Avis du vol entre Paris et Montreal en classe Economique avec Air France

Je sais que ce vol Paris-Montréal ne date pas d'hier… Je sais aussi qu'il a été rapporté énormément de fois; Montréal étant la deuxième plus grosse destination long-courrier d'AirFrance après New-York et l'A380 ayant attiré un grand nombre de voyageurs, cela parait tout à fait normal.
Mais bon.
Moi aussi j'ai le droit de vous raconter mon tout premier vol en A380 après tout ! :)
Mois de janvier, je pars pour un mois à Montréal, ma deuxième maison. J'ai profité de tarifs exceptionnellement bas proposés par AirFrance en cette période creuse: 470? pour:
- LYS -> CDG (je ferais le F-R plus tard et je posterai le lien ici)
- CDG -> YUL
et
- YUL -> CDG (je ferais le F-R plus tard et je posterai le lien ici)
- CDG -> Lyon Part-Dieu (avec TGVAIR cette fois-ci - chose que j'ai détestée… j'en parlerais dans le F-R que je ferais sur mon vol retour)…
J'étais donc impressionné de voir qu'AirFrance était d'ailleurs la compagnie la moins cher du marché pour ces vols à cette période de l'année, et très heureux d'apprendre que je volerais deux fois en A380, chose dont je rêvais depuis un bon moment déjà.
Commençons ce F-R à partir de mon arrivée à Roissy CDG. Nous sommes arrivés au terminal 2G. Etrange, pour AirFrance… Ce fût donc un peu la course étant donné que j'avais moins d'une heure de temps de correspondance entre mes deux vols.
Direction ensuite le terminal 2E…

puis le satellite appelé galerie parisienne grâce au métro automatique LISA pour repasser les contrôles de sûreté et la douane.

Après une bonne demie-heure de marche, de métro, de files d'attentes en tout genre, me voilà enfin arrivé au niveau de la porte d'embarquement du vol #AF0346 pour Montréal…

… Et voilà que je découvre enfin l'avion de mes rêves: l'Airbus A380-800 !

Avion que j'avais d'ailleurs vue en construction dans les usines Airbus à Toulouse lors d'un voyage scolaire mais aussi en morceaux à bord d'un bateau à Bordeaux. Cette photo date de 2008 !

M'apprêtant à embarquer dans un avion évidemment assemblé et peint, je trouve amusant de savoir que je vais embarqué dans la partie de l'avion que j'avais vu quatre ans plus tôt voguer sur les eaux de la Garonne: la partie arrière. L'embarquement démarre. Une ENORME file d'attente se forme devant les comptoirs, c'est le BAZAR ! Je ne suis pas pressé. J'attends. De toutes façons, on décollera tous à la même heure ! (A cogiter) ;D
Etant au pont supérieur, pont que je recommande si vous voyagez en Economy (Voyageur à l'époque…), car les sièges sont en configuration 2-4-2 alors qu'ils sont en 3-4-3 au pont inférieur (dit pont principal). L'impression transport de masse est donc beaucoup moins importante, voire inexistante tellement la cabine comporte peu de sièges.
J'emprunte donc les Escalators qui permettent de rejoindre la passerelle d'embarquement du pont supérieur. Et voici la photo la mythique photo des passerelles que tous les voyageurs en partance de CDG ont déjà posté, mais bon, chacun son tour ! :)

Je suis impressionné par l'épaisseur des ailes ! Et leur taille aussi. Elles sont longues de 45m et elles mesurent près de trois mètres d'épaisseur et 11 mètres de corde et non 11m d'épaisseur ! Leur superficie est égale à un terrain de football. Les ailerons arrières sont aussi long que les ailes d'un A320 et le diamètre des réacteurs est égal au diamètre du fuselage d'un A320 également.
Voici d'ailleurs un cliché des deux réacteurs gauche de l'avion:

Encore une autre photo, juste pour le plaisir ! …

… Et voilà que j'entre enfin dans le plus gros avion civile jamais construit, je suis aux anges ! Pour me rendre à mon siège, tout au fond de l'appareil, je traverse l'immense classe business (affaires à l'époque) puis la petite classe Premium Economy (Premieum Voyageur à l'époque). Et me voilà arrivé à destination. Un siège situé au niveau d'un hublot sur la gauche de l'aéronef. Habituellement je ne prends pas de sièges hublot (parce que j'aime me promener dans l'avion pendant le vol), mais là, je voulais voir l'avion !
Je découvre également le superbe IFE, plus grand que sur les autres avions d'AirFrance ! Un vrai régal et j'attend avec impatience le décollage et la mise en route de la caméra embarquée !

Début du roulage, qui dure, qui dure, qui dure… Comme d'habitude à CDG ! Et voilà que nous décollons. Ce qui est impressionnant, c'est le ressenti du poids de l'avion pendant le décollage et la peine qu'à la machine pour quitter le sol. Deuxième chose: le silence ! L'avion est plus silencieux qu'un ascenseur ! C'est juste quelque chose de dingue !
Le vol se déroule très bien. Entre deux films je regarde les données du vol et fait un tour sur la chaine de la caméra embarquée.

Les hôtesses et stewards sont fort sympathiques mais je trouve le service légèrement moins bon qu'il y a quelques années. Moins d'attention pour le passager… M'enfin on les pardonne ! Le repas est infecte, je n'ose même pas le prendre en photo… Traditionnel Poulet ou poisson de Servair… Aïe, Aïe, Aïe…
C'est l'hiver. La nuit tombe tôt. Le soleil descend lentement sur la ligne d'horizon…

…et les couleurs du ciel sont magnifiques !

La cabine passe également en mode nuit… L'éclairage baisse progressivement et prend une belle couleur bleuté, très reposante.

Quelques heures plus tard, nous atterrissons à Montréal, en avance !

http://www.youtube.com/watch'v=sYAghzy8tRc
L'atterrissage est brusque. On sent une fois encore le poids de l'avion qui s'écrase littéralement sur la piste. Quelques minutes de roulages et me voilà enfin à destinations, des étoiles plein les yeux, tout heureux d'avoir enfin réaliser l'un de mes rêves…