Avis du vol Lao Airlines Pakse → Siem Reap en classe Economique

Bonjour à tous !

Dernier vol sur QV pour quitter le Laos, sans trop de regrets. Normalement pas de blagues, ce vol est toujours opéré par un ATR 72-600, ça me fera au moins deux types d'appareil de la flotte de QV.

Le vol est en début d'après-midi donc pas besoin de se lever aux aurores.

Le matin, je vais échanger mes derniers LAK dans la banque à coté de l'hotel mais celle-ci, ainsi que deux autres, les refuseront… apparemment les banques laotiennes n'acceptent pas de changer leur propre monnaie… La dernière banque visitée me dira d'aller voir le magasin chinois d'à coté qui fait aussi office de bureau de change. Il me les échangera sans problèmes en USD avec un très bon taux (ce qui est assez commun en Asie du sud-est, hors des aéroports, surtout pour des USD).

On prend un tuk-tuk pour l'aéroport, toujours situé à 2.6 km, toujours avec un trajet bien cher (environ 6 euros pour 5 minutes de tuktuk).

Le check-in se fait dans une petite zone particulière. On peut noter que Pakse se la joue aéroport international avec ses horloges. Bon petit problème, selon ces horloges il est :

11h25 à Vientiane
13h20 à Tokyo
01h03 à New York
05h52 à Londres
06h25 à Paris
12h19 à Singapour

Sachant qu'en vrai, heure du Laos, il est 11h19…


L'enregistrement se fait sans problème, l'agent est sympathique. D'ailleurs, elle nedemandera même pas une preuve qu'on a bien un moyen de quitter le Cambodge. Il y a aussi une affiche "web check in" à un guichet mais ce n'est pas possible via le site internet de QV.


Des stands de souvenirs aux prix assez gonflés. Un Coca Cola classique en canette de 330ml coûte 4 000 LAK au magasin à coté de l'aéroport, ici elle vaut 10 000 LAK. 150% de hausse, normal…


Il y a un restaurant avec un stand d'observation sur la piste mais je n'ai pas faim et le restaurant est peuplé de militaires laotiens, je passe mon tour.


Vue du terminal coté landside puis on passe les contrôles. Le contrôle des passeports sera incroyablement long alors qu'ils était trois par passager. Entre le moment où j'ai donné mon passeport et le moment où ils me l'ont rendu, il s'est bien passé 5 minutes. Aucune information sur ce qu'ils font, ils m'ont posé aucune question…


Passage rapide à la PIF où j'ai du sortir tout l'électronique, pas comme à Vientiane. Par contre, mon briquet est encore passé sans problème, pas comme à Luang Prabang. Ca serait bien qu'ils se mettent d'accord…

Voici toute la zone airside ! Ici, le même Coca précédemment cité est à 15 000 LAK, +275% par rapport à la rue devant l'aéroport, +50% par rapport à l'autre coté du mur. Je préfère garder les quelques LAK qu'il me reste et m'en servir comme billets de Monopoly que de leur filer.

On oublie la zone fumeur.


Nos valises sont bien là, on est pas encore nombreux.


L'appareil arrive de Luang Prabang. Il s'agit en fait d'un vol Luang Prabang - Siem Reap avec escale à Pakse.


Les toilettes. Ca a l'air pas trop mal comme ça mais :
- Il y a quasiment pas d'eau
- Il n'y a pas de savon
- Il n'y a pas de papier pour s'essuyer les mains



Le vol de Luang Prabang lache notamment un groupe de touristes russes, le terminal devient beaucoup plus bruyant et beaucoup moins agréable.

Après, c'est un peu toujours pareil avec les groupes "tour operator" de touristes qu'ils soient coréens, chinois, russes, chinois, français, coréens, allemands, coréens, italiens, chinois ou encore coréens, c'est très vite lourd et aucun échappatoire ici !


On embarque à l'heure, à pieds, comme d'habitude. QV ne fait même pas semblant de mettre des gens pour nous guider (ou sécuriser la zone).


QUOI ? QUE VOIS-JE ? UN ATR 72-500 !!! ENCORE !!!


RDPL-34I74….
JE VOUS HAIS QV, JE VOUS HAIS TOUS !!
Ce put*** d'avion, c'est la troisième fois à la suite que je le prends. J'aurais finalement eu 4 fois le même type d'appareil et 3 fois le même avion…[….]….


Grosse nouveauté, je suis à une place derrière le rideau. Super changement, je suis ravi.


Peut être que j'ai halluciné mais il m'a semblé que le pas était vraiment meilleur à cette place. Mes genoux ne touchaient pas du tout le siège de devant contrairement aux vols précédents.


Des sièges qui seront rapidement occupés. Je dirais que le vol était plein à 90%.


La tablette n'est pas nickel.


Tout comme le siège.


Le hublot est toujours sale. On décollera avec 3 minutes d'avance. J'avais oublié de le preciser lors de mon précédent FR mais le steward nous avait demandé d'enlever nos écouteurs pour le décollage (mais pas pour l’atterrissage). Là, on nous a rien dit, comme pour les vols depuis Luang Prabang ou Hanoi.


On passe le Mékong.


Puis des nuages épars durant tout le vol.


Distribution de la nourriture ! L’hôtesse est physiquement très sympathique (certainement comme le steward) mais ça s'arrête là. Le mieux sera au débarquement où aucun des deux ne répondra aux "good bye" des voyageurs… Ils étaient occupés à faire je-ne-sais-quoi, c'est pourtant pas dur d'être un peu poli dans un métier de services.


Le choix des boissons est assez complet : Café, thé, Beerlao, Coca et Mirinda.
Une petite boite, je m'attends au pire.


Une capsule d'eau et un sandwich qui semble un peu bizarre.


Il y a aussi une cuillère, je sais pas trop ce que je dois faire avec… Par contre, le sandwich est excellent ! Peut-être le meilleur snack que j'ai mangé dans un avion voire même le même sandwich de type "industriel/triangle" que j'ai mangé. Il est au coleslaw et est vraiment très bon.


Les papiers pour l'immigration cambodgienne.


Survol du Cambodge.


Descente mouvementée (ou "descente QV classique") vers Siem Reap où la mousson vient de se terminer.


On se pose à 13h48, soit dix minutes en avance.


On croise des compagnies que l'on est pas habitué à voir, même dans les aéroports asiatiques.


Tiens, qu'est qu'il fait là lui?
Le XY-AGO est l'un des deux Airbus 320 de Myamnar Airways prêté à Lanmei Airlines, toute nouvelle compagnie cambodgienne. Ils se sont pas trop embêtés avec les travaux de peinture en tout cas.


J'espère jamais te revoir !


L'aéroport de Siem Reap est vraiment joli.


On se balade toujours tranquillement sur le tarmac sans escorte. On se fera klaxonner par les tracteurs à valises qui roulent où l'on marche.


A l'intérieur, c'est super propre. Par contre, on a un nouveau document à remplir pour le visa. Vu qu'on est sorti dans les premiers et qu'on a rempli ce dernier document à la vitesse de la lumière, on arrive les premiers pour les demandes de visa.

C'est assez rapide mais c'est fait de façon assez scandaleuse. Aucun sourire, ni politesse. J'ai un prénom assez classique et un nom de famille pas très difficile, ils font tous les deux six lettres, et bien les agents de l'immigration on réussit à faire 5 fautes dedans et mettre du tipp-ex… L'agent qui nous remet les passeports nous lancera (au sens propre hein, comme les barmans dans les films qui font glisser les bières sur le comptoir) un paquet de 5 passeports en nous disant "c'est plus facile pour vous de trouver le bon passeport"… Bon, c'est pas le moment de se tromper…


On récupère les valises rapidement, le hall est très propre. Aucun douanier à l'horizon, certainement l'heure de la sieste.


L'extérieur de l'aéroport. Les prix des transports sont hallucinants mais l'hotel ayant envoyé quelqu'un, cette fois on ne se fera pas racketter !


Merci pour votre lecture !