C’est le dernier segment de ce voyage au Japon :
CDG – HEL : AY1574 (A320)
HEL – KIX : AY77 (A330-300)
KIX – HEL : AY78 (A330-300)
HEL – CDG : AY1577 (A319) : vous êtes ici
Et je vous ai laissé devant ce magma de PAX faisant la queue au PIF en provenance de ce vol non-Schengen (il n’y a pas de PIF dans le sens Schengen vers non-Schengen). Assis dans les derniers rangs de l’A330, lequel est probablement arrivé derrière d’autres vols LC, ça semble mal parti pour le vol vers CDG.

Et c’est là qu’une employée dit aux derniers PAX de la file d’attente, donc notamment à nous : « Passez à gauche en direction de la sortie, il y a aussi un contrôle de sûreté par là et il n’y a personne !».
Le cheminement est assez long

Il passe le long d’oiseaux que je ne peux m’empêcher de photographier, quitte à courir ensuite pour rattraper Mme (laquelle s’est résignée à ce spotting, même quand ce n’est VRAIMENT pas le moment de s’attarder) : un A350

… et un A319

… pour déboucher sur un PIF où il n’y a effectivement personne, puis sur les mêmes guichets automatiques de contrôle des passeports qu’à l’aller, où non seulement il y a zéro attente, mais en plus Mme passe sans coup férir.

HEL a un terminal d’un seul tenant, ou plutôt deux terminaux raccordés par un corridor qui m’a donné l’impression d’être beaucoup plus long que schématisé dans ce plan du magazine de vol de Finnair.

Les ailes du terminal sont bordées de boutiques, mais au moins les couloirs ne sont pas encombrés.

Arrivée à proximité de la porte 14 : il y a en fait un peu plus que zéro minutes de marche pour l’atteindre, mais on y est. Il n’y a plus aucun PAX ; il est STD-14’ et je m’excuse auprès de l’agent en porte d’arriver aussi juste. « Vous venez d’Osaka ? Il n’y a pas de problème, nous étions au courant », sans manifester la moindre impatience.

La passerelle aveugle est évidemment vide

C’est une mauvaise nouvelle pour Melle PAX20C qui comptait déjà avoir un triplet pour elle seule et occupait entièrement les deux sièges encore libres avec son bagage à main et son manteau, qu’elle a posé ici sur son siège avant d’aller aux toilettes par la suite. (Je n'avais pas payé pour réserver des sièges particuliers. Bonne surprise pour moi à l'enregistrement à KIX : j'ai un hublot pas sur l'aile, ce qui est une mauvaise nouvelle pour Mme qui n'a pas de siège au couloir.)

Melle PAX20C ne fait bien évidemment aucune difficulté pour nous restituer nos places, d’autant que de même qu’à l’aller, il reste de la place dans les coffres à bagages : il y a probablement beaucoup de PAX qui comme nous sont en correspondance d’un vol LC et n’avaient pas besoin de maximiser leur bagage à main.

Non seulement il y a beaucoup plus de place pour les bagages que dans un vol AF vers ARN, mais il y a beaucoup plus de place pour leurs propriétaires : le pitch est nettement plus généreux, avec 5 cm de plus qui peuvent être appréciés par les PAX de grande taille, surtout si l’espace sous le siège devant eux n’est pas entièrement occupé par un bagage à main.

En largeur, entre accoudoirs, un A32x reste un A32x : il n’y a pas de surprise à avoir.

Et puis rien ne se passe, auprès de cet E-190. Il est 16h, heure locale, ce qui fait 15h à Stockholm, et il fait évidemment déjà nuit, d’autant qu’on est plus à l’est.

La fiche de sécurité, recto-verso

Il ne se passe rien jusqu’à ce que ces PAX arrivent à STD-2’

… puis rien encore jusqu’à l’arrivée à STD+5’ de ces ultimes PAX en provenance de KIX comme nous, mais qui contrairement à nous ont été englués dans la queue du PIF le plus proche après le débarquement, prenant 24’ de pénalité au passage. Outre ce passage secret, j’ai retenu que si le vol Finnair LC est à l’heure, Finnair fait attendre le temps qu’il faut les PAX en correspondance.

Cette fois-ci, tous les PAX sont à bord : l’avion repousse, avec 15’ de retard sur l’horaire, mais on peut présumer que c’est inclus dans les marges de régularité de l’horaire.

A HEL comme à ARN, on débarque par les deux extrémités des 738 Norwegian Air Shuttle.


La forme caractéristique de la tour de contrôle de HEL

Traversée de la piste 4R/22L

Crew, be ready for take-off

Décollage piste 33; il fait déjà trop nuit pour voir le moindre détail de l’aéroport


La limite du périmètre de l’aéroport

Probablement l’autoroute E12

Le lac Pitkäjärvi


L’autoroute E18, sur la rive nord du lac Pitkäjärvi. Au premier plan, la Ferme de Bodom (Bodomin kartano, en finnois), un manoir de la fin du XVIII° qui est désormais le club house d’un golf.

Espoo, la deuxième ville de Finlande par la population, située entre l’autoroute E18 et la côte.

Au centre de la photo, l’échangeur entre l’autoroute E18, la route 20 et la route 1, à Espoo.

Peut-être qu’en décollant à l’heure, et surtout s’il n’y avait pas eu de nuages, nous aurions vu le soleil se lever à nouveau pendant la montée, avant de se coucher définitivement (je l’ai vu très clairement il y a bien longtemps lors d’un vol GVA-CDG), mais là , il est trop tard.


Les A32x de Finnair ont des écrans collectifs qui diffusent la géovision pendant le vol.

Il y aura une annonce en anglais totalement incompréhensible, au point que je n’ai pas déterminé s’il s’agissait de vente de duty-free ou du BOB ou des boissons gratuites. Je savais en effet, avant d’acheter cet A/R que Finnair n’offre qu’une boisson dans ses vols européens ; c’est BOB si vous avez faim, ce qui n’est pas notre cas.

Descente nocturne vers CDG

Bonne nouvelle, c’est un atterrissage piste 27R, ce qui permet d’apercevoir Paris, avec la Tour Eiffel


Le projecteur (en fait quatre projecteurs qui tournent chacun successivement d’un quart de tour) au sommet de la Tour Eiffel.


Mon appareil photo n’est pas assez sensible pour une photo correcte de CDG2

Dernier aperçu de la tour Eiffel à l’horizon, juste avant le poser des roues

Le Terminal 1, éclairé de manière scintillante

… puis en éclairage assez fixe

Dommage de voir ce 787-9 ANA en livrée Star Wars avec un éclairage aussi faible

777 Air China en livrée Star Alliance

Un appareil Norwegian, mais je ne me risque pas à préciser le type

A350 Latam

Les voies et la station du CDG-Val au Terminal 1

Dernier aperçu du 787-9 ANA

Beaucoup moins prestigieux, un A320 Aigle Azur

Parking au large pour appareils de LCC

Un A340 de l’armée française

Arrivée en face du terminal 2D, qui le soir semble dédié à Easyjet

Le camion pompe arrive rapidement pour faire le plein de carburant

Ce n’est pas par hasard que j’ai écrit « en face du terminal 2D », car sur ces quatre segments avec Finnair, nous n’aurons eu qu’une arrivée au contact, à KIX.

Cela me donne cependant l’occasion d’immortaliser l’A319, sans attirer l’attention du personnel au sol dont le froid émousse les réflexes photophobes.

Les PAX du vol de retour attendent leur tour pour embarquer.

Bonne nouvelle pour les PMR : il y a un ascenseur pour rejoindre le niveau principal

Mauvaise nouvelle pour les PMR : il est hors service.

Dernier aperçu de l’avion ; je n’ai pas trouvé de vue plus dégagée que celle-ci.

Les premiers bagages apparaissent environ 25 minutes seulement après l’arrêt complet de l’avion au parking.

Bonne nouvelle pour les PAX arrivant à CDG en avion : il n’y a pas de queue pour acheter un billet de RER comme celle aperçu à l’aller.
Mauvaise nouvelle pour les PAX arrivant à CDG en RER : cet escalier mécanique est arrêté.

Bonne nouvelle : nous attrapons de justesse un RER semi-direct pour Paris

Mauvaise nouvelle : cette rame de RER dispose d’une ventilation réfrigérée

… sous forme d’une vitre coulissante qui refuse de rester en position haute et réfrigère très efficacement cette voiture.

Bonne nouvelle : quand on arrive le dimanche soir, la station Chatelet les Halles n’est pas bondée.
Mauvaise nouvelle : cet escalier mécanique est arrêté.

Cela fait du bien de retrouver ses fondamentaux chez soi : « Paris vous aime », mais pas les services de maintenance d’escaliers mécaniques le week-end.

Je vous propose en conclusion de cette série un petit bonus sur les chalets traditionnels des montagnes japonaises.

… car à cette saison, passer le col Amō 天生, ça se méritait. En revanche, il n’y avait pas beaucoup de circulation, et la récompense était à la hauteur de l’effort.

Car de l’autre côté du col, il était possible de passer la nuit dans cette auberge de jeunesse installée alors dans cette superbe maison ancienne à toit de chaume à Shirakawa-gō,

… et de se faire inviter à prendre le thé chez elle par cette charmante Japonaise portant un tablier griffé Lufthansa.

Mais aujourd’hui, la malédiction du classement par l’Unesco de ces hameaux de montagne dans la liste du Patrimoine Mondial a frappé Shirakawa-gō, et la mise en service de l’autoroute Tōkai-Hokuriku a désenclavé ce bout du monde désormais envahi de touristes.
Il faut aujourd’huit aller plus loin, moins connu, plus inaccessible, et Miyama 美山 (« Belle Montagne », littéralement), à deux heures de route sinueuse de Kyōto, permet de retrouver un peu du charme d’antan.

Miyama, c’est charmant en automne, mais en hiver, c’est autre chose, car cette vallée fait partie du « Japon de l’envers », côté mer du Japon, exposé aux vents sibériens qui y déversent leur neige. Quand il neige, ici, c’est du sérieux : si les panneaux de signalisation sont aussi hauts, c’est pour rester visibles en hiver malgré l’épaisseur de neige.

Les habitants vivent certes du tourisme, mais rappellent volontiers qu’eux vivent encore dans ces chalets à toit de chaume, au contraire des propriétaires des boutiques de souvenirs de Shirakawa-gō.

Au Japon, on appelle gasshō-zukuri 合掌造り ces chalets traditionnels ; cela signifie « construit comme des mains en prière ».


Fin novembre, c’est ici aussi le moment des feuillages d’automne

Une toiture doit être remplacée entièrement tous les 30 à 40 ans, mais elle doit entretenue tous les ans, voire deux fois par an.

Après avoir visité le village, rien de tel pour se revigorer que d’aller dans une auberge locale. Il y a là tout une famille élargie.

Un échantillonnage de notre repas

Des soba, similaires à celle servie par Finnair, mais pas dans le même décor.

Quand la plupart des clients sont partis, cette employée ranime le foyer pour y faire cuire des brochettes.


Autant l’avouer, la cheminée tire assez mal

Mais quel charme que ces établissements où le temps semble s’être arrêté depuis des dizaines d’années !

Merci de m’avoir lu !
Bonjour,
Merci pour ce FR distrayant à lire. Malgré une préstation réduite à une boisson sur les vols Europe, la cabine semble confortable avec des coloris et tissus chaleureux.
J'ai parcouru avec beaucoup d'intérêt le bonus portant sur les magnifiques chalets traditionnel dans les montagnes japonnaise. Cela donne vraiment envie de faire le voyage. En hiver, avec les neiges abondantes, on doit se sentir isolé et il doit être bien agréable et reposant de se réfugier dans ces chaleureux chalets traditionnels.
Merci !
Une boisson uniquement, mais une cabine confortable et des PNC dans le très haut de gamme de l'accueil chaleureux et souriant.
Le "Japon de l'envers" (Ura Nihon) est un monde à part, parfois mal connu des Japonais des mégalopoles de la côte Pacifique eux-mêmes, tout particuièrement en hiver quand il est couvert par des mètres de neige.
Merci pour le commentaire !
Merci pour le partage de ce dernier vol de cette série François !
Merci pour cette marque de passage :)
Merci Marathon pour ce FR ;)
Un dernier vol du même acabit que le reste de la série, AY suit l'exemple de SK et DY et c'est dommage.
Très beau bonus !
Ravi de vous avoir revu tous les deux récemment, à bientôt ;)
Finnair en donne un peu plus que ce que laisse entendre la stricte lecture des prestations : BOB certes, mais géovision collective, des PNC très agréables et un avion qui attend les PAX englués au PIF.
Merci pour le commentaire !
Merci François pour cette dernière étape.
L'existence de cette PIF annexe peu chargé fut une aubaine. Dommage que davantage de pax n'en aient pas bénéficié.
Pour le reste, un vol AY classique depuis que tu nous en a présenté les subtilités. Pas agréable sur un MC.
Bonus toujours aussi somptueux qui donne envie de sauter dans le premier avion pour se perdre dans les montagnes de l'envers.
A bientôt !
Pas agréable, AY en MC ? Ça se discute, car les PNC des deux sexes sont charmants, le pitch confortable, et une géovision un peu sommaire permet de savoir où on en est dans le vol. Reste évidemment à emporter son pique-nique au besoin, mais nous n’en avions pas besoin cette fois-ci.
Quel que soit le routing, Mme ne refusera jamais un voyage au Japon, ni la visite d’un village japonais dont elle n’a jamais entendu parler.
A bientôt !
Pas agréable, AY en MC ? ====> ce n'est pas de la négation dont il s'agit mais de l'espace entre les sièges qui est remarquable pour du MC.
"Quel que soit le routing, Mme ne refusera jamais un voyage au Japon, ni la visite d’un village japonais dont elle n’a jamais entendu parler." ===> La sagesse de Madame n'est plus à démontrer !
A bientôt !
Au temps pour moi,; je me disais bien que cette phrase était un peu étrange !
Merci pour l'explication de texte :)
Merci François pour ce FR.
Voilà qui bat en brèche, le discours auto proclamé d'AY d'être une solution de correspondance sans accroc.
Mais je comprends que la belle livrée d'AY incite au spotting.
Parcours de retour dans le RER qui donne une bonne image du pays...
Très original bonus qui donne faim !
Le véritable accroc aurait été de rater le vol vers CDG, or l’avion a attendu les derniers PAX et est néanmoins arrivé à l’heure.
Il ne faut avoir beaucoup de cheminement à faire pour profiter d’une correspondance de moins d’une heure, et ce n’était pas le cas.
A défaut d’avoir grand-chose à dire sur Helsinki et la Finlande, j’ai de quoi alimenter des bonus japonais, y compris dans l’alimentaire :)
Merci pour le commentaire !
Un vol de retour avec un bon pitch et de bons PNC, c'est bon pour le moral ^^
Bonus très intéressant comme à chaque fois
Merci pour ce dernier FR, terminant la série au pays du soleil levant...
Pas de repas, mais un vol confortable. Dans un monde aérien où le BOB se généralise, l'offre d'AY apparaîtra bientôt comme étant parmi les meilleures.
Merci pour le commentaire.
Merci François pour cette très belle série que j'ai lue avec intérêt (même si pas commentée systématiquement). J'aime particulièrement ce dernier bonus, que je partage avec Madame, en prévision d'un futur voyage qui nous fait réver....
Il faut ne pas aimer les dépaysements pour ne pas aimer un premier voyage dans ce pays.
Merci pour le commentaire, et bon futur voyage !
Merci pour ce FR.
Nice spotting shots despite the connecting situation.
“« Vous venez d’Osaka ? Il n’y a pas de problème, nous étions au courant », sans manifester la moindre impatience.“
- Glad you made the connection.
Absolutely fantastic aerial shots!
“Dommage de voir ce 787-9 ANA en livrée Star Wars“
- Great catch!
Thank you for this wonderful series and the nice bonus at the end.
Have a good one, see you!
The ground staff is obviously used to passengers stuck at the security check while on a short connection.
Both air and ground shots would have been much better at a different season.
Thanks for the comment !
Merci pour cette suite et fin ;-)
*
Quel stress ce PIF à HEL, même si heureusement un passage secret vous a été indiqué. Je note que Madame est aussi de très bonne constitution pour accepter un spotting alors que le temps presse ;-)
Rien de très spécial à bord, c'est frugal, mais confortable, en tous cas davantage que sur AF ARN-CDG. Mais que ce soit à 16h à HEL ou à 16h à ARN, tout ça semble bien lugubre en cette saison.
CDG, RER: bienvenue de retour dans la vraie vie parisienne. J'arrive toujours pas à me faire à la nouvelle de déco de Châtelet-les-Halles.
Malgré l’encombrement du PIF, malgré la correspondance serrée rendant stressant le spotting de son mari (une de mes spécialités), malgré l’indigence du programme de l’IFE, malgré l’absence de collation à bord de ce vol, Mme a validé l’option Finnair pour nos voyages en Extrême-Orient, le doublet dans l’A330 pesant très lourd du bon côté de la balance.
La nébulosité du mois de novembre en fait le mois le plus sombre à Stockholm, d’après mes collègues suédois.
Rien de tel que CDG et le RER pour expliquer le Syndrome de Paris パリ症候群, cette pathologie causée par le décalage entre leur image idéalisée de Paris et la réalité que découvrent certains primo-arrivants japonais.
Merci pour le commentaire !