Avis du vol entre Los Angeles et Paris en classe Affaires avec Air France

Après un aller merveilleux (lire ici), l'expérience retour a été toute aussi sensationnelle, même si ma mémoire est beaucoup plus parcellaire. Selon une étude, ce sont les nouveaux souvenirs qui marquent le plus le cerveau, ceci explique peut-être pourquoi je me souviens bien mieux de l'aller (sans oublier qu'en 48h je vivais toujours sur le fuseau horaire de Paris)
Trois petits tours et puis s'en va. Après une journée de visite guidée dans les studios animation télé de Disney et une petite promenade sur Hollywood Boulevard pour aller prendre un chaleureux café avec mon amie de fac expatriée en à LA, il était déjà temps de mettre le cap sur Paris (même si une virée à Santa Monica ou Venice pour saluer le lointain océan pacifique ne m'aurait pas déplu). Cette fois la route de l'aéroport est dégagée ce qui me laisse beaucoup de temps pour accompagner une consœur dans les magasins de souvenirs de LAX. L'enregistrement se fait comme sur des roulettes puisque les passagers PMR sont enregistrés (on nous demande d'arriver avec beaucoup de marge) et embarqués en premier.
Pas de salon car il est en travaux donc je me rends avec mon fidèle fauteuil roulant directement à la porte d'embarquement où nous sommes accueillies par la responsable d'escale de Los Angeles, une hôtesse qui vit dans la mégalopole. Elle nous offre de l'eau et nous régale jusqu'à l'embarquement d’anecdotes de son quotidien. Elle aura aussi essayé de voir si mon fauteuil rentrait à bord, mais il finira en soute car un peu trop dodu.
Le personnel naviguant sera aussi souriant et généreux qu'à l'aller puisque ce sera le même équipage en partie (qui me chambrera bien sur un quand revenez-vous voler avec nous ?). Le siège, l'espace pour les jambes est idéal.

Déjà le soleil se couche sur la Cité des anges.
On ne change pas une équipe apéritive qui gagne. Perrier et champagne. L'amuse bouche est très fin.

On décolle avec une ponctualité reine et le dîner est servi sans tarder (je suppose pour nous permettre de dormir).

La salade est impeccable et fraîche et propose de fines tranches de coeur d'artichaud. <3

Cette fois, je n'ai pas la possibilité de commander mon plat à l'avance mais le menu indique une option poisson, viande et gnochis. Craignant de me battre avec la viande au niveau de la découpe, j'opte pour l'option raviolis. Très copieuse que je ne pourrai pas finir.

Heureusement le désert offre de petites portions et on m'apporte même une tisane pour commencer à compter les moutons.
Je serai bien incapable de vous dire quels films j'ai regardés car j'ai dû assez vite vouloir tenter de côtoyer Morphée. Ce qui fut le cas pendant quatre/cinq heures ce qui est un petit record. Je me suis ensuite laissée bercer par la BO de La La Land qui s'imposait totalement vu les pérégrinations en cours.
Quand le petit déjeuner arive, je suis déjà bien réveillée et à mon grand soulagement, c'est bien bon. C'est sur ce repas que le différentiel avec la classe économie notamment sur les vols vers l'Amérique du Nord et les Caraïbes est énorme niveau qualité. Tout est mangeable sans aucun des hauts le coeur qui m'ont poursuivie sur la fin de mon vol La Havane/Paris de 2016.

Atterrissage à Paris, et comme souvent l'assistance d'Aéroport de Paris met du temps à me convoyer vers la sortie. De temps en temps, l'équipe qui conduit le camion spécialisé n'est pas la même que celle qui nous navigue dans les coursives de Roissy. Le fauteuil roulant se retrouve cette fois ci sur le tapis à bagages sans casse (c'est toujours un peu mon angoisse, les voyages transatlantiques ont été le début de la fin pour certains de mes déambulateurs).

Merci oncle Walt et Air France pour cette sacrée aventure….