Bienvenue pour le dernier FR de ce routing : le retour depuis l'Île de Pâques vers Santiago ! Pour les Travel-Geeks, un bonus touristique est proposé en fin de FR :)
Routing
Air France AF406 - Economique - Paris CDG → Santiago du Chili SCL - Boeing 777-300ERNon reporté
LATAM LA842 - Economique - Île de Pâques IPC → Santiago SCL en Boeing 777-200ER Vous etes ici
Air France AF401 - Economique - Santiago du Chili SCL → Paris CDG - Boeing 777-300ERNon reporté
C'est le jour J et notre (court) séjour sur l'île touche à sa fin. Nous passons notre dernière matinée dans le village pour acheter quelques souvenirs et aller voir une dernière fois les moai à proximité. Je vérifie sur FR24 si notre avion est parti de SCL et c'est bien le cas. Il s'agit de CC-BKA, donc l'autre 777-200ER de LATAM (nous avions eu CC-BKB à l'aller). J'aurai donc pris l'intégralité de la flotte de 777-200ER de LATAM pendant ce voyage :) Pour le pourquoi du comment à propos de ces 777-200ER tous blancs dans la flotte de LATAM, les explications sont dans le FR SCL -> SCL
Le coeur un peu lourd de devoir quitter cette île extraordinaire, je me dirige vers l'aéroport à pied depuis l'hôtel. Ce qui permet, à travers le simple grillage qui entoure le tarmac, de voir notre avion qui est déjà arrivé :
Bienvenue à IPC ! Nous sommes une bonne heure et demie avant le vol
A l'extérieur, des panneaux sympas retracent les dates marquantes dans l'histoire de LAN Chile/LATAM et de la desserte de IPC
L'aéroport n'est vraiment pas grand mais vu le trafic, ça se comprend. Un contrôle phytosanitaire des bagages est effectué avant d'arriver à l'enregistrement
Il y a du monde mais ça avance, il faut dire qu'il y a 8 guichets ouverts en parallèle
Je suis bien au 53A, que j'avais réservé à l'avance (et gratuitement) sur le site de LATAM
Nous voyons l'indication comme quoi le boarding a déjà commencé, nous passons donc PAF et PIF qui seront rapides. Mais une fois airside on s'aperçoit que non, ça n'a pas commencé, on s'est faits avoir comme des bleus :)
Il y a une salle d'embarquement couverte
Avec de quoi se restaurer et faire quelques derniers achats
Mais on peut aussi attendre à l'extérieur, ce qui est quand même plus sympa
La preuve : on peut accéder à un jardin et avoir une vue directe sur le tarmac !
Un joli cadre pour spotter, même si le spotting en question se résume à un avion tout blanc :)
Une plaque commémore l'accord entre Chili et USA pour utiliser IPC comme terrain d'atterrissage d'urgence pour les missions spatiales (surtout les navettes, même si ça n'est plus d'actualité)
Une autre plaque commémore le premier vol de LAN Chile à l'Île de Pâques, en 1963… et en hydravion !! Un PBY Catalina pour les curieux. D'ailleurs j'ai du mal à comprendre car sur les panneaux à l'extérieur de l'aéroport et sur Internet, il est fait mention de 1951 pour ce premier vol (?)
Il y avait également une plaque sous le petit moai mais j'ai oublié d'y jeter un oeil ! Dommage car celui-ci paraissait authentique.
Ce bâtiment est le "Salon VIP" mais pas sûr qu'il était ouvert
Je vais faire un tour au toilettes, elles sont vieilles et tout ne fonctionne pas, mais au moins elles sont propres.
Le boarding commence à 14h40, en passant sous cette structure qui rappelle (en plus grand) les maisons traditionnelles pascuanes
Et c'est de nouveau un régal de pouvoir embarquer à pied !
Votre serviteur ne pouvait pas ne pas immortaliser ce moment :) Mais malgré le sourire, quitter ce petit bout de Polynésie n'est pas un moment très joyeux !
Nous utiliserons la deuxième passerelle
L'accueil est sympathique. Pas de surprise au niveau de la cabine, c'est exactement la même qu'à l'aller (enfin… que lors de la première tentative d'aller :) )
Mais nous sommes côté gauche cette fois-ci. Ca ne se voit pas forcément mais il restait des miettes sur mon siège et dans la pochette, ainsi qu'un emballage de sucre
Le legroom est toujours aussi bon
L'écran est lui aussi -malheureusement !- le même
Avec la bonne vieille télécommande qui va avec
Coussin, couverture, casque
Ma vue, bien dégagée
J'aperçois au loin ce petit avion, sans doute des garde-côtes chiliens, et je me dis qu'il a dû arriver en pièces détachées et être assemblé sur place !
On retrouve aussi ces deux boutons bizarres, à savoir un pour un coussin lombaire
Et un autre, un peu abîmé (mais qui marche) pour le "coussin fessier" (désolé, je ne trouve pas d'autre moyen de le dire :D )
Dans la pochette, consignes et magazine déjà présentés à l'aller, ainsi qu'un autre magazine que nous verrons une fois en vol
Le CDB fait une annonce de bienvenue et nous dit qu'il devrait y avoir quelques turbulences à l'arrivée (ce qui ne sera finalement pas le cas). Un spray (insecticide ?) est diffusé par les PNC, puis c'est le push avec 10 petites minutes de retard
Cabine préparée pour le décollage
Pas de taxiway, on remonte donc la piste
Jusqu'à la raquette que voici
Le chemin entre notre point de parking et le seuil de piste est court, et les PNC n'ont pas eu le temps de finir les démos de sécurité puis le check ceintures. Nous attendons donc sagement au seuil de piste que tout soit terminé
Puis les RR Trent 800 rugissent et nous nous élançons sur cette longue piste
Nous quittons le sol… snif !
Heureusement nous sommes du bon côté pour profiter de quelques dernières vues sur l'île
Tout au fond à droite c'est le Poike, à la pointe nord-est de l'île, à proximité duquel se trouve notamment la carrière de moai
Ici c'est le Maunga Terevaka, à la pointe nord-ouest de l'île et qui est également son point culminant (un peu plus de 500 mètres)
Le Pacifique gagne du terrain et j'ai le coeur lourd de dire au revoir à cette île… J'essaie de graver ces dernières images dans ma tête
C'est le Poike qui constituera ma dernière vue sur l'île… A une autre fois j'espère !
Maintenant c'est un Pacifique à perte de vue qui nous attend
Retour en cabine, avec un IFE toujours aussi sexy
Les dernières chaînes, qui (à l'aller) diffusaient un film et un dessin animé, ne diffusent pour l'instant que des gribouillis
Il reste un magazine à vous présenter, dédié à Rapa Nui ! Original d'avoir une presse spécifique à la ligne sur laquelle on voyage
Avec entre autres un article sur le Maunga Terevaka aperçu au décollage
Un article sur la vie de Michel Garcia, un plongeur sous-marin originaire d'Antibes et qui a vécu 40 ans sur l'Île de Pâques (au départ, c'était pour rejoindre son frère Henri qui était plongeur sur la Calypso). Il y a notamment créé une agence de plongée, a participé à de nombreuses expéditions scientifiques et reportages mais a aussi mis au point le système (sous-marin !) qui permet aux cargos de décharger le kérosène utilisé pour ravitailler les avions. Il est décédé en mai de l'année dernière
Ou encore un article sur la signature d'une loi, en 1966, garantissant aux habitants de Rapa Nui d'être de vrais citoyens chiliens avec tous les droits associés. Pour m'être intéressé de près à l'histoire de l'île, je peux vous dire que ce peuple a énormément souffert, au point qu'il ne restait plus qu'une centaine de pascuans il y a environ un siècle… Mais la toute fin de l'article montre que les relations entre l'île et le gouvernement chilien ne sont pas totalement apaisées, et il y a encore une forte revendication autonomiste
Soudain un film démarre sur les IFE et sur les écrans collectifs. Il y aura même plusieurs démarrages successifs, le film ne voulait pas se lancer :)
C'est le même film qu'à l'aller… The Greatest Showman. Le son est très médiocre, je ne peux plus changer de chaîne ou même éteindre l'écran, bref… une cata !
Moins d'une heure après le décollage, un "repas" est servi
Seul le plat (poulet-quinoa) a changé par rapport à l'aller, et ce n'est pas un plat chaud. Il y avait le choix avec un sandwich jambon-tomate. Au moins le plat n'est pas mauvais et il est servi dans de la vraie vaisselle, avec des couverts en métal. Je l'accompagne d'un jus de pêche.
Pendant le repas, tous les écrans rebootent… (bon, ce n'est pas comme si je suivais beaucoup le film de toute façon)
Nous allons vers l'est donc on voit la lumière diminuer rapidement
C'est le moment de parler d'une particularité de la desserte d'IPC, qui m'a été rappelée par Marathon dans les commentaires de mon précédent FR. Cet aéroport est tellement isolé qu'un seul avion peut voler, à n'importe quel moment, dans "l'espace aérien" de l'île (=jusqu'à la mi-distance avec PPT ou avec SCL). Imaginez en effet qu'un avion qui se pose à IPC ait un accident et que la piste devienne inutilisable. Si un autre avion devait atterrir 30 minutes plus tard, ça n'est plus possible… sauf que l'autre aéroport le plus proche est à des milliers de kilomètres. Donc tout ça pourrait finir à la Sully par manque de carburant, avec une issue sans doute beaucoup moins heureuse ! Le blog One Mile At A Time, que certains d'entre-vous connaissent sans doute, avait écrit un petit article sur le sujet et qui explique ça assez bien.
Après le film, c'est au tour d'un dessin animé. Il est en espagnol et le son est bon, donc le problème de son sur le film auparavant était lié au film et pas au casque
Je préfère largement admirer le coucher de soleil au-dessus du Pacifique, chose qui ne m'arrive pas tous les jours !
La cabine est bientôt plongée dans le noir. Les liseuses ne sont pas bien réglées, quand j'allume la mienne, elle éclaire à moitié ma copine !
La nuit tombe
Le vol se poursuit paisiblement et la cabine est rallumée en début de descente
Terre !
En finale
Posés à SCL !
L'enfilade domestique-international que vous commencez à bien connaître
Et bloc à 21h41 (en avance d'un quart d'heure), à côté d'un 787-8 LATAM.
Je ne sais pas pourquoi mais… une intuition m'a fait vérifier l'immatriculation, et il s'agit en fait du 787 que j'avais pris (et reporté) entre FRA et MAD il y a 3 ans ! Joli clin d'oeil du destin :)
Il est temps de quitter cet avion, que j'ai été très heureux de découvrir pour son côté AvGeek mais que je laisse maintenant à d'autres :)
Une dernière photo (du bout) de notre destrier
Avoir passé la PAF à IPC nous évite de la passer à SCL, on se retrouve donc directement aux tapis bagages où nos valises arriveront une bonne demi-heure après le bloc tout de même
Nous trouvons notre navette (incluse dans le prix de l'hôtel) dans ce joyeux bazar, et nous filons faire une bonne nuit avant le vol retour vers CDG le lendemain (non reporté)
Avant de se quitter, un dernier clin d'oeil puisque pendant le petit-déjeuner du lendemain nous voyons CC-BKA décoller pour… IPC !
Pour celles et ceux qui voudraient prolonger leur séjour dans le Pacifique, un bonus sur l'Île de Pâques est disponible ci-dessous :)
Bonus : Cliquez pour afficher masquer
Ce bonus sera relativement "mainstream" car avec seulement 3 journées pleines sur l'île, nous n'avons pas eu le temps de sortir des sentiers battus. Mais il y a déjà de quoi faire :)
Tout d'abord Hanga Roa, unique village de l'île, avec son petit port de pêche et de plongée
La rue principale avec épiceries, restaurants, magasins de souvenirs…
En sortant du village, le très beau cimetière de Tahai qui mêle symboles chrétiens et pascuans
Un des ahu (= plate-forme sur laquelle se dressent des moai) les plus connus de l'île, car à proximité immédiate du village
On aperçoit d'ailleurs un peu le cimetière et le village d'ici. Tout au fond c'est le Rano Kau, à la pointe sud de l'île
Il y a pas mal de chevaux sur l'île, en semi-liberté
L'île n'est pas vraiment bordée de plages de sable fin, la plupart du temps ça ressemble à ça !
Au plafond d'une grotte, des peintures anciennes d'oiseaux et de dauphins
Nous partons à l'assaut du Rano Kau
Globalement j'ai trouvé l'île beaucoup plus "verte" que dans mes souvenirs, la végétation semble regagner du terrain (même si elle ne reviendra évidemment jamais à son état d'origine)
Pendant l’ascension, j'entends un bruit caractéristique et je vois ce beau 787 LATAM décoller ! Il est un peu loin mais j'ai mon gros appareil et son zoom me permet une photo correcte
Le cratère du Rano Kau est majestueux ! Et pour les anciens pascuans, il représentait un important réservoir d'eau douce
Au bord du cratère, au sud, se trouve le site d'Orongo avec ses habitations caractéristiques. Ce site est lié au dernier rite pascuan d'importance, perpétué jusqu'au 19ème siècle. Chaque année, chaque chef de clan choisissait un "champion" dont la mission était d'aller récupérer (et ramener à Orongo) le premier oeuf de sterne pondu sur un des îlots en face
Îlots que voici. Cette épreuve incluait escalade de falaises, nage au milieu des requins, attente de plusieurs jours (au moins) que la première sterne ponde son oeuf… Le guerrier qui ramenait le premier un oeuf (intact) à Orongo faisait de son chef de clan le roi de l'île jusqu'à l'année suivante
Entre le village et le Rano Kau se trouve l'unique piste d'IPC. Le bâtiment au centre de la photo est le terminal
Et à une extrémité de la piste on a l'ahu Vinapu, dont les moai sont toujours au sol (comme beaucoup de moai de l'île). Les chapeaux rouges (pukao) qui coiffaient certains moai ont roulé pendant leur chute. Ce sont les guerres inter-claniques et le manque d'entretien qui ont causé la chute des moai. Ceux debout aujourd'hui ont fait l'objet d'opérations de restauration
L'ahu Vinapu est connu pour cet agencement de pierres qui rappelle fortement les structures incas et qui constitue, pour certains archéologues, une preuve que l'île a été colonisée depuis l'Amérique du Sud. C'est pour étayer cette hypothèse que l'archéologue Thor Heyerdahl a construit le fameux radeau Kon-Tiki, uniquement avec des matériaux d'époque, pour prouver qu'il était possible de rejoindre la Polynésie depuis le Pérou à la force des rames et surtout du vent. Et il l'a fait ! Je vous conseille d'ailleurs son livre qui relate cette expédition (L'Expédition du Kon-Tiki).
De nombreuses preuves (culture, langue notamment) montrent que la civilisation pascuane est en fait d'origine polynésienne, mais le fait que la patate douce soit cultivée en Polynésie montre qu'il y a tout de même eu des échanges avec l'Amérique du Sud. Certains pensent même que deux groupes de personnes, d'origine différente, auraient coexisté sur l'Île de Pâques à une époque
Direction le site le plus emblématique de l'île : Rano Raraku, la carrière des moai !
Des centaines de statues, à divers stades de finition, se côtoient dans ce site incroyable. On pense toutefois que certaines n'étaient pas censées quitter la carrière. Les autres étaient acheminées jusqu'à leur ahu selon une méthode qui est le sujet de nombreux débats. Une hypothèse courante veut que la construction de "traîneaux de bois" servant à transporter les moai est la cause de la déforestation de l'île (qui, avant l'arrivée des hommes, était recouverte d'une forêt luxuriante). Mais certains archéologues pensent que les moai étaient transportés debout, selon un mouvement de balancier ne nécessitant que des cordes, et que la déforestation est liée… aux rats arrivés avec les premiers polynésiens !
Votre serviteur, simplement heureux !
Les statues étaient extraites du flanc du cratère un peu plus haut, puis glissées en contrebas et redressées pour les finitions du dos
Car Rano Raraku est avant tout un volcan, et on peut monter dans son cratère où ont également été sculptées des statues (au fond)
Depuis la carrière on a une très belle vue sur le Poike, et (tout à droite) sur l'ahu Tongariki où je vous propose de nous rendre maintenant
Il s'agit sans conteste de l'ahu le plus impressionnant de l'île !
Un ensemble de 15 statues, dévasté par un tsunami et restauré avec le soutien… d'une marque japonaise de grues !
Les mains aux ongles longs sont bien visibles, elles sont le signe d'un rang social élevé qui ne fait pas de travail manuel. Les moai de l'île possédaient à l'origine des yeux, dont un seul a été retrouvé et est visible au musée archéologique (que je conseille à tout visiteur pour mieux comprendre tout ce qu'il va voir sur l'île)
Autre site remarquable de l'île, Anakena. C'est là où les premiers colons polynésiens auraient débarqué
Il faut dire que le rivage se prête beaucoup plus à un accostage que le reste de l'île !
Evidemment un ahu est présent, bien restauré lui aussi
Des moai de plage :)
La plage est très fréquentée aujourd'hui, il faut dire que c'est une semaine de fête nationale au Chili pendant laquelle beaucoup de gens prennent des congés
Sur l'île, tous les ahu sont au niveau du rivage et tous les moai regardent vers l'intérieur des terres. En effet ils représentent des ancêtres divinisés qui veillent sur leur clan en leur apportant du mana (sorte de force spirituelle dans la culture polynésienne).
Mais il existe un site qui fait figure d'exception… l'ahu Akivi !
Ces moai sont à l'intérieur des terres et regardent vers la mer. Ils seraient liés à une légende selon laquelle l'île a été découverte par 7 explorateurs polynésiens, qui venaient des Marquises. Car oui, les polynésiens avaient des explorateurs qui repéraient les nouvelles îles, il ne s'agissait pas d'embarquer des dizaines de personnes, femmes et enfants compris, sur de grandes pirogues et de partir au petit bonheur ! Je ne veux pas vous lasser et je ne m'étendrai pas sur la colonisation des îles du Pacifique par les polynésiens, mais je trouve que c'est une des plus formidables aventures entreprises par l'humanité !
Cet ahu représenterait donc ces 7 explorateurs, qui regardent vers leur terre d'origine. Et effectivement ils sont tournés vers l'ouest, donc vers les Marquises :) J'adore cette légende et c'est la raison pour laquelle j'ai pris le pseudo d'Akivi sur ce site !
Je ne pouvais donc pas résister à cette photo d'Akivi devant Akivi… Une inception de l'Akivi en quelque sorte :)
Je vous laisse (pour de vrai cette fois-ci !) sur ce beau coucher de soleil sur l'ahu Tahai. Je vous souhaite d'avoir, vous aussi, la chance de vous rendre un jour sur cette île hors du commun !
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Verdict
LATAM
5.6/10
Cabine7.5
Equipage8.0
Divertissements3.0
Restauration4.0
Isla De Pascua - IPC
7.9/10
Fluidité9.0
Accès7.5
Services7.0
Propreté8.0
Santiago - SCL
7.8/10
Fluidité6.5
Accès7.5
Services8.0
Propreté9.0
Conclusion
Un vol en-dessous du standard LATAM, ce qui est dû en partie à l'affrètement de cet appareil. Je pénalise surtout l'IFE, dont le seul "Entertainment" est dans le nom, ainsi que le demi-plateau repas franchement radin et très peu varié par rapport au vol aller.
IPC : pas la folie mais en remettant les choses dans leur contexte, ça reste très correct
SCL : RAS excepté la livraison des bagages qui a pris un peu de temps
J'espère que cette série vous a plu ! On se retrouve bientôt pour des vols intra-européens donc moins exotiques... quoique ;)
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Merci Guillaume pour ce FR ! Il fallait le faire pour voler sur les deux 777-200ER LATAM en (théoriquement ^^) un seul AR J’aime l’ambiance à IPC avec le jardin, l’architecture traditionnelle et les espaces ouverts, ça fait très Polynésie Pas de surprises au niveau de la cabine qui a bien vécue depuis l’ère SQ, l’IFE est presque aussi vieux que les moai mais l’espace au niveau des jambes est top. Ça reste une bonne compensation Le magazine spécial IPC montre bien que LATAM porte de l’attention aux magazines et à leurs contenus contrairement à d’autres compagnies Le bonus est captivant et j’y ai appris pas mal de choses ! Toute l’histoire et les mystères qui gravitent autour des ces colosses de pierre ajoute une belle part de rêve à la destination A bientôt
Merci Hugo ! IPC, malgré (ou grâce à) sa petite taille, est effectivement agréable surtout dans ce beau cadre. Content que tu aies apprécié le bonus, j'avoue ne pas toujours faire l'effort d'un bonus touristique mais là on est quand même à l'Île de Pâques :) A bientôt !
Hello Guillaume! Toi qui te plaignait du manque d'exotisme en une de FR en ce début d'année, tu confirmes le vieil adage qui veut que l'on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Que dire de ce triple 7 tout blanc qui reste une exclusivité en soi? La destination est tout simplement fantastique et le bonus a fait que je viens de commander le bouquin dont tu parles si bien. Si ce n'est pas donner envie de voyager, que reste-t-il? Certes, j'aurais pu acheter un billet AR pour le bout du monde mais n'eagérons pas, enfin, pas tout de suite. Le meilleur IFE du monde restera toujours un siège hublot et peu importe le type d'écran, le privilège de pouvoir aller là-bas compense largement le prix pourtant élevé du billet. Si en plus on se dit qu'on est vraiment tout seul là-haut pendant quelques heures... Merci beaucoup pour ce partage enrichissant. Le double instant Akivi restera dans les annales! À moi d'aller faire un selfie avec un zébré de la pure espèce :-) Bonne année pleine de hublots!
Merci Guillaume pour ce commentaire enjoué et très bonne année à toi aussi !
"on n'est jamais mieux servi que par soi-même" -> ah ah, j'avoue ! Même si je n'ai pas écrit ça sur le FR de Valérie pour teaser le mien tout de même :)
Ravi de voir que tu as acheté le livre, c'est un bon bouquin d'aventure et d'autant plus sympa que tout est réel !
"j'aurais pu acheter un billet AR pour le bout du monde mais n'eagérons pas, enfin, pas tout de suite." -> mais tu n'as pas déjà quelques FR non publiés sur de lointaines destinations ? :)
"Si en plus on se dit qu'on est vraiment tout seul là-haut pendant quelques heures..." -> difficile de faire plus isolé dans un Boeing en 2018 !
Je te souhaite un selfie zébré en milieu naturel, ça voudrait dire que tu as pris un ou deux vols pour aller voir la bête :)
Merci pour le commentaire ! J'avais lu ça aussi, mais il y a beaucoup de pistes qui dépassent celle d'IPC (3300 m) aujourd'hui, dont deux rien qu'à CDG (+ de 4000m). A bientôt !
Merci Guillaume pour ce FR. Tu auras eu la chance d'avoir volé sur les deux B777 blanc de LATAM. L'IFE est quasi HS. Le repas est anecdotique. Super bonus, cette île est fascinante. Merci pour le double instant Akivi bien plus difficile à faire qu'un Bretzel.^^ A bientôt
Merci Valérie ! Une prestation à oublier, mais il reste cet avion et sa destination (ou plutôt sur ce vol, la provenance !) qui rendent l'expérience très plaisante à écrire et, j'espère, à lire. A bientôt !
Le double instant Marathon est plus fatigant à réaliser que le double instant Airbretzel. Mais vu le temps de vol, par rapport au double instant Akivi, ça se discute :)
Ça a un côté sympa de prendre ces 777 mais avoir cette cabine à l’aller ET le retour, ça peut être un peu frustrant. En regardant FR24, il semblerait que le 789 est de retour sur la ligne. Les comptoirs ont encore l’image de LAN en grand, on est pas pressé de IPC. Rien que le fait de ne pas pouvoir éteindre l’ecran mérite un 0 en divertissement. Ça ne m’est arrivé heureusement qu’une seule fois, sur United. Ce vol, et en particulier celui qui continue vers PPT, m’a toujours un peu intrigué. Merci pour ce FR et l’excellent bonus. J’imagine qu’il faut une voiture pour se déplacer sur l’ile?
Eh oui, j'avoue qu'ayant déjà eu le 777 à l'aller, je n'aurais pas dit non pour un 789 au retour :) Mais je ne vais pas non plus me plaindre hein ;) Oui il semble y avoir du 787 sur la ligne, mais mixé avec du 777 si on regarde le flight log de CC-BKA (l'avion de ce FR). Il faut bien tomber !
Ne pas pouvoir éteindre l'écran aurait été bien pire sur un vol de nuit où il m'aurait fallu absolument dormir, mais bon ce n'est pas top quand même :)
Content que le bonus t'ait plu ! Tu peux louer une voiture pour te déplacer sur l'île, mais c'est aussi largement faisable en scooter (c'est ce que nous avons fait).
Hello Stefan ! Une prestation malheureusement sans bonne surprise, ayant déjà connu la bête (ou plutôt son frère jumeau) lors de l'aller je ne m'attendais pas à mieux. Heureux que le bonus t'ait plu, cette île est un de mes coups de coeur de voyages :) A bientôt !
Merci Gilbert pour le commentaire et pour tes voeux, je te souhaite également une excellente nouvelle année !
Pas de surprise pendant le vol, connaissant déjà la bête, mais ce FR était aussi l'occasion de publier ce bonus que j'ai pris beaucoup de plaisir à rédiger.
"La meilleure période pour visiter IPC c'est le mois de Moai ? ;)" -> j'ai trouvé mon maître :D
Merci pour le bonus. Je serai à Hanga Roa le mois prochain pour 6 jours. Encore plus impatient d'y être. Sur ma réservation il est prévu A/R 787 -9 mais du coup je commence a douter :(
La chance ! 6 jours ça commence à être sympa pour faire un peu plus que les incontournables. J'espère que vous ferez des FR :) Les 777 étant dans la flotte depuis un petit moment, j'imagine que vous auriez déjà eu l'info s'ils avaient été programmés sur vos vols. Mais comme vous l'avez peut-être lu lors de l'aller, LATAM est une compagnie qui peut réserver quelques surprises :) Merci et à bientôt !
Merci pour ce FR écrit avec beaucoup d''émotion. Une Île mythique qui fait rêver la plupart d'entre nous… En vol, catering très light. Bonne soirée et à bientôt
Bonjour Guillaume et merci pour ce superbe FR, en fait je crois que je déteste se site il donne beaucoup trop d'idées de voyages ... Concernant le vol même si du point de vue avgeek ce 777-2ER est un rareté (enfin quand il vol) le 787 habituel semble tout de même un poil plus confortable, le catering reste lui un peu light dommage. Encore une fois merci pour ce report d'excellente qualité très agréable à lire. Bon vols !
"en fait je crois que je déteste se site il donne beaucoup trop d'idées de voyages" -> ah ah pareil, quand je ne vole pas pendant un moment et que je me balade sur FR, je ronge mon frein :)
Bien d'accord sur le match 777/787, niveau confort le 787 est au-dessus, surtout avec un IFE au top !
Bonsoir Guillaume et merci pour ce FR et son superbe bonus. La piste d’IPC n’a jamais servi heureusement pour la navette spatiale mais le concorde s’y était posé en 87! Superbes vues au décollage. Ton bonus me rappelle évidemment beaucoup de souvenirs lors de notre passage sur ce lieu mythique:déjà plus de 8 ans... A bientôt.
La prestation sur ce vol est assez moyenne, pas certain que le client lambda soit ravi de voler dans une cabine datant d'il y a 10 ans plutôt que dans un 787 ^^
L'aéroport semble par contre bien adapté au trafic, il semble bien petit, mais avec assez de comptoirs pour gérer un afflux important d'un coup ! Et dans un design assez local, c'est sympathique ^^
Merci pour ce beau bonus... Ça peut me donner des idées de futurs voyages tout ça, c'est vraiment le genre de destination qui me plaît, avec toute cette histoire et ces légendes... :)
Merci pour le commentaire ! Une vieille cabine, mais elle n'est pas si inconfortable et le catering aurait été le même dans un 787. Le gros point noir à mon sens est l'IFE, on n'en fait plus beaucoup des comme ça :D
Je vous souhaite de tout coeur de pouvoir aller dans cet endroit unique, et j'espère aussi pour la communauté que vous en ramènerez de beaux FR :)
La partie au sol à IPC est la plus dépaysante et originale de ton vol, avec des conditions d'attente et d'accès à bord qu'il est dur de retrouver sur le vieux continent :-)
IFE préhistorique, propreté négligée et catering un peu léger, cela ne laisse pas le meilleur souvenir à bord, mais pour les paysages dont tu as profité sur l'ile, cela valait largement le coup!
Merci Benoît pour le commentaire ! Bien d'accord avec toi, c'est à IPC que ce vol prend toute sa saveur particulière :) Car ensuite ça reste de l'océan puis un vol de nuit, avec un beau coucher de soleil en prime certes :)
L'attente à l'air libre et l'embarquement à pied sont particulièrement sympathiques... et photogéniques. Je n'en dirai pas autant de ce vol, sans véritable IFE tant il est médiocre, et sans véritable IFE extérieur, puisqu'il n'y a que l'océan à voir. Superbe bonus, avec beaucoup de vues que je ne connaissais pas, notamment les moai d'Akivi dont je découvre le nom. Merci pour le partage (et pour la courtoise mention au sujet des contraintes de desserte d'IPC) !
J’ai tiqué en voyant la mention LH sur ta carte d’embarquement, mais effectivement on peut cumuler (encore) sur LH en prenant un vol typiquement LAN !! Merci la TAM, j’imagine.
Très beau bonus évidemment, je me souviens que le prix d’entrée à la carrière était déjà exorbitant en 2010.
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29 Commentaires
Il fallait le faire pour voler sur les deux 777-200ER LATAM en (théoriquement ^^) un seul AR
J’aime l’ambiance à IPC avec le jardin, l’architecture traditionnelle et les espaces ouverts, ça fait très Polynésie
Pas de surprises au niveau de la cabine qui a bien vécue depuis l’ère SQ, l’IFE est presque aussi vieux que les moai mais l’espace au niveau des jambes est top. Ça reste une bonne compensation
Le magazine spécial IPC montre bien que LATAM porte de l’attention aux magazines et à leurs contenus contrairement à d’autres compagnies
Le bonus est captivant et j’y ai appris pas mal de choses ! Toute l’histoire et les mystères qui gravitent autour des ces colosses de pierre ajoute une belle part de rêve à la destination
A bientôt
Le meilleur IFE du monde restera toujours un siège hublot et peu importe le type d'écran, le privilège de pouvoir aller là-bas compense largement le prix pourtant élevé du billet. Si en plus on se dit qu'on est vraiment tout seul là-haut pendant quelques heures...
Merci beaucoup pour ce partage enrichissant. Le double instant Akivi restera dans les annales! À moi d'aller faire un selfie avec un zébré de la pure espèce :-)
Bonne année pleine de hublots!
"on n'est jamais mieux servi que par soi-même" -> ah ah, j'avoue ! Même si je n'ai pas écrit ça sur le FR de Valérie pour teaser le mien tout de même :)
Ravi de voir que tu as acheté le livre, c'est un bon bouquin d'aventure et d'autant plus sympa que tout est réel !
"j'aurais pu acheter un billet AR pour le bout du monde mais n'eagérons pas, enfin, pas tout de suite." -> mais tu n'as pas déjà quelques FR non publiés sur de lointaines destinations ? :)
"Si en plus on se dit qu'on est vraiment tout seul là-haut pendant quelques heures..." -> difficile de faire plus isolé dans un Boeing en 2018 !
Je te souhaite un selfie zébré en milieu naturel, ça voudrait dire que tu as pris un ou deux vols pour aller voir la bête :)
A bientôt !
Tu auras eu la chance d'avoir volé sur les deux B777 blanc de LATAM.
L'IFE est quasi HS. Le repas est anecdotique.
Super bonus, cette île est fascinante. Merci pour le double instant Akivi bien plus difficile à faire qu'un Bretzel.^^
A bientôt
Les comptoirs ont encore l’image de LAN en grand, on est pas pressé de IPC.
Rien que le fait de ne pas pouvoir éteindre l’ecran mérite un 0 en divertissement. Ça ne m’est arrivé heureusement qu’une seule fois, sur United.
Ce vol, et en particulier celui qui continue vers PPT, m’a toujours un peu intrigué.
Merci pour ce FR et l’excellent bonus. J’imagine qu’il faut une voiture pour se déplacer sur l’ile?
Ne pas pouvoir éteindre l'écran aurait été bien pire sur un vol de nuit où il m'aurait fallu absolument dormir, mais bon ce n'est pas top quand même :)
Content que le bonus t'ait plu ! Tu peux louer une voiture pour te déplacer sur l'île, mais c'est aussi largement faisable en scooter (c'est ce que nous avons fait).
Merci Moritz, à bientôt !
Merci pour ce partage et son super bonus très instructif, j'ai adoré.
A bord c'est pas folichon entre ce mini catering qui est vraiment léger et cet IFE totalement hors d'age.
A bientôt !
Tous mes voeux de bonheur, santé et prospérité pour vous et toute votre
famille.
Retour avec le même type d'avion avec lquel vous aviez failli volé pour venir
Le pas et le siège sont confortables
Repas froid avec plat et dessert
IFE en rade
Superbe bonus qui nous permet de remonter à l'Akivi de la première génération
même si je préfère l'Akivi contemporain qui a moins la grosse tête^^
La meilleure période pour visiter IPC c'est le mois de Moai ? ;)
A bientôt
Pas de surprise pendant le vol, connaissant déjà la bête, mais ce FR était aussi l'occasion de publier ce bonus que j'ai pris beaucoup de plaisir à rédiger.
"La meilleure période pour visiter IPC c'est le mois de Moai ? ;)" -> j'ai trouvé mon maître :D
A bientôt !
Merci pour ce FR écrit avec beaucoup d''émotion. Une Île mythique qui fait rêver la plupart d'entre nous…
En vol, catering très light.
Bonne soirée et à bientôt
"Une Île mythique qui fait rêver la plupart d'entre nous…" -> à raison !
A bientôt
Encore une fois merci pour ce report d'excellente qualité très agréable à lire.
Bon vols !
Bien d'accord sur le match 777/787, niveau confort le 787 est au-dessus, surtout avec un IFE au top !
Merci et à bientôt pour une nouvelle série !
La piste d’IPC n’a jamais servi heureusement pour la navette spatiale mais le concorde s’y était posé en 87!
Superbes vues au décollage.
Ton bonus me rappelle évidemment beaucoup de souvenirs lors de notre passage sur ce lieu mythique:déjà plus de 8 ans...
A bientôt.
"le concorde s’y était posé en 87" -> un de mes cousins était PNC à bord... [Mode jaloux ON]
"déjà plus de 8 ans" -> on avait dû y aller quasiment au même moment alors !
A bientôt !
La prestation sur ce vol est assez moyenne, pas certain que le client lambda soit ravi de voler dans une cabine datant d'il y a 10 ans plutôt que dans un 787 ^^
L'aéroport semble par contre bien adapté au trafic, il semble bien petit, mais avec assez de comptoirs pour gérer un afflux important d'un coup ! Et dans un design assez local, c'est sympathique ^^
Merci pour ce beau bonus... Ça peut me donner des idées de futurs voyages tout ça, c'est vraiment le genre de destination qui me plaît, avec toute cette histoire et ces légendes... :)
À bientôt !
Je vous souhaite de tout coeur de pouvoir aller dans cet endroit unique, et j'espère aussi pour la communauté que vous en ramènerez de beaux FR :)
A bientôt !
La partie au sol à IPC est la plus dépaysante et originale de ton vol, avec des conditions d'attente et d'accès à bord qu'il est dur de retrouver sur le vieux continent :-)
IFE préhistorique, propreté négligée et catering un peu léger, cela ne laisse pas le meilleur souvenir à bord, mais pour les paysages dont tu as profité sur l'ile, cela valait largement le coup!
Bon weekend et à bientôt!
A bientôt !
Je n'en dirai pas autant de ce vol, sans véritable IFE tant il est médiocre, et sans véritable IFE extérieur, puisqu'il n'y a que l'océan à voir.
Superbe bonus, avec beaucoup de vues que je ne connaissais pas, notamment les moai d'Akivi dont je découvre le nom.
Merci pour le partage (et pour la courtoise mention au sujet des contraintes de desserte d'IPC) !
J’ai tiqué en voyant la mention LH sur ta carte d’embarquement, mais effectivement on peut cumuler (encore) sur LH en prenant un vol typiquement LAN !! Merci la TAM, j’imagine.
Très beau bonus évidemment, je me souviens que le prix d’entrée à la carrière était déjà exorbitant en 2010.
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