Pour comprendre le pourquoi du comment je me retrouve à faire un CDG-SEZ-CDG en moins de 24h, je vous invite à lire le préambule de l'opus précédent en cliquant sur le lien suivant :
- Vol AF 244 CDG-SEZ (343, Y) : Cliquez ici
- Vol AF 245 SEZ-CDG (343, Y) : Vous y êtes !
Je vous avais laissé au pied de l'avion, je vous reprends au même endroit ! ;)
Je suis donc un responsable d'Air Seychelles qui m'ouvrira une porte côté piste pour rejoindre la zone des départs du terminal.
Dernière vérification de mon passeport et validation de mon BP parisien qui a souffert des quelques minutes en atmosphère très humide. Tiens, pendant que j'y suis ! Chers amis d'Air France ou de leur sous-traitant, il va falloir songer que vos BP peuvent être utiles jusqu'à destination. Pourquoi donc vouloir à tout prix utiliser cet espèce de ticket de caisse qui, face à l'humidité, finit plus par ressembler à un papier toilette transparent qu'à un BP ? Le carton est peut-être plus cher que le papier, mais lui au moins tient la route quelques soient les conditions d'humidité ! Heureusement que j'avais imprimé au préalable le BP à la maison, protégé dans sa pochette plastique hermétique, car l'autre est désormais trop mou et humide pour passer à la machine.
Après cette ultime validation, passage d'un petit pif sommaire et je suis autorisé à entrer dans le terminal. Mes 2 interlocutrices du PIF était très sympas et aussi étonnées que mes interlocuteurs précédents.
Je suis maintenant accueilli par les dames de cette boutique Duty-Free qui n'en reviennent pas non plus de mon transit express. Je découvre la spécificité linguistique des Seychelles, avec ce mélange plein de charme entre le créole, l'anglais et le français.
Cette boutique Duty-Free tombe néanmoins à pic puisqu'à l'instar d'Astérix et Obélix dans leur tour de Gaule, je compte bien ramener quelques souvenirs et victuailles à mademoiselle et à mes proches ; et accessoirement à me prouver que je ne rêve pas ! Oui, je suis bien aux Seychelles, à 8000km de l'Europe, et j'y retourne, tout cela en un petit peu moins de 23h ! Je leur demande donc s'il n'est pas trop tard pour faire quelques achats. Oh non répondent-elles de concert. La place est limitée mais je repartirai tout de même en compagnie d'un sac avec dodos brodés, un magnet avec une tortue, un pot de vanille en poudre et plusieurs pots de confitures Ananas Cannelle, Goyave… 2 d'entre eux me seront gracieusement offerts ! (Les confitures sont pour moi ce que le saumon fumé est à l'explorateur suédo-japonnais et ce que le balik est au voyageur du royaume des 1001 raretés volantes).
Moins dépaysant, caché par la forte luminosité mais cela vaut mieux, un Burger King est installé là… Si la malle-bouffe s'exporte même jusqu'ici, il y a de quoi s'inquiéter pour notre avenir ! ^^
Tournons les talons et dirigeons-nous vers l'étage supérieur.
On y retrouve de nombreuses places assises, offrant une vue directe sur le tarmac.
Zulu Kilo se ravitaille en nourritures diverses : catering pour ses passagers, kérosène pour lui.
A ce même étage, on retrouve également le salon Vallée de Mai déjà reporté sur ce site.
Redescendons maintenant en salle d'embarquement. Nous serons les derniers de la soirée.
Unique évènement en porte, un panneau rappelant l'ouverture de la ligne sera mis en place.
Mise en place également des 2 files d'embarquement. Notons qu'aucun horaire n'est communiqué sur les écrans. Seules les annonces nous confirmerons que le départ sera retardé d'une demi-heure.
Dehors, la pluie tombe toujours aussi dru !
En attendant le feu vert de l'équipage pour embarquer, on nous distribue une flamme Joon ! :)
Après de multiples aller-retours sous la douche, son gilet fluot trempé et dégoulinant à la main, un agent nous appelle à voix haute à embarquer. Pas de distinctions Skypriority/Economy puisque nous serons seulement une trentaine de pax pour ce vol retour !
Faute de parapluie, je me hâte de rejoindre la deuxième passerelle. Vu que mon appareil photo n'est pas waterproof, je ne prendrai qu'une photo "à la volée" depuis le tarmac.
Ouf ! Au sec !
Passage par la Premium (voir l'opus 1 CDG-SEZ pour plus de photos des cabines Premium et Business).
1h30 après l'avoir quitté, me revoici sur mon 19L ^^
Le pitch est bon.
Test Marathon réussit !
Instant F-OITN ;)
Avec aussi peu de passagers, l'embarquement sera vite terminé ! ^^
Après un message de bienvenue présentant l'ensemble des membres d'équipages, le repoussage commence. Au loin, on distingue 3 Twin Otter d'Air Seychelles.
Le CDB annonce un "roulage court" et c'est à faible vitesse que nous empruntons la petite bretelle permettant de se positionner directement au seuil de la piste 13.
On y est presque…
On s'aligne…
"Décollage !" annonce le CDB. Les manettes de poussées sont placées à mi-course, les CFM56 montent doucement à mi-régime, l'avion s'ébranle et… on s'arrête ! Tiens ? Ça sent le problème technique là.
Une longue attente commence, entrecoupée des "clac clac" du serrage/desserrage des freins que l'on peut entendre lorsqu'on est près des ailes. Parfois, le régime des moteurs est légèrement augmenté, ce qui me laisse penser que "ah ça y est ! On va y aller." sauf que… non ! Ce ne doivent être que des tests et vérifications. On ne bouge toujours pas.
Pour patienter, petit focus sur les Twin Otters qui dorment sur le tarmac.
La cabine est silencieuse, l'atmosphère calme, et les minutes passent très lentement. Secrètement, je me dis qu'au cas où nous devrions rentrer au parking, cela ne sera pas forcément une mauvaise chose puisque si le retard est suffisant, avec un peu de chance, je verrai peut-être un bout des Seychelles de jour ^^
Finalement, au bout de 20 longues minutes, le CDB annonce à nouveau "décollage" et cette fois-ci sera la bonne !
La montée se poursuit avec de nombreux virages pour éviter les plus gros cumulus…
…comme en témoigne notre trajectoire sur la géovision.
Puis nous émergeons de la couette sous un magnifique clair de lune et un ciel étoilé de rêve. Malheureusement, je ne dispose pas du bon matériel pour réussir de pareils clichés, d'autant plus que je me bats contre les reflets à l'aide de la couverture contre le hublot. Avec une pause de 8 secondes à main levée, cela donnera ceci :
Les reflets sont d'autant plus difficile à contrer que le mood-lighting est allumé pour le début du service.
Distribution d'un masque, mais je ne m'en servirai guère ^^
Puis, c'est au tour de la collation, que j'accompagne d'un verre de jus d'orange.
Le plat chaud est une sorte de samoussa au poulet et épices, excellent !
Le reste du plateau est composé d'un yaourt sucré à l'abricot, une compote de pomme (cela me rappelle un certain salon ^^), un récipient d'eau et une barre chocolaté façon nougat avec caramel fabriquée aux Émirats.
Rien d'extraordinaire mais tout se laisse manger ;) (excepté la barre chocolaté, d'une texture très molle et peu appétissante).
Malgré l'immensité apparente et cet impression de solitude, nous ne sommes pas seuls à voler dans le coin, comme le montrent ces captures d'écrans prises par le milanais noctambule (merci Okapi !)
La côte somalienne approche avec quelques villes éclairées au nord de مقديشو (Mogadiscio).
Puis nous poursuivons paisiblement au-dessus d'une mer nuageuse.
A défaut de pouvoir rendre correctement la beauté du vol de nuit et profitant de l'absence de voisin, je me positionne en tailleur de travers sur mon siège (tout en gardant ma ceinture bouclée) et j'observe rêveusement les étoiles, l'horizon éclairé par la Lune, le feu de position blanc en bout d'aile et les beacon rouge (feu anticolission) qui clignotent tels des phares perdus dans la nuit. Tout semble immobile, même si de temps en temps, une lumière passe furtivement à toute allure en sens inverse juste sous l'aile ! Les airs to airs de nuit à proximité sont assez impressionnants.
Le trafic est dense, nul doute que cela doit beaucoup parler sur 126.90, la fréquence auto-info où tout avion survolant l'Afrique doit transmettre régulièrement sa route, sa position, l'heure estimée aux prochains points et son altitude. Entre 2 transmissions, l'équipage écoute celles des autres évoluant dans leur secteur. Ambiance d'aviateurs ! Cette fréquence permet de palier la déficience du contrôle aérien en Afrique, particulièrement la nuit, et éviter ainsi une catastrophe.
Le message type (en y transcrivant notre indicatif et certaines des données inventées pour l'exemple) est le suivant :
"All stations, all stations, traffic information, this is Joon two four five. Joon two four five, northbound from Seychelles to Paris Charles de Gaulle, on airway UB two one. Position is Mogadiscio at 00h37, flight level three five zero.
Estimating Babox 01h53. Addis Abeba next. Joon two four five is northbound on UB two one, flight level three five zero. Out."
Nous survolons maintenant l’Éthiopie et cette aglomération lumineuse en forme d'aigle n'est autre que አዲስ አበባ (Addis Abeba). Pour la netteté, la photo est volontairement sombre.
Mais pour avoir une petite idée de ce que cela donnait avec la luminosité réelle, pause de 4s un peu floue pour y parvenir.
En attendant l'aurore, petite visite de l'avion bien vide, ce qui est toujours très plaisant. Je commence par le galley en porte 2, juste derrière la business. J'y rencontre le chef de cabine. Après quelques échanges, sa question "combien de temps avez-vous séjourné aux Seychelles" me permet de lui expliquer ma présence dans ce vol. Même réaction de surprise qu'avec l'équipage du vol, mais toujours les mêmes sourires en parlant d'une passion commune.
Après cette échange sympathique, je rebrousse chemin en me dirigeant cette fois-ci vers le galley arrière où est disposé sur un trolley un bar à disposition de tous. Par curiosité, je décide d'essayer le BOB en demandant aux PNC un smoothie. Cependant, il n'y en a pas à l'arrière et probablement qu'ils sont au galley avant. Elle m'invitent en attendant à choisir une boisson parmi l'offre gratuite disponible au bar. Je préfère décliner ma commande et jeter mon dévolu sur le jus de pomme. ^^
Instant Esteban ;)
Mood-lighting toujours opérant dans le galley.
Puis-je retourne à mon siège. La 2e cabine Y est presque vide.
De même pour la première cabine. Je sais qu'aujourd'hui il ne serait plus possible, pour l'écrasante majorité des pax, de se passer d'écrans à bord d'un vol LC. Cependant, je regrette beaucoup l'époque où la cabine était plongée dans le noir sans lumière parasite. Grâce au faible remplissage et au faible nombres d'écrans allumés, on retrouve par chance un peu de cette atmosphère paisible que j'aime tant !
Le vol se poursuit tranquillement… Nous survolons le Soudan. Les PNC continuent de passer très régulièrement pour proposer de l'eau, même si presque tout le monde dort. Certains profitent à raison du faible remplissage pour s'allonger sur les sièges centraux. Cependant, malgré la fatigue qui commence à se faire sentir, je ne dors pas car c'est l'heure ! L'instant que j'attends le plus ! L'instant à ne pas rater !
Vers l'Est, une lueur commence timidement à éclairer l'horizon…
Dans la mythologie grecque, c'est en Éthiopie que séjournait dans son palais aux colonnes d'or Hélios, fils d'Hypérion et de Théia. Chaque matin, précédé du char d'Eos, sa sœur et déesse de l'Aurore, Hélios s'apprêtait à s'élancer dans le ciel. De là haut, il pouvait surveiller les Hommes.
Chez les égyptiens (dont nous nous rapprochons de plus en plus), Nout, divinité personnifiant la voute terrestre, était la mère de Rê, le soleil, qu'elle avalait chaque soir et mettait au monde chaque matin.
Quelque soit la façon de raconter l'aurore par les peuples du passé, la beauté de sa naissance est à couper le souffle.
"Si cela continue, il va faire jour !" prophétisait un ami pilote devant pareil spectacle.
Horizon de feu…
"Monsieur F-OITN ?" Une voix me sort subitement de ma contemplation. C'est le CCP. Il vient m'apporter un verre de Champagne ainsi qu'un diplôme en souvenir. "Profitez bien de votre vol, mais n'hésitez pas à vous reposer quand même !" me rajoute-t-il en souriant. Je ne m'y attendais pas ! Ma surprise est telle que je mettrai quelques secondes à le remercier chaleureusement pour son geste adorable.
Merci infiniment !
Winglet à contre jour…
Assis en tailleur, face au hublot, dans un avion quasi vide, pas un bruit parasite, seulement le doux bruit de l'air glissant contre les parois, devant un ciel magnifique… Le bonheur à l'état pur ! Cette photo représente la meilleure récompense de cette folle journée !
Le soleil n'est plus bien loin…
Ses rayons chatouillent déjà la pointe de ce nuage isolé.
Derniers instants…
Coucou !
Rapidement, la luminosité augmente et le spectacle s'estompe. Vu ma fatigue accumulée et pour éviter de trop gêner les autres voyageurs plongés dans leur sommeil avec mon hublot entrouvert, je me décide à les imiter. Allongé sur les 2 sièges, je réussis à me trouver une position confortable, bercé par le doux bruit environnant. Bonne nuit !
Je ne dormirai qu'une petite heure au final, mais cette courte sieste m'aura été bénéfique. Petit tour à gauche pour éviter les rayons du soleil frappant avec un grand angle les hublots, mettant en valeur les rayures ou cristaux de glace, ce qui n'est pas top pour les photos.
Nous survolons désormais le sud de l’Égypte.
Instant winglet.
Les nuages se déchirent mais une brume de chaleur empêche toute observation du sol comme la veille.
Ce n'est pas aujourd'hui que je verrais le Nil !
Quelques informations données par la Géovision. Nous volons désormais au FL400, notre deuxième et dernier niveau de vol.
Après une traversée de la Méditerranée restée incognito sous ses nuages, nous abordons maintenant la Crète.
La côte sud entre Ιεράπετρα (Ierapetra) et Κουτσουράς (Koutsouras).
Σητεια (Sitia), son petit aéroport (desservie régulièrement par Olympic Air et Sky Express, et quelques autres pendant la belle saison comme Condor, DAT, SAS et Small Planet Airlines) et son port d'où part les ferries desservant Kassos, Karpathos (Village au sud et Diafani au nord) et Rhodes.
Après la Crète, c'est au tour de Μήλος (Milos) dont on distingue son aéroport. Son origine serait dû à la colère de Poséidon envers les nymphes des Cyclades qu'il transforma en îles (ça ne rigolait pas à l'époque). C'est ici que fut découverte la plus célèbre des statues de Vénus.
Le reste de la Grèce sera malheureusement sous les nuages. Pendant ce temps, le mood-lighting de la cabine sera réactivé. En effet, le service du petit-déjeuner va bientôt commencer.
Tout comme dans les A320 Joon, les numéros d'une rangée sur 3 sont déposés sur les racks à bagages.
Au-dessus de l'Adriatique…
Pendant ce temps, distribution d'un oshibori.
Nous logeons désormais la côte de la Croatie.
En augmentant le contraste en noir et blanc, on distingue mieux le paysage. Nous sommes juste à l'ouest de la baie de Split, au niveau de l'île de Čiovo derrière laquelle on distingue l'aéroport de Split.
La ville de Rogoznica et sa baie.
Puis le ciel se couvre à nouveau. Je rate de peu deux air to air parallèles !
Le petit déjeuner est servit, accompagné par un café.
Outre le plat chaud encore sous son opercule, le plateau contient un petit pain, du beurre doux, de la confiture de fraise, un fromage frais sucré, une salade de fruits et du jus d'orange industriel.
Découvrons maintenant le plat chaud !
Il s'agit d'une crêpe aux pommes-canelle. Vu que j'adore la canelle, j'ai trouvé ce plat excellent.
Salade de fruit (dont il manque un morceau de melon, affamé que j'étais ^^). Le melon était très fade, le morceau d'ananas correct et les 2 morceaux de pastèque très bons et bien sucrés. La quantité est minime mais ça convient avec le reste.
Après avoir franchi la côte italienne au sud de Venise, nous arrivons sur la chaîne alpine.
La vallée de Nembro en Lombardie.
Le lac de Côme.
Et son voisin, le lac de Lugano.
Cependant, voyant que nous prenons une route directe vers Genève. Je change illico de côté car le meilleur est encore à venir ! Nous devrions en effet pouvoir nous faire la série des 4000 du nord des Alpes en un seul coup d'aile ! ;)
Artémis est réveillée elle aussi ;)
Nous approchons du premier des 4000 !
Voici le majestueux Monte Rosa (Mont Rose), culminant à 4634m à la pointe Dufour, surnommée ainsi en l'honneur de Guillaume-Henri Dufour, père de la première carte topographique de la Suisse (la fameuse carte Dufour).
Dans le prolongement du Monte Rosa, à mi-chemin entre ce dernier et le Breithorn, on retrouve à droite de l'image les célèbres jumeaux valaisans Castor (4223m) et Pollux (4092m)
Focus sur le versant italien du Monte Rosa.
Le glacier rocheux du belvédère serpente au fond de la vallée, alimenté par les nombreux glaciers de la face Nord-Est (Monte Rosa, Signal, Nord delle Locce, Canalone Marinelli et Nordend). Les chutes de moraines masquent entièrement la glace en été, le protégeant ainsi de la fonte, ce qui explique en partie sa survie à une altitude aussi basse (1900m au front glaciaire en 2017).
On passe chez le voisin, le Breithorn, 4164m, derrière lequel s'étend doucement le Glacier d'Aventine. A droite, on retrouve le Klein Matterhorn (le Petit Cervin).
Vue générale du Breithorn et de l'immense Gornergletscher.
Focus sur le Petit Cervin (3883m) où on distingue le chantier titanesque du nouveau téléphérique débrayable secondant le téléphérique historique du Klein Matterhorn. Nous somme sur le domaine skiable suisse-italien de Zermatt-Cervinia et Zermatt possède depuis longtemps le plus grand domaine skiable sur glacier en Europe, ouvert toute l'année. C'est également le domaine skiable le plus haut d'Europe avec l'arrivée de 2 téléskis au Dos de Rollin à 3898m.
Le Breithorn à gauche, le Petit Cervin à droite avec le dernier pylône du nouveau téléphérique.
On poursuit la visite en s'approchant maintenant du Matterhorn (Cervin), le grand ! Vue de la vallée de Zermatt.
Zermatt, station interdite aux voitures et accessible uniquement par train à crémaillère depuis Täsch, sur le prolongement de la ligne en provenance de Visp.
Et voici la majestueuse "griffe" : le Cervin (4478m).
Continuons notre route en survolant l'immaculée Dent Blanche (4357m) avec le glacier de Ferpècle en toile de fond.
Au-dessus du glacier de Ferpècle, on retrouve le plateau d'Hérens, dans un paysage très arctique où la petite Tête Blanche (3710m) sort timidement des glaces.
Une vue plus générale vous permet d'embrasser la scène avec tout au fond le dernier de la série des 4000…
Il s'agit bien sûr du Mont-Blanc !
Malheureusement, la partie principale du massif est sous les nuages, mais il reste quand même pas mal de choses à voir !
D'abord, intéressons-nous à ce qu'il y a juste en-dessous de nous. Ici, on peut voir la ville suisse de Martigny tout en bas, puis en remontant, le col routier de la Forclaz et au-dessus le col de Balme encore enneigé. A droite, se cache dans sa vallée escarpée le village frontière de Vallorcine qui rejoint ensuite la grande vallée de Chamonix.
Au premier plan, le glacier du Trient avec à droite l'Aiguille du Tour (3540m), où passe la frontière franco-suisse. A gauche, la crête se poursuit jusqu'aux Aiguilles Dorées (3519m), la Grande Fourche (3610m) et l'Aiguille du Chardonnet (3824m). Entre la crête Tour-Chardonnet et les Becs Rouges se prélasse le grand glacier du Tour. Et encore derrière les Becs Rouges, la vallée de l'emblématique glacier d'Argentière.
Vue plus générale du massif des Grands Montets. Au-dessus à gauche, l'Aiguille Verte (4122m) cache son sommet sous un chapeau de nuages. A sa droite, un peu à contre jour, on peut voir les mythiques et impressionnants pythons granitiques des Drus (3754m), possédant sur sa face Ouest une paroi de près de 1000m de hauteur gravie pour la première fois l'été en 1952 par Guido Magnone, Lucien Bérardini, Adrien Dargony et Marcel Lainé ; puis l'hiver en 1957 par René Desmaison et Jean Couzy.
On se dirige sur le massif principal avec ce qu'on appelle communément "les trois Mont-Blanc". De gauche à droite, on retrouve le Mont-Blanc (4810m), le Dôme du Goûter (4304m) et le Mont-Blanc du Tacul (4248m).
La Vallée de Chamonix, avec le massif du Mont-Blanc à gauche et les Aiguille Rouges à droite : Le Brévent (2524m), l'Aiguille Pourrie (2562m), l'Aiguille de la Floria (2888m) et l'Aiguille du Belvédère (2965m)
On saute d'une crête pour se retrouver auprès de la vallée du glacier d'Argentière. On ne voit pas ce dernier mais on peut voir le Glacier des Rognons qui descend en sa direction. A son sommet, l'Aiguille des Grands Montets (3295m) d'où arrive le téléphérique éponyme partant du village d'Argentière via le plateau de Lognan. Une piste noire mythique baptisée "Point de vue" dévale le Glacier des Rognons puis longe le glacier d'Argentière, offrant une vue magnifique de cette vallée glaciaire. Cela me fait drôle de penser que 7 jours auparavant, je descendais justement la piste en question ! ^^
Vue générale des massifs du Tour et de l'Aiguille Verte. A droite, sous le Mont-Blanc, les Aiguilles de Chamonix jouent à cache-cache avec les nuages. Entre les Aiguilles des Drus et celle de Chamonix se trouve la vallée de la Mer de Glace.
On va bientôt quitter le secteur en survolant le Brévent (2524m).
Dernier regard en direction de la face Nord du Mont-Blanc, avec les glaciers des Bossons et de Taconnaz descendant vers Chamonix.
A gauche de cette photo, la chaîne des Aravis culminé par la Pointe Percée (2752m). En bas à droite, la ville de Cluses.
Vue plus générale avec les Aravis à Gauche, Cluses au centre. A droite du réacteur, le petit village de Taninges. A sa droite, le massif de Praz-de-Lys Sommand, avec les pointes de Marcelly (2000m) et du Haut Fleury (1981m).
Focus sur Cluses et Taninges.
Survol de la Pointe de Chalune (1827m) et du Roc d'Enfer (2244m).
On quitte bientôt les Bauges avec le Môle (1863m).
Le même panorama en augmentant le contraste pour mieux voir les détails.
Gros plan sur le Môle . A ses pieds, les villages de Mieussy et de Saint-Jeoire.
Le Lac Léman, avec Evian et la pointe d'Yvoire. Au fond, Genève. A droite, le massif du Jura chapeauté de petits cumulus.
Annemasse et le Salève juste au-dessus, surplombant la plaine de Genève depuis les 1373m du Grand Pilon.
"Ding" ! Signe que la fin des réjouissance approche, nous commençons notre descente au-dessus des champs.
Le paysage y est beaucoup plus monotone !
Tellement monotone que je manque de louper le survol de CDG !
Survol de l'aéroport du Bourget.
Épinay-sur-Seine.
Sartrouville et Maisons-Laffitte.
La forêt de Saint-Germain-en-Laye.
C'est ici que nous entamerons notre dernier virage pour s'aligner en finale piste 08 droite.
Course de péniches sur la Seine.
Jeux de reflets.
Le Port-Marly.
Dans cette brume polluée, on distingue très vaguement l'alignement quasiment parfait entre La Défense, la Tour Eiffel et la Tour Montparnasse.
Becs de bord d'attaque sortis.
On repasse à côté du Bourget.
Focus sur une infime partie de la collection du musée de l'Air et de l'Espace avec les maquettes grandeur nature des lanceurs Ariane 1 et Ariane 5. A leurs côté, le célèbre 747-100 F-BPVJ, le Mercure et l'A380 MSN4.
Courte finale…
Et nous y sommes !
On dégagera en bout de piste.
S'en suit une attente assez longue où nous laisserons décoller 5 avions avant de traverser la piste 08 gauche.
A320 AF.
Un deuxième 320 AF décolle. On peut voir le premier au loin.
Tiens ? Blue Air en 737-800 au lieu de son 737-500 habituel ? Voilà qui est intéressant !
Encore deux décollages d'A320 puis un 777-300 AF…
…et nous traverserons enfin la 08L/26R.
Passage devant le T2G avec deux Embraer Hop!
Avro RJ-85 de Cityjet, espèce en sursis à CDG vu que la quasi-totalité de leurs contrats en weat-lease avec AF font désormais partie du passé. Je crois qu'il n'y a plus que Turin qui est desservie en AR8.
A330-200 et A380 AF.
En parlant de mérou, en voici deux autres !
A330-300 Delta.
767-300 Delta avec derrière le 777-300 AF aux couleurs de Paris 2024.
A380, A340 et 777 AF entre lesquels se cache un 787-8 Kenya Airways.
Passage au-dessus de la route traversant CDG d'Ouest en Est.
A330 China Southern.
787-9 AF.
Nous irons nous positionner entre le 787 kényan et ce 777-200 AF encore aux anciennes couleurs (en 2018, c'est très rare !).
Il est 10h44 lorsque nous serrons les freins. Un retard de quasiment 40min, consécutif à notre longue attente au départ de SEZ et à l'attente en bout de piste après l'atterrissage.
La cabine se vide rapidement.
Avant de partir, je rejoins la porte 1 pour remercier une nouvelle fois le CCP et ses collègues de ce merveilleux vol. Voyant la porte du cockpit ouverte, je demande s'il est possible d'y jeter un coup d'oeil furtif. Requête accordée ! Je fais ainsi la connaissance des PNT avec qui je discuterai A340 ;) On évoque aussi ce qui a provoqué l'attente en bout de piste, dont la nature ne peut être communiquée ici mais elle était sans gravité. Il fallait seulement prendre le temps d'effectuer toutes les vérifications nécessaires avant de décoller.
L'avion s'étant vidé très rapidement, je ne peux m'éterniser d'avantage. Au revoir Zulu Kilo, ou plutôt baybay ! ;)
Rejoignons maintenant l'étage supérieur du hall L.
787-8 Kenya Airways.
Descente aux enfers ^^
Il ne reste plus qu'à faire un petit tour de LISA.
Une fois au hall M, petite angoisse en voyant l'affluence à la PAF, mais grâce à Parafe, le passage est expédié en moins de 5min.
Passage ensuite devant les douaniers qui observent mon sac de victuailles avec insistance. Sur le coup, je ne saisis pas trop, mais je réalise un instant plus tard pourquoi ! En effet, un type qui se ballade sans bagages en soute et avec un sac sur lequel est inscrit en gros Seychelles Duty-Free, ce n'est pas très commun ! Je ne me fis pas arrêter mais je pense que je n'en suis pas passé loin.
Ainsi se termine cette escapade express aux Seychelles.
Je ne peux qu'encore une fois remercier l'ensemble de l'équipage pour avoir hautement contribué à la réussite de ce vol !
Dois-je avouer sans passer pour un fou qu'après 20h30 de vol en moins de 23h, j'ai trouvé que c'était tout de même trop court ? ^^
Merci pour votre lecture !
A très bientôt !
Bonjour F-OITN..
Je t'adresse tous mes compliments pour ces 2 Flightreports Aller Retour d'une qualité exceptionnelle (Je t'attribuerais bien un 20/10..) tant dans la publication photos que dans les textes les accompagnant extrêmement bien documentés.. j'imagine que des recherches sur le net et sur des cartes géographiques ont été nécessaires pour cette élaboration car en vol pas trop de possibilité à ce sujet.. je suis admirative dans cet AR retour rapide mais je te comprends car je viens moi aussi de réaliser un AR de ce genre avec juste 2h escale à LIS sur A330 Aigle Azur.. le produit Joon m'apparaît respectable à ta description et ne me donne qu'une envie, me rendre à SEZ au plus vite..
Merci beaucoup cdbamj !! :)
Cela m'a demandé en effet un gros travail, déjà de tri puisque j'ai quand même pris près de 1500 photos en 23h (dont la moitié n'est pas exploitable, c'est surtout une histoire d'être sûr d'avoir un minimum de photos réussies sur toutes les phases du vol et du paysage survolé). Je prenais également en photo la géovision ou mon téléphone avec l'appli Maps pour pouvoir retrouver le lieu approximatif où je prenais les photos, mais je n'y pensais pas toujours et retrouver le bon endroit s'avère parfois laborieux. Pour la Grèce et le massif du Mont-Blanc, c'était plutôt facile puisque je connais très très bien ces 2 régions, ce qui était moins le cas du Cervin et du Mont Rose que je survolais pour la première fois. Là encore, la carte topographique suisse m'a été d'un grand secours. Je dois ajouter que je ne savais pas où était vraiment le Mont Rose et que je visais surtout le Cervin. Et surtout, en avion, cela va si vite ! J'ai littéralement mittraillé tout ce que je pouvais au survol des Alpes. Heureusement, j'ai eu le réflexe de photographier tous les hauts sommets précédent le Cervin et c'est après recherches que j'ai retrouvé le Mont Rose. Quand au Cervin, si je n'avais pas repéré Zermatt en fond de vallée au dernier moment, j'aurai loupé un magnifique gros plan. La photo du Cervin que l'on peut voir dans ce récit est la seule que j'ai eu le temps de prendre, quelques secondes avant d'être masqué par le réacteur. Autant dire que ça s'est joué à très peu de choses.
Pour le reste, je me suis contenté d'un petit travail de recherches en partant de mes connaissances en mythologies diverses. Je souhaitais par exemple parler du char d'Hélios pour l'aurore, mais j'ignorai que dans la mythologie, ce dernier avait un palais en Éthiopie, pays survolé juste avant ! Je ne pouvais faire mieux comme lien.
Au final, ce n'est pas seulement l'avion qui m'intéresse mais également la beauté des contrées qu'on survole, avec de mieux connaître leurs peuples actuels ou passés et leur histoire. C'est tout cela qui forge la passion du vol :)
A bientôt !
Il y a plusieurs "scoops" dans ce flight-report et cela en justifie la lecture : Premièrement, Blue Air opère aussi des 737-800 à la place du -500 entre Turin et Paris et pas qu'un jour d'inauguration, c'est bon signe, la route se vend très bien. Faut dire qu'en face, avec du BAe146, faut être passionné pour vouloir voler dedans. Deuxième scoop, on peut acheter de la confiture ananas - cannelle aux Seychelles et cela peut justifier le déplacement. Troisième scoop, il n'y a pas qu'à ABJ que l'on trouve un Burger King, SEZ a ses lettres de noblesse aussi! Le tourisme planétaire peut couler des heures tranquilles les moutons suivent bien.
Je ne sais pas combien t'ont été facturés les sms qui m'ont permis de vivre l'événement en mode "quasi" live mais cela valait bien la peine d'attendre que ton sèche-cheveux se décide enfin à bouger sur l'écran de mon pc. J'ai même craint le pire : non, pas un crash de ton lent bolide en plein océan, juste une panne de transpondeur et un conséquent manque de ... couverture. Plus sérieusement, ce qui m'a manqué le plus, c'est de pouvoir écouter la fréquence inter-pilote mais le lever de soleil est tout simplement magique et compense largement. Tout le reste, c'est du Joon et je laisse le soin aux autres de dire ce qu'ils en pensent. Je note quand même une différence de taille entre les chers PNC AF et les moins chers PNC Joooon en LC : Ces derniers passent en cabine proposer de l'eau en pleine nuit. Les premiers, malgré tout le bien que j'en pense sont toujours trop fatigués pour se soucier de la réhydratation de leurs hôtes...
La vue de SPU me rappelle un très bon souvenir. Je l'ai identifié au premier coup d’œil, pas comme ces sommets que j'ai vu et continue de voir mais dont je reste totalement incapable d'en repérer l'identité. On a bien essayé de faire de moi un chasseur (alpin), j'ai dû confesser aux convertisseur que je suis né pêcheur et le resterai ! D'ailleurs, à propos de pêche, j'aurais envoyé un boy de l'aéroport me faire mettre un coup de tampon de l’Île rendue célèbre par ses coco-fesses sur mon passeport. Te voici condamné à y retourner... Merci des partages.
"Premièrement, Blue Air opère aussi des 737-800 à la place du -500 entre Turin et Paris et pas qu'un jour d'inauguration, c'est bon signe" ==> Bon signe pour les comptes de Blue Air, mais pas pour moi vu que je vise justement le -500 ;)
"Faut dire qu'en face, avec du BAe146, faut être passionné pour vouloir voler dedans" ==> comme moi ! :p
"on peut acheter de la confiture ananas - cannelle aux Seychelles" ==> Cela vaut bien les courses au salon, même si on n'y trouve pas de gâteaux bretons ;)
"Je ne sais pas combien t'ont été facturés les sms" ==> le coût a été pris en charge sur mon forfait appel que je n'utilise quasiment jamais, d'autant plus qu'on était à la fin du mois de facturation. Cela ne m'a donc rien coûté et mes proches ont également eu leurs sms ;)
"J'ai même craint le pire : non, pas un crash de ton lent bolide en plein océan" ==> Ouf ! :p
"On a bien essayé de faire de moi un chasseur (alpin), j'ai dû confesser aux convertisseur que je suis né pêcheur et le resterai !" ==> Tssss, c'était bien la peine de s'installer à Milan ! Tu te rattraperas en faisant de la pêche au gros dans des contrées peu recommandables dont on est sûr que tes exclus le resteront encore longtemps ;)
" j'aurais envoyé un boy de l'aéroport me faire mettre un coup de tampon" ==> Quand on ne connait ni l'aéroport, ni le pays, et qu'on est le premier pax à faire un back to back, il faut rester prudent, même si j'aurai pu effectivement poser la question. J'y penserai une prochaine fois ;)
Merci infiniment Guillaume ! :)
A la prochaine !
Pas trop fatigué après cet A/R express?
L'aeroport parait assez petit et même si le depart a 1h30 pique un peu les yeux, il n'empêche que ça donne un aéroport quasi vide et plus confortable.
30 pax pour un A340, voilà qui permet de passer un vol tranquille et d'avoir du full-flat même en éco :p
Ça avait l'air d'être une belle nuit bien claire et avec la tranquillité de la cabine ça a du être bien agréable a observer. Puis le lever de soleil, depuis un avion c'est toujours un spectacle exceptionnel. La vue des Alpes est aussi superbe!
Ça a du être un vol particulièrement plaisant entre le faible remplissage, les vues du hublots et l'equipage.
Merci pour ces deux FR très agréables a lire.
Merci Moritz ! :)
J'avais encore suffisamment d'énergie pour assurer la journée du retour, mais le lendemain, j'ai bien écrasé en effet !
L'aéroport est en effet petit et j'avais lu sur certains récits que l'immigration peut-être longue, surtout lorsqu'on arrive derrière un vol d'Etihad !
30 pax dans un 340, c'est effectivement très peu, même si j'ai aussi connu un vol assez peu rempli en 342 entre LAX et PPT. De très bons souvenirs de l'enfant que j'étais et qui furent ravivés lors de ce vol à mon grand plaisir ! C'est toujours émouvant de revivre quelque chose que l'on n'a pas vécu depuis bien des années.
A bientôt
Merci pour ce FR !
À juste titre, on pourrait te traiter de masochiste à faire l'A/R en éco le même jour !
Cela dit, tu as pu à SEZ, passer par les portes dérobées sans devoir passer la douange. Dommage pour le tampon !
A bord, vous vous trouvez une 30aine de personnes, bref c'est le pied et loin de l'expérience que je m'apprête à vivre avec une cabine pleine ! Le vol est classique et c'est du Joon, on ne va pas revenir dessus. En revanche, ce qui est magnifique est le lever de soleil et sur survol des Alpes. Il manque plus que les Dents du Midi pour parfaire ce tour des sommets de la région !
A bientôt
Merci Gaetan :)
"vous vous trouvez une 30aine de personnes, bref c'est le pied" ==> C'est le pied et c'est rare surtout ! C'est bien cela qui me motivait à revenir dans la foulée car je savais que ce premier vol au départ de SEZ ne serait que peu rempli.
"En revanche, ce qui est magnifique est le lever de soleil et sur survol des Alpes." ==> Cela vaut bien l'aller-retour en Y non ? ;;;)
"Il manque plus que les Dents du Midi pour parfaire ce tour des sommets de la région !" ==> Nous sommes passés juste à leur verticale, sur une ligne Dents du midi > Morzine. De ce fait, impossible de les voir malheureusement, mais on ne peut tout avoir !
A bientôt !
Bonjour et merci pour ces 2 FR fantastiques !
Qu'il est bon de lire un FR qui ne soit pas un texte rempli de "Monique" Ou "l'oshibori n'était pas assez chaud. Un scandale!".
Vous m'avez fait voyager sans bouger, votre récit est tout simplement excellent.
Encore merci pour ce délicieux moment!
Merci etihadlover ! :)
Cela peut arriver de tomber sur de mauvais PNC, mais on retrouve aussi très (trop) souvent des critiques faciles. En tout cas, ici les PNC étaient tous excellents. Pour le reste, j'assume avoir des goûts simples, ce qui ne m'empêche pas d'être critique et d'aimer les bonnes choses, mais les détails tels que l'oshibori sont plus secondaires qu'autre chose. Voler m'intéresse plus que le service, l'A340 m'intéresse plus que Joon ;)
Merci infiniment pour votre compliment, cela m'encourage à continuer dans cette voie ! :)
A bientôt !
Merci Cyrille pur ce FR retour :
Voyager dans une cabine peu remplie et toujours plus agréable et les Pncs ont été aux petits soins avec toi.
Sympathique geste ces bulles et ce diplôme.
L’IFE extérieur est vraiment ce qui il y a de mieux en vol et cette aurore est somptueuse comme le survol detaillé des sommets Alpins.
Bravo encore pour avoir fait cet AR en Y en 23H00.
A bientôt.
Merci beaucoup Philippe ! :)
"les Pncs ont été aux petits soins avec toi." ==> Pas qu'avec moi, ils l'étaient avec tous les passagers. Mais le geste du CCP était vraiment adorable, merci encore à lui !
"L’IFE extérieur est vraiment ce qui il y a de mieux" ==> Je suis bien d'accord ! D'ailleurs, je ne me suis absolument pas servi pendant ce vol du "vrai" IFE, mis à part la géovision.
A bientôt !
Merci pour ces 2 FR d'anthologie ^^
Superbes photos avec les explications qui vont avec , et quelle rapidité de publication pour un FR si complet !
Bravo et à bientôt pour d'autres vols passionnants ;-)
Merci ZuMzuM :)
La rapidité était nécessaire pour ne pas oublier avec le temps les détails à raconter ;) Et puis disons que j'étais aussi dans le feu de l'action ! ^^
A bientôt
Joon Airlines n'a donc toujours pas de n° de vol propre. Toute la signalétique Sol, même l'écran indique une autre compagnie (Air France)....
Enfin bon...
Tu as eu mon avis en plus long par MP. Je redis mon sentiment vis à vis de Joon : une compagnie inachevée. L'idée de départ qui s'arrête aux détails, tels que la signalétique, la vente des billets sur un site dédié et non pas dépendant d'AF, un site corporate etc... Bref cela manque d'une image forte à la Transavia.
Le certificat AF ne me choque presque pas comparé au reste du mélange AF/JN.
A bientôt !
Merci pour cet aller retour express vers les Seychelles.
Dans l'ensemble le produit JN est sympathique mais effectivement l'absence de tout branding JN, du numéro de vol au certificat est dommage et ne donne aucune information quant au positionnement de la compagnie.
A bientôt !
Merci Stephan ! :)
Joon fait des débuts un peu brouillons sur son image et c'est fort dommage. Autant depuis CDG, pour les vols MC, Joon est bien en évidence sur les écrans en porte d'embarquement, autant en LC on retrouve la même présentation qu'AF sur les écrans. De même à SEZ, sur le site de l'aéroport et sur la signalétique en place, aucune mention de Joon, Air France est affichée partout.
A bientôt !
Merci Cyrille pour ce retour promptement effectué.
Peu importe la durée du séjour aux Seychelles puisque les souvenirs idoines ont été ramenés.
Cette collation de début de vol me rappelle ce qui est servi ex-TNR à peu près à la même heure, en un tout petit mieux ex-SEZ.
KQ886 en surbrillance sur les captures au cas piesques : mon ancienne navette vers BKK... (séquence émotion.)
Belle séquence d'introspection poético-aéronautique au-dessus des nuages.
" petite visite de l'avion bien vide, ce qui est toujours très plaisant." ===> pour le pax Y, moins pour la compagnie...
Le résumé des mythes fondateurs est très joliment mis en images.
Belle attention du CCP. Eussiez-vous enchaîné avec un 3° vol sur une destination Joon, vous finissiez sur le jumpseat.
Magnifique découverte des Alpes.
A l'instar du premier opus, ce retour est un régal.
Bon repos et à bientôt !
Merci beaucoup Franck ! :)
"Peu importe la durée du séjour aux Seychelles puisque les souvenirs idoines ont été ramenés." ==> #jefaismescoursesauxseychelles :')
Côté remplissage, le vol aller a bien compensé le retour tout de même ;)
Pas de jumpseat, malgré une tentative ^^ ça ne marche pas à tous les coups !
A bientôt !
Superbe ! Un vrai cours de géographie mais en version digeste
Merci beaucoup !! :)
A bientôt !
Quel superbe FR digne d'un grand avgeek, un grand Merci Cyrille pour le partage.
Merci infiniment Kristof ! :)
A bientôt !
Merci Cyrille pour ce vol retour présenté avec brio.
Des photos magnifiques de ce lever de soleil, la passion l'a emporté sur la fatigue.
30 personnes à bord, un quasi vol VIP.
A bientôt
Merci beaucoup Valérie ! :)
"la passion l'a emporté sur la fatigue." ==> Comme la Nature est bien faite et qu'elle a horreur du vide comme du déséquilibre, dès la sortie du vol, la fatigue s'est vengée et l'a largement emportée sur la passion ;)
"30 personnes à bord, un quasi vol VIP." ==> C'est tellement rare et agréable de faire des vols avec un faible remplissage. A la fois je ne le souhaite pas pour les comptes de la compagnie, mais quel bonheur d'être dans une cabine quasi vide et silencieuse !
A bientôt !
Merci beaucoup Cyrille pour ce FR passionné ! J'ai fait des choses pas vraiment raisonnables dans ma vie d'AvGeek, mais tu bats tous les records avec cet A/R express aux Seychelles ! Mais à ce tarif et dans ces conditions, je trouve que tu as vraiment bien fait. Je suis moi aussi un fan du 340 et je comprends ton enthousiasme à le re-prendre ! Merci encore et à bientôt !
Merci beaucoup Guillaume ! :)
Cela dit, il est plus facile de faire un A/R express à SEZ que de viser un 727 en Iran ;)
C'est une succession de facteurs qui m'ont fait prendre cet A/R express, et si on compare le prix payé au plaisir rapporté, l'investissement était on ne peut plus réussi ! Tant pis pour un séjour au Seychelles, je me rattraperai une prochaine fois !
L'A340 est un avion assez fascinant et tellement agréable, et ce plaisir d'être à bord est d'autant plus multiplié qu'il devient rare. Et c'est parce qu'il devient rare que j'ai succombé ;)
C'est la saison des promotions post-estivales et je suis sur le point de succomber à un autre A/R du même genre (avec toutefois une nuit sur place parce que sinon, c'est craignos vu les autorités paranoïaques d'outre-atlantique) à bord d'un A340 avec une fleur blanche sur fond bleu, avant leur retrait en 2019 ;)
A bientôt !
Merci Cyrille pour ce FR de folie.
"Les confitures sont pour moi" un péché mignon, je comprend !
"me revoici sur mon 19L ^^" au moins tu sais qui blâmer en cas de nettoyage approximatif !
J'ignorais l'absence de contrôle aérien en Afrique...brrr.
Belle leçon de géo alpine :)
"J'ignorais l'absence de contrôle aérien en Afrique...brrr." -> Le contrôle aérien fonctionne au Maroc, en Algérie (plus ou moins bien vue l'étendue du territoire et du sable, en Tunisie, en Egypte, probablement assez bien en Tanzanie et au Kenya et très bien en Afrique du Sud. Partout ailleurs, c'est très aléatoire et surtout limité aux phases d'approche. La fréquence inter-pilote prend alors tout son sens avec des reports de position et d'estimées toutes les 15 ou 20 minutes, chaque avion volant en général à 5Nm de la route et selon des espacements de 1000 ou 2000 pieds minimum. Le manque de contrôle aérien est dû aux grands espaces non couverts par les radar (l'Algérie, le Soudan, la RD Congo font chacun 5 fois la France avec soit du désert, soit de la foret équatoriale) mais ne pas confondre contrôle radar et radio-communications, les ondes courtes voyagent très bien dans l'air ;-)
On oublie aussi souvent que les contraintes au-dessus de l'Atlantique (ou du Pacifique) ne sont guère plus élaborées si ce n'est que par la réception de clearance idoines reçues avant chaque traversée : www.theairlinepilots.com/forumarchive/areaprocedures/natops/natclearance.pdf
My 2 cents...
Merci beaucoup Quentin ! :)
Et merci Guillaume pour tes explications complémentaires ! ;)
"au moins tu sais qui blâmer en cas de nettoyage approximatif !" ==> Les agents de nettoyage de SEZ peuvent être félicités ! ;)
Le contrôle radio est également assez déficient la nuit, où mis à part le contrôle des entrées et sorties des aéronefs au-dessus de leur territoire, c'est souvent le service minimum.
Je me rappelle justement de mon vol en compagnie des PNT sur RUN-ORY avec Air Bourbon, on survolait la Lybie.
L'avion nous précédant de quelques nautiques était un MD-11 Cargo qui souhaitait changer de vol (au fur et à mesure qu'on consomme du carburant, l'avion s'allège et dans ce cas on cherche à rejoindre un niveau de vol plus élevé pour encore moins consommer). Le problème c'est que notre présence 2000 pieds plus haut les empêchaient de grimper. Notre CDB se doutait qu'une consommation plus élevée pour l'avion cargo ruinerait leurs espoirs d'arriver à destination sans refueler. Du coup, après avoir contrôlé qu'il n'y avait personne derrière nous sur la même route et personne en face, le CDB décida de changer de niveau de vol 15min plus tôt que l'horaire prévu afin de laisser la place à l'avion cargo. Notre copi essaya d'en informer Benghazi mais ce dernier ne répondait pas, et c'est un autre avion moins éloigné qui fit le relais avec Benghazi pour leur signaler nos 2 changements de niveau. J'imagine que depuis 2004, la situation s'est globalement améliorée en Afrique (enfin peut-être pas en Libye, interdite de survol ^^) mais l'auto-info est toujours nécessaire pour assurer la sécurité des vols.
Merci F-OITN pour ce report très détaillé
Le produit Joon ressemble à celui d'AF mis à part le BOB
La cabine donne envie (ça change des anciennes cabines des A340 d'AF) avec un IFE top
Sympa le certificat de la part de l'équipage
Le catering est sensiblement le même que celui chez AF
A bientôt
Merci ! Joon reste de l'AF déguisé sur le long courrier ;)
La cabine est magnifique et cela fait du bien de voir un A340 aussi bien équipé ! A part SAS, aucun autre exploitant d'A340-300 n'a installé de cabine de cette génération.
A bientôt !
P....n ! J'aurais envie de dire, ce FR est à l'image du vol aller. Vous êtes tombé dedans, dans le chaudron AVgeek, petit comme Obélix ;) Et quelle science infuse même s'il y a un gros travail de post-production... Donc, merci pour les cours techniques, les rappels poétiques de la mythologie, les cours d'histoire et de géographie...
Super le certificat de la part d'AF, ce n'est pas avec Corsair que j'en aurais eu un malgré toutes les premières d'avion que j'ai fait avec eux.
Merci Cyrille mais du coup je me sens complexé et je ne sais pas si je vais continuer à écrire des FR :)
A bientôt.
Mille mercis Patou !
Non, interdiction d'être complexé ! ^^ Je lis régulièrement tes FR et je les apprécie énormément (même si je m'excuse de ne pas tous les commenter car depuis un smartphone, c'est assez peu pratique).
Au plaisir de lire tes prochains récits !
A bientôt !
Merci pour ces récits et cette cartographie de haute volée !
Merci à toi également ! :)
merci pour ce formidable FR !!! beaucoup d'emotion, j'ai écouté dix fois richard strauss, the summit,
Merci beaucoup Ernest ! ;)
Hello. Merci pour ce FR.
Juste une petite précision, pas besoin de visa (pour les européens du moins) pour Fortaleza (avec un seul z) pour les séjours jusqu'à 90 jours. Par ailleurs le Brésil est un pays immense et extrêmement varié en terme de paysages, de populations et de culturse. FOR est la porte d'entrée du Nordeste qui, selon moi, est de loinnnnnnn la région la plus sympa du Brésil, avec des plages magnifiques et une culture haute en couleurs, je te conseille vivement d'y faire un tour si tu as l'occasion. Bonne journée !