Bonjour à tous, bienvenue sur ce flight report portant l'ID 31000 (quel plaisir pour un maniaque comme moi) !
Après une grippe qui m'a cloué au lit fin février, m'empêchant de cumuler 4 vols qualifiants sur Flying Blue, et accessoirement de rendre visite à une amie à Bruxelles, me voici de retour pour un plus classique (pour moi) week-end estonien.
Par avance désolé pour la qualité des photos parfois moyenne, comme je le signalais sur mon précédent FR, elles ont été réalisées avec mon antique iPhone…
Va-t-on passer par la Chine pour atteindre l'Estonie cette fois ?
Au menu de ce routing, toujours le même soucis d'optimiser le temps sur place tout en ne devenant pas trop pauvre… La solution de la dernière fois, via Aeroflot, était hors de prix (350€ l'aller simple AMS/CDG-SVO-TLL). Je me rabats donc assez logiquement sur un routing identique en tout point à mon premier trajet pour aller voir Madame, à savoir :
Un billet multidestination AF/KLM à 225€ avec départ le samedi 10 mars avec LYS-AMS-TLL (avec KLM et airBaltic en code-share KLM) combiné à un retour le lundi 12 mars MXP-LYS au matin, pour être à Lyon avant 8h, afin d'être à l'heure à une formation particulièrement importante à mes yeux à 9h30 à Limonest (mon emploi du temps est calculé au plus juste…).
Pour rallier Tallinn à Milan le dimanche 11 mars au soir, je pars comme lors de mes deux trajets de novembre sur le vol Easyjet TLL-MXP, à l'horaire très pratique (19h05 -> 21h10) et au tarif très doux (32€61). On ajoute à cela une nuit au Moxy Milano Malpensa à 80€, et on arrive à un routing au tarif raisonnable de 380€ parking à LYS compris. Le tout est réservé en décembre.
Mais, rappelez-vous, j'ai une sérieuse tendance à rencontrer des problèmes sur mes récents voyages… Et ce trajet en sera une parfaite illustration. Quelques semaines après ma réservation, je trouve dans ma boîte à lettres électroniques une délicate missive de la compagnie anglaise…
Je vous passe les nombreuses insultes qui me viennent à l'esprit à la lecture du courrier. J'arrive le samedi à 13h40, plutôt crevé après un réveil à 4h du matin, repartir le dimanche à 14h40 réduit énormément l'intérêt du week-end, puisque je compte visiter la capitale estonienne surtout le dimanche… Ca sera donc une annulation du vol Easyjet…
Mail au service client U2, re-mail au service client U2, réponse 2 mois après le premier mail, et j'obtiens sans plus de difficultés le remboursement du prix du billet, avec des petites excuses en prime.
Pour remplacer ce vol pour Milan, peu de solutions, plus précisément, peu de solutions pas chères ! Une seule en vérité propose le combo "départ tardif + pas trop cher", il s'agit de la compagnie nationale estonienne et de la compagnie nationale polonaise, qui proposent pour 148€ un départ à 18h de Tallinn, arrivée 18h30 à Varsovie (vol Nordica en CRJ900). Après 1h30 dans l'aéroport de Chopin, départ 20h pour Milan MXP, arrivée 22h10, réalisé par Lot en ERJ175. Pour l'hôtel, je remplace le Moxy (qui est situé face au terminal 2) par le Sheraton (face au terminal 1, d'où j'arriverai et partirai), pour 40€ de plus.
Voilà donc le routing tel qu'il est prévu au moment où débute ce trajet…
1. KLM KL1412 : LYS – AMS (Economy, B737-800) le 10 mars 2018 => C'est ici
2. airBaltic BT622 : AMS – TLL (Economy, B737-500) le 10 mars 2018 => Cliquez ici3. Nordica LO788 : TLL – WAW (Economy, CRJ900) le 11 mars 2018
4. Lot LO321 : WAW – MXP (Economy, E175) le 11 mars 2018
5. Hop! A54501 : MXP – LYS (Economy, ERJ145) le 12 mars 2018
3. airBaltic BT314 : TLL – RIX (Economy, Q400) le 11 mars 2018 => Cliquez là
4. airBaltic BT693 : RIX – CDG (Economy, CS300) le 11 mars 2018 => Et enfin, cliquez ici
Peu de découvertes sur ce routing, seul le segment WAW-MXP apporte son lot de nouveauté, pour Flight-Report puisque c'est une relation qui n'a encore jamais été reportée. Pour moi aussi : je n'ai évidemment jamais pris cette liaison non plus, et surtout, je n'ai jamais pris d'ERJ-175 (ou d'ERJ-170 d'ailleurs).
Allez, commençons !
Enregistrons nous gaiement
La veille de mon départ, je m'enregistre en ligne sur le site KLM pour voir l'éventuelle proposition de surclassement (elle n'est pas proposée sur l'enregistrement Air France). Offre que voici :
79€, le tarif habituel, je ne prends pas : Avec un vol si tôt, qui me force à me lever à 4h30, et sachant que je ne suis pas un inconditionnel du petit-déjeuner, aucun intérêt à dépenser plus de 20€ pour un surclassement de la sorte. Alors 79€…
L'offre Eco Comfort est la même que d'habitude aussi, à 9€.
Comme souvent, la classe Affaires est réduite à deux rangs, et n'est pas remplie. L'Eco Comfort est assez vide puisque seul le rang 6 était à la vente avant l'enregistrement (les rangs 3 à 5 sont bloqués pour être proposés en J dans le cas utopique où la J aurait du succès. L'avant de la cabine Y "classique" est bien rempli…
A l'arrière, c'est un peu plus vide, je m'installe donc sur un rang encore vide pour le moment, dans l'espoir d'avoir un rang juste pour moi, au 31C.
Pour le vol en partage de codes airBaltic, impossible de choisir mon siège, comme la dernière fois d'ailleurs. On verra ça à l'aéroport.
Avant de dormir le vendredi soir, coup d'oeil à Flightradar, histoire de vérifier que le vol AMS-LYS du soir est bien parti (c'est le même appareil qui fait le vol du lendemain matin). C'est bon, je peux dormir serein !
Quand faut y aller…
Certes, l'horaire de mon vol semble bien doux par rapport aux vols auxquels est désormais habitué mogoy, mais le réveil à 4h30, et surtout les 45 minutes de route sous une pluie battante après, ça reste douloureux. J'arrive au P0, réservé à l'avance comme d'habitude, à 5h45.
Pendant qu'Otis vient me chercher, coup d'oeil au FIDS : Mon vol est prévu à l'heure, et pour une fois, aucune annulation de vol Hop!. Notons le vol 6H 394 pour Tel Aviv, par Israir Airlines, compagnie et liaison qui étaient jusqu'alors inconnues de ma petite personne.
Le terminal est moins sombre qu'il n'en a l'air, mais il est aussi moins rempli que les week-ends précédents.
Preuve en est, l'absence de queue aux comptoirs d'enregistrement, normaux comme Skypriority.
Je passe du côté rouge pour récupérer mes billets, et essayer de changer de siège. En effet, j'ai jeté un oeil en arrivant au plan cabine, et le vol KLM s'est bien rempli depuis la veille, la cabine Y est quasiment complète, mis à part l'Eco Comfort qui reste assez vide.
Je demande donc à la souriante hôtesse d'enregistrement si elle peut me placer en 4C, un siège sur une rangée encore vide normalement. Elle le fait sans problème, mais m'indique que ce siège est vendu 9€…
… Puis elle se tourne vers sa collègue, et dit "Je n'aime pas faire payer 9€ pour un siège, je trouve ça vraiment mesquin". Sa collègue lui lance alors en riant "Bah ne fait pas payer Monsieur alors !".
Ma charmante hôtesse se retourne alors vers moi et me dit "Et bien ça sera gratuit pour vous Monsieur !". Et bien, voilà une belle façon de commencer mon voyage ! Certes, un manque à gagner (ridicule) pour AF/KLM, mais un gros "+" pour l'image client, ce genre de petites attentions de la part du personnel est tout aussi "fidélisante" qu'une carte Silver et ses (maigres) avantages…
Bon, elle ne peut pas changer mon siège sur le vol airBaltic, mais je m'en doutais, vu que ce n'était déjà pas possible en novembre. Muni de mes billets, je me dirige donc vers le PIF.
Le coupe-file est fermé, dommage, d'autant plus que pour une fois il y a un peu de monde. Le temps d'attente est affiché entre 10 et 15 minutes.
4 lignes PIF sont ouvertes, mais le contrôle est assez lent, puisque LYS a mis en place un contrôle explosif systématique pour tous les bagages et manteaux, ce qui ralentit considérablement le passage.
Les agents sont malgré tout très souriants et sympathiques. Lorsque je passe le portique, je suis redirigé vers le contrôle explosif. Passage de la bandelette, la machine mouline, et… Gros message rouge "Composant détecté". Première fois que j'ai droit à ça tiens !
La procédure dans ce cas implique pour l'agent de prendre une nouvelle bandelette, de la passer deux fois dans la machine pour garantir qu'elle n'a pas été contaminée d'une manière ou d'une autre, puis refaire la détection habituelle sur les mains et la ceinture. Heureusement pour moi, cette fois, c'est vert !
Je sors de l'obstacle 17 minutes après avoir débuté la file, à 6h11. Le vol est prévu en porte P01, comme d'habitude, à droite en sortant du PIF.
Mais pour le moment, je prends à gauche, direction les WC.
Les sanitaires sont nickels, mis à part les portes, qui portent toujours les marques de nombreux affichages sauvages… La double patère, indispensable à tout aéroport, est bien là.
Je me rends à ma porte, en passant devant le FIDS du terminal 2. Le programme de vol de ce samedi est bien limité. En cette saison hivernale, toujours pas mal de vols pour l'Angleterre, pour irriguer les stations de sports d'hiver des Alpes. Pour les Rhonalpins, c'est quelques destinations "soleil" qui sont disponible, avec Malaga et Las Palmas…
L'environnement immédiat de la porte P01 est bien rempli : Les portes suivantes (après le salon Solano) sont en effet configurées en "hors Schengen", la porte vitrée est donc fermée, l'accès se fait en passant par la PAF située hors cadre sur la droite de la photo. L'espace restant est donc bien rempli…
Quelques minutes avant le début prévu de l'embarquement, quelques personnes attendent devant les comptoirs d'embarquement. Votre serviteur fait de même, vu le remplissage de la partie assise…
L'équipage arrive et embarque à 6h18.
A 6h25, l'embarquement est appelé (sous forme de pré-embarquement non annoncé), avec respects du Skypriority. Je m'engage à la suite de la file des prioritaires, histoire de respecter la règle en matière d'embarquement pour les passagers Skyteam Elite : "Embarquement dédié, après les membres SkyPriority mais avant les passagers de Classe économique".
Derrière moi arrive quasiment en courant un couple voyageant en J, qui essaiera de gratter des places dans la file d'attente pour l'embarquement réel en jouant des coudes en s'annonçant comme "passagers prioritaires". Oui, comme nous tous quoi…
Je les laisse passer avec plaisir afin de rester en dernière position, ce qui me permet d'observer l'interface de l'agente préposée au contrôle des billets. Je constate entre autre que, sur ce vol, 146 passagers sont annoncés, + 5 "ineligible to board". Je n'ose pas lui demander ce qui peut justifier cette mention (à part des passagers interdits de vol)… Pas envie de rejoindre la liste pour avoir épié des informations hautement confidentielles ^^
Après quelques minutes d'attente, nous embarquons réellement. L'appel pour les passagers "lambda" n'est réalisé que lorsque nous sommes déjà en chemin dans la passerelle, c'est appréciable de ne pas avoir une meute derrière soi, bon point. Contrairement à la plupart des aéroports de ce monde, à Lyon ce ne sont pas des banques qui s'affichent dans les passerelles, mais un loueur de voitures. Ça change un peu !
Pas de presse à l'embarquement sur KLM.
L'instant porte, dur à ne pas faire flou dans la passerelle tangue avec les éléphants/passagers (difficile de savoir le terme le plus adapté) qui arrivent au galop dans mon dos. L'avion ne va pas partir sans vous ! Chi va piano, va sano.
C'est le 737-800 PH-BXF, dénommé Zwaluw (hirondelle dans la langue de Molière) qui me transportera aujourd'hui. Depuis son premier vol en 2000, il est resté fidèle à la compagnie bleue… Et c'est un petit ajout à mon logbook, toujours bon à prendre.
Accueil à bord souriant, avec notamment une PNC parlant un très bon français, ce qui est très fréquent sur KLM. Installation en 4C, avec un pitch plutôt bon. Enfin, qui est bon puisque je ne l'ai pas payé. Mais pour un siège normalement payant il est tout juste acceptable…
Les sièges "Comfort" étant des sièges pouvant être "convertis" en sièges Business, les patères sont reportées sur le dossier du siège central, inoccupé en configuration Business.
Comme d'habitude sur les 737 KLM, un épais boîtier vient réduire l'espace aux jambes des passagers côté hublot… Voilà une autre raison qui fait que je choisis en général le couloir lorsque je ne peux pas avoir de certitude sur l'absence de passager en siège central.
Au moins, cette fois-ci, des prises électriques sont bien présentes, et alimentées en courant. C'est Byzance !
Par contre, toujours ces boucles de ceinture non siglée, avec la ceinture d'un rouge fort peu harmonieux avec le reste de la cabine…
L'embarquement suit son cours, le vol est assez rempli… D'après les BP que j'ai pu épier, peu de gens s'arrêtent à Amsterdam, la plupart sont en correspondance au hub de la compagnie battave, vers Helsinki, Rome, Bologne, St Petersburg… Et Tallinn, en ce qui me concerne !
Sur KLM, les enfants se voient offrir un nécessaire à coloriage/jeux. Et l'hôtesse préposée à la distribution, qui conversait dans le cockpit, vient d'en louper deux ! Elle se lance donc derrière eux avec la boîte avec les kits enfants. Si seulement ce kit pouvait aussi contenir un somnifère léger, histoire de permettre aux voisins de passer un vol agréable…
Comme je suis devenu très méfiant, je regarde dès maintenant si l'appareil qui effectuera mon vol AMS-TLL est bien parti de la capitale estonienne… C'est bon ! Le vol est parti à l'heure, il survole actuellement l'île de Saaremaa. Il devrait arriver quasiment en même temps que nous à AMS d'ailleurs.
La vue par les hublots n'est pas fantastique, c'est un peu humide… Ca ne décourage toutefois pas cet A319 teuton qui roule vers Francfort.
Les derniers passagers arrivent, un groupe de jeunes qui part en Italie pour la première fois, à Bologne, pour un concours de hip-hop d'après les conclusions tirées de mon espionnage. Dès qu'ils arrivent dans la cabine, la CCP annonce la fin de l'embarquement, à 6h50.
Chic ! Un triplet pour moi tout seul ! Ca vaut vraiment l'investissement des 0€ pour le coup, le reste de la cabine est bien rempli en Y. En J aussi, 5 sièges sur 8 sont occupés, au-dessus de la moyenne pour cette ligne.
Mis à part le groupe de jeunes précédemment cité qui est empilé sur une rangée, tous les autres passagers en Eco Comfort disposent comme moi de 3 sièges.
Comme je l'ai déjà lu il y a peu sur un report, le commandant de bord sort de son antre et prend l'intercom de l'équipage commercial pour réaliser son annonce de bienvenue à la vue de tous, c'est plutôt appréciable !
Il nous annonce donc un départ avec 5 à 10mn de retard sur l'horaire prévu, Schiphol n'ayant pas la capacité de nous recevoir plus tôt. Mais avec 1h15 de temps de vol prévu, pas trop de soucis au niveau de l'horaire d'arrivée.
Pendant ce temps, la passerelle est retirée…
… Et British Airways part rallier la capitale anglaise. Quelques Easyjet sont parqués devant le terminal low-cost.
Puisque j'ai du temps à tuer avant le décollage, je dévoile sous vos yeux ébahis le contenu de la pochette du siège !
Commençons par la fiche sécurité et le doggy-bag bleu sombre (la charte graphique de KLM restera toujours un mystère pour moi).
La safety card en détail, commune aux 737-800 et 737-900… Ce dernier modèle reste d'ailleurs désespérément absent de mon logbook, pour le moment.
La pochette du siège contient également le magazine de bord, et le catalogue de vente à bord.
Le magazine contient, comme d'habitude, le plat de spaghettis qui sert de carte du réseau… Je crois qu'en fait, il n'y a pas que la charte graphique qui soit incompréhensible chez KLM…
Sinon, le magazine de bord est une mine d'informations utiles ! Qui eut cru que faire une marche arrière en reverse thrust pouvait légèrement abîmer tout ce qui se trouve devant ? ^^
7h05, les toboggans sont armés et nous repoussons, alors que les démos de sécurité sont réalisées manuellement. Je m'installe confortablement au hublot… Au terminal 1-B, Brussels Airlines repousse en même temps que nous.
Le pauvre repousseur gesticule au milieu du tarmac sous la pluie battante, le pouce en l'air pour signaler aux PNT que tout est OK, pendant de longues dizaines de secondes (longues pour lui surtout, je pense). Nos pilotes semblent un peu trop absorbés par une tâche quelconque et ne lui répondent que bien tard visiblement…
Nous débutons nous roulage à 7h10. Quelques CRJ sont présents du côté de chez Hop!
Petite attente au croisement des taxiways, nous cédons le passage au Brussels Airlines venant de la droite…
Nous suivons le voisin belge à la trace et remontons le long de la piste. Le parking des privés semblent plus remplis que d'habitude (les privés sont en général plutôt reçus à l'aéroport de Bron, plus proche du centre de Lyon, et disposant d’infrastructures plus adaptées aux besoins des voyageurs "VIP").
Alignement en piste 17R…
Et on s'élance, avec au loin le village de Saugnieu et son église.
Nous quittons le sol à 7h20, ce qui laisse espérer, d'après les infos données par le cockpit, un atterrissage à AMS à 8h35 environ.
Juste après le décollage, nous survolons la zone industrielle de Luzais, à St Quentin Fallavier, qui comporte en très grand partie des plateformes logistiques diverses et variées (DHL, Geodis, XPO, DPD…). A quelques kilomètres de l'aéroport, quelques centaines de mètres de l'A43 et proche du contournement est de Lyon qui mène vers l'A6, l'A7 et l'A42, c'est en effet plutôt logique de voir ce genre d'entreprises s'installer ici !
Juste avant d'entrer dans la purée de pois, vue sur la Bourbre, qui file vers le Nord pour se jeter dans le Rhône à hauteur de Chavanoz. La rivière est canalisée de Bourgoin-Jallieu jusqu'à quelques kilomètres avant qu'elle ne débouche dans le Rhône…
A bord, c'est très calme à l'avant de l'appareil… Tout le monde dort, moi compris.
Je me réveille une grosse dizaine de minutes plus tard. Je me retourne pour vérifier si le service a commencé sans moi… Enfer et damnation, le trolley est déjà au rang 8 ! Avec tous les premiers rangs endormis, tu m'étonnes que ça aille vite…
Heureusement pour moi, une PNC remarque que je me suis réveillé et revient en arrière me servir. Merci à elle ! Me voilà donc en possession de mon habituel jus de pommes & sandwich de petit-déjeuner.
Bon, pour l'originalité, on repassera. "Organic bread with Beemster cheese with dutch mustard dressing", je t'ai déjà dégusté sur mon précédent vol KL1412 fin janvier… Et j'ai eu son faux jumeau à la mayonnaise sur mon dernier vol KLM début février !
Comme d'habitude, c'est bon mais rien de folichon non plus. Au moins, ça a du goût ! Par contre, le pain du sandwich commence à devenir un peu sec… Je m'empresse donc d'avaler tout ça avant que ça n'empire.
J'apprécie plus l'univers graphique KLM réalisé pour le catering. Certes, on navigue de cliché en cliché (moulins, sabots, vélos…), mais au moins c'est cohérent et plutôt bien réalisé. Bref, marathonage simple : Puisque chez KLM, le tri est réalisé, je me contente de mettre mes déchets dans la boîte en carton.
Pendant que je mangeais, nous sommes enfin sortis de la couche nuageuse, particulièrement importante aujourd'hui.
En effet, alors que nous nous stabilisons à 38000 pieds, notre altitude de croisière, nous survolons le sommet des nuages de quelques milliers de pieds seulement.
Une fois le service terminé, et donc le couloir dégagé, je me faufile jusqu'au fond de l'appareil pour faire un tour aux sanitaires. Afin de ne pas froisser les âmes sensibles, j'ai censuré l'état de la cuvette…
Encore un qui n'a visiblement pas compris le principe de la chasse d'eau… L'évier est propre lui… Tellement propre que je doute que le passager précédent l'ait utilisé… Pour sa défense, le bouton "eau froide" ne marche plus, seul celui d'eau chaude est fonctionnel (mais l'eau qui sort du robinet est, elle, bien froide).
Votre serviteur, particulièrement réveillé…
Lorsque je ressors, l'assiette de l'appareil diminue légèrement alors que nous débutons notre descente. Malheureusement, le service de ramassage a commencé et je suis coincé entre les deux trolleys. J'en profite donc pour m'asseoir à une issue de secours, histoire de tester le pitch. Il est plutôt très bon ! (Mais vendu 15€)
La délivrance arrive… Le trolley est joliment décoré. Scènes d'une autre époque…
Une fois le trolley passé, je parviens enfin à rallier mon siège. Les nuages se sont un peu dissipés, permettant d'apercevoir le passage de la frontière franco-belge (bon, sur le moment, bien malin celui qui peut deviner que nous changeons de pays…).
La brume résiduelle empêche toutefois de bien observer l'aéroport de Courtrai, qu'une curieuse flèche rouge localise plus ou moins bien.
Cinq minutes plus tard, nous franchissons déjà la frontière belgo-néerlandaise, alors que la mer du Nord pointe le bout de son nez.
A force de faire des approches sur AMS, je commence à bien savoir repérer les zones que nous survolons… Ici, l'estuaire de l'Escaut (occidental) .
En bas au centre de l'image, bordant le canal de Walcheren, la cité de Middelburg, reconnaissable assez facilement grâce à son cœur de ville circulaire et ses canaux.
Malheureusement, la nature reprend le dessus et les nuages refont leur apparition lorsque nous survolons l'île artificielle de Neeltje Jans, créée lors de la réalisation du barrage de l'Escaut oriental (Oosterscheldekering en néerlandais).
Les nuages prennent de l'importance, m'interdisant toute prise de vue du port de Rotterdam que nous survolons… A défaut, une gloire du pilote apparait fugacement sur les nuages… L'atterrissage est prévu dans 20 minutes environ, le pilote nous précise qu'il y aura ensuite 10 minutes de roulage. J'en déduis donc, à regret, que nous n'aurons pas de passe-droit, c'est bien la Polderbaan qui nous attend !
Quelques minutes après, le CCP nous informe que nous arriverons en porte C14, donc au bout de la jetée C. Les vols airBaltic partant en général de la jetée B, je n'aurais pas trop de marche…
Nous perçons la couche inférieure des nuages une dizaine de minutes plus tard, alors que nous survolons la côte néerlandaise… Étant du côté mer, la vue n'est pas des plus passionnantes, d'autant plus que le voile nuageux n'a pas encore tout à fait disparu. En haut à droite, on distingue quelques navires marchands qui patientent pour entrer dans le port d'Amsterdam.
Sous un ciel lourd, bas et gris, au début du mois de mars, la plage ne donne guère envie !
Peu après, l'Alkmaardermeer, lac naturel très prisé à la belle saison, mais nettement plus calme lors du survol.
Un peu d'espoir renaît lorsque quelques rayons de soleil percent dans le lointain, sur les canaux du hameau de Krommeniedijk…
… Mais ça ne dure pas, les rayons commencent à disparaitre quand nous survolons la ville d'Assendelft, avec derrière la zone agricole de Middel…
Lorsque l'on aperçoit le terminal gazier du port d'Amsterdam dans sa globalité, c'est que l'on est parti pour un long roulage… En haut à gauche, un 737-800 KLM en provenance d'Helsinki, en finale sur la Zwanenburgbaan (piste 18C).
Cette piste porte le nom de la ville de Zwanenburg, que l'on voit ici, et qui est située quelques kilomètres au nord de la piste. Au premier plan, la ligne ferroviaire et la route qui filent en ligne droite vers Haarlem.
Retour sur le plancher des vaches à 8h36 sur la 18R, alors que notre compère en provenance d'Helsinki est toujours en l'air.
La Polderbaan étant loin de tout, elle dispose de sa propre caserne de pompiers (et de sa propre tour de contrôle également). Ils doivent s'ennuyer un peu…
Le soleil tente désespérément de traverser les nuages au-dessus de l'aéroport. Quelques 747 sont parqués au large…
Petit coup d’œil à Flightradar pendant le (long) roulage… Le vol airBaltic en provenance de Tallinn est à l'approche sur la 18C !
Une fois la 18C contournée par le sud, on se rapproche de la civilisation, avec ce 787-800 Xiamen Air.
Un intrus s'enfuit du parking empli de Schtroumpfs Embraer, il s'agit d'un Embraer 145 Hop! qui file vers Strasbourg.
Certains Embraer KLM ont le privilège d'être en porte sur la jetée B, du côté ouest.
Côté est, c'est plus varié, avec un Transavia, et un A320 Iberia qui s'apprête à partir pour Madrid depuis la porte B31, avec un retard au départ de quasiment une heure.
Nous arrivons en porte C14 à 8h48, à côté d'un 737-800 (appareil que j'ai d'ailleurs déjà pris entre Newcastle et Amsterdam) qui partira dans une heure, pour Madrid également.
AMS est efficace, deux minutes plus tard, je suis dans la passerelle…
Dès la sortie dans le terminal, on est mis dans l'ambiance de Schiphol, c'est bien bondé ! Notre appareil repart dans une petite heure pour Vienne…
C'est l'heure de pointe, heureusement les cheminements sont assez libres de monde…
En bout de jetée, le FIDS indique le vol pour Tallinn en porte B31, la porte que squatte encore l'A320 Iberia retardé. Ça laisse augurer un embarquement par passerelle au lieu du paxbus que j’avais eu la dernière fois !
Et c'est ici que je vous laisse, avec comme toujours le trajet suivi par ce vol…
Merci de votre lecture, à bientôt pour la suite !
Je m'excuse par ailleurs de mon absence quasi totale sur ce site depuis quelques semaines, quelques soucis familiaux m'empêchent d'être aussi présent et de lire vos FR… En espérant que ça ne dure pas trop.
Merci pour ce FR Robin,
Du KL pur et dur avec une prestation plutôt correcte et un pitch de rêve à ces sièges considérés comme economy +!
SVP pas de photo de l'intérieur des toilettes, pas idéal pour une lecture matinale au petit déjeuner...
A bientôt pour la suite
Merci pour le commentaire Benoit !
J'ai censuré la photo, par égard pour les lecteurs du matin, c'est mieux effectivement ^^
La prestation KL est immuable... Jamais de mauvaises surprises (mais rarement des bonnes cela dit).
A bientôt :)
Merci!!
Merci pour le partage de ce FR Robin,
Charmante attention de l'hôtesse au sol à LYS. Si tu reprends BT en partage de code KL ou AF, tu peux les contacter via mail pour demander un siège et un repas, ça marche très bien et ils sont super réactifs. Moi j'avais appelé leur call center pour avoir mon numéro de résa BT et ensuite envoyé un mail avec toutes mes demandes. Dans la journée j'ai eu un retour avec le siège désiré et le prix des repas plus le lien pour payer. Très efficace.
Sinon, c'est un produit KL standard qui fait son job.
A bientôt !
Merci pour le commentaire Stephan !
Merci pour le conseil ! Je reprends BT dès samedi, mais le siège qui m'est affecté me convient bien... Je testerai peut-être sur un vol suivant :)
Du KL basique, amélioré grâce à l'hôtesse au sol !
A bientôt ;)
Merci pour ce nouveau FR Robin.
Un début de parcours classique avec KLM, mais la chance d'avoir un siège + sans débourser les 9 euros.
Sur un vol aussi matinal j'aurais du mal avec leur sandwich mais c'est mieux qu'une madeleine.
franchement KLM pourrait rajeunir cette page avec toutes ses liaisons : c'est moche et peu lisible.
A bientôt pour la suite.
Salut Valérie !
Ca me donne une bonne raison de toujours passer aux comptoirs avec des humains plutôt qu'aux bornes quand c'est possible... :)
Je n'ai rien contre le salé au réveil, mais de base je ne suis pas un inconditionnel du petit déjeuner, donc ne rien avoir me conviendrait tout autant à vrai dire... Mais je ne le répète pas trop fort, je ne voudrais pas que KLM supprime aussi son service !
A bientôt, merci pour le commentaire !
La dame de l'enregistrement a eue un e bonne idée de ne pas te faire payer les 9€ de supplément pour ce siège en Y+
On remarque que le cake au citron à fait place depuis un petit moment à un sandwich, ce n'est pas plus mal
Les PNC de KLM sont très souvent attentionnés, l'un des points fort de la compagnie batave
La carte des destination m'a toujours fait sourire... On ne pige rien !
Merci Robin pour ce FR, à bientôt !
Oui, très bonne idée de sa part, surtout pour moi qui commençait à en avoir un peu marre d'AF/KLM... ^^
Je n'ai jamais connu le cake au citron chez KLM, le matin je ne sais pas trop lequel j'aurais préféré...
J'ai rarement eu des PNC bougons chez KLM effectivement, contrairement à la plupart des autres compagnies sur lesquelles j'ai voyagé...
Je me demande quel est le but de cette carte, à part perdre les lecteurs ^^
A bientôt, merci pour le com' Hervé !
Merci de ce récit Robin. Equipage pro et souriant qui est la marque de fabrique de KLM . Le petit sandwich me va bien pour la durée du vol et j'aime bien sa présentation. Coté pitch j'ai toujours trouvé les sièges Y+ agréables. En te souhaitant que tes problèmes soient terminés.
Merci pour le commentaire Christophe !
Surtout pour un vol du matin, avoir + qu'un sandwich ça serait bien trop pour moi... J'aime beaucoup aussi les boîtes KLM, dommage que le contenu change sans trop de raison (parfois des biscuits et une capsule d'eau en plus). Les sièges Y+ améliore grandement l'expérience de vol, les rangées derrière sont bien moins sympathiques...
Problèmes pas terminés malheureusement... J'essaie de reprendre un peu de temps pour lire des FR quand même, ça me change les idées :)
A bientôt !
Merci pour ce FR et la nouvelle série qui va suivre à destination de TLL.
Sympa l'agente pour le siège Y+ gratuit. D'ailleurs le pitch ne semble pas extraordinaire pour un siège éco +, à moins que tu ne soit grand ?
"Le coupe-file est fermé" : as-tu acheté un carnet de 10 passages ?
Je préférerai une collation sucré à un sandwich à cette heure matinale, mais après les goûts et les couleurs^^
Salut Kevin, merci pour le com' !
Série où tout ne se passera pas comme prévu... #teasing ^^
Le pitch est correct. Je fais 1m84, donc la moyenne des habitants des Pays-Bas en gros. Sachant que je me met toujours bien au fond du siège pour mesurer le pitch, ça me fait mal de devoir payer pour ça.
J'ai juste un coupe-file unitaire, à utiliser au cas où il y a une grosse attente...
Je dois avouer que j'aurais préféré dormir plutôt que manger, mais je me suis dévoué pour FR ^^
A bientôt !
Salut Robin et merci pour ce FR ;)
Une agente très sympa qui donne envie de faire des vols à 6h si l'on est traité ainsi ^^
Sandwich pas du tout à mon goût (surtout le matin) mais il est présent et semble quand même joli d'aspect.
Je vais emprunter la liaison SXB-AMS le weekend de la rencontre FR, l'Embraer ne devrait pas faire long feu, KL devrait revenir à SXB pour remplacer Hop!
A bientôt !
Hello Jules, merci pour le commentaire !
Je dois dire que je préfère des vols à des horaires plus tardifs avec un siège moins confortable, j'en ai vraiment marre de ces horaires ^^
Le sandwich a le mérite d'exister effectivement. Ca ne me gêne pas de manger ça le matin, mais le fait qu'il date de la veille ou de l'avant-veille se ressent un peu, et ça c'est dommage...
Dommage, j'ai l'impression que plus ça va, et plus KL reprend les lignes d'A5 vers AMS... Bon, c'est peut-être mieux pour la régularité, vu que KL n'a pas de problèmes de sous-effectif de pilotes contrairement à notre compagnie régionale française. Profite bien de l'Embraer !
A plus :)