Avis du vol entre El Nido et Caticlan (Boracay) en classe Economique avec AirSWIFT

Bonjour ! Voilà un vol que je souhaitais partager avec les FlightReporters,
Au cours de mon voyage aux Philippines, tout me tentait ! je voulais découvrir cascades, plages de sable blanc, forêt tropicale, villes sales etc…
Bien sûr, avec un tel programme pour 19 jours, rien de mieux que l'avion pour effectuer ces sauts de puces d'un point à un autre.
Afin de me rendre d'El Nido, sur l'île de Palawan, à l'île de la fête Boracay, (ENI - MPH) je me suis mis à chercher inlassablement le meilleur trajet sur le web.
Les résultats n'affichaient que des vols Puerto Princesa, vers Cebu. Ou encore des vols via Manille, avec des escales bien longues, parfois toute la nuit de transit.
J'ai même pu lire que certains voyageurs avaient fait le trajet en bateau… sûrement moins cher, mais belle perte de temps.
Puis j'ai fait cette découverte : sur les réseaux de voyageurs je voyais souvent revenir le nom de ITI Airlines (Interlander Trans voyageur quelque chose)… En fouinant un peu plus, je me suis rendu compte que celle-ci n'existait plus… Mais avait été rachetée par un nouveau groupe, qui l'exploitait sous le nom d'Air Swift. Une toute petite compagnie dont la flotte se compose de seulement 3 ATR-42 et qui dessert 6 destinations majeures dans le pays.
Voilà qui allait arranger mon affaire et de balayer l'option bateau qui ne me convenait pas. Ni l'option vol depuis Puerto Princesa, ville qui se trouve à 6/7h de route d'El Nido, toute une aventure d'après ce que j'ai pu lire ou de ce que l'on a pu me raconter sur place !)
Je me rends donc sur leur site web. Il ne fait pas hyper moderne ni très high-tech, mais après tout, certaines grosses compagnies ne disposent pas non plus d'un site de résa de folie…

Bon déjà, sur la photo l'avion à l'air mimi, ça fait propre, pourquoi pas donc ?!
La navigation sur le site a l'air simple, voici les destinations :

Puis c'est là où ça se complique… En fait j'avais lu cela sur les réseaux : que la compagnie était destinée aux riches qui se rendaient dans les resorts de luxe des îles, et qu'on ne pouvait pas réserver si l'on était pas clients de l'un de ces dits établissements. Mais il faut être rusé ! J'ai tout simplement ajouté le nom de ma petite pension en bord de plage et pas loin du centre-ville et le tour était joué ! Rien de plus à ajouter.

Des bagages de 20 kg sont autorisés par personne, en soute. Il y a des options à choisir pour un bagage supplémentaire, allant de 5 à 10 ou 15 kg. Ce n'est pas trop cher.
Après plusieurs jours passés dans les îles, nous quittons El Nido. C'est le jour-J pour notre vol vers Boracay.
Le trajet se fait en tuk-tuk. C'est plaisant, c'est fun, c'est typique ! On voit défiler le paysage, avec des palmiers, papayers, manguiers à perte de vue, des petites maisons en paille…
Nous arrivons à l'aéroport dont les abords sont très propres, ça semble neuf (désolé, j'ai des videos de tout cela mais pas de photos… il fallait choisir !)
L'aérogare en bois fait très tropical et l'esprit vacances est pleinement là, avec une vue imprenable sur la végétation.

Seul bémol : il n'y a pas de distributeur de billets, ni de restaurants ou de snacks. Prendre ses dispositions avant le départ donc !
Passage au scan avant même de rentrer dans les locaux avant l'enregistrement, tout se fait rapidement.
L'aéroport et la compagnie proposent une sorte de petit buffet dans la salle d'embarquement, avec boissons fraîches, chaudes, petits gâteaux, et mêmes boules de riz ! Profitez, c'est gratuit.
Pareil pour la wifi. Les toilettes sont hyper clean. C'est top !
Sur le tarmac, notre petit ATR-42 d'Air Swift (RP-C4202) pointe le bout de son nez. C'est le moment d'embarquer.

La cabine est propre, sobre, il y a 2 hotesses habillés de tenues colorées mais pas ringardes, ça fait chic au contraire ; ce n'est pas si serré que ça pour un petit avion. Il y a même pas mal d'espace pour les jambes. bon il ne faut pas trop espérer vider ses poches car pas trop de rangement…

Le décollage approche. la piste est courte et est orientée vers la mer.

Le vol aussi est court : 1h05. Il n'y a pas de service à bord. Du moins boissons et snacks sont sur demande et payants.
Qu'importe, le spectacle est si beau vu d'en haut ! De quoi faire passer le temps.

La descente vers MPH est entamée.
En réalité, l'aéroport de Caticlan-Boracay-Godoffredo Ramos (MPH) se situe sur la pointe nord ouest de l'île de Panay, qui se dévoile à travers le hublot.

L'aéroport est en construction, visiblement il s'agrandit.
L'avion stationne sur un parking en bout de piste. Mais l'aérogare est à l'autre bout. Nous sommes acheminés par bus. Un bus qui sort même de l'aéroport, traverse la ville, et rentre enfin dans l'enceinte de l'aéroport, coté aérogare. C'est tout brouillon, c'est tout blanc, pas très chaleureux. Et il y a un sacré comité d'accueil qui nous attend dehors pour un trajet en tuk-tuk en bus, en bateau vers l'ile de Boracay (traversée 20 min). Mais le paradis est au bout de la route…