Avis du vol entre Stockholm et Paris en classe Economique avec Air France

Il suffisait de regarder par la fenêtre de mon bureau suédois pour estimer à quelques centaines de pieds le plafond de la couverture de nuageuse cet après-midi là. Le paysage le long de la ligne de l’Arlanda Express n’avait donc rien de réjouissant, et je vous en fais grâce pour arriver directement aux escaliers mécaniques qui montent d’une traite du quai d’Arlanda Sud au Terminal 3

En face, au contact de la face sud du Terminal 4, il y a un nombre inhabituel de 738 Norwegian Air Shuttle, mais trois d’entre eux vont repousser coup sur coup.

Les PAX du quatrième embarquent comme d’habitude par les portes avant et arrière, et comme d’habitude, ils passent tels des kayakistes par une symbolique porte pour valider leur parcours sur le tarmac

Non, les winglets ne se touchent pas, bien sûr, c’est un effet de perspective.

Pour ce qui des 737 SAS, cela part aussi dans tous les sens, d’un côté du Terminal 3

.. et de l'autre, en direction de la piste 01L.

Il y en a qui suivent, au fond de la classe ? Je redouble encore une fois mon UV d’identification d’avions, mais j’ai quand même reconnu deux A320neo. La différence entre eux, c’est que le premier est immatriculé en Suède et le second en Norvège.

Après cette digression, un ATR SAS, immatriculé au Royaume Uni car exploité par Flybe pour SAS.

Un A321 Vueling rentre à BCN

Le même, avec l’ATR72 SAS et un Bae ATP Nextjet, pour rendre la scène un peu plus suédoise

Tout aussi suédois, un Saab 340 Nextjet au contact au Terminal 2, à une porte domestique où il n’est pas visible airside.

Ce qui ne change pas beaucoup de l’habitude, c’est le retard à l’arrivée du vol AF1062 en route vers ARN, et par conséquence le retard au départ du vol AF1063 de retour.

La météo étant ce qu’elle est, inutile d’imaginer photographier les avions au décollage piste 01L. Il n’y a pas beaucoup de queue pour accéder au PIF et l’avantage du raccourcis Skypriority est modeste. Comme toujours, le passage du contrôle lui-même est très rapide, car tous les PAX sont habitués à prendre l’avion.

On débouche en sortie de PIF sur une boutique airside où je pourrais presque choisir mon achat les yeux fermés (« presque », parce que le saumon mariné est conditionné exactement comme le saumon fumé plébiscité par la famille Marathon).

Si l’on voit cette boutique en sortant du PIF, c’est parce que le vol KLM n’embarque pas à sa porte habituelle

Ce qui fait que son habituelle très longue queue s’allonge ailleurs dans le terminal.

Comme d’habitude, comme l’a remarqué A330-200 dans mon FR AF1063 précédent, on retrouve le 767-300 British Airways pour LHR

Enfin non, justement, c’est exceptionnellement un A321. Il y a beaucoup de pièges, cette fois-ci…

Et tout au bout du terminal, un CRj-1000 Croatia Airlines loué à d’Air Nostrum dont la dérive en a conservé les couleurs.

Après ce tour d’horizon (on aura aperçu à l’arrière plan les sempiternels 757 DHL stationnés en attente de leur départ nocturne), je monte à l’étage à l’unique salon, nécessairement multi-compagnies, du petit Terminal 2, en contournant ce bar-restaurant.

L’accueil est souriant et sympathique ; il ne reste des quotidiens français qu’un numéro des Echos dans le présentoir dans le court couloir après le comptoir d’accueil.

Il y a un peu plus de choix pour ce qui est des magazines.

Le salon est plutôt moins rempli que d’habitude hors vacances estivales, ce qui veut dire que j’ai le choix entre plusieurs types de sièges et tables.

Les lasagnes dont j’ai regretté l’absence jeudi dernier sont de retour, ou peut-être n’ont pas encore été terminées parce que je suis arrivé plus tôt. Les Italiens et aficionados de l’Italie leur trouveront sans doute à redire, mais c’est un plat qui fait le job de compléter le repas servi à bord.
En revanche, je n’aime décidément pas la variété de boulettes de viande qui a fait son apparition ce mois-ci.

Un peu plus tard, des pilons de poulet (un standard de ce salon) sont apportés.
(Non, je ne suis pas le seul à m’être servi de lasagne entre ces deux photos)

Le nombre de petits pois ne dépasse pas mon système de numération, mais mon appétit oui.

Différents ingrédients pour salade

Pour accompagnier cela, il y a du pain suédois, avec et sans gluten,

Et du pain plus méridional

Pour faire passer tout cela, il y a de l’eau plate à gauche et gazeuse à droite

D’immuables jus de fruits, soft drinks, bières ainsi que deux anonymes vin rouge et blanc, du thé et du café que j’ai maintes fois photographiés. Pour mémoire, voici les alcools forts disponibles.

Si l’A320 arrivant de CDG était paralysé par une panne à ARN, il n’y aurait pas de plan B pour rejoindre CDG le soir même. Je suis rassuré de constater que dans ce cas, je ne serais pas en manque de muesli le lendemain matin, au vu de la provision protégée par un film de cellophane sur une étagère sous le comptoir.

Mais en attendant, il ne faut pas se laisser abattre

Ni rater la seule occasion de manger du porc de soir.

Les femmes peuvent utiliser n'importe quels WC. Pour les hommes, en revanche, c’est à gauche et à droite s’ils sont valides, au centre s’ils sont handicapés. Ou bien le WC du centre est réservé aux handicapés et donc aussi aux femmes.
Hum, pas très politiquement correct, tout ça… que mes lectrices prennent ceci au second degré, et mes lecteurs aussi, d’ailleurs.

On ne change pas les habitudes : les vols AB et AF partiront en retard. Le progrès par rapport à la saison précédente, c’est qu’ils ont de bonnes chances d’arriver à l’heure.

Go to gate, donc j’y vais.

L’A320 Finnair s’en va

Les A320 Air Berlin et Air France sont au contact

La queue à l’embarquement des PAX sans statut

Et cell, beaucoup plus courte, des PAX Skypriority

737 KLM

L’avantage Skypriority, c’est de pouvoir attendre l’embarquement dans la passerelle que l’on puisse entrer dans l’avion.

Ce qui permet de revoir longuement le 737 KLM à la porte voisine

En parlant de porte d’avion, voici celle de l’A320 AF

Et son fuselage

Voici le véritable usage du crochet qui avait un peut intrigué la PIFwoman de CDG à l’aller : accrocher au porte-manteau le sac isotherme du saumon fumé qui est beaucoup plus cher que le quinoa qui avait beaucoup intrigué la même PIFwoman

Pour ce qui est du spotting au départ, entre la nuit et la bruine, c’est mission impossible

La moquette est propre

Un PAX assis en 6B lors d’un vol précédent a gentiment laissé une partie de ses amandes grillées pour le suivant. Le personnel de nettoyage aurait quand même pu jeter l’autre petit sac contenant des déchets divers.

Embarquement terminé…
mais il y a encore une demi-douzaine de PAX dans l’allée centrale

… et c’est le dernier embarqué qui vient s’asseoir en 6B, alors que le 5B reste vide. On ne gagne pas à tous les coups dans un avion annoncé comme « presque complet » dans les annonces des PNC demandant à tous de bien vouloir mettre ses petits bagages à main à ses pieds pour laisser de la place pour tous les gros bagages à main dans les coffres à bagages.
Repoussage à 19h43, soit un bon quart d’heure de retard ; on comprendra que j’aie renoncé à toute tentative de photo pendant le roulage qui est assez court, car vers la piste 01L.

- M. Marathon ?
C’est une PNC au sourire chaleureux qui s’adresse à moi dès que l’altitude lui permet de se déplacer :
- Vous avez commandé un repas spécial, n’est-ce-pas ?
- Oui, c’est cela.
- Je vais l’ouvrir pour réchauffer le plat
- Oui, bien sûr !
(sous-entendu, inutile de me montrer que le suremballage de ce repas kascher est intact)
Le voici donc après réchauffage du plat principal. La PNC me propose de me débarrasser de l’emballage de carton, mais il me sera utile pour remballer l’ensemble après consommation.

Voici le descriptif

Avant déballage complet

Et l’ensemble intégralement déballé. Le plateau est tellement grand que j’ai par deux fois évité de justesse une catastrophe avec mon gobelet de café. Ce plateau est déjà connu de mes lecteurs, car je l’ai déjà décrit dans le FR de ce vol AF1063 et dans celui de ce vol AF1263 : c’est exactement le même, que l’on décolle à 13h00 ou à 19h25). Avec une soixantaine de vols CDG<>ARN au compteur, dont trente avec menu spécial, je peux affirmer qu’il est incomparablement supérieur à tout ce qu’AF propose sur cette ligne ou sur les quelques vols LC que j’ai effectués en éco.

Aucun souci de respect de la chaîne du froid, comme ce glaçon dans la capsule d’eau en témoigne.

Contrairement à l’habitude, ce plateau kascher m’a été apporté alors que la distribution des plateaux standard venait de commencer, et j'ai donc reçu mon café rapidement.

Avec l’aimable autorisation de mon voisin qui a été amusé et intrigué par mon manège photographique (cela m’a permis de lui parler de Flight Report), voici le menu standard. Le plat chaud est le poisson + sauce citronnée + riz + brocolis, bien connu, le pain est la variante moelleuse et le crumble aux pommes est nettement moins généreux que le mien.
Il n’y a pas photo, comme on dit, mais avec les photos, il est évident que le menu kascher est incomparablement supérieur en quantité et en qualité gustative.

L’éclairage est éteint dans la cabine vers 21h10 : AF voudrait me rappeler que l’hiver à grands pas en Suède qu’ils ne s’y prendraient pas mieux.
Dans la descente vers CDG, une PNC annonce les terminaux et halls pour les vols MC/LC en correspondance : PEK, TLV, EZE, PVG, JNB, GIG, GRU, SCL. Cette annonce des vols en correspondance n’est pas systématique, et c’est la première fois que j’entends TLV dans la liste.

Les halls L et M du Terminal 2 à gauche, les Terminaux 2E et F au centre, puis la gare RER / TGV et enfin les Terminaux D et C.

Le Terminal 1 illuminé ; j’ai raté d’une fraction de seconde le passage en mode scintillant de cette décoration lumineuse sur le coup de 22h.

Je ne vais pas pinailler pour deux minutes de retard au bloc : ce vol était à l’heure.

Sortie en salle de livraison des bagages, et arrivée rapide aux taxis où l’attente est très limitée, non sans croiser un rabatteur de taxi clandestin avec lequel j’ai eu une brève mais virile conversation en début d’année.

Merci m’avoir lu !