Bonjour à tous ! Voilà déjà le retour de mon périple estonien, après deux tout petits jours passés en charmante compagnie (bref, un week-end beaucoup trop court !)… Pour plus d'infos sur le routing d'origine, voir le spoiler ci-dessous. Pour des infos sur la modification du routing en cours de route, voir le second FR.
Comme je le disais dans mon précédent FR, il ne me reste quasiment plus de congés pour 2017, à savoir 1,5 RTT. Si j’en avais eu 2, j’aurais pu faire le pont du 1er novembre, mais ce n’est pas le cas, d’où ces deux voyages rapprochés…
initialement, pour ce trajet, la date n’est pas fixée, je ne la choisirai qu’en fonction des tarifs trouvés. Par contre ce qui est sûr, c’est les contraintes : Un départ le jeudi après-midi à partir de 14h pour arriver le plus rapidement possible à Tallinn, et un retour le dimanche soir ou le lundi matin avant 8h, avec le but de partir le plus tard possible.
La solution la plus simple est un aller-retour Lyon – Frankfurt – Tallinn, qui colle parfaitement au niveau des horaires, avec un départ le jeudi après-midi et un retour le dimanche soir. Selon les semaines, le tarif oscille autour de 300€. Par contre, le tarif proposé ne me permet pas de cumuler de Miles chez Asiana, là où j’ai mon FFP Star Alliance… Un peu dommage.
Une autre solution est de faire un retour similaire à mon voyage précédent, et de passer à l’aller avec Air France et Finnair, via Helsinki (LYS-CDG-HEL-TLL). Mais la correspondance à HEL est courte, 40 minutes de mémoire, et le vol arrive à 00h20, franchement tard. En plus, le tarif n’est pas donné, le tout revient à quasiment 500€…
Je continue donc de fouiller, pour voir si je trouve mieux que Lufthansa, en regardant tout simplement quels sont les vols prévus à l’atterrissage le jeudi soir à Tallinn…
Je vous passe les autres possibles routing (par Bruxelles, par Oslo, par Vienne…), pour arriver à ce qui s’avèrera être le meilleur compromis.
Je vois en effet qu’il est possible d’arriver à 22h45 à Tallinn en provenance de Varsovie, avec Nordica. Comme pour toutes les autres solutions, le plus compliqué reste de s’acheminer jusqu’à Varsovie. Air France/KLM ne le permet pas, le groupe LH si mais à un prix effrayant (les joies de l’aller simple chez LH).
Je me rappelle alors que Madame a pris au printemps dernier un vol Easyjet Cracovie – Lyon. Je regarde voir s’il y aurait un vol le jeudi… Et bingo ! Nous avons EZY4479, qui décolle à 13h50 de LYS pour atterrir à 16h à Cracovie, pour 42€. Reste à voir si la liaison Cracovie – Varsovie est réalisable avec Lot… Et c’est oui ! Pour 114€ j’ai un billet KRK (18h05) – WAW (18h55) et WAW (20h10) – TLL (22h45), avec 2h05 de correspondance à KRK et 1h15 à WAW, assez raisonnable. En plus je cumule à 25% chez Asiana, mais avec un seuil mini de 500 miles/segment (donc 1000 miles le trajet), beaucoup mieux que les 0% avec Lufthansa.
Pour le retour, je garde donc la solution trouvée lors de mon précédent voyage à savoir faire Tallinn – Milano Malpensa avec Easyjet le dimanche soir (19h05 -> 21h10), une nuit à MXP, puis un Milan – Lyon avec Hop! le lundi matin (6h40 -> 7h40). En plus, Hop! propose lors de la réservation son habituelle promo à 40€ l’AS en France et en Europe, tandis qu’Easyjet me propose le très alléchant tarif de 27€ pour le TLL – MXP.
Avec la nuit d’hôtel à Milan, l’aller-retour me revient donc à 295€, plutôt raisonnable…
Le routing final est le suivant :
1. Easyjet EZY4479: LYS – KRK (Economy, A319) le 16 novembre 2017 => Déjà disponible !2. Lot LO3924 : KRK – WAW (Economy, Q400) le 16 novembre 2017 => Annulé
2. Lot LO3920 : KRK – WAW (Economy, Q400) le 17 novembre 2017 => A lire ou à relire...3. Nordica LO789 : WAW – TLL (Economy, CRJ900) le 16 novembre 2017 => Annulé
3. Nordica LO785 : WAW – TLL (Economy, CRJ900) le 17 novembre 2017 => A retrouver ici
4. Easyjet EZY2668 : TLL – MXP (Economy, A319) le 19 novembre 2017
5. Hop! A54501 : MXP – LYS (Economy, ERJ145) le 20 novembre 2017 => Ne sera pas reporté pour cause de sieste permanente
Rien de nouveau sur ce vol, je l'ai déjà emprunté deux semaines auparavant. C'est un vol purement utilitaire d'acheminement jusqu'à ma chambre d'hôtel à Milan, seul moyen de rentrer chez moi à temps pour le travail tout en optimisant mon temps au mieux en Estonie.
Passons au vol… Enfin, à l'attente
Arrivant en train depuis Narva le dimanche venu (Madame n'ayant pas daigné m'accompagner), je me rends directement à l'aéroport depuis la station Ülemiste, en proche banlieue de Tallinn (qui de toute façon n'est pas une ville très étendue). Pour cela, il suffit de prendre ses pieds et de traverser un centre commercial, puis de marcher (sous la pluie, comme souvent en Estonie) le long de l'avenue qui est à l'origine de l'autoroute 2, qui part vers la seconde ville du pays, Tartu. En une quinzaine de minutes, on arrive à proximité du terminal… Il est pratiquement déjà 16h, il fait donc déjà bien sombre.
Je me hâte, non pas que je sois en retard, mon vol part dans 3 heures, mais parce que je n'apprécie que moyennement d'être trempé. Je file aux WC, qui sont correctement nettoyés, sans plus. TLL est prévenant avec ses voyageurs, avec cet affichage sur la porte de sortie des WC.
Il faut ensuite remonter à l'étage départs/arrivées via cet escalator.
On se retrouve à proximité des comptoirs d'enregistrement (côté gauche), et à droite des comptoirs d'informations et de vente de plusieurs compagnies.
Et au fond, après les comptoirs d'Easyjet, l'entrée du PIF, en face du café qui s'étend sur deux étages.
Alors que le FIDS indique mon vol à l'heure (je ne l'ai visiblement pas photographié, désolé), je consulte Flightradar par habitude, qui indique que le vol aller (MXP-TLL) sera retardé… Je consulte l'appli Easyjet, c'est confirmé, mon retour sera lui aussi bien retardé, et pas qu'un peu… 1h10 de retard (mon tel était à UTC+1 et pas heure locale, pour les attentifs). Déjà que j'ai peu de temps pour dormir à Milan (je me lève vers 4h45), ce retard ne m'arrange pas du tout.
Je me résigne donc, je n'ai pas envie d'aller en ville, j'aurai donc pas moins de 4 heures à attendre à l'aéroport… Comme il n'y a rien à faire côté landside, je passe le PIF. Contrairement à mon précédent passage, le personnel est mal-aimable, et les sacs plastiques pour les liquides sont vendus pas moins de 20 centimes le sac, sans possibilité de faire la monnaie. Une dame n'en ayant pas et n'ayant qu'un billet en poche est quasiment engueulée par le personnel, et doit aller faire de la monnaie au café derrière… Autant ce comportement et ce côté radin de vendre un sac plastique (alors qu'en général ils sont donnés) ne m'aurait guère étonné pour un aéroport comme Milano Malpensa (qui n'est vraiment pas agréable), dans l'aéroport qui se dit "cosiest airport in the world", et qui fait des efforts pour se rendre très agréable (et réussit le plus souvent), c'est tout à fait déplorable. Dommage…
Bref, après ce PIF passé en 5 minutes, me voici airside, dans le duty-free où je fais des provisions de clopes pour ma famille (je n'ai pas encore le plaisir de fumer moi-même).
A la sortie du duty-free, des panneaux présentent les travaux prévus à l'aéroport sur la période 2016-2020, avec côté tarmac, un agrandissement de la piste (réalisé), refonte des taxiways, du système d'approche, du drainage des eaux de pluie et de fonte des neiges, etc…
Et côté voyageurs, principalement de nouveaux parking et zone dépose-minute et taxi, l'intérieur du terminal ayant déjà été rénové.
Je vais m'installer pour plusieurs heures d'attente à côté de ce panneau de bois, prévu pour l'échange des cartes de visite des voyageurs… Pas mal comme idée :)
Au bout d'un moment, je jette un œil à l'appli Easyjet pour voir comment évolue le retard de mon vol. Spoil : Ca évolue mal.
Après une heure, ça s'agite à côté de moi : Ca embarque pour Stockholm sur le vol Nordica LO8125…
Devant moi, c'est le LO8167 qui embarque, à destination de Munich, tandis que derrière la passerelle on aperçoit le bas du CRJ900 de SAS pour ARN, qui embarque également, avec 40 minutes de retard. Le bâtiment un peu éclairé de l'autre côté du tarmac, derrière le CRJ Nordica, est l'ancien terminal soviétique de TLL…
Les trois vols repousseront coup sur coup aux alentours de 18h10, heure locale. Plusieurs autres vols partent dans ce créneau horaire, ce qui aura l'occasion de vider particulièrement le terminal.
Je profite de ce calme pour passer aux toilettes. Ne vous fier pas à ce brave Lennart Meri (premier président estonien après la période soviétique, dont l'aéroport porte le nom, décédé il y a maintenant 11 ans), l'entrée des WC n'est pas indiquée par son doigt tendu mais se situe bien dans son dos !
Ici, pas de problème de sexisme par panonceau, bébé se change seul (ou bien avec un handicapé selon l'interprétation).
Les WC sont propres, même si un est HS. Les hauts-parleur diffusent des chants d'oiseaux dans les WC… Peut-être pour couvrir les bruits corporels des voyageurs ? Pourquoi pas.
Le box situé le long du mur est visiblement prisé par les avgeek, des petits malins ont retiré le coin du filtre opacifiant ! Dommage, il n'y avait rien à voir, vu que tous les appareils étaient partis de ce côté :(
Par contre, il ne manquerait pas quelque chose à cette porte ?.. Une petite patère, par exemple ?
Ouf, elle est déportée sur le côté. Et elle est bien double ! Mon manteau et mon sac à dos peuvent y prendre place sans devoir se superposer !
Après ce passionnant moment sanitairesque, je vais me dégourdir les jambes et chercher de quoi manger… Malheureusement on retrouve des tarifs assez élevés, similaires à ceux pratiqués dans les aéroports français, pour des produits pas spécialement goûtus. Il y a néanmoins un peu de choix, avec un snack "classique", un stand à sushis, un bar à vin et un bistrot. A proximité de ces deux derniers commerces, la table de ping-pong est toujours présente et bien utilisée au fond du terminal Schengen.
L'espace enfants est bien vide lui… La télé en bas du "château" diffuse des dessins animés pour les enfants.
Comme dans tous les aéroports de nos jours, Tallinn n'échappe pas aux voitures exposées, avec 2 ou 3 dans le terminal…
Un peu avant cette voiture, côté sud, un petit escalier permet de monter sur le pont de ce "bateau", qui comportent de nombreux sièges, et sur chaque table des câbles pour charger téléphones et tablettes… Qui ne sont malheureusement pas alimentés.
La vue depuis le pont. En haut, une passerelle qui, je suppose, est utilisée pour les arrivées hors-Schengen, au fond le snack, et juste sous le pont, une carte rétroéclairée et animée du réseau Tallink…
… C'est en effet cette compagnie de ferry estonienne, créée en 1989 par la compagnie Eesti Merelaevandus (Estonian Shipping Company en anglais), qui sponsorise cet espace. A côté des sièges du bas, des petits quiz sont proposés aux passagers !
Par la baie vitrée, on aperçoit cet appareil tout de blanc vêtu. Il s'agit de YL-LCT, un A320 SmartLynx, qui a été affrété par Nordica pendant 3 jours, sans doute pour cause de maintenance d'un appareil de la flotte… Il partira peu après en direction d'Oslo.
Après avoir mangé un petit quelque chose, un peu avant 19h30, un changement de porte est annoncé, nous ne partirons pas de la 03, comme d'habitude pour ce vol, mais de la 18, une porte qui est située dans la partie hors-Schengen du terminal, mais qui dispose d'un accès par la zone Schengen via ce couloir vitré (derrière les vitres à gauche sur la photo, c'est donc le hors-Schengen).
Pendant que beaucoup de mes co-pax commencent à faire la queue, alors que le départ n'est prévu que dans 1h15 et que présentement, l'appareil est encore à plus de 200km de Tallinn, je m'assieds sur ces plutôt confortables et colorés sièges. C'est bien vide côté non-Schengen !
Un groupe d'Italiens bousculent tout le monde pour doubler alors que l'embarquement n'est toujours pas appelé, ce qui mènera logiquement à une petite engueulade (en même temps, bousculer des ex-soviétiques, faut pas être malin…). Finalement, à 19h50, l'embarquement est appelé, avec deux mentions tout à fait "Easyjetesques".
Tout d'abord "Speedy boarding passengers, please make your way to the front". Comprendre : "Bousculer les gens pour pouvoir être les premiers à attendre dans le froid, parce qu'on ne sait pas organiser un embarquement avec priorités, ou plutôt on ne veut pas payer pour des vraies portes." Bref. Même si j'ai droit à ce speedy boarding, je m'en passerai bien, merci.
Puis un tout aussi sublime "There will be a little waiting as the aircraft is being prepared for you". Comprendre "L'appareil n'a même pas encore atterri mais on préfère vous mentir plutôt qu'être francs, parce que quitte à faire des embarquements pourris, autant y aller jusqu'au bout." Re-bref. Je comprends qu'ils ne préfèrent pas dire que l'appareil n'est même pas encore là, mais on peut s'arrêter à "il y aura un peu d'attente" sans rajouter un éhonté mensonge.
Je reste assis, à 20h05, l'appareil atterrit enfin et vient se parquer à proximité. Alors que les passagers du vol précédent sont en train de débarquer, je me met dans la file d'embarquement, environ 2/3 des passagers sont déjà passés et attendent. Devant moi, une passagère fait un scandale parce que sa valise doit être enregistrée en soute. Vu la taille de l'engin, ça ne m'étonne guère… A 20h10, je descends dans la "salle d'attente".
Comprendre, une salle bétonnée pas très chauffée avec une zone "speedy boarding" délimitée par des filoguides. Au moins on n'attend pas dans les escaliers, voilà un point positif par rapport à la dernière fois.
A 20h20, les passagers sont libérés avec l'ouverture des portes donnant sur le tarmac… Manque de pot, le filoguide "speedy boarding" a été mal placé, les passagers prioritaires doivent donc se glisser entre le poteau et le chambranle de la porte alors que les non prioritaires ont les 3/4 de l'ouvrant pour eux. Décidément… Désolé pour la photo floue.
A bord, j'avais réservé le 1F pour comparer avec le 1A, vendu également comme "Siège Plus" avec plus d'espace pour les jambes. Mais ils omettent bien de préciser qu'il y a une charmante cloison très proche…
Il y a donc moins de place pour les jambes que sur une place classique, juste plus de place pour les genoux… Ce qui a une utilité tout à fait limitée. Bref, je regrette fortement mon achat de cette option, d'autant plus que j'aurais deux voisins et donc pas de place pour m'étendre sur le côté…
L'embarquement est rapide malgré un vol quasi complet, et se termine à 20h30. L'équipage commercial prend la parole pour nous annoncer, enfin, la raison du retard : Avant le départ du vol de Milan vers Tallinn, les pilotes ont constaté que les pneus du train d'atterrissage avant étaient abîmés, il a donc fallu les changer avant de prendre le départ. Rien à redire sur la raison du retard du coup, c'est tout à fait compréhensible. Bon, MXP étant une base d'Easyjet, on aurait pu imaginer un appareil de remplacement mais on reste sur du low-cost, pas sûr qu'il soit rentable d'avoir des appareils de réserve prêts à partir… La durée de vol prévu ce jour est de 2h35, soit plus d'une demie-heure de moins que le même vol deux semaines auparavant, que j'avais pris et qui avait duré 3h10 !
Il est 20h38 quand nous repoussons, alors que je loupe de peu l'Aeroflot en provenance de Moscou SVO, réalisé en Sukhoi… Je n'en avais jamais vu avant ! Malheureusement ce n'est pas encore pour tout de suite que je le prendrai…
Le roulage est très court puisque nous décollons vers l'est et que le seuil de piste est très proche du bout du terminal. L'appareil patientera donc le temps que les démo de sécurité soient réalisées, puis nous décollons enfin à 20h45, soit quasiment 5 heures après mon arrivée à l'aéroport…
Juste après le décollage, alors que nous avons viré vers le sud-ouest, j'aperçois un appareil juste au dessus des nuages, à l'approche de Tallinn… Il s'agit d'un ATR72 effectuant la (très) courte liaison Helsinki - Tallinn, liaison que j'espère faire un jour. Et j'ai donc le plaisir de vous présenter mon premier air-to-air (du moins il me semble). Qui est le plus raté possible. Mais quand même, vous apprécierez l'effort.
Bon, je choisis une cible plus facile pour un vol de nuit, le réacteur droit, qui, fort heureusement, n'a pas besoin d'être changé, lui.
Ma vue depuis ce fabuleux siège qu'est le 1F. Grumpf.
Allez, je ne rage pas plus (quoique ?), et on passe aux classiques, en commençant par la notice de sécurité. Recto…
Et verso.
La carte du "Bistro" est la même que sur le Lyon - Cracovie.
Où l'on constate la définition de "Premium Wine" d'Easyjet, du Mâcon Villages ou du Mouton Cadet. C'est certes pas mauvais, mais de là à y qualifier de "Premium"… Enfin, c'est sans doute le cas si on le compare à la piquette que servent beaucoup de compagnies en Y. Et oui, je cherche la petite bête ^^
Ca non plus, ça n'a pas changé… Et là encore, je ne consommerai rien à bord.
Passons tout de suite au magazine de bord… Le sommaire, que je n'avais pas présenté sur le vol précédent, qui a l'air aussi intéressant que la page d'accueil de Buzzfeed ou autre…
… Avec les mêmes pubs que l'on retrouve sur ce genre de sites…
Allez, je ne m'étends pas plus à ce sujet sinon je deviendrai légèrement médisant (comment ça je le suis déjà ?). Je profite du fait que je me mette soudainement à saigner du nez pour aller faire un tour aux WC, qui sont dans un état correct à mi-vol.
Je reste un peu debout dans le galley avant histoire de saigner tranquille. Je note qu'un passager, semblant indisposé, arrête une PNC qui lui ramènera un comprimé… Je suppose qu'ils peuvent donner des médicaments sans ordonnance ? (Si quelqu'un sait me le confirmer, je suis tout ouï)
Après avoir passé quelques mouchoirs, je retourne à ma place, juste à temps pour apercevoir cette grande ville (mal) cachée sous les nuages… Vu la forme de la ville, des alentours et de l'horaire, je suppose que nous survolons alors Berlin.
Le pilote prend alors la parole pour la première fois du vol, pour nous annoncer qu'après avoir survolé Berlin (bingo !), notre route nous fera survoler Dresde, Munich et Innsbruck, avant de commencer notre approche sur Milan où notre atterrissage est prévu à 22h20. Bon point pour les PNT, j'aime bien ces annonces détaillées :)
Je somnole pendant une heure, quand je me réveille nous survolons Lecco et les environs du lac de Côme, notre descente a déjà bien débuté.
Quelques minutes plus tard, nous survolons la banlieue de Milano, avec Saronno et Legnano à l'image (bon, là j'ai pas reconnu hein, Flightradar m'a bien aidé).
En regardant un peu plus vers l'avant, on distingue à gauche les lumières plus intenses qui permettent de repérer aisément notre destination finale, MXP (et cette fois, détecté sans Flightradar !).
Le train d'atterrissage est sorti à 22h11, alors que l'on est aligné sur la 35L (il me semble), et que nous pouvons deviner les lumières de Milan… La descente a été très rapide, surtout comparé à la dernière fois !
Nous touchons le sol à 22h13, après 2h28 de vol.
Le parking est atteint à 22h16, à côté de ce 737 CargoAir.
Et la porte est ouverte à 22h18, nous laissant filer vers ce Cobus flou.
Il ne vente pas, il ne pleut pas, je me permet donc ces clichés de notre A319. Avant…
… Et arrière !
Le débarquement est vite terminé, et nous partons de l'avion à 22h25. Cette fois, je sais où me placer pour sortir en premier du bus et tracer dans le terminal !
La sortie est proche…
A 22h28, je suis dehors !
Mon hôtel Moxy est juste en face…
Quelques dizaines de minutes plus tard, me voilà dans mon lit à regarder sur la ZDF un documentaire sur les Trabant, suivi d'un autre sur les trains de la RDA… Que je devrais malheureusement couper avant la fin, histoire de dormir un peu.
La trace radar du vol :
Et voilà qui met fin à cette série de FR sur mon périple estonien ! Je ne reporterai pas le Milan - Lyon, j'ai en effet dormi à peu près tout le (court) vol, qui est arrivé à bon port à l'heure et sans péripéties. Ça a cependant été une petite première pour moi, pour la raison suivante :
Mon premier dégivrage (il faut une première fois à tout !) ^^
Allez, comme promis, un petit bonus sur la cité de Narva, troisième ville d'Estonie !
Bref ! Comme partout en Estonie, le moyen le plus simple de se déplacer est le car. Mais en bon ferrovipathe, j'ai encore une fois privilégié le train. Il faut 2h40 pour rallier Tallinn à Narva…
La gare de Tallinn ne possède curieusement pas d'abris sur les quais, alors que la pluie est extrêmement fréquente dans la capitale estonienne…
Sur une voie de garage, la rame du Baltic Express qui sera mise à quai peu après : Il s'agit du train de nuit qui ralie Tallinn à Moscou via St Petersburg, en une quinzaine d'heures…
Le temps que j'arrive le vendredi, il fait nuit… Je découvre donc vraiment la ville seulement le lendemain matin. Tout d'abord, pour se mettre dans l'ambiance, le hall d'entrée de l'immeuble où vit Madame !
Petite dédicace à mogoy avec cette collection de sublimes tapis persans qui sert de paillassons dans cette entrée.
L'intérieur de l'appartement est tout autant dans son jus…
Lorsque l'on sort de l'immeuble, on tombe rapidement sur ce… paysage ? Vous allez vite vous en rendre compte, la ville est le cliché parfait de la cité ouvrière communiste.
Au bout de ce terrain vague, un petit supermarché, entouré d'immeubles… Contrairement à mon précédent bonus sur Rakvere, ici, très peu d'immeubles ont été rénovés.
Si l'on prend un peu de hauteur… Ca n'ouvre pas pour autant l'horizon, qui est toujours bien empli d'unités d'habitation.
Ici, un collège fermé depuis peu.
Pas sûr que ça date de la période communiste ça… Une église des Témoins de Jehovah.
Mis à part des immeubles, il y a tout de même quelques maisons en périphérie de la ville (qui sont souvent séparées en deux habitations).
Cette église orthodoxe n'est pas très vieille non plus, puisqu'elle a été consacrée en 2003. La précédente église a été détruite en 1944, lors de la bataille de Narva…
A proximité, une école qui a bénéficié d'une rénovation…
… Ce qui n'est pas le cas de ces bâtiments au fond, après ce restaurant-grill.
En face, un petit exemple de ce que je vous disais : Les panneaux routiers sont écrit en estoniens uniquement…
Continuons dans la même direction que depuis le début, à savoir plein est. On arrive sur ce curieux bâtiment qui fait un peu trop travaillé pour cette ville, où l'architecture est en général uniquement "utilitaire"…
Heureusement, en face, pour compenser ce petit excès de "beauté", nous trouvons cette charmante bicoque.
Cette rue, principalement bordée de ces plus ou moins petites maisons, descend soudainement…
Jusqu'au fleuve Narva.
De l'autre côté, c'est la Russie ! Je ne sais pas si l'espèce de mirador est utilisé pour surveiller la frontière…
… En tout cas, ici, pas moyen de s'entrainer à la natation !
Le panneau ne précise pas les sanctions encourues, mais je doute que les Russes le prennent à la légère.
N'ayant pas envie de prendre part à un interrogatoire du KGB, Madame et moi décidons d'un commun accord de rester sur cette rive, et nous partons donc vers le sud, où l'on arrive vite au niveau de hangars à bateaux semblant un peu abandonnés (mis à part celui transformé en bar, étonnamment).
La silhouette de la forteresse d'Ivangorod, faisant face à Narva, se découpe sur le contre-jour.
Côté russe, la ville d'Ivangorod comporte plus de maisons que d'immeubles…
Peu de navires sont amarrés, je ne sais pas si ce sont des chalutiers ou autre… En tout cas, ils sont protégés par des grillages. Côté russe, la plupart des navires aperçus sont des navires militaires pour surveiller la frontière.
Soudain, nous voici face à une meute de lions, dont certains semblent surveiller la frontière… On aperçoit un peu mieux Ivangorod. Le pourquoi du comment de ces lions n'est pas indiqué malheureusement, je ne pourrais donc pas vous le narrer ici… (Et Madame est d'une inutilité exemplaire pour me trouver la réponse à cela !)
Le long de la route qui continue le long du fleuve vers le passage de la frontière se trouve 28 lampes, une pour chaque pays de l'Union Européenne… Un pied de nez du gouvernement estonien à la Russie, peut-être ? (Ici, le luminaire de l'Estonie)
En face, ces outils de torture (ou de sport, c'est selon). Ils sont visiblement peu utilisés. Serait-ce lié au fait qu'ils sont en métal, que seuls certains comportent des poignées en caoutchouc, qu'il fait -5°, et qu'un vent marin souffle assez fort ? Possible :P
Ivangorod est toujours là.
Et sa forteresse aussi, avec juste devant le pont-frontière…
Juste devant le pont, une des rares décorations florales qui résistent par ici, des choux d'ornement.
A côté, ce curieux aménagement…
… Un cadran solaire ! Il suffit de se placer debout dans la case correspondant à la saison, et l'on a l'heure ! Le seul soucis, auquel visiblement les concepteurs n'ont pas pensé, c'est qu'à Narva, quand il ne pleut pas, il bruine, quand il ne bruine pas, il neige, quand il ne neige pas, il fait nuit, et quand rien de tout ça ne se passe, il y a tout de même de bons gros nuages.
Montons quelques marches, pour nous retrouver au niveau du pont… Au premier plan, le trottoir pour les piétons traversant la frontière. Le flux est incessant, dans les deux sens, tout comme celui des voitures et des autocars grandes lignes. Je suis peut-être masochiste, mais qu'est-ce que j'ai envie de passer cette frontière !..
Au fond, la route remonte vers le poste frontière côté estonien.
Prenons un peu plus de hauteur, histoire d'avoir enfin une belle vue sur la forteresse russe, et sur le poste frontière russe.
Revenons un peu dans le centre, avec cet immeuble abritant principalement des bureaux, et cette espèce de protubérance à son sommet, abritant… Je ne sais quoi. Si quelqu'un a une idée…
Le bâtiment blanc à son pied accueille une notamment association et une épicerie, mais avait sans doute une autre utilité auparavant…
Derrière cet immeuble, une place bordée de bâtiments un peu plus charmants que le reste de la ville, place malheureusement assez peu "piéton-friendly"…
Et pour cause, c'est le parking situé devant le poste frontière : Certains préfèrent garer leur véhicule ici puis passer en Russie, sans doute moins de démarches. L'entrée piéton du poste frontière est dans le bâtiment rouge à gauche. Nous n'iront pas visiter cela, malheureusement… Contrairement à beaucoup d'habitants, qui disposent d'un visa spécial pour traverser la frontière régulièrement (voir qui n'ont pas besoin de visa du tout, pour certaines personnes qui sont plus ou moins "apatrides", sans nationalité estonienne ou russe ou autre officiellement), pour nous il nous faut un visa en bonne et due forme, et lâcher 100€ pour traverser un pont… Voilà.
Continuons notre marche pour arriver au principal intérêt touristique de la ville : La forteresse de Narva, qui fait face à celle d'Ivangorod, dans un style bien différent (et surtout moins bien rénové).
Les deux forteresses se font vraiment face, toutes proches et pourtant si dur à rallier ! Et ne pensez pas non plus y aller à la nage ici. Outre le courant qui est très, très rapide, des militaires patrouillent le long du fleuve avec des chiens…
A droite, une église côté Narva, au milieu, une centrale hydroélectrique côté Ivangorod. Juste derrière la centrale, mais difficilement visible sur la photo, passe la ligne de train qui traverse la frontière.
Dans un recoin du "parc" du château, on trouve la statue du camarade Lénine, retirée d'une des places principales de la ville, et qui, face à l'opposition des habitants, n'a pas été détruite mais a été foutue dans ce recoin… Pas très glorieux, tout de même.
Après avoir fait un petit tour, revenons sur nos pas, en passant par ce grand carrefour un peu monumental, où se croisent les routes vers la Russie (dans mon dos), vers Tallinn (tout à gauche) ou vers Narva-Jõesuu, la station balnéaire sur la Baltique à une quinzaine de kilomètres (en face).
A quelques centaines de mètres de là, on trouve deux bâtiments à colombages soit bien rénovés, soit bien imités, qui abritent des restaurants…
Juste sur la droite, l'hôtel de ville de Narva… Qui n'a malheureusement pas bénéficié d'une rénovation, et est en bien piètre état. Le bâtiment rouge, sur la droite de l'hôtel de ville, est l'antenne de Narva de l'université de Tartu (la seconde ville d'Estonie).
L'avant de l'hôtel de ville est encore plus abimé. D'après Madame, certaines salles, dont les plafonds et planchers sont en trop mauvais état, ne sont plus utilisables…
Le contraste avec le bâtiment de l'université est flagrant. Je me rends compte seulement après que ça rend mal en photo, mais l'avancée de béton au dessus du bâtiment avance vraiment beaucoup devant le bâtiment, ce qui lui confère une forme très originale…
Le reste du quartier est du même acabit que le reste de la ville : Des immeubles d'habitation…
Retour dans l'avenue menant du centre à la gare, avec ces bâtiments d'un autre style (LGAddict saura vous en dire plus sans doute)… Désolé pour le flou.
Ici aussi, une petite rénovation ne ferait pas de mal… L'allée carrelée devant les magasins à gauche est bien abimée.
Pas de soucis de rénovation pour la gare routière, puisqu'il s'agit d'un simple abribus !
La gare, elle, est justement en travaux de rénovation…
Et elle en a bien besoin, l'intérieur est en bien mauvais état, et bien vide.
Je finis comme j'ai commencé ce bonus, mais cette fois, avec les quais de la gare de Narva, et le train en attente de départ pour Tallinn !
Et un fret qui s'apprête à retourner en Russie.
En fait, je ne peux pas résister à l'envie de vous montrer ces deux spécimens de produits "français" marketés pour un public friands de clichés sur les franchouillards.
Tout d'abord, le "St Germain", une boîte en bois qui ressemble à une boîte de camembert, un nom bien français, un dessin bien inspiré de Paris… Pour un fromage orange, à la texture rappelant vaguement le Vieux Lille, fabriqué… Au Danemark.
Et ensuite… Le vin, ça fait pas assez français comme ça, même avec le petit drapeau ? Pas de soucis, appelons le "Camembert" !
Merci pour votre lecture, en espérant que cette série de FR et ce bonus vous auront un minimum intéressés ! Je reviens très bientôt avec une série de deux petits FR sur un trajet déjà réalisé (les plus attentifs sauront déjà de quelle destination je parle), qui seront mes deux derniers FR (et vols) de l'année.
A bientôt !
Merci pour ce FR!
Entre les annulations du vol aller et le gros retard de ce vol, c'est un routing en mode galère que vous nous proposez ! Quand ça ne veut pas...
En tout cas l'excuse du retard est en effet tout à fait acceptable. L'appli d'Easyjet est bien faite et bien actualisée, ce qui est loin d'être le cas de toutes les compagnie aériennes de manière générale.
A bientôt !
Merci pour le commentaire !
Ça, j'avais un peu l'impression d'être maudit pendant mon week-end... Heureusement que ça ne se passe pas toujours ainsi.
Rien à redire sur le retard, ni sur l'information, Easyjet est plutôt bon là-dessus effectivement.
A bientôt :)
Dommage pour l'arnaque du siège "plus" mais en fait "moins"... Je n'ai jamais compris l'intérêt de la procédure de pré-embarquement dans une salle type hangar à bestiaux. Ça m'étonnerait que ça fasse vraiment gagner du temps. Le bonus est intéressant ! J'envisage un voyage en Estonie et/ou en Finlande en 2018, du coup à chaque fois je regarde les bonus pour repérer des endroits à visiter.
Merci pour le commentaire :)
Cette petite arnaque était parfaite pour résumer mon voyage, qui a été plutôt décevant avec tous ces problèmes...
Je pense que la procédure de pré-embarquement permet d'éviter les retards pour cause d'attente d'un passager en retard, ou d'un passager ne se présentant pas, et dont on doit ensuite chercher les bagages en soute déjà chargés : Le pré-embarquement est clos une demie heure avant le départ, pas de risque de retard ou de "no-show" d'un passager...
Merci pour le compliment sur le bonus ! Début 2018, j'ai de prévu un passage à Helsinki et un ou deux à Tallinn, j'essaierai de faire des bonus intéressants également alors ;)
A bientôt !
Merci pour le report
Je suis du même avis que toi. Faire payer un siège plus pour cela, c’est limite vraiment...
Merci pour le commentaire :)
Easyjet m'a plutôt déçu sur ce dernier vol, avec cet embarquement long et ce siège... J'essaie de les éviter maintenant...
Salut Robin
Un voyage en Estonie pas de tout repos, entre l'aventure de l'aller et celle du retour...
Belle visite deTLL, merci...
Pas sympa de faire payer un siège avec un chouia d'espace en plus, le pitch barré par la cloison
L'hôtel est tout proche du terminal, c'est déjà un peu de temps de gagner
"Petit bonus de Narva", je m'attendais à cinq photos ! ça ressemble beaucoup à Mourmansk ou Vladivostok, (en plus petit), nous sommes tous pareil : ça nous brûle de découvrir ce qui se passe de l'autre côté de la frontière...
Félicitation pour ton premier "dégivrage" ^^
Merci pour ce FR, à bientôt !
Merci Hervé pour le commentaire :)
Ce voyage était un peu éprouvant oui... Heureusement que Hop! a été à l'heure le lundi matin sinon ça aurait été un fiasco total (d'autant plus que j'avais une très importante réunion le matin à 9h ^^ ).
C'est vraiment petit de la part d'U2 oui, autant payer 20 ou 25€ pour le siège 1A me gêne pas du tout, avec son pitch illimité, autant là je me sentais plus coincé que sur un siège classique, avec en plus rien à regarder.
L'hôtel est juste à côté du terminal 2, mais le lendemain matin il faut prendre un bus pour rallier le terminal 1, ça implique de se lever 15-20mn plus tôt :/
Effectivement, j'ai été assez généreux en photos ! Ca reste petit par rapport aux bonus de certains membres de FR cela-dit ^^
Je n'ai jamais mis les pieds en Russie, et pourtant c'est exactement cette image que j'avais de la ville ouvrière ex-soviétique, ça ne m'étonne qu'à moitié que ça ressemble beaucoup à d'autres cités russes !
C'était plutôt sympa, ce dégivrage ^^
A bientôt !
Merci Robin, pou ce FR et ce superbe bonus.
U2 aura réussi à te faire saigner suite au retards, mensonges, embarquement pourris, bulkhead avec butée et vins pseudo premium.
Conquérir le château de la belle n'est pas sans danger ! Tu le fais bien avec un style que "tongue in cheek" que j'apprécie particulièrement.
En parlant de château merci pour cette découverte de cette ville frontière bien marquée par l'histoire. Quant aux tapis, je soute qu'ils soient persans ^^!
Merci pour le commentaire Quentin, ravi que ça plaise !
Ah ça, ils ne sont pas près de me revoir U2... Surtout qu'ils m'ont fait un autre coup ya une semaine en me changeant un horaire de vol de 5h sans crier gare, déjà que j'avais du mal à supporter leurs méthodes avant (enfin les méthodes low-cost de manière générale), là c'est plus possible ^^
On m'a reproché d'utilisé ce même style dans certaines de mes conversations au travail au sujet de certains collègues... Je crois que je devrais me cantonner à l'utiliser dans mes FR ^^
Mais de rien ! J'espère que je pourrais vous présenter l'intérieur du château, des souterrains, et la station balnéaire lors de mon prochain voyage là-bas... Persans, russes... Quelle différence ? :P
Salut Robin,
Merci pour le partage !!
Concernant la question pour les médicaments : (je crois que la règle n'a pas changé depuis l'époque où j'étais PNC) : aucun soucis pour donner un médicament, la pharmacie de bord ne contient que des médicaments sans ordonnance. Il y a un "doctor kit" qui lui, contient des médicaments sur ordonnance et d'autres choses uniquement réservées à un médecin, mais les équipages n'y ont pas l'autorisation de l'utiliser sans un docteur.
Perso je suis toujours méfiant des sièges "bulkhead" ça peut être une très bonne surprise comme une catastrophe :)
Hallo Stephan, merci pour le commentaire, et pour cette détaillée explication ! C'est toujours bien de savoir qu'il y a de quoi dépanner en cas de petit pépin de santé à bord ^
Je me méfiais un peu aussi, mais seatguru l'annonce comme une meilleure place que le 01A, alors que clairement pour moi le 01A est la meilleure de l'avion... (OK il y fait plus frais mais bon, pitch illimité + hublot + débarquement en premier c'est royal)
J'ai eu un peu trop confiance en ce site je crois.
A bientôt !
Merci Robin pour cet fin d'itinéraire romantique ;-)
Ligne déjà connue et reportée, mais ça fait plaisir de pouvoir comparer. La gestion de l'embarquement à TLL ne s'améliore pas, et une fois de plus, le gestionnaire de TLL devrait taper du poing sur la table. Un courrier circonstancié au service client de Easy Jet ne serait pas non plus de trop.
Vol long, mais avec quelques vues intéressantes, notamment sur Berlin et la Région Milanaise. J'espère que le nez n'a pas trop saigné non plus.
Quant au bonus, quel régal ;-)
Narva est en fait de peuplement russe très ancien, et est tombé du côté estonien suite à la Révolution de Février 1917.
En Belgique, les gares de campagne refaites ces 20 dernières années comportent des abris et des sièges, mais les sièges sont hors abris, exposés aux intempéries, pas mal comme variante de la pratique estonienne^^^
A Narva, pas mal de Khrushchyokie datant des années 1960, mais assez peu de bâtiments des Années 1970-80. Pas mal d'isba aussi, on voit que Narva a longtemps fait partie de l'Empire Russe.
Improbable que les Témoins de Jéovah aient pu être présents ouvertement à Narva du temps de l'URSS, et d'autant plus que les 3 RSS Baltes étaient quasiment verrouillées à double tour. En Fédération de Russie, cette organisation est désormais non grata.
L'Hôtel de Ville semble en piteux état en effet, malgré son très joli style hanséatique. Les autres bâtiments que tu décris en me citant sont des Stalinkie de la fin des Années 1940, avec façade revêtue et non en pierre.
Sans être super-vibrante, Narva me semble un peu plus animée quand-même que Rakvere.
Cette frontière a quelque chose d'excitant, ça se comprend, avec ces 2 forteresses face à face, et ce pont ultra protégé du côté Estonien (travaux requis pour l'intégration de l'Estonie à l'Espace Schengen en 2007). Mais il est préférable de résister à la tentation, du moins cette fois.
Déjà, le Code Pénal de la Fédération de Russie n'est pas tendre avec les franchissements illégaux des frontières du pays:
sans facteurs aggravants, c'est entre RUB 1 500 000 et 3 750 000 d'amende, ou entre 2 et 5 mois de revenus totaux d'amende (pour les prévenus aisés ;-) ou 1 mois à 2 ans d'emprisonnement ferme (le plus souvent dans une colonie pénitentiaire en Mordovie ou dans l'Oural)
Par contre, si ce franchissement illégal de la frontière résulte d'une action en réunion avec préméditation ou groupe organisé ou utilisation de la violence ou menace de recours à la violence, la peine passe à un emprisonnement de 5 ans maximum, là aussi en colonie pénitentiaire.
Dont acte. Les tribunaux russes sont particulièrement zélés pour appliquer ces dispositions aux contrevenants. Même les volontaires étrangers partis se battre dans le Donbass du côté pro-Russe et arrivés via la Fédération de Russie ont eu de gros problèmes lorsqu'ils ont voulu repartir du front en passant par la région de Rostov-sur-le Don avec leur visa russe désormais expiré. Quasiment tous se sont retrouvés en prison, malgré la sympathie des autorités locales, et il a fallu diverses mesures de grâce et la création d'un "billet de guerre" pour régler ces cas délicats, c'est dire...
Pas grand chose non plus à voir à Ivangorod, il vaut mieux passer la frontière plus au Sud et pousser à Pskov, que je compte visiter un jour...
Narva fait assez délabrée, le gouvernement estonien étant peu disposé à investir dans une région très majoritairement russophone et pro-russe (Même problème dans l'Est de la Lettonie). Les Russophones d'Estonie et de Lettonie sont souvent des nationaux de ces pays, mais des non-citoyens, privés de la plupart des droits civiques, et dont le seul privilège est de pouvoir voyager de/vers la Fédération de Russie sans visa...
En gare de Narva, on distingue d'ailleurs un bout de quai grillagé, qui doit servir lorsqu'un des rares trains de voyageurs internationaux y martque un arrêt.
Au plaisir ;-)
Merci pour ce dernier commentaire Philippe !
J'ai déjà un dossier "en attente" avec le service client Easyjet (m'ont décalé un vol 5h plus tôt sans crier gare, j'essaie désespérément d'obtenir un remboursement...), je vais attendre que ce soit traité avant de leur remonter ce sujet...
Le vol est passé plus vite que le précédent (déjà parce qu'il a duré 30 mn de moins), mais surtout grâce à ces belles vues que l'on avait... C'est toujours ça de pris.
Merci pour toutes ces infos sur Narva ! Je vais dire à Madame de lire ton commentaire, elle va en apprendre un peu plus sur "sa" ville ^^
C'est d'autant plus curieux que la plupart des autres gares que j'ai vu en Estonie possèdent elle des abris de quais avec des sièges... Mais à la capitale, non ^^
Merci pour la terminologie ! Quelle est la différence entre Khrushchyokie des années 60 par rapport aux bâtiments plus récents ? Si tu as un site ou autre qui détaille l'architecture soviétique de ce genre (càd des bâtiments "de tous les jours"), ça peut m'intéresser fortement ;)
Narva est effectivement quand même bien plus animée que Rakvere, elle est déjà beaucoup plus grande, et il semble y avoir un plus fort "esprit de communauté" de ce que j'ai pu en voir...
Je note donc de bien prévoir un visa si je souhaite traverser ce pont un jour... Je n'ai que moyennement envie de tester les "colonies pénitentiaires", qui me semble être surtout un terme politiquement correct pour "goulag"... Merci pour les détails :)
C'est ce que j'avais cru comprendre, et ce que j'ai constaté aussi en comparant à Rakvere, la ville de Narva fait bien plus délabrée et délaissée... Quant aux personnes qui y vivent, ça permet de comprendre le ressentiment de la population vis à vis du gouvernement estonien.
Possible que ce grillage serve à ça en effet ! Il y a en tout cas dans la gare une double entrée/sortie : L'entrée directe pour les trains Narva <> Tallinn, et une autre porte qui mène aux guichets de police/douane qui doit être ouverte uniquement lorsque le Baltic Express marque l'arrêt en gare (il me semble que c'est le seul train de voyageur international qui s'y arrête).
A bientôt ! ;)
Une Khrushchyovka est donc un bâtiment d'habitation dont la construction remonte à la fin des Années 1950 et courant décennie 1960, sous le règne de Nikita Sergeevich Khrushchyov, part oppoition à une Stalinka, construite sous Staline et dans les années qui suivirent sa mort.
Autant une Stalinka est bien construite, avec de bons murs et une certaine recherche architecturale, autant une Khrushchyovka est souvent de piètre qualité, souvent assez basse, mal revêtue et avec des murs de moins bonne qualité. Le successeur de Staline voulait construire beaucoup et vite, quitte à sacrifier sur la qualité, si tel devait être le prix pour "dépasser les USA en 20 ans" (sic)...
Sous Leonid Il'ich Brezhnev, les constructions de Krushchyovk se sont poursuivies quelques années, mais à partir des Années 1970, il a fallu remonter en gamme vu la mauvaise tenue dans les temps de ces constructions. Les bâtiment des décennies 70-80 ont donc été construits selon de meilleurs standards, même si les Brezhnevky du début des Années 70 ne constituaient qu'une légère amélioration.
Toujours-est-il que nombre de constructions postérieures à 1975 ont assez souvent été rénovées en Fédération de Russie et de manière plutôt réussie, alors que dans le même temps, un plan de destruction des Khrushchyovk vient d'y être lancé. Ces bâtiments arrivent en fin de vie, et dans les pays les moins argentés issus de l'URSS, leur maintien dans le temps va poser problème :-(
Les Russophones de Lettonie et d'Estonie ont un sort peu enviable, et il y a là les germes d'un conflit potentiel Europe-Russie une fois Poutine en retraite.
Quant au franchissements de frontière sans visa, il y a eu dernièrement quelques britanniques émechés et assoiffés de bière bon marché qui en ont fait l'expérience en Carélie. Dans un village frontalier Russe, si tu ne causes pas un mot de Russe, que tu as l'air d'un hooligan britannique et que tu n'as pas de Roubles pour payer des achats de boissons, impossible de ne pas passer inaperçu.
Bonsoir, je me permets de vous écrire car mon fils part pour Cracovie via U2 mardi 2 janvier et c'est son premier vol. J'aimerais juste avoir un renseignement concernant l'accès à l'embarquement depuis le premier étage après tous les contrõles, savoir où se situe l'acces aux portes car j'ai demandé à un agent via le site de Lyon St Ex et il est incapable de me renseigner. Sinon quand ke Rhône express arrive à l'aéroport y a t il un escalier à emprunter en premier lieu? merci par avance
Bonsoir ! j'ai répondu à votre commentaire sur la page du report du vol Lyon - Cracovie ;)
https://flight-report.com/fr/report/28601/EasyJet-EZY4479-Lyon-LYS-Krak-w-KRK#c424863