Bonjour à tous !
Suite aux commentaires encourageants que j'ai reçu l'occasion de la publication de mon premier FR que voici :
vol aller TS 133 TLS-YUL 07 SEP 2017
je ne peux résister à l'envie de vous présenter rapidement le vol retour. Le produit étant similaire, ce sera surtout l'occasion de présenter les variantes sur les prestations de restauration.
Allons-y donc et une fois de plus, veuillez excuser le manque de photos, je ne partais pas dans l'optique d'en faire un FR. La prochaine fois j'aurai ce qu'il faut, promis.
A L'AEROPORT
Partis dans la matinée de Toronto en voiture, nous faisons la route vers YUL sous un soleil de plomb. Arrivée en début de soirée, restitution de la voiture de location et direction les comptoirs d'enregistrement. Grosse pagaille du côté d' Air Transat, plusieurs vols LC étant programmés au départ dans un intervalle d'une heure. La file pour la Y s'allongeait sur plusieurs dizaines de mètres en mode accordéon et c'est non sans difficulté que nous trouvons enfin les comptoirs de la J. Il y avait quand même un peu de monde devant nous même si ce n'était rien bien sûr comparé à la file de la Y. L'enregistrement a été relativement long sans trop d'explications, l'agente assurant le service minimum en termes d'amabilité et d’interaction, contrastant singulièrement avec l'attitude enjouée que nous avons rencontré quasiment partout pendant deux semaines de périple au Québec et en Ontario. Aucune précision n'est donnée à l'oral concernant la porte d'embarquement ou le droit éventuel à un coupe-file que je n'ai d'ailleurs pas pensé à demander sur le moment. C'était en gros "voilà vos cartes, et au suivant". Particularité à YUL: les passeports sont vérifiés à l'enregistrement, scannés, et c'est tout. Pas de tampon, pas de PAF.
Direction le PIF, dans la file tout-venant car aucune indication clairement visible pour une éventuelle file prioritaire qui existait bien sûr mais que nous n'avons identifié qu"une fois engagés dans la file générale. En même temps c'était très fluide donc pas de problème à ce niveau. S'en est suivi une longue marche jusqu'à la salle d'embarquement située en bout de jetée. Je garde un très mauvais souvenir de YUL au départ: signalisation insuffisante et pas claire et surtout … qui a étudié les flux dans cet aéroport ??? Pour arriver à notre point de départ nous avons croisé des centaines de passagers à l'arrivée qui sortaient au même niveau que nous et qui étaient donc en cotre-sens des passagers au départ créant de beaux bouchons et une belle confusion.
EN PORTE
Même topo qu'à l'aller, présentation de la "directrice de vol" et cafouillage à l'embarquement avec les PMR. Bien que nous ne soyons que 12 pax en J à attendre sagement le top départ pour accéder à l'avion, il fallait bien que la resquilleuse de service se pointe avec son air de rien pour gratter une place ou deux. Grand mal lui en a pris, elle a été rhabillée pour l'hiver en eux temps trois mouvements et a fait une tête d'enterrement pendant tout le vol ensuite ; ) Non mais …
WELCOME ABOARD
Nous accédons à l'appareil par la porte 2L et partons directement à gauche rejoindre la cabine J. Notre destrier du soir sera l' A330-200 C-GTSR âgé de 8 ans. La cabine J est identique sur A310 et A330, même configuration et mêmes défauts déjà décrits sur le vol aller. Étonnamment cependant la cabine de cet appareil est dans un état bien plus fatigué que l'A310 de l'aller. Mon siège semblait avoir vécu, revêtement usé et commande d'inclinaison ne répondant plus très bien. Et surtout, le panneau d'habillage de la cabine autour du hublot était déboité en partie basse au niveau du plancher ce qui n'est pas forcément très rassurant. Lors de l'accès à l'avion, j'ai de suite remarqué le stew qui était en charge de la J sur le vol aller et qui s'était avéré être une erreur de casting. Fort heureusement il restera cette fois-ci en Y. Nous serons pris en charge sur ce vol par une jeune hôtesse sympa, souriante, efficace et proactive. Le jour et la nuit. Elle suivra le protocole de A à Z et il ne manquera rien à nos prestations.
Commençons donc par un verre de prosecco en bienvenue. Refill proposé (et accepté).
EN VOL
Je n'adore pas les vols de nuit mais que faire, pour rentrer d'Amérique du Nord sur l'Europe, difficile d'y couper. Nous repoussons dix minutes en avance sur l'horaire de départ et décollons dans la foulée. Pas d'attente en bout de piste. Le produit hard étant identique au vol aller, je ne m'attarderai pas dessus (IFE, amenities …)
Le service apéritif commence quelques minutes après le décollage. Pas de surprise, ce sera prosecco et gâteaux soufflés au bacon sans intérêt, les mêmes qu'à l'aller, mais avec serviette en papier, c'est quand même plus clean, non ?
A peine l'apéritif terminé et alors que je me réjouissais de passer à table, l'heure avançant et la fatigue se faisant sentir, nous entrons dans une zone de fortes turbulences qui ont secoué l'appareil comme une coque de noix pendant pas moins de 2 h 45. Évidemment le service a été interrompu et il n'y avait rien d'autre à faire qu'attendre d'entrer dans des cieux plus cléments. Toutes les bonnes choses ayant une fin, le tour de manège s'est achevé bien après que nous ayons quitté les côtes canadiennes et le service a pu reprendre. Tout le monde était épuisé par cet épisode éprouvant. Je précise qu'il n'y a eu aucune communication de la part du poste de pilotage pendant cette phase sensible, c'est dommage, plus d'un passagers auraient été rassurés par un petit mot explicatif. Revenons-en au service, il est pour nous 1h du matin quand le repas est enfin servi sans oublier l'oshibori chaud au préalable. Ce sera agneau braisé pour moi (menu du chef Daniel Vézina), précommandé sur le site internet de la compagnie. Le plat était bon, mais l'ensemble du plateau reste assez faible en qualité. La présentation est plutôt réussie mais on ne trouve rien de bien noble dans les produits proposés. On n'est pas sur une legacy … qu'importe, pour les vacances et à ce prix là, c'est tout à fait acceptable. Le repas sera suivi du café et du digestif, oui, oui, vous avez bien lu, notre hôtesse ne mégotera pas sur la prestation.
Entre les turbulences et le repas, impossible de dormir. Nous nous rapprochons de l'Europe à vitesse grand V et la seconde prestation sera servie 1 h30 avant l’atterrissage, presque trop compte tenu de la quantité et du fait qu'il se sera écoulé moins de 2 h 30 entre les deux prestations. Mais ce sont les aléas du direct ! Oshibori à nouveau et service très léger de petit déjeuner constitué d'une salade de fruits et d'un croissant mais pas de beurre ni de confiture … Pas grave, je n'avais pas vraiment faim.
Pour finir, un mot sur les WC. Celui de l'avant est exclusivement réservé aux passagers de la J. Il était propre et régulièrement nettoyé par l'équipage.
Atterrissage à Blagnac avec 35 minutes d'avance, les bagages ont malheureusement mis un temps fou à arriver, comme d'habitude. C'est vraiment un problème récurrent dans cet aéroport. J'imagine que les équipes doivent être en effectif minimum pour rentabilité maximum et tant pis pour le passager, il n'a qu'à attendre.
Nous rejoignons le parking P6 avec la navette gratuite et voilà, les vacances sont terminées, retour à la réalité… Je vous donne rdv dès que possible pour un prochain FR. Malheureusement, rien en vue pour l'instant, je me contente de lire ceux des autres contributeurs avec beaucoup de plaisir. A la prochaine ; )
Bonjour, merci pour ce second FR !
La description de YUL me fait un peu penser à HAM, avec les flux départs et arrivées qui se croisent et s'entrechoquent... Ca passe pour un aéroport régional à faible flux passagers, mais sinon c'est assez chiant, effectivement !
Bigre, quasiment 3 heures de turbulences, même en appréciant quand ça secoue un peu, je pense que j'aurais à la longue commencé à beaucoup moins aimer le vol !
L'entrée fait partie du menu précommandé, ou seul le plat est précommandé et le reste est identique pour tous les menus ?
En tout cas, ça fait un peu plus sérieux comme prestation, même si on est encore pas au niveau d'une J, on s'en rapproche...
A bientôt !
Bonjour Kethu,
Je ne connais pas Hambourg mais vous avez bien saisi le problème de ces configurations ; )
Merci pour ce FR du retour. On reste sur la même impression qu'à l'aller. La prestation qui est juste au niveau d'une premium economy mais là encore, la compagnie n'est pas réputée pour cela non plus donc pas de grosse déception. Comme je le dis toujours, ce sont les membres d'équipage qui font la différence, quelle que soit la durée d'un vol. L'état de la cabine n'est effectivement pas très engageant. Tant que l'avion vole...
Merci et à bientôt!
C'est tellement vrai. Une prestation médiocre peut devenir un vol mémorable ... et inversement, selon l'équipage. Quoiqu'il en soit, je ne veux pas stigmatiser Air Transat outre mesure car globalement leurs PNC sont tout à fait sympathiques, c'était juste un coup de malchance pour le vol aller. Le pire c'est que le gars n'était même pas antipathique, c'était juste un branleur !
Merci pour ce FR sur une ligne rarement reporté. Impression mitigé pour la prestation, mais en même temps, la classe Club d'Air Transat s'apparente plus à une Premium Eco qu'une classe Affaire. Donc, comparé à une Premium Eco (vu que les prix sont comparable), c'est pas si mal.
"signalisation insuffisante et pas claire et surtout … qui a étudié les flux dans cet aéroport ??? " Pour être moi-même Québécois, je peux te confirmer que c'est pas juste l'aéroport qui a des problèmes de flux et de signalisation, mais tout le Québec :D
Bon matin ! Vous avez raison, avec le recul je me souviens m'être fait plusieurs fois la remarque d'une signalisation manquante, incohérente ou contradictoire pendant ce voyage, et effectivement plus au Québec qu'en Ontario. Mais cela ne m'a pas empêché de passer un excellent séjour dans votre pays si accueillant ; )