'atterrissage est ponctuel et nous sommes en porte deux minutes avant l'heure déclarée d'arrivée. La passerelle invite aux voyages, j'aime bien!

Je ramasse mes affaires et sors en remerciant l'équipage pour ce vol agréable. J'aurais aimé avoir davantage de photos mais je crois bien que je les ai effacées. Pas malin du tout…J'ai quand même ce dernier regard sur le destrier du matin, PH-BCK, un Boeing 737-700 livré neuf à KLM en Août 2011 via la société de leasing CIT.

Je n'avais pas prévu de faire de FR sur ce parcours retour en raison du réveil aussi indélicat. Il y a donc plus de photos de l'aéroport que de photos faites en vol.

Comme GOT n'a pas beaucoup été reporté sur ce site et qu'il y a toujours matière à raconter dans un voyage, je crois que c'est un moindre mal. Idem pour le vol de continuation d'AMS à CDG, c'est suffisamment bien documenté ici pour que l'on se fasse une idée précise de ce que l'on peut attendre niveau prestation à bord d'un A321 d'Air France. Je mets quand même quelques clichés dans le bonus ci-après.

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AF1241 AMS-CDG
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Une fois débarqué de mon Boeing 737, je file voir auprès des bandits manchot la situation de la cabine. Je ne me fais pas beaucoup d'illusions: le double hub mis en place par Air France et KLM aura certainement pour effet de bien remplir mon prochain avion.

Je parviens tout de même à me débarrasser d'un siège sur l'aile au profit d'un fond de cale que j'affectionne tant. Exit le 14A pour un 35A. Nouveau BP papier et sur l'appli aussi!

Comme j'ai un peu de temps devant moi, je pars déambuler dans ce terminal. C'est plein! Les long-courriers ont tous atterri ou sont en phase d'approche.

Du coup, inutile de tenter un passage salon et encore moins d'espérer pouvoir accéder à la terrasse pour voir le Fokker perché; il faudrait repasser le PIF. Un traumatisme par jour, pas plus si possible!

Quelques vues intéressantes mais rien de vraiment magnifique ce matin, quoique…Voici un objet qui pourrait bien devenir vintage de chez collector d'ici la fin de l'année, vous ne trouvez pas? Les paris sont ouverts.

Direction la porte C05 qui est déjà bien remplie. Heureusement que ma médaille d'argent est une valeur sûre. Je double le gros des troupes pour me retrouver avec les privilégiés.

De nouveau un contrôle d'identité en porte et nous sommes autorisés à pénétrer dans la passerelle. Décidément, ils y tiennent les Bataves à me réexpédier à la maison!

Au passage, une Mama Benz Platinum devant moi, juste avant l'instant porte qui sera totalement raté en raison de l'affluence qui me suit.

Fuselage shot!

L'accueil à bord est très cordial ce matin. Je prends position de mon siège. La cabine sera pleine comme à l'aller. Cela ne tient peut-être qu'à quelques centimètres mais l'intérieur d'un A321 est un peu plus confortable que celui d'un Boeing 737. Ma rangée encore vide, pour quelques instants.

La provocation continue apparemment.

C'est bon, semaine prochaine, je rentre, promis! D'ailleurs le voyage de retour vers les plaines de Lombardie a aussi fait l'objet d'un FR. C'était avec Vueling et c'est lisible en cliquant sur cet ✈.
En attendant, la météo à Paris est aussi agréable que celle d'Amsterdam. Une promesse de week-end ensoleillé. Un bienfait après une semaine de temps pourri en Suède! Et toujours ce teaser en guise de pub…

En attendant le décollage, je teste ici aussi le bouton d'appel. J'ai extrêmement soif et il fait chaud dans la cabine. Le steward m'amènera une capsule d'eau dans les secondes qui suivent, avec le sourire.

Je résiste à la tentation de fermer les yeux jusqu'au moment du décollage. La montée aura raison de ma résistance. Réveillé juste à temps pour un café et une viennoiserie, c'est le contact des roues avec la piste à Roissy qui me sortira de ma torpeur. L'arrivée est ponctuelle et je sors de l'avion en bon dernier tout en saluant l'équipage. L'instant nez avant la passerelle.

Par ici la sortie! Direction le tapis des bagages

Fin de ce vol. Je retrouve ma valise rouge et je sors prendre mon RER direction Paris. Week-end commencé en avion. Deux jours de repos puis retour vers CDG pour une nouvelle destination présentée en teaser dans ce FR.

Merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈