Bonjour à tous,
Je vous retrouve pour une nouvelle étape de mon voyage hivernal sur la côte Est des États-Unis.
Pour rappel, la feuille de route est la suivante :
1. Paris (CDG) – Francfort (FRA), 10 Janvier 2019, LH 1051, Affaires
2. Francfort (FRA) – Chicago (ORD), 10 Janvier 2019, LH 430, Première
3. Chicago (ORD) – Washington (DCA), 14 Janvier 2019, AA 985, Première
4. Washington (DCA) – New York (LGA), 16 Janvier 2019, DL 5921, Première
5. New York (JFK) – Francfort (FRA), 19 Janvier 2019, LH 401, Première
6. Francfort (FRA) – Paris (CDG), 19 Janvier 2019, LH 1026, Affaires
Je reporte ici un vol de Delta Airlines, de Washington D.C. (DCA) à New York (LGA). Le vol est prévu à l'heure, à savoir à 08:53 et DCA n'étant distant du centre de Washington que de quelques kilomètres, le trajet prend une quinzaine de minutes tout au plus.
Une photo du terminal d'origine.

Pour la petite histoire, le trafic est quasiment limité aux vols de moins de deux mille kilomètres dans le but de limiter les nuisances sonores et de rediriger le trafic aérien vers le plus grand, mais plus éloigné, aéroport de Washington-Dulles. L'aéroport Ronald-Reagan ne possède des services de douanes ou d'immigration que pour l'aviation d'affaires, il n'accepte pas de vols internationaux sauf les quelques aéroports avec pré-dédouanement dont Nassau (Bahamas), les Bermudes et la plupart des grands aéroports du Canada.
En arrivant à l'aéroport DCA, directement face de la zone de dépose-minute des voiture (donc à l'extérieur) se trouvent comptoir Delta qui enregistre et édite les cartes d'embarquement tout comme cela se fait habituellement dans le hall de l'aéroport.
Ne pas s'y tromper ce service de valet est rémunéré au pourboire - ce que d'ailleurs ne manquent pas de réclamer les agents (ayant un uniforme Delta) au passage - et est une absurdité du service à l'américaine puisque payer un billet n'est pas suffisant et les services over-the-top ne sont jamais vraiment annoncés.
J'aurais pu trouver ça judicieux et donner un bon point à Delta mais l'opacité du service et la rémunération annexe associée me font juste penser à une arnaque.
Ceci étant dit, les formalités d'enregistrement et PIF sont rapidement exécutées. Le PIF par une file d'attente dédiée pour les passagers prémiums et vide à cette heure

Voyageant en première domestique, je ne m'attends pas - encore une fois - à pouvoir accéder à un lounge seulement sur la base de ma classe de voyage. Vous vous souvenez c'est le fameux cheval de troie de la loyalty reward, partnership & cie. qu'on ne trouve qu'aux Etats-Unis, alors je me présente devant la charmante hôtesse du Delta SkyClub Lounge pour obtenir les conditions d'entrée. Celle-ci est très sympathique et aussi indéniablement américaine et va même jusqu'à dire thanks, darling

C'est drastique pour les vols domestiques, pas d'entrée sur statuts FlyingBlue (y compris Platinum apparemment) et il faut être à minima statut Gold sur un vol international pour pouvoir prétendre accéder au lounge.
Finalement, détenir une carte Amex permet de pénétrer dans ce havre de paix et de raffinement répondant au doux nom de Delta SkyClub. Je vous propose un petit tour.
L'entre, sur la droite un bar et sur la gauche plusieurs fauteuils et une grande sharing table avec vue sur le tarmac.




Au fond, d'autres tables et des fauteuils, ainsi que le buffet plutôt bien achalandé. Globalement, le lounge est calme (conditions d'accès drastiques), propre (heure plutôt matinale) et plaisant (lumineux, vue dégagée), c'est indéniablement un bon point.



En ce qui concerne plus précisément le buffet, l'offre est correcte, diversifié et semble-t-il appétissante.
Le café - Starbucks - est servi par une machine automatique et plusieurs sirops sont à disposition pour en faire une boisson riche en calories.




Le wifi fonctionne correctement et un coin presse/journaux est présent.


L'activité sur le tarmac est plus intense que dans le lounge.

Bon, c'est déjà l'heure d'embarquer. On y va, porte 18.


Les priorités d'embarquement sont respectées. Embarquement réalisé dans les temps.
On embarque, vue du cockpit.

Je rejoins mon siège 1C, sur lequel sont disposés oreiller et couverture (sur-emballée). Il s'agit ici d'un vrai siège business domestique et pas d'un siège business intra-européen.




Le pitch est classique pour un vol de ce type.

Bouteilles d'eau disposées dès l'embarquement.

On décolle à l'heure, rapidement un snack sera proposé. Ayant petit-déjeuner à l'hôtel et n'ayant pas faim je m'apprêtais à refuser l'offre lorsque l'hôtesse me met la corbeille sous le nez. J'ai vu un sachet de bretzels gluten free, interpellé, je le prends.


Je peux donc décemment vous mettre en garde de ne jamais essayer…c'est infect. Heureusement la banane fera passer ce goût immonde.
On arrive à l'heure à New York LaGuardia. L'aéroport est loin d'être propre, calme et agréable, les bagages tardent un peu dans un hall quasi désert, puis contrôle des étiquettes pour vérifier qu'on se saisi bien du bagage qu'on a enregistré.

Quarante minutes de route plus tard, changement d'ambiance du Queens vers Manhattan.

Merci pour ce FR.
Heureusement qu'à bord le confort de la cabine et les PNCs compensent un snack des plus mauvais.
Pour la casquette modération : la photo de couverture doit représenter le vol au sens strict ( par exemple il peut s'agir du salon, d'une photo extérieur de l'avion (ou d'un autre avion mais de la même compagnie), de la cabine, du plateau repas), la photo n'est donc malheureusement pas appropriée, vous pouvez la changer merci ?
A bientôt
Merci pour l'information, j'essaye en vain de changer l'image d'en-tête mais je n'y arrive pas...sans doute un bug.
Merci pour le partage !
Je rejoins ma "collègue" Valérie sur la photo de couverture qui doit être changée pour représenter le vol au sens strict.
Sinon un vol bien tranquille sur ces confortables fauteuils de Domestic First. Pour avoir déjà gouté ces snacks sans gluten, ils ne sont pourtant pas mauvais. Mais les goûts et les couleurs ^^
A bientôt !
Le lounge (une fois passé les conditions d'accès draconiennes) et le siège (qu'il serait de bon ton d'introduire sur le marché européen...yenamarredeseurobusiness) rehaussent une prestation pas digne d'une F (toute domestique qu'elle soit).
Totalement d'accord.
De toutes les manières le renouveau de la business en Europe c'est par de vrais sièges business.
Merci pour ce FR
Et la visite de ce salon DL qui est peut-être en amélioration par rapport
aux standards US mais reste bien médiocre
"plusieurs sirops sont à disposition pour en faire une boisson riche en calories."
Les américains et leur addiction au sucre :(
"Il s'agit ici d'un vrai siège business domestique et pas d'un siège business intra-européen."
C'est le grand point positif des compagnies US
"je m'apprêtais à refuser l'offre lorsque l'hôtesse me met la corbeille sous le nez. J'ai vu un sachet de bretzels gluten free, interpellé, je le prends. "
Toujours des nouveautés dans la junk food
A bientôt