20h30 : après avoir débarqué du vol TK1824 en provenance de Paris, la navette du Radisson Blu Conference and Airport Hotel me dépose au pied de cet énorme bâtiment. J'avais réservé une chambre avec vue sur pistes et je n'ai pas été déçu. L'hôtel est situé en bout de piste, est assez insonorisé. J'ai passé pas mal de temps à la fenêtre.
8h : au petit matin, il fait gris. Il ne manque qu'une paire de jumelles et un peu plus de diversité dans les compagnies aériennes: je n'ai pratiquement vu que des TK monocouloirs. J'aimerai savoir l'exacte utilité du radar situé en bout de piste, à droite, celui en "H" qui fait des mouvements de haut en bas.
L'hôtel en lui-même est sans charme comme attendu. La piscine étant fermée, l’hôtel propose un service de Taxi pour rejoindre un autre Radisson, et ce, à n'importe quelle heure. C'était un hôtel parfait pour un micro-stop-over ainsi qu'un peu de spotting.
10h : la navette de l'hôtel nous embarque. Je suis accompagné d'un couple coréen ainsi que de trois pilotes . Le premier, pilote chez TK, descendra au terminal domestique, les deux autres rejoignent le terminal international et partagent une cigarette avant d'aller au bureau.
10h30 : j'ai passé près de 30 minutes avant d'entrer dans le terminal à cause du scan de l'ensemble des bagages. Aurais-je pu passer par l'entrée "business"? 11h : Enregistrement des bagages terminés, rapide passage à la douane grâce au fast-track. Le terminal est très mal éclairé. Le lounge Primeclass est lui aussi sans goût.
12h: je me rends à la porte et je constate que l'avion n'est pas encore arrivé. Une trentaine de minutes plus tard, le personnel au sol commence à s'activer, l'Airbus A330-300 s'avance doucement vers le parking.
A7-AEB, 14 ans, configuré en C30Y265 profite de quelques instants de repos pendant qu'on s'affaire autour de lui.
13h30: Finalement, 45 minutes de retard à prévoir, nous embarquons. Je commence à avoir un petit creux. Qatar Airways s'occupera bien de mon estomac pendant plus de 3h.
La cabine est configurée en 2-2-2, l'intérieur est très lumineux. Je n'avais jamais volé sur ce type de siège. L'habitacle est très agréable et le léger angle du siège vers l'extérieur offre une bonne sensation d'intimité en guidant le regard vers les hublots plutôt que vers le couloir. J'ai un petit moment de plaisir en me disant que je me rapproche du Graal : je vole aujourd'hui au 3A. Mon précédent record était le 12A en business long-courrier sur SQ.
Une petite trousse d'aménités est déjà sur le siège : des chaussettes, un masque et une crème dont je ne connais pas l'utilité.
Rapidement, l'hôtesse, Neha, me propose le cocktail signature de Qatar Airways. J'accepte. Elle me prévient aussi que l'ensemble du menu peut-être commandé dans le désordre et ce, à n'importe quel moment du vol. Je suis conservateur, je lui réponds que je suivrais la marche traditionnelle.
D'ailleurs, voici les menus.
Elle passe prendre ma commande et me conseille d'associer les plats avec différents vins.
14h15 : nous repoussons. Puis, pendant le roulage, je déguste une flûte de Champagne Pommery. L'hôtesse viendra me reprendre le verre juste avant l'alignement avec la piste.
14h45 : détente, je joue avec tous les boutons du siège, la télécommande, trie les cacahuètes des noix et avale une autre flûte de champagne.
15h: le service commence. J'avoue ne pas attendre l'entrée et arrose le pain chaud d'huile et de poivre.
L'entrée : salade au fromage chèvre et potiron "rôti", noix, oignons rouges et vinaigrette à la pomme.
On est bien là en mangeant du vert.
Le plat principal arrive : poulet épicé "Kabsa", riz et sauce Raita. Neha me propose plusieurs sortes de moutardes, je choisis la moins fantaisiste. J'accompagne le plat d'un verre de Chateau Batailley, grand cru classé Pauillac, 2012.
J'ai trouvé le riz trop sec mais la sauce rattrape allègrement l'affaire.
Je regarde la sélection musique de Oryx One, le système de divertissement de Qatar Airways. Une sélection trop classique, un vol c'est un moment de surprises, de découvertes.
16h: vient le fromage. Neha, ayant senti le coup venir me propose directement un assortiment. Gruyère, bleue et fromage de chèvre. Correct sans être une explosion des saveurs du terroir. Par contre, elle me sert aussi des crackers, je commande du pain pour ne pas sortir de ma zone de confort.
Je me détends jusqu'à 17h30, Neha me propose le dessert avant l'atterrissage. C'est du costaud le service chez QR, elle a vraiment bien cerné le bonhomme.
17h45 : il fait nuit et je peine à distinguer le gâteau au chocolat dans l'assiette sombre. Crème tahini et fraises.
18h00 : Nous sommes déjà en approche de l'aéroport de Doha. Je suis étonné d'avoir passé plus de trois heures à me sustenter.
18h15 : atterrissage. J'avoue ne pas m'éterniser dans la cabine : je cherche à rejoindre le lounge le plus rapidement possible pour une douche avant le "red-eye" qui m'emmènera à Bangkok.
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Verdict
Qatar Airways
8.6/10
Cabine10.0
Equipage9.0
Divertissements7.0
Restauration8.5
Primeclass Lounge
3.8/10
Confort3.0
Restauration5.5
Divertissements2.5
Services4.0
Istanbul - ISL
3.6/10
Fluidité1.0
Accès4.0
Services5.0
Propreté4.5
Doha - DOH
8.4/10
Fluidité7.0
Accès9.0
Services8.0
Propreté9.5
Conclusion
Vous avez lu mon premier vol sur Qatar Airways.
J'ai du mal à analyser ce qui pourrait être amélioré tant j'ai passé un agréable vol. Peut-être Oryx One est trop conventionnel en termes de choix culturels. Ha oui, je voulais des mezze en entrée, mais ils n'étaient pas disponibles. Voyez la teneur des commentaires négatifs...
L'aéroport Ataturk d'Istanbul est assez mauvais : trop bondé, trop lent, trop sombre, trop sale. Turkish Airlines déménage, il va être beaucoup plus sympathique maintenant. Le salon Primeclass a des fauteuils défoncés, déchirés ainsi qu'une sélection de nourriture et boissons sans saveurs : je me demande si cela n'est pas une technique de Qatar Airways pour faire en sorte que les passagers soient éblouis dès l'entrée dans la cabine.
À très vite pour le vol Qsuite, la nuit d'hôtel à 30000 pieds.
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Merci pour les précisions. Je trouve l'écran bien placé, peut-être pas parfaitement en face du siège mais la vue se dirige naturellement vers les hublots, donc limite le "louchage" sur l'écran d'à côté.
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4 Commentaires
Petite précision concernant Atatürk : pas seulement TK déménagera mais toutes les compagnies, d'ici fin de l'année Atatürk sera fermé (normalement).
Très belles prestations proposées par QR sur ce vol là avec une hôtesse aux petits soins. Top.
Les écrans de l'IFE sont super mal placés, pour moi ce serait mission impossible de regarder un film sans loucher sur celui du voisin.
A bientôt !
Je trouve l'écran bien placé, peut-être pas parfaitement en face du siège mais la vue se dirige naturellement vers les hublots, donc limite le "louchage" sur l'écran d'à côté.
Je suis outré que QR puisse appeler "Gruyère" un fromage à trous ! ;)
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