Bonjour,
On se retrouve pour un vol de vacances d’été, direction les Etats-Unis avec une arrivée à Seattle comme il y a 5 ans, toujours avec Delta. Je crois que c’est depuis cette année qu’Air France a un vol direct également vers SEA, mais il part plus tard. Je gardais un bon souvenir de notre vol de 2013 en 763 à voir ici (au clic).
Cette année c’est un 777-200 qui fait la navette en haute saison estivale.
Les billets ont été acheté en début d’année, fin janvier. Si j’avais attendu la confirmation de mes congés, j’aurais pu acheter mes billets la veille du départ, ce que je n'ai pas fait, fort heureusement ! Au moment de la sélection et réservation, ai choisi le vol aller avec Delta (ce FR) et le vol retour depuis Chicago avec un vol AF. Mais le jour de la réservation il y a 2 vols AF. Je retiens celui le plus tard pour profiter au maximum d’une dernière journée. Mais au moment de payer, il y a un bug. Donc je téléphone à AF pour finaliser ma commande et là, au téléphone, on m’informe que le « second » vol AF ORD > CDG est supprimé et n’est pas réservable. Donc, par défaut, je choisis le vol retour précédent. AF fera un petit geste, un siège duo offert, pour minimiser cet incident. Comme j’avais déjà retenu certaines étapes, j’ai fait au plus simple et retenu ce vol retour. L’opérateur m’adresse un EMD « bon pour service offert » mais sans bloquer de sièges alors qu’il m’a suggéré de prendre le rang 20 (qui en fait n’est pas dispo sur ce vol en Y mais il l'était sur le second vol, justement celui supprimé). Quelques mois plus tard, je me suis donc déplacé à l'une des dernières agences commerciales Air France pour bloquer le siège retour, mais on en reparlera dans le FR du retour (quand je l’aurai rédigé :)
On se retrouve à Roissy Charles de Gaulle, terminal E, le vendredi 20 juillet 2018, un bon jour de départ en congés. La canicule n’est pas encore à son paroxysme à Paris, il fait même gris, avec un peu de pluie ! Arrivé vers 8 h 30 pour un départ prévu à 10 h 20, on n'est pas vraiment en avance. C’est encore bouché à l’entrée du terminal avec le système de barrière. L'enregistrement est en zone 10. Malheureusement, il n’est pas possible d’imprimer les étiquettes bagages aux BSL. La veille je nous ai enregistré en ligne, 30 heures avant le départ soit à 4 h 20 du matin, j’étais le 19ème à m’enregistrer (et je n'ai pas mis de réveil, et je me suis recouché après avec le sourire d'une mission accomplie). On fait la queue, répond aux questions de l’agente dédiée à cette mission d'interrogatoire des passagers, questions sur la durée du voyage, elle veut voir la confirmation du vol retour, et enfin appose un autocollant sur le dos du passeport. On patiente un peu, puis nous sommes dirigés vers les guichets près de la dépose bagage. Ensuite, le contrôle immigration, via Parafe pour nous, il y a tout de même moins de monde et pas mal de sas en fonctionnement. 4 personnes devant moi, échec pour toutes ! Je me dit c'est cuit, mais non, à la seconde tentative, les portes s'ouvrent. On est passé en 6 minutes depuis la dépose de nos valises, puis le train automatique. Enfin je peux commencer à photographier après le PIF, en montant à l’étage des départs.

Rien d’exceptionnel ou d’inattendu de l’autre côté de la vitre

Notre vol est bien affiché, pour un départ dans un peu moins d’une heure. Un peu de temps pour flâner.

On se traine dans la zone des boutiques duty free


Les documents de voyage, la carte d’embarquement nouvelle formule, préalablement imprimée et le passeport avec la petite étiquette apposée au contrôle avant l'enregistrement. La carte d'embarquement porte le numéro de vol AF auprès de qui j'ai acheté les billets.

Les 2 secondes de culture par l’immortalisation de l’entrée de l’espace art, une prouesse il n’y a personne à passer devant durant 1 seconde

C’est pas tout, j’ai un avion à photographier avant de monter dedans. Il s’agit du NA 701, un Boeing 777-200 d’un peu plus de 10 ans. Il reste quelques traces de la pluie du matin à Roissy.


Un petit coin de verdure que je n’avais jamais repéré auparavant. On voit bien que ce n’est pas encore la canicule à Paris. Plus que quelques jours à attendre…

Il y a du monde mais c’est largement supportable

Chargement d’un lointain cousin

Embarquement. Ce fut long. Des personnes sont mises sur le côté après le scan des cartes d’embarquement. Et bingo, ce fut mon cas. C’est tout de même un peu gênant d’être mis à l’écart. On est environ une dizaine à être sélectionné pour une fouille. Ça m’est déjà arrivé. On patiente quelques instants juste à côté des scans puis on en conduit quelques pas plus loin, au début des passerelles. Il y a une longue table avec 4 ou 5 agents debout de l'autre côté et pas de mal de personnes à veiller, accompagner les gens. Contrôle minutieux du bagage à main, détection de drogue sur les mains avec une sorte de brosse, il faut également enlever ses chaussures et les poser sur la table pour qu'elles soient inspectées. Ensuite on peut reprendre le cours normal et poursuivre l’embarquement. Je n’ai pas osé photographier cette zone aménagée mais ça m’a vraiment bien démangé.
Passerelle aveugle, fuselage shoot


Accueil normal, avec passage par la business, puis la premium eco avant d’atteindre notre rangée, tout au fond. Il y a déjà pas mal de personne, je n'ai pas osé photographier.

Sur le siège, coussin mou et 2 sachets

Les sachets contenant le protège casque, masque, bouchon d’oreille etc. J’ai oublié de les photographier une fois ouvert.

Vue extérieure en attendant le départ

Vue de face

La littérature de l’aumonière : carte sécurité, dépliant sur le wifi gratuit – que j'ai testé avec plaisir, inflight magazine, retail magazine, vomito

Focus sur une double page du magazine consacré à la présentation détaillée du dernier 737-900 ER

Embarquement terminé. Tout le monde en place. Le vol semble complet.

Tient, une bizarrerie à l’écran en choisissant la rubrique « mon vol ». L’IFE indique comme destination finale Atlanta !!! Tada… Cela sera corrigé avec un redémarrage général du système au moment du décollage. Vous pouvez entendre les explications sur la vidéo du vol (voir plus bas, à partir de la 20ème seconde), j’ai enregistré le moment ou le PNC en parle. Reset général après la diffusion des vidéos de sécurité.

Le commandant a pris la parole, présentation, remerciement. C’est parti, roulage

Flou en bout de piste

10 h 50, décollage


Demi tour sur l’est parisien, j'ai un peu forcé sur le contraste, ça se voit

L’IFE est éteint, en cours de redémarrage pour corriger la destination

Distribution du kit écouteur puis serviette chaude. Les annonces sont faites en anglais puis en français.

Ca y est, c’est réparé. Le temps de parcours n’est plus le même


Dehors c’est bouché. Je ne verrais pas la Manche.

Distribution du menu alors que nous sommes sur l’Angleterre.



50 minutes après le décollage, distribution d’un apéritif avec sachet de cochonneries à grignoter


Voilà où nous en sommes

Belle serviette ! Chacun peut y trouver un message, transition entre la France et les Etats-Unis ?

12 h 10. Distribution du plateau déjeuner, tel que je l’attrape

Un peu de rangement pour la photo, après avoir déplié la serviette : salade verte avec tranche de tomate, poulet rissoto épinard champignons, edam, dessert goût citron, pain un peu brioché. Tout cela n’a pas beaucoup de goût. Un peu de beurre pour le pain, un peu d’huile d’olive pour relever la salade inodore, des crackers pour le bout d'édam. Les couverts sont en plastique.

Le plat fut mangé, je n’ai pas terminé le risotto coloré avec les épinards, je n’aime pas les épinards, je ne serais jamais Popeye. Un verre de vin blanc pour faire passer l'ensemble, vin servi depuis une brique façon brique de lait.

L’autre proposition de plat, choisi par mon voisin, les pâtes aux fromages et pesto. Très bon, pour de la cuisine aérienne en éco.

Dehors, rien de changé au moment de la distribution des plateaux, toujours autant de nuages

Le plateau a été débarrassé 40 minutes après avoir été apporté. Il reste 8 h 50 de vol. Mon moment tant attendu. Pas question de faire la sieste même si ça me tente. On approche du Groenland. J’espère qu’il y aura des trous dans la couche nuageuse

Ça commence avec quelques glaçons épars

Puis on distingue l’immensité blanche sous et à travers les nuages

Au fond quelques monts

On est proche des côtes et on voit bien la banquise en mille morceaux

Après je peux somnoler. Mais j'ai regardé un film. Nous survolons maintenant le grand nord du Canada, le Nunavut.

Bientôt 16 h 00 en France. Distribution d’une boite cartonnée contenant des biscuits salés et sucrés, des pastilles menthe, une pate salée. Il y a eu distribution d’eau durant le vol


D’un peu plus près

Toujours au Canada, mais partie occidentale du Nunavut où il n’y a presque pas de glace

Les côtes

Cet avion a du faire une rotation au Japon car dans une des aumonières, il y a le magazine de la compagnie dans son édition japonaise (non je ne l'ai pas rapporté)


Mon incontournable, la page avec la flotte mais dans sa version japonaise

Ensuite je feuillette la version internationale. Actualité oblige, le Tour de France est à l’honneur, comme il se doit, pour l’un des événements sportifs le plus regardé au monde. Il se termine dans 3 jours à Paris.

Une page d’explication pour le wi-fi gratuit. Je l'ai testé durant le vol, à plusieurs reprises et ça fonctionnait parfaitement pour envoyer et recevoir des messages sur Whatsap. Très fun et pratique également.

Une heure avant d’arriver à destination, distribution d’un repas léger. Mouvementée car il y a pas mal de turbulences. Une boite cartonnée chaude et une glace.

La boite contient une pizza pliée, l’étui permet de manger sans trop s’en mettre sur les doigts. Le temps de finir ce qui est chaud que la glace est à moitié fondue

Bon, profitons du hublot et regardons le paysage. Magnifique descente vers Seattle. Survol des Rocheuses, toujours aussi beau, même vu d’en haut





On arrive bientôt

Les quartiers nord de Seattle avec au fond les iles magnifiques

Quartiers ouest, Fremont, Ballard, le zoo au premier plan

Gros plan sur le quartier d’Amazon avec ses nombreux immeubles et encore des constructions. ON aperçoit l’un des emblèmes de Seattle, la Space Needle

Une partie de l’immense port avec les paquebots de croisière au fond

Gros plan sur les stades

Atterrissage imminent

Il est 11 h 41, heures locales (20 h 41 à Paris). Nous voici arrivés aux Etats-Unis après 10 h 13 de vol


Dernier virage

A l’arrivée d’un vol long courrier à l’heure de pointe…. Mémorable, dans le mauvais sens du terme. Nous avons mis un temps fou avant de sortir. Avons du faire la queue très très longtemps pour passer l’immigration. Il était possible de télécharger une application pour gagner du temps mais pas pour nous étrangers, réservés aux américains et canadiens. Donc avons dû patienter dans la file. Les guides files ont été rallongés alors qu’on commençait à patienter, puis encore rallongé. 40 minutes depuis la photo précédente. Ensuite on descend d’un niveau depuis lequel on surplombe la salle de remise des bagages. On peut s’enregistrer sur une borne automatique, prise d’empreinte et photo par nous-mêmes. La machine délivre un ticket de caisse sur lequel il y a la photo, les coordonnées etc. Ensuite il faut encore patienter pour passer devant un agent qui pose une ou deux questions et tamponne le ticket délivré par l’automate. On peut descendre pour aller récupérer nos valises. On remet le ticket à la sortie de la salle après avoir récupéré ces bagages

Les tapis sont arrêtés, avec nos bagages dessus ou à côté. Chacun cherche son sac.

Ça donne une longue rangée de valises qu’on évite comme on peut. Ça fait 55 minutes qu’on est arrivé en porte

Ensuite, pour sortir, on prend le train automatique pour se rendre jusqu'au bâtiment principal.

Il est temps pour nous d’aller prendre la navette qui va nous conduire à l’immeuble des loueurs de voiture, sur plusieurs étages. Les vacances peuvent commencer.

Notre itinéraire avec Flight aware

Une vidéo avec le décollage de CDG, quelques magnifiques images du Groeland, des Rocheuses et l’atterrissage à SEA :
Merci beaucoup pour le partage,
Vous avez très bien fait de ne pas prendre en photo la zone de fouille additionelle, si quelqu'un vous avait vu, c'était parti pour un autre interrogatoire :)
Par contre, quand ils passent un tissu sur vos mains, ce n'est pas pour une recherche de drogue mais d'explosifs.
A bord, la cabine est plutôt confortable, DL ne mettant que 9 sièges de front dans ses 777. Les prestations repas sont pas mal du tout, même si j'ai toujours du mal avec de la salade verte en entrée (ok, il y a une julienne de radis et une tomate dessus, mais ça reste une salade verte ^^).
L'immigration à SEA est passée de tout à fait top il y a une dizaine d'année, à moyenne il y a cinq ans, passable il y a deux ans à catastrophique maintenant. Le terminal international est clairement sous dimensionné avec l'ajout croissant de destinations étrangères. Et je trouve que 55'' pour arriver à la salle de livraison est encore raisonnable par rapport à ce que SEA peut faire. Il n'est pas rare (je vois que c'est votre cas aussi) de devoir attendre dans les couloirs au sortir de l'avion comme la salle d'immigration est bondée.
Et pour la salle de livraison de bagages internationaux ce n'est pas mieux, de mémoire il n'y a que deux ou trois tapis, donc tout s'entasse à vitesse grand V.
A bientôt !
Merci Esteban pour ce retour. Oui j'ai apprécié le vol, la cabine. Je suis d'accord, une salade iceberg ça ne fait que ressembler à une salade, ça n'a pas de goût sauf de l'eau.
Effectivement je n'avais pas le souvenir d'un tel boxon à l'arrivée. Oui sans doute ça aurait pu être pire, mais ce qui marque c'est qu'on voit le sous-dimensionnement des installations. Les américains nous habituent souvent à autre chose.