Avis du vol entre Paris et Toulon en classe Economique avec Air France

Préambule
Mon dernier FR était un MXP-JFK, premier tronçon d'un voyage au Mexique en février, qui aurait dû se poursuivre avec un A/R JFK-CUN avec Delta puis, surtout, un retour JFK-MXP sur AZ avec sa fameuse Magnifica en J. Hélas, trois fois hélas, je ne pourrai vous faire partager cette expérience, ô combien intéressante, pour la simple raison qu'entretemps un grossier personnage en a décidé autrement. En effet ce dernier m'a délesté de ma sacoche dans un train, sacoche dans laquelle se trouvait, entre autres, mon ordinateur. Et dans celui-ci, entre autres, mes photos destinées à ces FR. Bien évidemment, je n'avais réalisé aucun back-up. Moralité : prenez l'avion ! :-(
Nous avons passé un excellent moment sur ce vol JFK-MXP d'Alitalia, la cabine, le catering et le service étaient vraiment au top. Je n'hésiterai pas à revoler en J sur AZ, j'espère seulement que la compagnie transalpine survivra aux turbulences qu'elle connaît actuellement.

Je me rattraperai (un peu) avec deux FR, correspondant à un retour d'une semaine de vacances sur le Bassin d'Arcachon. Le routing est très simple :
- TLN-ORY avec AF (non reporté)
- ORY-BOD avec AF (non reporté)
- BOD-ORY avec AF
- ORY-TLN avec AF
Pour ce voyage, je suis accompagné de ma fille.
Etrangement, lors de la réservation, il était plus intéressant économiquement de prendre les 2 A/R indépendamment plutôt que sur même dossier de réservation.

Orly

Je vous avais laissé à la sortie du vol en provenance de Bordeaux. Il nous a fallu repasser le filtre, mais l'affluence était modérée en ce samedi matin. Le PIF est passé rapidement.
Bonne nouvelle, nous sommes au hall 2, ce qui signifie que nous aurons un salon pour la courte attente que nous avons. Celui-ci est largement reporté, je ne m'attarde pas dessus.

A noter une affluence très limitée, ce qui me change des fins de journée où il n'y a pas assez de place assise pour tout le monde.
Notre vol est indiqué à l'heure, mais j'ai une confiance très relative dans la fiabilité des informations affichées.

Nous rejoignons la porte d'embarquement quelques minutes avant l'heure prévue, en 20B. En voyant affiché Lorient, je me dis qu'il y a un problème…

Vous noterez la fraîcheur des informations affichées : embarquement prévu à 8h35 et il est alors 11h… L'agent AF pour TLN arrive, découvre que sa porte n'est pas libérée, ça palabre, et finalement nous sommes transféré en 20L. ça sent le paxbus à plein nez…
Arrivée en 20L. Pour le coup, on prend la place de Quimper, qui doit embarquer à 10h… (information toujours aussi fraîche !)

Ah ça y est, Quimper a dégagé. Décidément, ces Bretons…

11h10, l'embarquement est lancé. Comme d'habitude avec les CRJ, les bagages cabine un peu trop volumineux sont laissés au pied de l'appareil. J'ai droit à ma petite étiquette verte.

Nous sommes les premiers. Ces murs roses sont très "girly".

Dommage, on n'aura pas ce CRJ1000 au contact. Les Rosbeefs en arrière-plan.

Au loin les 777 d'AF.

Descente sur le tarmac.

Et paxbus.

Il nous faudrait une bonne dizaine de minutes pour remplir le bus. En chemin, on croise un Turc.

On passe également à proximité d'un B773, sans doute à destination de la Réunion.

Plus modestement, nous nous contenterons d'emprunter ce frêle esquif.

Il s'agit de F-GRZM, un CRJ 700 de 11 ans. C'est assez rare, d'ordinaire TLN est desservi en CRJ1000.
Nous laissons nos bagages au pied de l'avion.

Fuselage shot. J'aime bien la ligne élancée des CRJ.

Aïe ! c'est l'ancienne cabine !

Vous noterez le côté vintage des des sièges en superbe sky.

Ce lustré est superbe !

Pas de doute, c'est bien un CRJ700.

Le pas est minimaliste.

Signe de la jeunesse relative de l'appareil, il y a encore des cendriers dans les accoudoirs.

Les consignes indiquent pourtant qu'il est interdit de fumer.

Le plafonnier pour les amateurs. Celui-ci fait plus récent.

L'avion est pratiquement plein. Certains ont déjà adopté un look vacances pour descendre sur la Côte.

Le commandant de bord indique qu'en raison d'une grève du contrôle aérien à Marseille, nous sommes dans l'attente d'un créneau. Y commence à y en avoir marre de toutes ces grèves à la fin !
Au loin, pas grand chose à spotter de bien original.

Finalement après une petite demi-heure d'attente le taxiing commence.
Nous attendons que ce Tunisair nous laisse la piste pour le décollage.

C'est parti mon kiki !

Comme à l'arrivée depuis BOD tout à l'heure, belle vue sur la Tour Eiffel et la Tour Montparnasse.

L'espace est significativement plus restreint que dans les CRJ1000. Pour me mettre à l'aise, je dois me mettre de biais !

Un rapide coup d'oeil sur la cabine trahit son âge. Un siège devant moi.

Les aumônières.

Une fois la tablette dépliée, le "cuir" accuse le coup…

Qu'importe, on est dans les airs et la vue est superbe. Le commandant nous a annoncé en début de vol que nous aurions une altitude plus basse et donc plus de perturbations. Effectivement, ça a pas mal secoué pendant le vol.

Le service commence. Choix habituel de boisson froide ou chaude.

Ma sélection.

ça se couvre en descendant dans le Sud on dirait.

A travers le rideau, je me rends compte que la porte du cockpit est ouverte et que ça papote. Pas très règlementaire à mon avis…

On arrive sur les côtes varoises.

Passage au-dessus de la Californie, à Carqueiranne.

L'Almanarre et la route du Sel.

La Presqu'île de Giens. Pour les amateurs, il y a une magnifique promenade sur le sentier du littoral.

Puis nous faisons demi-tour. Vue sur la rade de Toulon.

Notre ombre. Ma fille a bien aimé de nous voir ainsi sur les nuages.

Vue sur la Presqu'île de Giens, avec Porquerolles au loin.

A nouveau l'Almanarre et les marais salants.

Passage au-dessus des serres maraîchères.

Et atterrissage en mode kiss landing.

Pas mal de jets privés sur le tarmac de TLN, on sent que les beaux jours approchent.

Arrivée au contact à TLN.

Les jetbridges sont au chômage aujourd'hui.

Le comité d'accueil.

Comme d'hab, tout le monde se précipite pour sortir.

Il faut bien sûr attendre ses bagages sur le tarmac. Par ce beau temps, ce n'est pas un supplice !

Déchargement des bagages.

Et en marche pour l'aérogare.

Ahahah ! on nous le fait jamais ce jeu de mots !

Pas de bagages enregistrés pour nous, donc nous ne nous arrêtons pas à la case "tapis".

La sortie, c'est par là.

Récupération de l'Atéonmobile, et retour à la maison !

Merci de m'avoir lu et à bientôt !