Avis du vol entre Conakry et Paris en classe Affaires avec Air France

Voici le vol retour de mon périple Paris - Conakry - Paris.
Il n'y a pas de photo de l'avion, c'est la même cabine nev4 que sur l'A340 du vol aller. Je rédige ce report principalement pour reporter le salon de l'aéroport de Conakry. (J'en profite pour signaler à nos généreux administrateur que le salon business de CKY ne figure pas dans la base de données.
Ayant demandé une navette 4h avant le départ afin d'éviter tout désagrément lié à un éventuel embouteillage en ville, nous arrivons à l'aéroport vers 19h00 pour un vol décollant à 22h00.
Aucune photo des formalité d'enregistrement les policiers locaux n'invitant pas à une franche rigolade.
Les contrôles aux frontières seront passés très rapidement avec vérification des empreintes digitales. Les contrôles sécurité ne servent absolument à rien, aucune file mais le préposé au scanner rayon x était plus occupé par son téléphone que par l’écran du scanner et le préposé au détecteur de métaux faisait une sieste sur un siège et ne prêtait absolument aucune attention aux bips émis par l'appareil. Je ne trouve pas cela rassurant avant d'embarquer dans un avion.
Nous nous dirigeons ensuite vers la salon, ne serait ce que pour disposer de l'air conditionné absent du reste du terminal.
L'espace n'est pas très grand, mais très confortable avec des fauteuils moelleux.

Lorsque nous arrivons, il est encore vide mais sera pratiquement complet avant l'embarquement du vol.
L'offre solide se compose de quelques sandwichs et d'un bœuf/carottes en sauce sous cloche. C’était très bon.

Le service des boissons est assuré par un staff très sympathique et à l'écoute.
Lles toilettes sont très propres et bien entretenues.

Vers 21h00, l'embarquement commence.

Afin de compenser les manquements de la sécurité de l'aéroport, un deuxième contrôle de sécurité est assuré dans le couloir menant à l'avion : fouille manuelle des sacs et vérification des passagers à l'aide d'un détecteur de métaux manuel.
L'embarquement se fait au contact via une passerelle vitrée.

Seul un avion Ethiopian est présent sur la piste en plus du notre.

Vu le départ tardif, je n'ai pas profité du catering a bord en dehors du verre d’accueil. Dès que nous avons atteint l'altitude de croisère, j'ai mis mon siège en position couchette et j'ai dormi jusque à notre approche de Paris.
Le pas est identique à celui de l'allé :

Petit moment cocasse pour les consignes de sécurité : le son du système de divertissement ne fonctionnait plus, la video de sécurité a donc été diffusée sur les écrans pendant que le personnel de bord faisait les démonstrations live à l'ancienne et lisait les instructions dans le micro.

J'ai suffisamment critiqué l'équipage du vol allé pour signaler ici, l’extrême gentillesse du personnel de bord de ce vol, toujours souriants même lorsque ils ont du récupérer mon ipad qui s’était glissé sous mon siège durant le vol. Il parait que nous avons été fortement secoué lors du passage au dessus du Maroc (je devais bien dormir pour ne pas l'avoir remarqué) . La cheffe de cabine a bien mis 10 min pour arriver à le déloger de sous le siège à l'aide d'un cintre qu'elle a du démonter pour arriver à ses fins. Cela m'a donné l'occasion de discuter avec eux et de constater qu'ils souffrent autant que nous de la vétusté de ces cabines nev4.
Ils auront rattrapé la piètre expérience vécue avec leurs collègues du vol allé.