Bonjour à tous,
Je vous emmène aujourd'hui sur les traces de Saraoutou et d'Esteban, du côté de l'aéroport d'Amsterdam, pour un transit vers une destination finale plus méridionale.
Le départ à un horaire indu impose de passer la nuit à proximité de l'aéroport. Le côté positif des choses est que le modeste hôtel de la galaxie Accor sur lequel a porté notre choix propose une option "park and fly" pour 30 euros la semaine, c'est-à-dire substantiellement moins que le parking le plus économique (oxymore) de TLS privatisé.
Nous sommes accueillis par un bandit manchot.
Heureusement, le statut permet de garder un contact humain : l'enregistrement est effectué promptement et avec le sourire par une agente bien réveillée.
Il est tout juste l'heure de mettre un FRiste dans un aéroport…
Une fois n'est pas coutume, pas de retard annoncé.
Le bar landside connaît un début d'activité.
Nous nous dirigeons sans tarder vers le PIF du Hall B.
Les dames en charge du PIF (j'entends Cobra fredonner un air en hommage aux dames PIF PIF) font leur travail très aimablement et avec le sourire s'il-vous-plaît ! Les temps auraient-ils bien changé à TLS? Nouveau prestataire? Nouveau personnel mieux formé? En tous les cas, cela rend la corvée presque agréable. Moins de 5 minutes plus tard, nous voici airside.
L'expo temporaire du musée d'art contemporain des Abattoirs continue de mettre en relief ceux de repas sens dessus dessous.
Un hommage est rendu à l'artiste toulousain Philippe Hortala prématurément disparu à l'âge de 38 ans l'année où la France défit le Brésil.
Tout utilisateur des aéroports de province français sait que dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les contrôles à la frontière ont été rétablis pour les vols Schengen. En effet, le terroriste vise particulièrement les aéroports de province ou ne se déplace qu'à partir de ceux-ci beaucoup plus discrets sans doute que les grandes plateformes parisiennes. C'est pour cela que l'on franchit la PAF, par exemple pour aller de TLS à AMS, mais qu'il n'en est rien entre CDG et BUD toujours par exemple.
Quoi qu'il en soit, même si la loi n'a pas portée universelle, il faut s'y plier de bonne grâce. Et prévoir un délai supplémentaire pour accéder en porte. Voilà pourquoi vous ne verrez pas l'offre abondante de la Croix du Sud…
L'attente est nulle selon le FIDS. Vu qu'il n'y a qu'un point de contrôle PAF, il est normal que la durée d'attente soit identique pour tous les vols concernés.
Partageant avec Thomas (le saint) le doute vis-à-vis de tout ce que l'expérience ne m'a pas permis de valider, nous marchons vers le Hall D.
Ce qui n'interdit pas une pause "Bonne maman" -pour compenser la confiture non ingurgitée au salon- et un salut à la grue chevelanienne.
L'instant de vérité est arrivé.
La file n'est pas si longue et il y a davantage de PAFmen à TLS à 6h du matin qu'au terminal 2E de CDG à la même heure ! Ce qui ne signifie pas que nous eussions pu arriver au dernier moment, d'autant que la loi ne tolère ici aucun passe-droit lié au statut.
Nous voici donc, sans précipitation, en salle d'attente.
Toujours annoncé à l'heure.
L'embarquement ne tarde pas. Priorités respectées.
Mode râleur ON : "aucun journal proposé dans la nourrice comme il est de mise chez AF. Et les Relay n'ont pas reçu les quotidiens du jour…" Mode râleur off.
Dans la nourrice.
Commandes du jetbridge.
Suavité de l'instant porte.
Profil d'un brésilien beaucoup moins cher qu'un Neymar JR.
A la recherche de revenus ancillaires, formule plus seyante aux oreilles que celle de "low-costisation", KLM propose contre 14 ou 18 euros d'occuper un siège "Economy Comfort" repérable à la têtière foncée.
Alors que le siège Economy standard est orné d'une têtière Schtroumpf.
Je ne suis pas convaincu, pour être poli, que le pas soit différent.
Airbus chevelanien.
Pas (de quoi se réjouir.)
Fiche de sécurité d'un avion que j'ai souvent emprunté sur les MC KQ et que j'apprécie.
Sacavomi.
Hérault hollandais à la plage.
Ce magasine est très pédagogique : il enseigne, preuve par l'exemple, à tout candidat à un bac général même dévalué, ce qu'il ne faut surtout pas faire dans un exercice de cartographie.
Ci-dessous, notre ville de départ, notre ville de transit et notre destination finale. A vos paris !
Quand on embarque prioritairement grâce à son statut, on range sans problème ses modestes bagages à main dans les coffres mais on doit ensuite faire preuve de patience et attendre que les autres pax montent à leur tour à bord et tentent de caser leurs bagages à main. Cela laisse au FRiste le temps de photographier son environnement qui, par la faute de la nuit, se limite à cet Allemand bien connu.
Les pax sont sages.
Nous mettons en route à l'heure. Seuil de piste.
Aérogare.
Nous décollons vers le sud-ouest ce qui permet à l'oeil humain, bien plus performant que l'APN, de discerner les différents quartiers de la cité des Violettes.
La Garonne au centre.
Moteur ! Action !
Le jour se lève…. bien tard pour qui reste marqué par le rythme équatorial.
Le service est effectué par deux PNCette qui n'ont absolument rien de glamour mais qui sont nature et souriantes. N'est-ce pas mieux que guindé et distant?
Vue générale
Chez KLM, à 7h, c'est sandwich. Bon au demeurant.
Mais pas n'importe quel sandwich. D'abord, Carl le boulanger fait dans le bio.
Ensuite, KLM sert des produits goûteux, "exploit au pays des plastic cheeses"?
La logique du propos est intéressante : le goût vient apparemment de l'usage d'ingrédients issus de l'agriculture durable. De plus, ce goût unique est générateur de sourire chez le consommateur -peut-il s'agir de l'interprétation des mouvements de la face dus à la mastication?
Enfin, last but not least,
Et oui ! KLM prend soin de ses poulets ! Non, cela n'a rien à voir avec une politique visant à réduire les délais d'attente à la PAF. Le passager pourrait même, pour peu que le wifi soit disponible à bord, déguster son sandwich en regardant son poulet batifoler loin des élevages hors sol….
C'est donc conscient de vivre un moment exceptionnel à tendance extatique que je déclenche mon APN pour saisir non un poulet mais un winglet.
La descente est annoncé par le CDB.
Nous longeons la mer du Nord et divers espaces portuaires.
Barrage mobile.
Dans le port d'Amsterdam… il y a des conteneurs.
Dans le port d'Amsterdam… il y a des hydrocarbures.
Devant le port d'Amsterdam… il y a des marins qui attendent.
Nous tournons le dos au littoral pour nous aligner sur AMS.
L’atterrissage est proche.
Deux cargos de Dubaï.
A l'instar du hussard, le Fokker n'est pas toujours sur le toit.
ERJ 145 Hop !
Triplette de brésiliens KL.
A-318 ? ibérique.
La densité de Brésilien dépasse celle que l'on pouvait jadis constater dans d'autres lieux.
Nous voici presque à notre point de stationnement.
Nous sommes en faux contact. Problème, la passerelle ne fonctionne pas.
Nous attendons quelques minutes qu'une solution de remplacement soit apportée.
Le débarquement est rapide. Nous saluons notre vaillant E190.
Direction le Crown lounge.
Nous remontons la jetée B.
Le Graal, j'en entends certains pouffer, approche. Très bibliquement, il est en direction du ciel.
Pendant ce temps, le vulgum se restaure sur le plancher des vaches.
La PAF d'AMS en course avec celle de CDG pour la médaille d'or du pandémonium?
C'est aux portes du paradis que je prends congé et vous remercie de votre lecture.
A bientôt !
Merci Franck pour ce FR,
Destination l'italie à mon avis!
Je trouve dur poir nous français de mastiquer un sandwich au petit matin!
A bientôt pour la suite!
Merci Benoît de ton commentaire.
Je m'accommode sans problème du salé et aurais apprécié l'usage d'un second.
L'Italie, c'est un peu vague mon ami ;=)
A bientôt !
Merci Franck pour ce FR !
L'horaire du vol pique, mais c'est presque tout le temps la même chose ; le pire étant vers les Îles Britanniques, où les premiers vols décollent entre 5 et 6h du matin... Et quand il n'y a que ça à un prix défiant toute concurrence, bonjour le réveil ^^
A bord, il y a un sandwich certes, mais à 7h il faut de la volonté pour manger ça (pas mon truc en tout cas :D)
Dank u et pour la suite, je penche pour autre chose que l'Italie :)
Merci Jules de ton commentaire.
Horaire qui pique mais c'est aussi la possibilité de profiter de la journée sur place.
Le bémol que je mettrais au sandwich est qu'il n'y a pas de choix en cas d'allergie, d'intolérance ou autre.
A bientôt !
Bonsoir Franck
Un vol dès potron minet qui me va bien ^^
Même un sandwich tôt le matin passe aussi
Pas de problème du moment ou un verre d'eau ou de café est proposé avec
Pas d'idée quand à la suite du routing...
Merci pour cette publication, à bientôt !
Merci Hervé pour ce commentaire.
Un vol pas désagréable si ce n'est l'absence de presse à l'embarquement.
Voler est toujours un plaisir.
A bientôt !
Malgré l'heure supra matinale du vol, bonne humeur générale du sol jusqu'au vol. Ca aide à mieux faire passer le café du matin.
"La densité de Brésilien dépasse celle que l'on pouvait jadis constater dans d'autres lieux."=> le Bois de Boulogne aurait-il été délocalisé?
Maintenant que la maire de Paris a trouvé un endroit pour les naturistes, j'en Neymar n'a plus qu'à aller se rhabiller chez les Bataves.
Merci Franck et à bientôt pour la suite
Merci Bernard de ton commentaire.
Je n'en attendais pas moins de toi que tu relèves mes blagues, douteuses?, sur le Brésil, ses productions et le commerce qui en est fait.
On râle de devoir se lever si tôt pour prendre l'avion mais quand s'ouvre une a priori longue période de diète, on se prend à en rêver.
A bientôt :!
Merci pour ce bon FR.
Belle cabine.
A bientôt.
Merci du commentaire.
A bientôt