Avis du vol entre Los Angeles et Paris en classe Première avec Air France

Après un vol aller de rêve (https://flight-report.com/fr/report/33050/Air-France-AF-82-Paris-CDG-San-Francisco-SFO) et une semaine de travail bien remplie il est temps de prendre le chemin du retour vers l’Helvétie.
Le routing sera le suivant (clairement moins cher que de prendre le vol direct SFO-CDG et il s’agit d’un billet Delta Airlines) :
SFO- LAX vol DL838 en First (non reporté)
LAX-CDG vol AF65 (le sujet de ce report)
CDG-GVA vol AF1442 en J (non reporté).
La veille au soir j’avais rendu mon destroyer local à son loueur et passé une nuit au ALOFT hôtel de SFO (sans chichi avec une bonne navette vers l’aéroport).

L’enregistrement se fera au terminal domestique chez Delta, plutôt promptement mais sans reconnaissance du fait que je suis un passager La Première. Bref passage au lounge Delta avant un vol sans histoire, en avance sur l’horaire vers LAX.

A l’arrivée à LAX, je pensais que le service La Première allait débuter…Que nenni… Personne à ma descente d’avion, je me retrouve dans un terminal en chantier. Mon vol vers CDG n’est pas encore affiché sur le FIDS (AF demande 4 heures de correspondance à LAX …), donc comment savoir où me rendre??? Il n’y pas de desk de correspondance. Je finis par trouver un bus qui m’amène vers les départs internationaux. Toujours personne d’AF en vue…
Grâce à Flight Report, je sais que les passagers La Première sont accueillis au salon Quantas First Class, donc je m’y rends. L’accueil par le gardien des lieux sera courtois et il m’annonce qu’une personne d’Air France viendra me contacter.

Je m’installe confortablement dans ce salon très calme et quasiment désert. Un verre de Sauvignon de Napa Valley accompagne la lecture de la une du jour.

Puis l’heure du déjeuner approche. Voici la carte :

Le ceviche de crevettes à l’avocat sera passable. Le steak d’Angus fut à peine digne d’une cantine. On est loin du salon La Première de CDG qui est la référence…
Pendant mon repas, une charmante agente AF s’approchera de moi et se présentera dans un français quasiment parfait. Elle va s’assurer que mes bagages seront bien chargés à bord et viendra m’accompagner à l’avion en fin d’embarquement.
Le passage aux commodités m’a surpris… Je ne pensais pas qu’il y avait de nombreux « juncky » volant en First…

A l’heure dite, mon chaperon vient me chercher et m’amène vers le mérou prêt à traverser l’océan. Les salutations à bord sont cordiales.
A peine installé, une boisson d’accueil me sera proposée. Je commande du Champagne (visiblement avant ce n’était pas possible avant la fermeture des portes, mais là cela n’a posé aucun problème). Le Krug me sera promptement servi.

La cabine montre des signes de fatiqgue.

La tenue du jour pour de nombreux passagers La Première semble être le sweatshirt à capuche… On est bien à Los Angeles…

Le décollage sera retardé en raison d’un problème mécanique. Les menus sont distribués :

Alignement

Décollage.

Je demande à dîner à 18 :30, heure de LAX.
Visite au fameux vestiaire avec vue…

L’amuse-bouche sera sans intérêt.

La soupe glacée de petit pois ne relèvera pas le niveau, pas plus que le homard fade comme un jour de brouillard dans une morne plaine…

Le veau sera cuit correctement mais cela reste un plat sans élégance.

Le dessert m’a fait regretter d’avoir critiqué la pâtisserie Ladurée du vol aller.

Heureusement que les vins venaient relever l’ensemble. Le service fût fort diligent et agréable.
Avant le repos, un film sur cet écran légèrement désuet. Même pour mon 1m90, le pitch est excellent…

Suivi d’une tisane et d’un Armagnac Tariquet 1995 afin de faire de beaux rêves. Même si le siège n’est pas aussi confortable que celui du 777, le repos fut de qualité.

Réveil en douceur.
Le croque-monsieur du petit déjeiuner sera, peut-être pour compenser le côté fade du repas principal, beaucoup trop salé.

Arrivée légèrement en retard. A ma demande, je suis allé saluer l’équipage dans le cockpit (je n’avais jamais mis les pieds dans un A380…). Ambiance sympathique et salutations très cordiales des PNC.
Et mon chauffeur m’attend à la passerelle. En route pour le fameux salon, toujours magnifique, mais bien animé à cette heure de la journée.

Le temps de correspondance étant très court, je jette mon dévolu sur une petite tranche de foie gras et une flute de cet excellent Roederer dégusté à l’aller (Bienvenue en France !), qui se révèlera délicieux.

Mon chauffeur vient me rechercher. Il m’amène à un avion tout vide… Evidemment ce n’est pas le bon… Retour dans la voiture, accompagnement au vol pour GVA, légèrement stressé vu l’heure.
Pas de salutation particulière de l’équipage. Vol sans histoire vers GVA.

L’accueil à Genève se fera à la porte de l’avion, escorte jusqu’au tapis bagage et attente, attente, attente… Le valises défilent, pas trace de mon bagage. Le tapis s’arrête…
Nous partons vers le bureau des litiges bagages. Légèrement agacé, je commence les formalités, puis l’agent AF réapparait fièrement avec ma valise enveloppée dans du film AF. Je pars, tout content d’avoir récupéré mon bien.
En arrivant à la maison, je constate que mon bagage a été abimé (plus de fermeture, le cadenas (pourtant compatible avec les contrôles de sécurité avait aussi disparu). Le contenu est intact.

AF me remboursera mon bagage et c’est la moindre des choses.
Quand j’ai regardé mon décompte de miles je n’ai été crédité que des segments GVA-CDG, SFO-LAX et CDG-GVA. J’ai demandé au service La Première pourquoi je n’ai rien reçu pour les deux longs courriers, alors qu’il s’agissait d’un billet (Delta) payé et non d’une prime. Selon eux, DL ne donne pas de miles sur un tel tarif. Je n’ai jamais vu cela… Je comprends qu'un billet à tarif réduit ne donne pas le nombre total de miles liés à la classe de voyage, mais zéro…