Bonjour,
Après un peu moins de 48 heures d'un séjour très agréable aux Iles Féroé, il temps de quitter cet archipel qui ne manque pas d'atouts. A toutes fins utiles, je vous renvoie au FR relatif au vol "aller', effectué en A319 d'ATLANTIC AIRWAYS : link. Par ailleurs, vous pourrez trouver à la fin de ce FR un bonus consacré à un vol en hélicoptère fait la veille depuis la capitale, Torshavn, ainsi qu'un autre bonus, touristique pour sa part, sur la destination atteinte en hélico : Klaksvik.
Le bus en provenance de Torshavn arrive à l'heure devant l'aérogare de l'aéroport de Vagar, après 50mn de trajet au lever du jour. Les horaires de cette ligne 300 sont parfaitement coordonnés avec ceux des vols ATLANTIC AIRWAYS puisqu'il est 7h40 et que mon vol est programmé à 8h30. Tarif modéré d'une dizaine d'€ pour 45km.
La nouvelle aérogare est en service depuis 2014 mais des travaux d'extension du parking autos, à ce jour gratuit, sont en cours.
Ici, une vue de ce qu'était l'ancienne aérogare jusqu'en 2014. C'est de là qu'a eu lieu mon unique départ de cet aéroport de Vagar (FAE) à date. C'était en mai 2000 à bord d'un BAe 146-200 d'ATLANTIC AIRWAYS.
Une seule porte pour communiquer avec l'extérieur, tant pour les arrivées que pour les départs. J'entre donc par où j'étais sorti deux jours plus tôt, devant le comptoir de l'office du tourisme et des loueurs.
Il y a aussi un comptoir de vente ATLANTIC AIRWAYS à côté…
… et des bornes d'enregistrement automatique, qui contrairement à celles de CPH, ne voudront pas de moi et m'inviteront à passer au comptoir d'enregistrement.
Voilà qui sera fait dans quelques instants.
J'ai visiblement gardé la séquence n°3 datant de ma tentative d'OLCI avortée la veille, je ne sais pour quelle raison. Le siège qui m'a été attribué, 14B, n'est pas le plus enviable mais je ne désespère pas de trouver mieux une fois à bord car ça ne semble pas être la foule en ce matin d'automne.
Un petit tour avant de quitter la zone landside. Il y a un bar face aux vitres donnant sur le tarmac.
Plutôt appétissant !
Un dernier coup d'oeil aux banques d'enregistrement avant de passer le PIF. Il est 8 heures et le vol vers CPH vient d'être clôturé.
Le PIF est franchi en quelques secondes, bien plus agréable que deux jours plus tôt à CPH, et me voici dans le duty free…
… dont a vu lors du vol aller qu'il représentait un pilier important du business local.
La zone d'attente, face au tarmac encore une fois, est très sympa.
Pas mal de places assises pour ceux qui attendent que Madame ait fini ses emplettes.
Les vitres étant propres, on peut même y faire des photos potables, malgré les reflets. Ici l'A319 OY-RCI effectuant sa mise en route avant de s'envoler vers Bergen, 30mn avant nous.
L'embarquement vers Copenhague ne tarde pas à suivre.
Je laisse la politesse aux autres pax afin de m'attarder un peu sur le tarmac et tenter de faire la meilleure photo possible de l'appareil du jour. Evidemment, c’est loin d'être parfait à cause du gros escabeau auto-tracté positionné à l'avant.
Encore heureux qu'il n'y ait pas d'escabeau à l'arrière.
C'est le OY-RCJ, dernier arrivé dans la flotte d'ATLANTIC AIRWAYS à qui il a été livré neuf en Décembre 2016.
Le "navire amiral" en quelque sorte de la flotte de cette compagnie, aux côtés des deux A319 mis en service quelques années plus tôt, et des deux hélicoptères Agusta Westland 139 sur lesquels on reviendra avec le bonus de la fin.
Je me réjouis de réussir ainsi le "grand chelem" de la flotte RC avec ce retour en A320 suivant l'aller fait en A319, plus l'hélicoptère la veille, le tout s'ajoutant au BAe 146 de mai 2000 cité plus haut mais aussi à l'Avro RJ85 d'ATLANTIC AIRWAYS pris en 2011 sur un CPH-HEL affrété par SAS.
Vue panoramique de l'aérogare en 3 images.
Il faut bien y aller. Contrairement aux apparences, cette compagnie est tout ce qu'il y a de plus moderne !
Je dépasse le rang 14 en apercevant beaucoup de sièges vides vers l'arrière de la cabine et me voilà bien mieux au 26F qu'au 14B.
Même protocole que sur le vol aller pour les journaux : un par triplace.
Plusieurs différences notables avec le siège de l'A319 de cette même compagnie,..
… à commencer par cette attache pour tablettes.
Les têtières sont ajustables.
Et toujours cette forte identité, au demeurant très accueillante.
L'embarquement est terminé, nous sommes prêts au départ.
Surprise par comparaison à l'A319 : il y a d'une part un éclairage mood lighting et d'autre part des écrans collectifs qui se déploient et au moyen desquels sont effectuées les démo sécu.
Mise en route…
… et départ en autonome, avec un virage à 180° sur la droite. Il est 8h25 et nous avons donc 5mn d'avance.
Ciao les Féroé.
On remonte la piste, l'aéroport de Vagar n'étant pas équipé de taxiways.
Rapidement, on atteint l'extrémité de la piste, au bord de la falaise.
Demi-tour obligatoire sur la raquette.
Un dernier coup d’œil aux lieux.
L'A320 fait alors un point fixe avec la pleine puissance des moteurs…
… et tout d'un coup, il relâche les freins.
C'est parti pour le décollage. Je rappelle que la piste ne mesure que 1.800 mètres et que le relief est tout de suite droit devant. Pas moyen de faire des photos nettes tant qu'on est contact avec le sol car ça tangue dans tous les sens.
Nous voilà maintenant en montée au milieu des nuages de basse altitude.
Une ultime vue de la terre des Féroé.
Ce lever de soleil sur la Mer du Nord annonce une journée pas si moche que ça vu la saison.
La géovision est très intéressante. C'est la dernière version de ce système avec un 2é écran, plus petit, en simultané.
Outre la position de l'avion en 3D sur la carte…
… il y a toutes formes de messages à caractère touristique…
… et même de la pub pour les hélicos d'ATLANTIC AIRWAYS !
Tout ça nous emmène déjà à proximité de la terre la plus proche des Féroé : les îles Shetland, situées au nord de l'Ecosse, avec quelques turbulences dues au vent fort qui souffle dans notre dos.
Plus téméraires que dans certaines compagnies où les PNC se planquent dans les galleys à la moindre turbulence, ceux d'Atlantic Airways ne se posent pas de question et commencent leur service. Ce sera jus de fruit et café pour moi, ce dernier arrivant un peu plus tard selon le même protocole que celui observé à l'aller.
Voilà la description de la carte BOB.
Les softs sont gratuits. SAS ferait bien de s'en inspirer…
Les alcools sont bien sûr payants, une mesure de survie économique bien compréhensible pour tout transporteur scandinave…
Le solide est assez varié et surtout à des prix extrêmement abordables quand on connaît le coût général de la nourriture dans cette partie de l'Europe.
Des combos sont également proposés à des prix modiques.
Cette fois-ci on a carrément dépassé les Shetland…
… que l'on apercevra hélas pas "en vrai" à cause des nuages.
Je vous propose à présent de découvrir le magazine de bord d'ATLANTIC AIRWAYS.
C'est un véritable guide touristique des Iles Féroé, auxquelles il consacre de très nombreuses pages de photos.
La carte détaillée du pays et de tous ses moyens de transport.
Les réponses aux FAQ.
Les pages "corporate" sont très intéressantes elles aussi. La flotte Airbus est décrite avec précision, en référence au nom de baptême donné à chaque appareil.
Il en est de même pour les deux hélicoptères.
Le réseau de la compagnie, qui assure, en plus de son réseau scandinave, quelques vols "SUN" vers le sud, mais aussi vers un aéroport français surplombé par un montagnard bien connu sur ce site !
Il est temps d'aller faire un tour un peu plus à l'arrière. La cabine est remplie tout au plus à 70%.
Les toilettes sont nickel.
Vue du galley…
… et du trolley de boissons et de BOB qui n'a pas été rangé, car sur cette ligne il y a visiblement toujours un deuxième passage en fin de vol.
C'est effectivement ce qui se produira…
… alors que l'on approche des côtes danoises par le nord…
… comme la raréfaction des nuages permet cette fois-ci de le voir.
Ce regain de lumière extérieure permet d'immortaliser une nouvelle fois le logo d'ATLANTIC AIRWAYS sur le wingtip.
On survole à présent le Jutland et la descente vers CPH a commencé.
Elle se poursuit avec pas mal de turbulences.
Approche assez peu courante à CPH par le sud.
Curieusement, le vent a soufflé tout au long du vol dans notre sens donc, donc globalement du nord (ouest) vers le sud (est) et voilà qu'à présent on l'a bien entendu de face, en direction du nord.
On se pose non sans quelques dernières secousses et rafales, mais quand on est pilote chez ATLANTIC AIRWAYS, on en a vu certainement bien d'autres !
Passage en revue classique de tarmac de Copenhague Kastrup lors du roulage.
Le bloc arrivée a lieu à 11h25 locale, pile à l'heure, après un vol de 1h45 environ, sachant qu'il est une heure de plus au Danemark.
Dernier coup d'oeil de l'intérieur de ce très bel avion avant de le quitter…
Avion que voilà depuis la zone par laquelle on débarque.
Vive les Iles Féroé libres^^ ! En fait elles le sont déjà grâce notamment à leur compagnie "nationale", ATLANTIC AIRWAYS, que je recommande tout autant que la destination !
Merci de m'avoir lu, avec ou sans le double bonus à suivre, et à bientôt pour d'autres FRs, toujours en Scandinavie…
BONUS N°1 VOL TORSHAVN-KLAKSVIK EN AGUSTA WESTLAND 139 ATLANTIC AIRWAYS
Le "clou" de cette journée du dernier dimanche d'octobre est incontestablement la balade aérienne qui va suivre, à destination de Klaksvik, deuxième ville la plus peuplée des Iles Féroé avec près de 5.000 habitants.
Je me suis procuré mon billet deux jours plus tôt sur le site d'ATLANTIC AIRWAYS pour la modeste somme de 29€ (215,- DKK). Les billets sont remboursables si annulés moins de 24h avant le vol.
Comme on peut le voir sur le mini guide horaire (format carte de crédit) du réseau domestique féringien…
… les tarifs sont très raisonnables. Il faut diviser par 7,5 pour obtenir le prix en €. On peut donc s'apercevoir que le billet le moins cher coûte 85DKK, soit 11,50€.
Mais attention, il n'est pas possible d'acheter plus d'un vol dans la même journée. Le système le rejette. Sans doute pour éviter que des Avgeeks en balade, ou tout simplement des touristes avides de photos aériennes sans se ruiner, utilisent ces vols sans modération, alors que leur vocation principale est la desserte des territoires isolés, les tarifs étant fortement subventionnés. Mon choix d'aller à Klaksvik est donc simple : c'est la seule destination, avec Vagar où se situe l'aéroport des Féroé, à la fois desservie par l'hélico et par des bus, donc en faisant l'A/R dans la même journée.
Le ciel s'est un peu couvert depuis la veille comme on peut le voir depuis ma chambre d'hôtel.
il est à peu près midi quand je quitte l'hôtel en direction de l'héliport.
Une marche d'environ un kilomètre au bord de la route très peu fréquentée.
J'ai sûrement du croiser plus de moutons que de voitures.
Toujours cet habitat très particulier avec ces toits en chaume.
On arrive à l'héliport !
Oui, oui, c'est bien ici.
Voici la baraque qui fait office d'aérogare !
A l'intérieur, une dizaine de mètres carrés tout au plus.
Le poste de travail de l'unique personne dédiée aux vols du jour.
Un Monsieur un peu bourru au 1er abord mais qui s’avérera fort sympathique après un petit moment d'observation.
Il y a des toilettes…
… et une diffusion sur écran des consignes de sécurité à observer à bord des hélicoptères… avec café en libre service.
En dehors des vols passagers réguliers et à la demande, les deux hélicos d'ATLANTIC AIRWAYS font aussi du travail aérien comme cela est illustré au mur avec cette photo.
Une autre image, également du passé puisque relative aux anciens hélicos d'ATLANTIC AIRWAYS, des Bell 212, remplacés début 2016 par des Agusta 139.
Je suis en avance car deux autres passagers qui sont là mais ne voyagent pas sur le même vol que moi. C'est donc parti pour une balade aux alentours.
Paysage typique des Féroé : nature sauvage, aucun arbre, collines, rochers, falaises et bien sûr, de l'eau jamais très loin.
Le chef d'escale sort de sa tanière et emmène les deux passagers vers le point de stationnement de l'hélIco…
… que l'on voit s'approcher sur la droite.
Courte finale.
Le voilà au sol.
L'escale ne va durer que quelques secondes.
Il repart déjà…
… et s'éloigne pour quelques minutes.
Retour dans l'aérogare.
C'est à moi maintenant de m'enregistrer pour le vol suivant.
Pas de carte d'embarquement mais un tag sur mon bagage, qui voyagera en soute même s'il n'est ni lourd, ni volumineux.
Un nouveau coup d’œil aux consignes de sécurité en vidéo préfigurant, hélas, le fait qu'il n'y en ait pas à bord en version imprimée classique. La confiscation temporaire de mon sac de voyage qui suivra au pieds de l'hélico n'aura donc pas comme conséquences de m'obliger à dissimuler la fiche des consignes de sécurité sous mes vêtements, comme cela arrive parfois…
Chers FRistes experts ès-lounges les plus luxueux, que pensez-vous de ça ?
Allez, j'arrête de plaisanter. Notre hélico revient déjà !
2é atterrissage, comme si vous y étiez !
A mon tour de grimper sur le petit talus.
Il y aussi des personnes qui sont venues attendre… du fret.
C'est comme l'autocar du village : un véritable lien social entre les petites localités et la grande ville !
L'OPL a débarqué pour donner un coup de main.
Tout cela se fait ici encore en un temps record, chacun étant visiblement habitué à ces pratiques. Parmi le fret, des animaux (agneaux) sans doute abattus et emballés le jour même afin d'être livrés au plus vite à une boucherie ou un restaurant de Torshavn.
OK embarquement ! Il y a 3 pax en transit à bord.
L'appareil est équipé de 14 sièges pax : une rangée de 5 à l'arrière, une autre de 5 au milieu en regardant vers l'avant et une de 4 qui lui fait face, en regardant vers l'arrière, adossée au cockpit.
Lequel cockpit est équipé de deux positions de manière très classique : CDB à gauche, OPL à droite.
Des casques sont disponibles pour ceux qui redoutent d'en prendre plein les oreilles mais franchement ce n'est pas nécessaire. Le Westland 139 est un appareil ultra moderne et très sophistiqué.
On décolle en douceur, pile à l'heure.
J'ai pris place au bord du hublot droit et voilà les premières sensations une fois qu'on n'est plus en contact avec le sol.
Cap au nord-est !
Pour faire fonctionner les éoliennes, pas trop de souci d'approvisionnement en matières premières.
N'oublions pas que les Féroé ne produisent pas de pétrole, leurs ressources principales provenant de la pêche.
Dommage que le temps ne soit pas aussi beau que la veille, mais, bon, je ne me plains pas, j'aurais très bien pu avoir deux jours de pluie nonstop.
Le vol va durer un peu moins de 15 minutes avec des vues sous plusieurs angles de cette terre sauvage que sont les Féroé.
Les consignes lumineuses restent bien entendu allumées tout le long du vol.
On approche déjà de l'imposant fjord au fond duquel est implantée Klaksvik.
C'est la partie la plus septentrionale de l'île de Bordoy.
Virage à gauche.
Du grand spectacle malgré le temps couvert !
On vole à présent dans le fjord, en dessous de son niveau le plus élevé.
La géologie des lieux est vraiment singulière.
La descente se poursuit en douceur. Toujours pas le moindre arbre en vue !
Peut-être que l'excellent saumon fumé que j'ai mangé la veille a été élevé ici bas ?
Klaksvik a la particularité d'être bâtie au milieu d'un bras de terre reliant deux énormes montagnes. Les deux extrémités de la ville ne communiquent pas par la mer. On aperçoit donc ici le petit port côté sud, sachant que le port principal est au nord, mais pour le découvrir il faudra cliquer sur le 2é bonus un peu plus bas !
L'héliport est à présent tout proche.
On atterrit à l'heure.
Contrairement à l'héliport de Torshavn, l'effectif de l'escale de Klaksvik est deux fois plus important. Il y a effectivement un chef d'escale, qui ouvre la porte…
… et son chien, visiblement connu de certains passagers, avec qui il convient de jouer un peu en lançant une balle de tennis aussi loin que possible afin qu'il la rapporte ! Il s'agit certainement d'un descendant de celui de Kerosen, dénommé Zoodvinsen, qu'Astérix, Obélix et Idéfix avaient croisé dans "La Grande Traversée", lors d'un voyage qui pourrait bien avoir eu pour scène… les Iles Féroé
Le vol est "terminus" à Klaksvik. Les moteurs du Westland 139 vont donc être coupés car il ne repart que dans 30 minutes.
La porte de la soute a déjà été refermée après le cérémonial désormais habituel de la livraison des bagages et du fret "de la main à la main".
Une dernière photo plein profil de ce magnifique hélicoptère, à qui il manque juste un rayon de soleil.
Tout le monde descend, y compris les deux pilotes.
On laisse le Westland tout seul, mais bien entendu Zoodvinsen Junior assurera sa surveillance.
Direction l'aérogare.
Même format que celle de Torshavn.
Transition toute trouvée pour le bonus à suivre : il faut marcher environ 500 mètres pour rejoindre la ville…
… non sans avoir franchi ces "barrières canadiennes" (merci Chevelan, voir ton commentaire dans ce FR) indiquant que les chiens ne sont visiblement pas les seuls animaux à circuler par ici.
J'espère que ce récit vous a plu, autant que j'ai pris plaisir à le rédiger et en me remémorant ces moments inoubliables.
BONUS N° 2 VISITE TOURISTIQUE DE KLAKSVIK
Ici, point de navette, de station de taxis ou je ne sais quel autre de moyen de transport pour rejoindre le centre ville à l'arrivée du vol…
… sauf à ce que l'on vienne à votre rencontre en voiture, c'est à pied qu'il convient de procéder.
Panorama de Klaksvik, deuxième ville la plus peuplée des Iles Féroé.
Quasiment que des maisons individuelles. Le HLM, la tour, ou même la simple copro de 3 étages sont des concepts inconnus ici.
A mi-chemin entre l'héliport et le centre, voici le stade de Klaksvik (Injector Arena, 4.000 places), sa pelouse synthétique malgré l'arrosage naturel abondant, et sa pub d'ATLANTIC AIRWAYS invitant à aller à Barcelone voir jouer Lionel Messi (si Marathon confirme la traduction^^). Le club résident s'appelle le KI KLAKSVIK, KI Kl (avec un I majuscule puis un l minuscule) en abrégé.
Une centaine de mètres plus loin, la place principale, et sa curieuse statue "couchée", sans doute inspirée du célèbre Wat Po de Bangkok, visité par tous les FRistes de passage en Thaïlande.
Contrairement aux apparences, il ne s'agit pas d'une énième incapacité de ce site à redresser une photo verticale.
Un passage par la gare routière toute proche…
… afin de vérifier les horaires des bus rentrant à Torshavn. Ça va, j'ai plus de 3 heures devant moi…
… que je ne passerai pas dans la salle d'attente, plutôt exiguë et ouverte aux quatre vents !
La balade continue devant l'église, au sujet de laquelle on reviendra plus tard.
Une sculpture, sans doute l'oeuvre du même artiste que le "wat po" local, mais cette fois-ci le sujet se tient sur son séant.
Peut-être le Monsieur réfléchit-il à sa prochaine destination de vacances car il fait face à l'unique devanture d'agence de voyages qu'il m'a été possible de voir ici, mais elle est bien entendu fermée le dimanche. Allez, les AGVs vont encore se plaindre que leurs clients vont acheter sur le web :-)
L'office municipal du tourisme est lui aussi fermé mais des pancartes d'orientation sont disponibles, avec une revue des "essentiels" de la ville.
La balade se poursuit en direction du port.
Plaisance, transport et surtout pêche, l'activité économique n°1 aux Féroé, il y en a pour tous les goûts.
Amateurs de vieux gréements, il y a aussi de quoi vous intéresser.
Au fond à gauche, le petit ferry bleu est le "Sam", de la compagnie Strandfaraskip Landsins, qui assure la navette avec l'île voisine de Syðradal.
Le voici en gros plan et par gros temps, sur une photo récupérée sur le web,
Ma déambulation portuaire se poursuit en direction du nord.
Ce magnifique chalutier semble sorti tout droit d'une aventure de Tintin.
Il a fière allure sur sa cale sèche où il a visiblement reçu une peinture toute neuve.
On ne peut pas en dire autant de ce vieux navire tout rouillé qui sent bon l'URSS. J'ignore s'il est là de passage ou s'il est immobilisé depuis longtemps, tant il semble à l'abandon.
Prenons un peu de hauteur.
Ce que l'on voit au premier plan ne sont pas des déchets, mais des milliers de filets de pêche entrelacés.
Question toits en chaume, Klaksvik n'a rien à envier à Torshavn.
Plus je progresse vers le nord, plus je me rapproche de ce gigantesque rocher qui sépare le golfe de Klaksvik en deux.
C'est l’extrémité sud de l'île de Kunoy, sur laquelle on accède non pas en ferry mais par un pont situé un peu plus loin, sur la rive gauche. Petit pano en trois photos du site.
Le même sous un angle plus large une fois revenu dans le centre.
Eh oui, il se fait tard. Froid, faim et soif commencent à se manifester. Alors, peut-être que cette brasserie où est produite la bière "nationale" m'aidera à résoudre les trois problèmes à la fois !
C'est la Foroya Bjor !
Hélas elle est fermée le dimanche :-(
Qu'à cela ne tienne, je poursuis ma balade en quête d'un toit aussi hospitalier que possible. Tiens, revoilà l'église de Klaksvik…
… et son drôle de clocher.
Entrons donc voir ce qui s'y passe.
Cette photo sera la seule de l'intérieur où je resterai environ… 30 secondes. Le prêtre que l'on aperçoit au fond à gauche en grande conversation avec une demoiselle va venir immédiatement à ma rencontre en me disant que l'église est fermée (pardon, j'avais pourtant emprunté une porte… ouverte !), qu'il travaille (on va lui accorder le bénéfice du doute…) et que je dois m'en aller illico (ce pour quoi je m'exécuterai sans me faire… prier…) !
Ce sera le seul contact un peu désagréable de tout mon séjour aux Féroé car j'attendrai finalement le bus qui me ramènera vers Torshavn dans un café très sympa…
… où ce petit remontant aura parfaitement fait l'affaire.
Ce n'était pas de la bière mais du cidre que j'ai bu dans ce verre au logo de Foroya Bjor. "Qu'importe le flacon…"
Voilà comment s'achève cette découverte rapide d'un archipel qu'il convient de visiter non pas en mode "week-end express" comme moi, mais en y consacrant un vrai séjour touristique, tourné vers la découverte de la nature par les deux principales activités proposées : la randonnée et l'observation des oiseaux. Zut, encore une photo récalcitrante au redressage.
Ce pays a tout pour séduire ses visiteurs, et possède une vraie identité qui donne l'impression que c'est vraiment une nation à part entière.
La preuve, Il frappe sa monnaie, même si le cours est aligné sur celui de la couronne danoise.
Il a aussi ses plaques minéralogiques :-) A bientôt.
Merci Luc pour ce très beau FR!
L'aéroport de FAE parait réellement sympathique avec de plus, une offre plutôt sympa au bar une fois les contrôles passés.
A bord, belle cabine, avec en prime les softs proposés gratuitement, on est loin de l'offre de SAS à coup sûr!
L'IFE comme chez LX offre un divertissement intéressant sur CC/MC.
Comme Joel, cette destination me parait mystérieuse mais semble réellement valoir le coup!
En espérant que les "locaux" sont accueillants?
Merci à toi et bonne journée!
Merci de ton commentaire et de ta réponse fort touchante au mien sur ton dernier FR.
J'ai trouvé les locaux très accueillants à part le curé de Klaksvik comme on peut le voir à la fin du 2é bonus. Donc, l'exception qui confirme la règle...
A bientôt.
Merci pour ce FR, et pour les bonus. Ça donne envie d'aller faire un tour dans le Nnnnord, ce qui n'est pas une mince affaire pour moi !
... à moins de partir de Chambéry :-) !
Si ce FR suscite des velléités de voyage aux Féroé, je m'en réjouis. On peut même aller en hélico pour 11€ depuis Torshavn sur une île (Koltur) où il y a... 2 habitants !
Merci d'avoir commenté.
Merci Luc pour ce fr (et surtout le report concernant l'hélicoptère).
A bord de l'A320, les PNC aiment leur métier. Continuer à servir malgrès les turbulences m'impressionne toujours.
Concernant l'hélico, le prix est particulièrement intéressant! Je n'imaginais pas qu'il pouvait transporter autant de pax. Ce bus volant est vraiment le clou de ton week end.
Le bonus donne envie de se rendre dans ces iles (mais bien couvert).
A bientôt
Merci Nicolas. Oui, prévoir le nécessaire pour faire face à de fortes pluies lors d'un séjour aux Féroé, surtout que si l'on y va c'est pour profiter de l'extérieur, même si j'ai eu beaucoup de chance question météo lors de mon court séjour. A bientôt.
Merci Lucky Luc pour ce FR vraiment original et captivant :
Les bonus et en particulier cette balade en hélicoptère nous offrent des vues à couper le souffle et nous feraient oublier cette excellente compagnie avec cet A320 tout neuf et un équipage performant.
Superbe.
Merci du commentaire, c'est apprécié.
Merci Luc pour ce FR.
A nouveau un vent de fraîcheur avec cette compagnie nordique un peu plus généreuse que ses consoeurs.
"Chers FRistes experts ès-lounges les plus luxueux, que pensez-vous de ça ?" j'y passerai au moins 24h, il n'y avait pas de wifi naturellemnt ? Et tu as oublié de nous montrer les plantureux buffets mis à disposition.
On n'est pas très prosélyte chez les protestants de Klaksvik !
Merci à toi Quentin pour ton commentaire.
Non, non, j'ai montré LE buffet deux fois, en l'occurrence la cafetière :-). Toujours plus hospitalier que le prêtre de Klaksvik quoi qu'il en soit. Quelle idée ai-je eu de venir le déranger un dimanche après-midi alors qu'il était en plein boulot... Je m'étais senti bien moins indésirable en 2010 à Mashhad dans mes multiples déambulations à l'intérieur de l'immense mosquée et du sanctuaire de l'Imam Reza. Comme quoi...
Merci Luc Pour ce FR et ces deux magnifiques bonus
Deux clins d'oeil dans un seul récit, le Savoyard est gâté ! ^^
J'espère que tu as récupéré le magazine de bord, si tu vois ce que je veux dire :)
Le BoB offre des tarifs bons marchés, ça incite à consommer
Avion ultra moderne avec cet IFE qui ne l'est pas moins
Je ne savais pas que la compagnie desservait Chambéry, vols "sports d'hiver" ?
J'adore ces minuscules aérogares
La nature est intacte et les tarifs des vols en hélico font envie
Astérix et Tintin dans le même bateau, pourquoi pas !? D:))
Un pays à découvrir !
A bientôt ...
Merci Hervé de tes propos fort sympathiques.
Oui, la ligne FAE-CMF que l'on voit sur la carte du réseau est vraisemblablement destinée aux skieurs férigiens en mal de pistes de ski car ni la géographie ni la météo de leur archipel ne s'y prêtent. Ceci étant, après vérification sur Amadeus et sur le site RC, je ne trouve aucun vol direct nonstop cet hiver 2017/18 entre les deux aéroports. En revanche, le spotter assidu de Chambéry-Aix Les Bains que tu es devrait voir passer chaque samedi soir deux appareils d'ATLANTIC AIRWAYS, visiblement programmés en vol charter, l'un de/vers CPH (A320), l'autre de/vers BLL (A319).
Quant à Astérix et Tintin, il était naturel de les réunir dans une histoire de Lucky Luke, ça vaut toujours mieux que Gaston Lagaffe :-).
A bientôt.
Merci Luc pour ton FR très original !
Je te retourne les compliments que tu m'as laissé sur mon FR : bravo !
Un vol très agréable avec un double service et des PNC au top : rien à redire
Bonus magnifiques : un petit air de Connemara (Sardou le confirme bien :p) et de Highlands britanniques !
A bientôt !
Merci. A bientôt.
Un régal ce FR ! Merci !
Comme c'est souvent le cas dans ces aéroports au nord de l'Europe peu desservis, l'horaire de l'autocar est calqué sur les horaires des avions !
L'aérogare est petite, fonctionnelle et moderne et n'a rien à envie du niveau architectural d'une autre plateforme plus grande !
2/3 de la flotte d'avions est présente sur le tarmac, c'est l'effervescence !
Le décollage doit être impressionnant mais quand on voit la longueur de la piste, faut pas tergiverser. Je suppose qu'il y a quand même pas mal de restrictions de poids au décollage et donc le fret doit être moindre, surtout pour des destinations plus lointaines.
La cabine est très agréable visuellement et n'a rien a envier aux autres majors européennes. l'IFE est un très bon point, cela nous permet de suivre le vol. C'est d'ailleurs la même géovision qu'il y a sur plusieurs compagnies aériennes.
Service à bord assez minimaliste mais presque royal en comparaison avec SAS.
Le magazine de bord semble très intéressant et des pages aussi complètes sur la flotte sont rares !
Concernant le trajet en hélico, j'ai aussi vu que sur le site internet, c'était donné ! C'est une excellente nouvelle. Le trajet en hélico est rempli de charme et c'est vrai que c'est un peu le taxi du coin tant certains villages sont isolés. D'ailleurs, en vol, les vues aériennes sont sublimes.
Concernant le deuxième bonus, la petite bourgade dévoile plein de charme et dispose d'un terrain qui n'a rien a envier à certains stades. Cela prouve aussi que des pays au climat inhospitalier se professionnalisent dans le football.
J'avais déjà tellement envie d'aller aux Îles Féroé avant vos 2 FR. Maintenant j'en ai encore plus envie !
A bientôt
Merci de ces commentaires détaillés auxquels je souscris pleinement !
Oui, les restrictions de payload doivent être fréquentes au décollage de FAE. Je ne pense pas que le cargo export soit très nombreux, mais un A320 full pax et bagages plus le kéro pour aller loin (notamment les lignes "Sun"), ça doit parfois être très compliqué. Sans doute limitent-ils la capacité vendable sur certains vols, à moins qu'ils fassent un fuel stop en route (Ecosse?). Je me renseignerai.
Pour le reste, je pense demander à l'Office du Tourisme des Iles Féroé de me verser une prime car si j'en crois les nombreux FRistes que ces deux FRs ont incité à bientôt se rendre là bas, l'économie locale va encore plus prospérer :-).
A bientôt.
Bonjour Luc,
Merci pour le partage de ce vol super sympa, preuve qu'une compagnie "scandinave" peut tout à fait servir tous ses softs gratuitement.
Les bonus sont juste à couper le souffle, le vol en hélico me paraît absolument super, dommage de ne pas pouvoir faire l'aller retour en journée, par contre.
Et que dire du bonus touristique à proprement dit, qui ne donne qu'une envie : d'aller aux Féroé ! Et pourquoi pas depuis Chambéry !
Merci Stephan de ton commentaire.
Oui, cette contrainte de ne pas faire l'A/R est journée est bizarre. Je pense qu'il doit y avoir moyen d'y déroger mais perso un A/S avec retour bus m'allait bien quand même. J'espère surtout que les locaux n'y sont pas soumis car c'est sans doute indispensable pour eux de prendre l'hélico pour un A/R express, notamment les habitants des petites îles se rendant à Torshavn, genre un rdv médical ou autre.
A bientôt.
Un très grand merci Luc, pour cette suite et fin de ton périple improbable sur ces terres nordiques méconnues.
Côté aérien, tant FAE que Atlantic Airways font très honorablement je job. Terminal propre et agréable, et en vol, service de boissons généreux (1 passage supplémentaire avant la descente, c'est très méritoire) et une carte BoB encore très honorable. Déjà bien au-dessus de SAS tout ça.
Et côté bonus, c'est du 5 étoiles tout ça. Certes, les héliports sont plutôt rustiques, mais quelle belle expérience, et le toutou en rajoute à l'ambiance familiale de ce mode de transport. Bien dommage que la France ne se dote pas d'un réseau d'hélicoptères pour desservir ses contrées les plus reculées. Et le lieu de l'excursion a vraiment un côté hors du temps: là-bas c'est le bout du Monde, mais avec quand-même un petit appel du Grand Large ;-)
Merci du commentaire. Venant d'un expert exigeant du voyage en contrées hostiles et surtout du maître ès-boni touristiques incontesté de ce site, j'apprécie !
Merci pour ce FR et le sublime bonus des Féroes! C'est magnifique!
J'adore ces ambiances bout du monde où tout est synonyme de nature et tranquillité.
A bord c'est une bonne chose que les boissons soft soient gratuits.
Petite coquille que seul des Avgeek remarqueront, l'A319 dessiné dans le magazine de bord à la même longueur qu'un A320 mais avec une seule issue de secours au niveau de l'aile ^^
A bientôt Luc!
Merci d'avoir commenté.
Ah, si des coups de fouet pouvaient être distribués aux graphistes des magazines de bord (et des consignes de sécurité aussi très souvent) qui malmènent les profils des avions par approximation, négligence ou méconnaissance, la liste d'attente pour subir leur pénitence serait longue :-).
A bientôt.
Merci beaucoup Luc pour ce report qui a dû te demander énormément de travail !
RC n'a décidément pas à rougir par rapport à ses consoeurs européennes : cabine agréable, boissons offertes, BoB aux prix raisonnables, et une géovision toujours appréciable lorsqu'on se rend dans des coins inhabituels.
Et un grand merci pour ces bonus, avec cette balade en hélico effectivement immanquable pour tout AvGeek, ou tout simplement touriste, qui se rendrait aux Feroe. Ca donne envie d'aller y passer une semaine, même s'il faut prier (mais pas avec le curé de Klaksvik :) ) pour que ça ne soit pas une semaine de pluie !
A bientôt !
Merci Guillaume. Oui, beaucoup de temps passé à rédiger ces deux FRs mais comme tu le sais, la récompense est double : d'une part le plaisir de refaire le voyage en s'intéressant à des moments et des détails qui seraient peut-être passés aux oubliettes sans ça, et d'autre part la qualité des échanges que cela permet avec les afficionados de ce site ! C'est ça le vrai bonus ! A bientôt.
Pour un aussi petit aéroport, FAE est bien sympathique.
A part un célèbre Flight Reporter, je me demande bien ce qui peut avoir à Chambéry pour y faire une escale (LOL)
Petites îles perdues dans l'Océan Atlantique mais des paysages à couper le souffle entre Torshavn et Klaksvik.
C'est en effet très vert mais il n'y a pas d'arbres
Je ne pensais pas que Westland pouvait accueillir autant de passagers.
Merci Luc
Merci ! Oui, le Westland 135 est une grosse bête... au look très soigné ! A bientôt.
Merci Luc pour l'ensemble de ce trip aux Feroe qui de mon point de vue offre un vrai dépaysement sans aller bien loin.
Petit étonnement au niveau de l'hélico (dont je ne suis pas un spécialiste) tu mentionne un AW-135 alors que sur les photos du cockpit on voit clairement mentionné sur le tableau de bord AW-139.
Can't wait for your next report!
Merci Bernard et tant mieux si tu as apprécié le récit de cette petite escapade, effectivement très dépaysante malgré la distance relativement proche. Je ne suis moi non plus pas un expert en hélicos, d'où la boulette entre 135 et 139, à présent corrigée grâce à ta vigilance.
Merci Luc pour ce FR !
Une fois n'est pas coutume pour tes FR, j'ai plus apprécié les bonus que le vol ! Pas que ce soit un mauvais FR, loin de là, mais un bonus en hélico + les paysages nordiques vraiment sublimes (et je pèse mes mots) l'emportent sur n'importe quel FR pour moi je crois :P
Merci donc pour cette continuation de la découverte des Iles Féroé...
Tout de même, pour parler un peu du coeur du FR, le vol semble agréable, avec effectivement les tarifs du BoB qui sont très abordables (moins cher que Lot, alors que le niveau de vie en Pologne est pourtant bien plus faible qu'aux Féroé...), et le sourire des PNC est fourni d'office !
Je ne commenterais pas plus que ça le bonus, qui me laisse rêveur... A vrai dire, j'ai envoyé ton FR (et le précédent) à Madame en lui demandant de lire au moins les bonus, histoire de préparer des vacances estivales 2019 ou 2020 !
A bientot !
Merci du commentaire et tant mieux si ces deux FRs sont des "déclencheurs" de voyage aux Féroé pour la famille Kethu. A suivre donc !
Dommage de ne pas avoir utilisé le chinois et le japonais dans les têtières, deux langues qui s'écrivent indifféremment verticalement ou horizontalement. Mais y-a-t'il beaucoup de visiteurs parlant ces langues ? (J'ose à peine mentionner le mongol traditionnel, écrit verticalement en Mongolie Intérieure)
Décollage très sportif !
Je maudis les incrustations de photos touristiques qui masquent la position de l'avion dans une géovision !
Beaucoup de touristes savoyards aux îles Féroé, ou beaucoup de skieurs féringiens en Savoie, pour ces vols FAE-CMF ?
Des toits de chaume ? non, des toits végétalisés, plus précisément en écorce de bouleau maintenue en place par une couche de terre végétale.
Le tarif de ce trajet en hélico fait rêver, même s'il est interdit d'en abuser.
La banderole dans le stade de Klaksvik promet Messi et 25°C à Barcelone - je ne sais pas ce qui est le plus vendeur :)
Le Капитан Сулимов a défrayé la chronique maritime locale avec la mort de quatre marins le 13 juillet dernier, victimes du monoxyde de carbone dans la cale, au large des Féroé. Je soupçonne qu'il a été "entreposé" à Klavskik pour ne pas encombrer le port de Thorshavn où il est allé initialement. Ce chalutier enregistré à Mourmansk a été lancé en 1994 et est donc strictement parlant post-soviétique.
Dommage de n'avoir pu rester plus longtemps dans cette église au clergé peu accueillant, sauf avec ses paroissiennes.
Merci pour le partage !
Merci Marathon pour toutes ces informations, qui complètent avantageusement ce FR : qu'ils s'agisse de précisions linguistiques, végétales, historiques ou maritimes, tu enrichis vraiment à posteriori cette découverte des Iles Féroé et c'est toujours un plaisir de lire tes commentaires.