Avis du vol KLM Lyon → Amsterdam en classe Economique

Bonjour à tous,

Bienvenue sur mon 4e FR, qui porte sur mon 72e vol (1er vol sur KLM, et 15e vol de l'année).

Cette fois, on part sur un routing légèrement plus élaboré que mon précédent LYS-LIL-LYS ! Il mérite donc une petite explication, même s'il est bien, bien loin d'être aussi complexe que les tours du monde ou mileage run qui m'impressionnent toujours énormément…

Le pourquoi du comment du routing

Juin 2017. Il fait beau, il fait chaud, les oiseaux chantent, et je viens de perdre mon tant aimé statut Flying Blue Jeune et ses 1000 Miles par vol domestique pour obtenir celui tant convoité de… Ivory. J'ai en effet peu voyagé en 2016 sur Air France et Cie (peu voyagé tout court d'ailleurs).
Mais comme j'ai fort envie de me rattraper en 2017, je me donne comme objectif d'atteindre le Flying Blue Silver dans l'année.

Me voici donc à la recherche d'idées de trajets pour me faire passer le seuil des 15 segments qualifiants, il m'en manque "seulement" 8 en juin. N'ayant pas une masse de congés, ça sera des voyages sur des week-ends.

Ayant vu une information intéressante du côté de Hambourg et Copenhague qui mériterait un détour, ne connaissant pas du tout Hambourg et n'étant pas allé à Copenhague depuis 8 ans (d'ailleurs, ce voyage avait été l'occasion à l'époque de découvrir Brit Air, sur le défunt vol Lyon - Copenhague, avec escale à Strasbourg), je me penche de plus près sur ces destinations.
Je cherche tout d'abord à rester plus longtemps du côté de Copenhague, mais les tarifs des hôtels dans la capitale danoise me découragent vite.

Ca sera donc un week-end basé sur Hambourg, et pour la date, l'évènement qui m'a poussé initialement à regarder du côté de ces villes se terminant en septembre, ça sera donc un week-end dans cette période là.

Pour le choix de la compagnie, le but initial de ces voyages étant le FB Silver limite pas mal les choix, ça se joue donc entre KLM, compagnie que je n'ai jamais prise (et ses Boeing 737, que je n'ai jamais pris non plus), et Air France. Je couperai la poire en deux.

Le routing se précise donc avec un trajet sur le week-end du 15 au 17 septembre, avec un aller vers Hambourg le vendredi 15 dans l'après midi avec KLM (LYS-AMS-HAM), et un retour le dimanche 17 en soirée sur Air France (HAM-CDG-LYS). Le samedi sera consacré à Copenhague, avec un aller en train. Pour le retour, je cherche un peu différentes solutions, et me décide finalement pour un vol de soirée direct Copenhague - Hambourg sur SAS, afin d'aller au plus vite, et également afin de tester la compagnie scandinave que je n'ai encore jamais prise, et un appareil que je n'ai jamais pris. En plus, l'horaire est parfait, que demande le peuple…

Le routing prévu

Le routing, composé assez simplement au final, est donc le suivant :

1. KL1418 : LYS - AMS (Economy, B737-700) le 15 septembre 2017 => Vous y êtes
2. KL1783 : AMS - HAM (Economy, B737-800) le 15 septembre 2017 => Par ici !
3. SK647 : CPH - HAM (Economy, CRJ900) le 16 septembre 2017 => Par là !
4. AF1511 : HAM - CDG (Economy, A320) le 17 septembre 2017 => Cliquez ici !
5. AF7648 : CDG - LYS (Economy, A320) le 17 septembre 2017 => Cliquez ici !

L'aller retour de Lyon à Hambourg est acheté au tarif Flex en juin, ayant une forte probabilité de devoir décaler ou annuler le trajet pour cause de "Madame qui doit partir en Europe de l'Est pour 8 mois à cette période-là mais sans date encore fixée et que ça serait dommage que ce soit à une date où je suis absent". Ca me permettra aussi de tester les avantages Skypriority, comme celui bien connu de pouvoir pousser tout le monde lors de l'assaut du comptoir à l'annonce de l'embarquement, tout en brandissant fièrement son billet avec le petit carré rouge tant convoité.

L'enregistrement en ligne

30 heures avant le départ, direction l'OLCI KLM (pour changer de celui d'AF). Il est un peu plus sympathique, notamment avec des informations sur l'appareil qui sera utilisé, et quelques statistiques des plus utiles (913 ans pour que l'escargot fasse le tour du monde, encore faudrait-il qu'il puisse nager !).



J'avais acheté au cours de l'été une place en Economy Comfort à environ 10€, histoire de tester la différence de pitch. Visiblement, ces places n'ont pas eu un grand succès. Je me place donc en 04C, côté couloir comme à mon habitude. Le matin du départ, je jette un coup d'oeil à l'OLCI mobile, et passe du 04C au 05C afin d'avoir toute la rangée de libre, la rangée 4 s'étant bien remplie entretemps.



La proposition de surclassement en Europe Business m'intéresse, histoire de tester ce que KLM offre à sa cabine avant en Europe, mais à ce tarif, c'est un peu élevé, d'autant plus que le reste de la cabine n'a pas l'air d'être blindé, donc j'aurais certainement une place du milieu libre aussi derrière.

À l'aéroport

Je fuis du travail le vendredi aux alentours de midi, et file à l'aéroport à quelques kilomètres de là. Direction le P0, réservé un mois à l'avance comme à mon habitude, et j'abandonne Titine ici.



Aujourd'hui, je fais ma feignasse et prend l’ascenseur pour remonter des parkings. Petit coup d'oeil au FIDS en arrivant au niveau des départs, mon vol est toujours prévu à l'heure.



Je retrouve l'animation habituelle de LYS, c'est nettement moins chargé que les samedis d'août !



Après un rapide passage au comptoir récupérer ma carte d'embarquement, sans aucune attente, je récupère le précieux sésame pour ma collection personnelle. L'agente m'informe que je partirait de la porte Q01, donc en zone Schengen, et sans passage par la PAF.



Et puis direction le PIF, sans passer par le Fast Track vu qu'ici aussi il y a foule, et que l'utilité du Fast Track est toute limitée en conséquence.



Passage en 2-3 minutes sans se presser. J'aurais pu passer bien plus rapidement, mais un passager énervé pour Amsterdam bloque momentanément la file en hurlant au scandale qu'on lui prend sa bouteille d'eau. Le gars étant un homme d'affaires éticketé FB Gold, j'ai de sérieux doutes que ce soit la première fois qu'on lui dise qu'une bouteille d'eau n'est pas autorisée…

Bref, on arrive côté airside.

A droite, le cheminement vers la PAF où je n'irai donc pas.



A gauche, l'embarquement du vol Air Corsica vers Ajaccio de 13h05 en porte Q03 est en cours. En porte Q02, c'est le vol Vueling pour Barcelone de 13h10, dont l'embarquement aurait du commencer depuis quelques minutes. Mais l'appareil n'est pas encore en porte… Ca n'empêche pas la moitié des passagers d'être déjà devant le comptoir. Donc une masse de passagers bloque le passage pour le reste du terminal. Il faut donc jouer des coudes à travers la file, ou à travers le duty-free juste derrière. Pas terrible comme gestion des flux…



Je pousse un peu la meute, et me dirige dans le reste de la zone des portes Q, beaucoup plus calme puisque le vol suivant prévu est le KL1418, dans plus d'une heure. Je jette un oeil aux portes Q02 et Q03, l'embarquement pour Ajaccio touche à sa fin. Celui pour Vueling est toujours en attente.



Vu qu'il n'y a pas beaucoup d'autres vols, ça manque un peu d'animation… Je m'avance dans le couloir menant aux "portes Hop". Bon, visiblement c'est pas du côté des portes U qu'on va trouver de l'animation…



Ah, un peu plus de monde du côté des portes S, avec un couple d'ERJ145 un ATR42 (je crois) et un CRJ700 ! Mais, pris d'une flemme aigüe, je retourne vers les portes Q plutôt que de faire les 5 minutes de marche jusqu'aux portes S pour spotter de plus près.



Retour en Q donc. Vueling est enfin arrivé en porte. Une annonce indique que le commandant de bord repousse le début de l'embarquement, qui commencera dans une demie-heure. Les passagers resteront malgré tout devant la porte.

Je m'installe dans un siège le long des baies vitrées au moment où Air Corsica se prépare à partir, il est 13h11. Le Corse est ponctuel.



Une dizaine de minutes plus tard, EZY en provenance de Berlin vient d'atterrir, et se dirige vers le nouveau terminal 1.



30 secondes plus tard, un oiseau bleu se pose au loin, il est 13:27.



13:30, le voilà qui arrive devant les portes Q, pour aller déverser sa cargaison batave. Il ne s'agit pas de l'appareil que KLM m'annonçait la veille sur l'OLCI, mais du PH-BGN qui porte le doux nom de "Jan-van-gent", fou de bassan. J'aime beaucoup les noms d'oiseaux de KLM !



L'arrivée au bloc était prévue à 13h20. 10 minutes de retard, ça reste correct, mais j'espère qu'on en restera là, je n'ai que 55 minutes de correspondance à Schipol, et je ne connais pas du tout l'aéroport…

L'embarquement

Puisque l'embarquement ne devrait pas tarder, je fens la foule et file aux toilettes, qui sont propres.

Instant double patère, indispensable à tout voyageur avec un sac à dos et une veste, tel que moi.



Lorsque je ressors, l'embarquement pour Vueling a enfin commencé en porte Q03 (avec 1h de retard), et le notre est lancé dans la foulée, de la porte Q02, seulement une quinzaine de minutes après l'arrivée au bloc, ce qui m'étonne légèrement.

C'est un beau bordel (pour rester poli), les deux files (Vueling et KLM) sont confondues, et comme la sortie des WC est juste devant ces deux portes, je me lance dans la mêlée joyeusement.

Les passagers Skypriority tentent de traverser la foule pour avoir l'immense privilège d'attendre plus longtemps assis à bord que dans le terminal. Comme je fais partie de ces gens-là, je me lance et passe derrière le chieur du PIF (vous savez, celui avec sa bouteille d'eau), qui est visiblement beaucoup plus doué avec les coups d'épaules pour passer qu'avec la règlementation des bagages cabine.

Accueil cordial et souriant de l'agente au sol, et on file triomphant vers l'appareil. Ah, non. Attente dans le couloir avant la passerelle. Ca me semblait trop beau aussi, le débarquement et nettoyage en un quart d'heure.

Au moins ça laisse le temps d'illustrer en un seul cliché la passerelle, le nez et la queue du Fou de Bassan, et la queue de l'espagnol. En patientant, je note que la porte B81 est plutôt située du côté non-Schengen du terminal, mais est accessible depuis la partie Schengen via le couloir le long des baies vitrées dans lequel nous patientions. Une information cruciale que je me devais de partager avec vous, donc.

À bord

Après quelques minutes d'attente, les fauves sont lâchés, et on embarque rapidement avec un franc et souriant "Welkom" ! Direction mon 05C que je me suis attitré, avec un pitch très bon ! L'Economy Comfort vaut le coup si on veut être à son aise quand on dépasse le mètre 80 comme moi…



L'embarquement se poursuit rapidement, et je profite de la rangée libre pour vous offrir cette vue d'un voisin d'outre Rhin qui vient d'arriver de Düsseldorf.



Lorsque l'embarquement se termine, la rangée 05 gauche est toujours libre, mis à part votre serviteur, j'entame donc une translation qui me mènera du siège C au siège A. Et voilà ! Petite vue sur le pitch de la rangée…



Deux passagers assis en 01A et C se font reléguer à leurs places d'origine en Economy, on ne resquille pas la Business aussi facilement que la première dans le TGV ! Ils laisseront échapper quelques "mots doux" à l'équipage, en français, comportement assez misérable s'il en est.

Je jette un oeil autour de moi, histoire de découvrir un peu à quoi ressemble la cabine d'un Boeing (eh oui, c'est ma première fois, rappelez-vous), notamment ce plafonnier plus tout jeune :



Soudain, une PNC arrive accompagnée d'un couple de passagers français d'origine chinoise, et les installe en 05C et 05D. Flûte, j'ai perdu ma rangée privatisée ! Les passagers ont été déplacés pour laisser une rangée complète à une mère voyageant seule avec son gamin en bas âge. Bien que la PNC parle un très bon français avec les autres passagers hexagoniens, elle s'évertue à parler anglais à ce couple, qui ne comprend pas un mot de la langue de Shakespeare. Sans doute que les origines orientales de ce couple l'a un peu induite en erreur…

Désormais accompagné de cette intrue côté couloir, qui s'endormira dès le départ de l'hôtesse, je profite de la vue pendant que l'on repousse, avec des EZY en faux contact au satellite low-cost du terminal 1 (ex-terminal 3), un DHL derrière, et un appareil inconnu au parking devant.



On commence le roulage à 14h15, ma correspondance semble assurée (et elle le sera sans aucun problème, pour tuer tout suspens), avec au fond cet A319 en provenance de Toulouse qui atterrit.



Les démos sont réalisées en anglais uniquement, si un passager veut des précisions ou une traduction, il est invité à demander à un membre du personnel de bord. J'ose à peine imaginer le scandale que ça provoquerait si Air France osait réaliser des démos uniquement dans la langue d'outre-Manche…

A noter que la PNCette qui est au micro est en formation, avec la chef de cabine qui fait office de souffleuse pour l'aider…

On roule jusqu'à la piste… Ah, pas celle-là visiblement.



Oui, celle-là me semble mieux (la 36R, la plus courte) !



On s'aligne…



Et on s'élance !



On aperçoit Jonage, Meyzieu, le réservoir du Grand Large, et Lyon dans le fond



On dépasse le niveau des nuages rapidement, et je devine mon chez moi derrière la couche nuageuse.



La couche nuageuse s'épaissit vite et ne me laissera pas faire d'autres clichés du sol. Je me décide à faire une des photos habituelles par ici, avec la tablette qui est propre (contrairement au hublot vu les ombres portées).



Et le flou contenu de la pochette, avec le magazine de bord, le magazine Boutique à bord, la Safety Card, et le sac, au cas où le contenu de la boîte KLM est vraiment mauvais.



Quand on parle du loup…



Délicieux, ce wrap épinards et poivron, très épicé et frais ! Une capsule d'eau l'accompagne dans la boîte. J'accompagne tout ceci d'un jus de pomme, proposé par une PNC adorable (une "mamie" qui aurait également toute sa place derrière un comptoir de diners américain). Comme sa collègue, elle s'adressera à ma voisine (qui s'est réveillée juste pour la collation, rendormie ensuite) en anglais uniquement, alors qu'elle me parle un français tout à fait correct. Décidément…



Rangement des déchets assez sommaire, je n'ai pas encore la main Marathonienne.



Je jette un oeil au magazine KLM, avec cette page du réseau mondial qui m'a fait saigner des yeux (je vous épargne la version Europe qui est tout aussi fameuse).



Je somnole un peu, et suis réveillé par la discussion/rigolade des deux passagers hollandais derrière moi et de 3 PNCettes. Ca donne une ambiance bonne enfant, mais ça couvre malheureusement la voix du pilote qui fait une longue annonce détaillée pour le début de la descente. De ce que j'ai compris entre deux éclats de rire, malgré le retard au départ, nous seront bien à l'heure à Amsterdam.

Je jette un oeil par la fenêtre, et reconnait ce barrage (l'Oosterscheldekering) que l'on voit assez régulièrement sur ce site, signe que nous sommes entrés dans l'espace aérien hollandais.



J'aime beaucoup quand les nuages moutonnent comme ça… Le port de Rotterdam.



Une forêt de serres… On vire ensuite vers la mer, tout ceci me laisse fortement penser que je vais découvrir cette fameuse Polderbaan !



Le port d'Amsterdam…



On approche du sol !



Toucher et roulage pendant de longues minutes… Puis on approche enfin de la civilisation, avec pas mal de bleus !



Et parking en porte C18 !



Autre avantage de l'Economy Comfort, on sort dans les premiers, direction le coeur de Schipol…



Et c'est ici que je vous laisse, à bientôt pour l'épisode suivant !

La trace du vol sur Flightradar :



Merci de m'avoir lu.