Avis du vol entre Paris et Montreal en classe Affaires avec Corsair

C'est mon premier vol dans la nouvelle cabine Business de Corsair introduite depuis maintenant un an sur l'ensemble de sa flotte.
Habitué à cette ligne Paris / Montréal depuis 5 ans, à raison de 8 à 9 AR par an sur cette liaison, j'ai souhaité tester Corsair pour comparer avec les autres produits similaires proposés par d'autres compagnies.
Le premier comparatif porte sur le tarif de cette classe business qui s'aligne ( hors promotion) sur les tarifs pratiqués pas les concurrents.
Mon récit va tenter d'être le plus objectif possible afin d'apporter le plus d'informations permettant d'apprécier l'ensemble des services proposés par Corsair.
Mon arrivée à l'aéroport est classique et l'accès à l'enregistrement sera fluide avec une file dédiée aux passagers Business , Grand large et aux détenteurs de carte Gold et Platinium.
L'enregistrement s'effectue rapidement et nous partons vers la salle d'embarquement.
Bonne nouvelle, les accès à la sécurité et aux frontières ont été modifiés. le salon Corsair se situe maintenant après les formalités. Ce qui n'était pas le cas il y a quelques mois et qui rendait difficile les allers et retours au salon si vous souhaitiez faire des achats en Duty free.
Cependant l'accès au salon Corsair reste provisoire ( enfin je l'espère) car assez vétuste et quelques couloirs un peu vétustes avant d'y accéder.

L'accueil au salon est convivial et chaleureux. La présentation générale est assez sobre avec une décoration simple mais efficace.
L'apport de végétaux rend ce salon agréable.

Un rapide encas composé de sandwich et amuse gueule sera un avant gout du voyage et sera très correct. Dommage pour le champagne qui n'a pas été renouvelé à temps.

Départ vers la salle d'embarquement situé au RDC porte 16 qui annonce donc un embarquement par bus.
A choisir, je préfère un embarquement par bus à celui d'un débarquement. Donc cette situation n'est pas très grave si notre débarquement s'effectue au contact. Ce qui sera le cas.
Petit arrêt à l'espace "fumeur" situé dans la nouvelle zone d'embarquent. Espace semi ouvert qui est assez bien conçu, mais peu entretenu.

Un peu de retard pour l'embarquement. A noter qu'il n'y a aucune file dédiée aux passagers business et grand large. Ce sera Juste un appel indiquant que l'embarquement débutera par ces classes. Il sera donc nécessaire de se frayer un chemin pour accéder au comptoir. Situation toujours un peu gênante vis à vis des autres passagers qui font la queue depuis un moment devant le comptoir.

Arrivé au pied de l'avion. Il semble que celui ci n'est pas encore prêt et notre attente dans le bus sera d'environ 15 à 20 minutes.
Une attente en salle d'embarquement aurait été plus confortable.

L'embarquement s'effectue par 2 passerelles. La première étant destinée aux passagers des classes Business et grand large.

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L'accueil à bord est correct mais sans plus.
Découverte de cette cabine "J" composée de 2 rangées de 4 sièges.
Les sièges sont les mêmes que les anciens NEV4 encore présents sur certains avions d'Air France.

Nous serons 5 Pax + 2 autres surclassés dans notre cabine.
Pas de télécommande dans l'accoudoir. Seul l'ipad amovible situé devant fera office de commande.
Bonne qualité d'image mais quelques "bug" sont perceptibles (Informations sur le vol erronés et quelques plantages )
Un choix relatif dans les films. Mais certainement lié à une offre cinématographique pauvre.
Une couverture, 2 coussins et des chaussons ( trop petits si vous chaussez plus d'un 38 …. ) sont présents dès l'embarquement.

La trousse de voyage sera une belle surprise, tant sur sa qualité que sur son contenu très complet.

Petite parenthèse et message à l'équipage. C'est toujours un peu désagréable de découvrir que les coffres à bagages sont déjà occupés par les bagages des PNC.
Quant à gérer un surclassent, de vos connaissances en business alors qu'ils sont déjà installés en cabine grand large, soit fait de façon sauvage, est plus élégant de le faire discrètement.
Service de boisson d'accueil composé de champagne et jus de fruit.
Message du Commandant de bord indiquant des turbulences en début de vol et un atterrissage prévu à YUL après 8 heures et 15 minutes.
J'ai pu constater dans mes autres voyages avec Corsair ( en cabine grand large ) que le temps de parcours, en comparaison avec les autres compagnies effectuant ce même trajet, était toujours plus important. Je suppose donc, mais sans certitude, qu'il est question ici d'économie de carburant.
Décollage sous un temps plutôt très venteux et orageux.

Après un décollage rapide, quelques turbulences qui vont se poursuivre pendant plus de 20 minutes.
Prise du service des PNC et mise en place du service.
Pas de séparation franche entre la cabine Business et celle du "grand large " qui va atténuer fortement l'esprit très cocooning de cette espace.

Le service sera globalement assez long, et les nappes seront en place pratiquement 15 minutes avant le service.
Un petit inconfort si vous êtes en position semi allongée pour regarder un film.
Le personnel de bord se déplace vers les 5, pardon 7 passagers, afin de lister le choix du plat principal.
Le passager situé devant moi devra faire un autre choix. car malheureusement son plat ne sera plus disponible.
Ce ne sera pas notre cas, car nous avons choisi, lors de l'achat du billet, l'option "menu prestige."
Un vrai "plus " pour qui mérite d'être mentionné.
Caviar, Saumon et Homard bleu seront de la partie, conformes aux photos présentées sur le site de la compagnie.

Je décide d'éclairer mon plateau, depuis les lumières individuelles situées au plafond, afin de profiter au maximum de ce plaisir.
Aucune télécommande ni en accoudoir, ni sur l'écran. Après une enquête approfondie de 3 ou 4 PNC, cherchant comment actionner ces luminaires, il m'est informé que celles ci ne fonctionnent pas et ne sont donc raccordées à aucun système de commande. Probablement un oubli dans la configuration de cette cabine Business. Seule ma liseuse, d'une lumière blafarde, sera mon régisseur de lumière pour ce repas.

Descente vers Montréal avec presque 1 H 30 de retard.
Le temps est assez incertain mais une belle lumière pour un coucher de soleil entre 2 couches de nuage.

Arrivée au contact sur la nouvelle extension du terminal, destinée en général à la compagnie AirTransat.

Débarquement par la porte 1 gauche ce qui nous permet un débarquement prioritaire ( pas toujours le cas )
Peu de monde à cette heure dans les couloirs et un rapide aperçu sur les zones d'embarquement récemment rénovées.

Bonne nouvelle, la "fosse" est vide. Les nouveaux systèmes automatiques fluidifient nettement le passage aux frontières. Ce qui n'était pas le cas il y a encore quelques mois .

Peu d'attente au tapis bagages. Et comme pour toutes les autres compagnies, le concept de la livraison des bagages prioritaires restera un "concept".