Avis du vol KLM Amsterdam → Hamburg en classe Affaires

Bonjour à tous,

Bienvenue sur mon 5e FR, qui porte sur mon 73e vol (2e vol sur KLM, et 16e de l'année).

Ce FR est le deuxième de ma petite série qui m'amène en terres de bières et d'aquavit (c'est légèrement réducteur de limiter des pays à leurs alcools, mais que voulez-vous…). Pour l'origine du voyage et du routing, je vous laisse consulter le premier FR en cliquant ici

Le routing prévu

Le routing est donc le suivant :

1. KL1418 : LYS - AMS (Economy, B737-700) le 15 septembre 2017 => Par ici !
2. KL1783 : AMS - HAM (Economy, B737-800) le 15 septembre 2017 => Maintenant
3. SK647 : CPH - HAM (Economy, CRJ900) le 16 septembre 2017 => Par là !
4. AF1511 : HAM - CDG (Economy, A320) le 17 septembre 2017 => Cliquez ici !
5. AF7648 : CDG - LYS (Economy, A320) le 17 septembre 2017 => Cliquez ici !

L'enregistrement en ligne

Lors de l'OLCI, j'ai initialement l'embarras du choix pour les sièges… Je me met donc un peu au hasard en rang 27.



Puis, quelques heures avant le départ, l'appareil s'est bien rempli et l'éco est désormais complète. Je reçois alors une proposition de surclassement, à 69€ pour ce vol d'1h05. C'est un peu cher pour ce que c'est, mais déjà moins cher que les 116€ du vol précédent, je me laisse donc tenter et passe en siège 2F, histoire de tester l'Europe Business Class KLM…

En plus, la rangée 2 est entièrement libre, et comme le Kethu est un animal solitaire, ça me va tout à fait (mince, je commence à parler comme Okapi !).

A l'aéroport

Reprenons notre récit là où on l'avait laissé, c'est à dire à la sortie du vol précédent, dans les portes C de Schipol.



Je file aux WC, qui sont d'une saleté sans nom (odeur horrible, nombreux mégots de clopes dans la cuvette, et j'en passe). J'en ressors rapidement, on ne peut pas dire que la première impression que j'ai de Schipol soit excellente… Je remonte dans le terminal et me dirige vers une borne pour éditer un BP pour le second vol (photo prise le soir à l'hôtel)



Je reprends mon cheminement vers le cœur de Schipol, pour faire un rapide passage au KLM Crown Lounge, histoire de voir s'il mérite une telle mauvaise réputation.

Sur le chemin, c'est assez peuplé, le cheminement est assez bien indiqué pour les portes des autres lettres, mais vu que le satellite C est assez petit, l'attente aux portes d'embarquement empêche quasiment tout cheminement en dehors des tapis roulants, et ça déborde même parfois sur les "plateformes" au bout des tapis roulants… La fluidité laisse donc vachement à désirer.



Je monte à la mezzanine au dessus de la PAF, où il y a un peu d'attente… Notons au passage la signalétique déplorable des "Airline lounges", qui précise "40-52". Sauf que si on ne sait pas à quoi correspondent ces numéros (ce qui est le cas d'à peu près n'importe quel voyageur non habitué à Schipol), ça ne veut strictement rien dire. Encore un mauvais point pour Schipol qui commence à les accumuler.



J'arrive au salon juste après (sans photo, pour la raison citée juste après), avec un accueil cordial de l'hôtesse par mon nom, je le parcours rapidement pour m'installer dans un fauteuil libre. Je prends au passage une flûte de champagne, histoire de voir si j'apprécie désormais ce breuvage pétillant ou si ça me fait toujours grimacer (on ne sait jamais, peut-être que le cap du quart de siècle d'ancienneté y a changé quelque chose). La réponse est… toujours pas, non. Un sacrilège sans doute ici, mais je l'assume, j'adore le vin, rouge ou blanc (on est beaujolais ou on ne l'est pas, que voulez-vous), mais les vins mousseux, non merci.

Je suis assez épuisé et je m'endors sans le vouloir. Heureusement, le besoin naturel que je n'ai pas voulu assouvir dans les WC crades avec mégots en prime me réveille peu après.

J'y file donc, c'est propre, et me rend compte que l'heure de début d'embarquement est passée depuis quelques minutes. Je m'extrais donc du salon très rapidement, et rebrousse chemin vers la porte de départ, la C08. J'ai encore de la marge avant la fin de l'embarquement mais tant qu'à faire, ne tentons pas le diable…

Mon passage au salon ne m'aura donc pas permis de m'en faire une idée correcte, je n'ai vu l'offre solide que de loin. Cependant, le confort des sièges est bon puisque l'on s'y endort en une minute à peine, je trouve le design général du salon agréable, le personnel est souriant, et c'est très grand et assez calme. J'en garde donc une bonne image, mais sans avoir testé l'offre, mon avis n'est bien évidemment pas complet. A refaire une autre fois, quand j'aurais plus de temps de correspondance (quand j'irai à Singapour peut-être).

Bref, sur cet intermède Loungesque, j'arrive en porte C08, où une queue énorme est présente (un 737-800 complet, ça en fait du monde pour un espace aussi réduit). Je parviens en faisant un gros détour à approcher du comptoir pour voir que l'embarquement se fait par bornes automatiques, avec une borne réservée SkyPriority miraculeusement libre de la meute. L'embarquement "normal" a commencé à côté, donc j'en conclus que les priorités sont bien respectées, vu qu'on conserve une file pour faire le "embarquer à votre convenance" du service SP, trop souvent oublié. Par contre, je n'aime vraiment pas ces bornes, j'aime le contact humain moi ! (sans aucun double-sens, je vous voir venir)

On embarque !

Mon BP bip vert, ça s'ouvre, je peux souffler un peu et reprendre des photos, dans la passerelle avec hublots me menant vers l'appareil.



En parlant d'appareil, ça ne sera pas non plus celui que KLM m'avait indiqué lors de l'OLCI, il était bien prévu mais sera retardé sur sa précédente rotation sur Bucarest. Nous serons donc sur le PH-BXK, également connu sous le nom de Gierzaluw, martinet noir. Deux PNCettes nous accueillent, toujours avec le sourire. Allez, direction le siège 2F, côté droit de l'appareil (normalement je préfère le gauche, j'ai mes petites manies). Le pitch est toujours aussi bon, agréable de pouvoir s'affaler un peu sans toucher le siège de devant…



L'embarquement continue, j'en profite pour faire une vue, semi pitch, semi test Marathon (la moquette de l'autre côté a l'air propre quoi).



Le plafonnier est du même type que sur le précédent.



La bleusaille batave d'origine américaine qui nous sert de voisin :



L'embarquement traîne un peu, on attend en effet des passagers en correspondance courte. En attendant, une hôtesse passe avec un plateau nous proposer un verre d'eau (dans un verre en verre of course), bien fraîche. Je ne sais pas si c'est le protocole (boisson de bienvenue) ou si c'était pour faire patienter pendant le retard.



Entretemps, un voisin s'est installé en 02D, encore raté pour avoir une rangée rien que pour moi… La Business sera tout aussi full que l'Economy. On repousse finalement quasiment à l'heure, et les démos sont effectuées dans la foulée, toujours en anglais uniquement.

Au passage, vue sur le flanc de cet Eurowings…



Puis son splendide arrière-train !



Le roulage est court, quelques minutes, puis on s'aligne sur la piste 24, avec la vue sur le satellite C d'où on vient de partir.



Décollage dans la foulée, et on vire rapidement vers le nord, offrant cette belle vue sur la très géométrique ville de Hoofddorp.



Les PNC sont relâchés, et se hâtent de commencer le service, le vol ne durant que 45 minutes d'après le pilote. Voici donc le plateau, avec évidemment de vrais couverts, un peu trop "travaillés" à mon goût. J'aime beaucoup la salière et la poivrière en forme de sabots.



Petit coup d'oeil au menu… (pris en photos plus tard également)



Je demande du vin rouge avec ça. Avant d'avoir pu préciser lequel, la PNC va en cabine pour me montrer les deux bouteilles possibles. Je choisis le Syrah français très basique, du style de ce que propore la SNCF au wagon-bar, servi malheureusement dans une bouteille en plastique de 18,5 cL. Elle me tend donc la bouteille et… Repart dans le galley. J'attends quelques secondes, minutes, toujours rien.
Je sonne finalement avec le bouton d'appel, la PNC ressort immédiatement la tête, je lui mime de loin que j'aimerais bien avoir quelque chose pour verser mon vin. Elle accourt aussitôt avec un verre en disant "Oh, I'm so sorry, I am really ashamed, I knew I forgot something, please excuse me". Je lui dis qu'il n'y a pas de soucis, histoire qu'elle ne se jette pas à genoux par terre,. Faut pas se mettre dans tous ses états pour un pauvre verre, ya des choses pires dans le monde quand même ! Comme le monopole Rhonexpress par exemple (quoi, moi, monomaniaque ?).

C'est un peu mieux comme ça, quand même :



Je peux enfin commencer à manger ce "délicieux" plateau qui n'a rien d'exceptionnel, rien de mauvais non plus. L'entrée au saumon est fraiche et bonne, la salade se laisse manger, la brochette de poulet manque malheureusement un peu de goût… Quant au dessert, ce n'est pas celui indiqué sur le menu (ou bien on a une notion très différente du chocolat et du caramel), mais il est frais et bon. Le pain est bon également (ça vaut pas une baguette d'une boulangerie française mais bon, je vais pas faire le difficile. Le tout est suffisant pour me caler jusqu'au soir (je n'ai mangé que le snack du vol précédent pour le midi, je restais donc un peu sur ma faim…). Le vin qui accompagne le tout n'était pas mauvais non plus, mais loin d'être inoubliable. Mais bon, c'était loin d'être un grand cru donc je n'avais spécialement de grandes espérances à son sujet. Au moins il se laisse boire et ne file pas des maux d'estomac contrairement à certaines piquettes d'outre-Rhin (chacun son truc, on vous laisse la bière, vous nous laissez le vin).

Mine de rien, avec toutes ces péripéties, j'ai même pas pensé à regarder dehors. Vérification faite, nous sommes toujours en l'air.



La PNC passe nous débarasser et me demande si j'ai apprécié le vin, et s'excuse encore pour le verre. Bon, je vais pas lui dire que son vin était pas terrible, sinon je sens qu'elle va ouvrir la porte et sauter dans le vide, parfois un petit mensonge est le bienvenu… Dans la foulée, je dérange mon voisin et pars joyeusement à la découverte des WC (où énormément de monde ira pour un vol aussi court) ! Instant émotion, mes premiers sanitaires Boeing sont devant mes yeux, avec le choix entre eau chaude et eau froide. Quel luxe ! Sinon c'est propre, rien à redire.



Retour à ma place alors que la descente a commencé. Le pilote fait une annonce très enjouée pour nous indiquer qu'il "espère bien réaliser dans exactement 12 minutes un toucher parfait sur la piste 23, piste orientée vers le sud-ouest, pour une arrivée au point de stationnement "right on time ladies and gentlemen !" ". En voilà un qui sait partager son plaisir de voler (à l'heure), c'est agréable ! Je suis tellement focalisé sur l'approche que j'en oublie de la prendre en photo. Tandis qu'à Nice, on a l'impression jusqu'au dernier moment que l'on va se poser dans l'eau, ici on a l'impression que l'on va se poser dans une allée du quartier résidentiel qui entoure l'aéroport quasiment jusqu'au seuil de piste ! J'espère pour eux qu'ils n'ont pas pour projet un agrandissement dans un futur proche, parce que ça me semblerait assez compromis.

A l'heure prévue par le pilote (quelle précision !), les roues touchent le sol assez légèrement (quelle douceur !), freinage pas trop violent, et on emprunte un taxiway pour retourner vers le terminal. En chemin, on aperçoit un 747 albinos devant Lufthansa Technik.



Et on se parque pile à l'heure (quelle précision, bis !) tout au bout du terminal, à côté d'un trio d'ailes européennes.

Retour sur le plancher des vaches

Les PNC annoncent une descente par l'avant ET par l'arrière (quelle opulence !), ça sera donc débarquement par escaliers. D'ailleurs, le voilà qui approche, on le voit à travers les hublots des 01 et 02A ! Il s'approche… Et recule pour mieux se placer… Se rapproche… Et recule pour mieux se placer… Se rapproche… Et recule pour… Bon, vous avez compris, aujourd'hui, c'est la formation du petit nouveau ! On s'en amusera gentiment, et au bout d'une dizaine de tentatives, c'est bon ! La porte est ouverte ! La PNC au service en business salue les passagers à la porte en compagnie du pilote. A mon tour de passer devant elle, j'ai peur d'avoir encore une fois droit à ses plus plates excuses, mais non, elle a finalement réussi à s'en remettre ! (Précision à ce stade du récit : Je tourne gentiment la PNC en dérision, mais je comprends bien qu'un oubli dans le protocole Business mérite plusieurs excuses pour un personnel qui veut faire son boulot du mieux possible)

C'est donc sur un au revoir sincère et souriant que nous nous quittons, et je descends fièrement les escaliers (non non, j'ai pas du tout failli louper une marche et tout descendre tête la première). Au moins, l'arrivée en faux contact permet de tirer le portrait de l'oiseau du jour. Ici en version "ratée avec le contre-jour" :



Et ici en version "ratée avec le contre-jour mais un peu moins, au moins l'avion est visible même si maintenant c'est le ciel qui est surexposé, et par contre ya le monsieur qui me regarde".



Je file avant de me prendre un "No photo !" tant craint par ici (en fait je pense qu'il n'en avait pas grand chose à faire, que je fasse des photos). Pour accéder au terminal, c'est petit escalier, pas des plus sympas comme cheminement, mais je suis jeune, et j'ai un sac à dos, pas besoin de trimballer ma valise à bout de bras, donc je ne m'en offusque pas. Je n'ai pas fait attention si un ascenseur était accessible pour les PMR.



Et on arrive dans le terminal, au niveau des portes A, où il y a une foule ÉNORME. J'aime bien arriver directement au niveau des départs dans les aéroports, ça rend les correspondances très simples et très rapides, mais pas dans un aéroport saturé ! Et là c'est clairement le cas de HAM un vendredi soir à 18h. Il faut se frayer un chemin à coups d'épaules ou à coups de "Entschuldigung" (selon le niveau d'éducation) parmi les passagers en attente de départ pour les différents vols en partance. Ce n'est pas franchement une partie de plaisir, je me hâte donc pour sortir de la cohue au plus vite. Une fois sorti de la masse principale, on suit le cheminement Exit (désolé pour la qualité des photos du cheminement)



Après un peu de marche sur carrelage, on passe à un peu de marche sur tapis roulants…



Puis on repasse sur le carrelage !



Ah, toujours du carrelage mais maintenant le plafond s'est raproché de nous…



Enfin, on tourne à droite vers un escalier mécanique ! L'arrivée est proche j'espère !



Voilà enfin les portes anti-retours…



Deux photos avant, Hambourg nous souhaite la bienvenue, mais franchement, ce cheminement d'arrivées c'est pas un cadeau, c'est une vraie plaie je trouve. J'ai rien contre un peu de marche mais marcher au milieu des flux départs et avec une signalétique perfectible… Non merci. J'ai marché assez vite, il m'a fallu une petite dizaine de minutes entre le débarquement et l'arrivée aux carrousels à bagages.

Je file aux WC (je sais pas si le champagne est diurétique, mais ça y ressemble), qui ont deux patères, ça fait au moins un bon point à cet aéroport pour le moment.



Et je file en dehors de cette zone à bagages, que je trouve basse de plafond et confuse, et me retrouve côté landside, je tourne à gauche à l'instinct, bingo, il y a bien un flèchage pour le S-Bahn dans cette direction !



On y arrive rapidement par un escalator, qui arrive directement devant les bornes de vente. 3€20 le S-Bahn pour le centre, un trajet toutes les 10 minutes tous les jours de 6h à 23h (et 20mn avant ou après). Prend ça dans tes dents, saloperie de Rhonexpress.



Et on descend sur le quai (avec un escalator en panne), où un S-Bahn est à quai et partira immédiatement.



25 minutes plus tard, je suis à l'Hauptbahnof, 15 minutes plus tard, dans ma chambre à l'Ibis Hamburg City, avec vue sur les voies ferrées (et une isolation parfaite).



Pour finir, la trajectoire suivie par le vol :



Voici qui conclut ce FR. On se retrouve dans quelques jours pour le vol suivant de mon routing…

Et n'hésitez pas à laisser un commentaire, critique ou non, il est toujours agréable d'avoir des retours :)