INTRODUCTION
Bonjour à tous.
Avant d'entrer dans la présentation de ce modeste routing hivernal, je présente à chacun mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Qu'elle soit riche en belles émotions, en découvertes, en expériences au sol ou dans les cieux.
Ce routing hivernal, bien modeste donc, comporte 5 étapes, une exclusivité, quelques nouveaux salons mais aussi quelques ratés et frayeurs.
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3OK 797 - Economique - Budapest - Prague en ATR 72-500
BUDAPEST LANDSIDE
Après quatre jours à (re)découvrir Budapest et quelques environs décrits dans le bonus en fin de reportage nous rejoignons Ferenc Liszt ou plutôt l'aéroport qui porte son nom sous un beau soleil d'hiver.

Nous pénétrons dans le terminal 2A.

C'est une nouvelle fois la cohue qui règne. Nous nous dirigeons vers la zone dédiée aux compagnies de l'alliance Skyteam située à l'extrême droite du terminal.

Nous prenons place dans la file Skypriority… avant de nous apercevoir que c'est celle du vol Joon pour Paris. Celle dédiée au vol pour PRG est occupée par des sans-grade.

Qu'à cela ne tienne, nous faisons valoir, aimablement, courtoisement mais fermement notre bon droit -je sais, ça fait sale gosse- et nous enregistrons en 2 temps 3 mouvements auprès d'un agent peu amène. Puis nous marchons en direction de l'accès premium du PIF qui constitue ce jour-là un important gain de temps. Le personnel est souriant.

Comme il se doit, le PIF débouche sur la zone commerciale dont on est prié de penser qu'elle est duty-free.
A LA RECHERCHE DU SALON

Une nouvelle fois je m'abstiens de tout achat, les prix pratiqués étant beaucoup moins attractifs que dans la grande surface la plus proche de mon domicile. Le stand dédié au salami a disparu. Serait-ce un produit uniquement estival ? Balivernes !

Le terminal est aéré et lumineux mais guère spotter friendly, peu d'appareils étant au parking a proximité de la baie vitrée.

FIDS. Des portes A embarquent les vols Schengen, des portes B les autres.

L'étage inférieur est dédié aux commerces, la mezzanine aux lieux de restauration et aux salons.

Nous nous dirigeons vers les escaliers mécaniques.

Et nous présentons, machinalement, au salon SkyCourt qui accueille, entre autre, AF.

Grands bêtas que nous sommes ! CSA a ses habitudes au salon Menzies tout proche. Il faudrait penser à mettre les synapses en ordre de marche !

Bon, dans mon souvenir le SkyCourt n'est pas fameux, le Menzies fait franchement 2° division ! En tous les cas, c'est une première sur FR.

L'accueil est courtois…mais soupçonneux : la dragonne demande à voir la carte FB Gold curiosité que je m'empresse de satisfaire.
Le salon est totalement vide. Les couleurs sont à mon sens harmonieuses et contrairement au SkyCourt, il n'est pas aveugle.


Voyons ce qui est proposé au client.
Des boissons qui altère la vue sans désaltérer le gosier.

Des jus et des boissons hypercaloriques.

Des boissons chaudes.

Côté solide, pas de quoi faire bombance.


Le Menzies de Budapest est clairement un concurrent redoutable pour La Croix du Sud de Toulouse !

La déco est par contre sympa.

La pauvreté de l'offre peut être rachetée, contre espèces sonnantes et trébuchantes : monsieur Menzies se prénomme BiL (Buy in Lounge.)



Ayant pris un petit-déjeuner roboratif à l'hôtel, je me contente d'un café et poursuis mes investigations. D'abord à destination des toilettes puisque le salon n'en a pas, puis du côté de la terrasse dont je ne suis pas viré malgré mon statut de non fumeur.

Elle permet un peu de spotting. Eurowings.

Le même aux couleurs du Borussia Dortmund, club également partenaire de PG.

Et l'inévitable Wizzair.

Plan large.

Je m'en retourne au chaud au salon lorsque arrive l'A321 de Joon dans son "Farewell Tour."


Un équipage LOT arrive dans le salon mais ne constituera pas un surcroît d'activité pour la dragonne.
Notre embarquement annoncé, nous prenons congé.

Le centre commercial étend ses tentacules en direction des portes A.

Nous y voilà.

La réalité du début de l'embarquement est contestable.
L'attente est égayée par un pax à destination de PRG qui subitement se rend compte qu'il voyage non sur le vol CSA mais sur le vol Ryanair qui part à peu près à la même heure, mais d'un endroit différent qu'il part rejoindre en courant. Le FR récemment publié par Esteban nous permet de savoir que ce pauvre hère est en quête du marché à bestiaux de style aveyronnais de BUD…
On notera qu'il m'a fallu prier la propriétaire du sac rose à gauche de la photo de consentir le poser sur le sol pour que je puisse m'asseoir aux côtés de mon ami.

L'embarquement commence. Qui dit ATR-72 dit… paxbus!

Helvète caché.

Le remplissage du bus prend un temps certain.
Le voyage jusqu'à l'aéronef est l'occasion de spotter sans que quiconque vous harcèle de borborygmes ayant pour but de vous interdire cette inoffensive activité.

Joon sur le départ.


Idem pour LX.

Nous voici au pied de notre tondeuse made in Toulouse.

OK-GFS est âgé de 17 ans et 3 mois.

Il arbore fièrement la livrée commémorant les 95 ans de la compagnie tchèque.

Détails : moteur

Train

Pendant la montée des marches…

… ça se passe comme ça chez Ryanair.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça fait pas envie.

Dernier extérieur de notre ATR

Et nous voici dans la cabine de poupée. Accueil aussi frais que le temps mais le soleil extérieur ne s'est pas transformé en sourire.
A BORD DE L'ATR 72-500

Cabine en 2-2


Aïe ! Décidément, je poursuis mon #pasrikikitour !

Vue générale de la cabine.

Le rangement de la littérature de bord incluant une carte de Prague permet de gagner quelques millimètres.

Fiche de sécurité.


OK magazine célèbre les 95 ans de la compagnie.

Côté service, CSA a donné les pleins pouvoirs à BoB….

… Ce qui n'est pas ok du tout !^^

Un petit canon ?

La flotte CSA essentiellement dédiée au MC.


Le roulage commence. Nous saluons l'oiseau bleu.

Seuil de piste.

Et c'est parti pour quelques centaines de kilomètres entre deux des capitales de l'Empire austro-hongrois.


Un bel exemple d'urbanisme collectif communautaire fleurant bon la camaraderie assiégé de pavillons individuels résolument petits-bourgeois.


Beau Danube Bleu.

Ça turbine dur.

A bord, il ne se passe RIEN. Plus exactement, le chariot de BoB fera son petit tour et s'en ira bredouille.

J'espère pour eux que le salaire des PNC n'est pas indexé sur le chiffre d'affaire de BoB.
Nous ne verrons plus les PNC du vol et n'apercevrons à nouveau le plancher des vaches que lors de l'approche finale de PRG.


Atterrissage sans souci sous la pluie, freinage musclé et nous rejoignons notre point de stationnement, à la campagne bien évidemment.
Un jumeau.

B-787 QR.

Le débarquement s'effectue à un train de sénateur.

Les bagages sont extraits de la soute avant.

Au revoir belle tondeuse !

China Eastern dessert PRG en A-330-200.

Les couloirs de PRG font un peu hôpital.


Direction les tapis à bagages : nous partageons le nôtre avec les pax FR sans pour autant savoir si le pax étourdi a réussi à attraper son vol.

La livraison se fait attendre. J'aurai le temps de me rendre aux commodités, de consulter les prix du "duty free" et de retirer des Couronnes à l'un des nombreux ATM.

A bientôt !
Votre texte…
BONUS : ESZTERGOM
Pour conclure ce reportage, je vous invite à Esztergom, petite ville située à 40 km de Budapest que nous avons rejoint en train en un peu plus d'une heure.
Esztergom est le cœur de la Hongrie : en effet, c'est sur la colline du palais des ducs Magyars récemment installés que le jour de Noël de l'An 1000, le jeune Etienne fut couronné roi de Hongrie et reçut la couronne envoyée par le pape Sylvestre II scellant ainsi l'alliance de l'Eglise et de la Monarchie.

C'est l'acte fondateur de la Hongrie catholique dont Etienne est le Saint-Roi. La basilique édifiée en ces lieux est la primatiale de Hongrie.

L’édifice actuel date du milieu du XIX° siècle.

Il est vrai qu'Esztergom connut bien des vicissitudes notamment lors de l'occupation ottomane.
L'intérieur est néo-baroque.

La coupole rappelle celle de Saint Pierre.

Le buffet d'orgues.

La Trinité.

La crèche.


Dans la crypte reposent les archevêques de Budapest-Esztergom : le cardinal Mindszenty, décédé en exil en Autriche en 1975 dont les cendres ont été rapatriées en 1991 fait l'objet d'un pèlerinage : il incarne la résistance à la dictature communiste.
La façade principale.

Estergom se situe à la frontière slovaque.


Le pont, détruit en 1944, n'a été reconstruit qu'en 2001.


Merci pour votre lecture et à bientôt !

Merci pour ce FR.
Hormis le salon "mezzo mezzo" et l'embarquement plus digne que la foire aux bestiaux aveyronnaise, rien ne sépare vraiment ce vol de ce que Ryanair pourrait offrir.
Ah si, quelques XP peut-être ?
A bientôt pour la suite (et les déconvenues).
Merci Clément du commentaire.
Un vol parfaitement représentatif de la médiocrité des temps en MC européen.
"Ah si, quelques XP peut-être ?" ===> 5 !
A bientôt !
Collection de compagnies médiocres au sein de l’Alliance? Après Joon, CSA qui a le mérite d’offrir un accès salon et un départ depuis un vrai terminal. Et pour les amateurs de jardinage, une tondeuse...
Pour le reste, seule les deatinations sont vraiment dignes d’intérêt. Dommage que cette tendance BoB se soit généralisée...
Merci pour le partage!
Merci Guillaume du commentaire.
Médiocrité, utilitarisme, inconfort qualifient avec justesse (et justice?) l'expérience du jour. Le plaisir n'est pas une valeur qui a la côte dans ce contexte.
CSA suit la même triste pente que la concurrence.
Il reste néanmoins l'accès prioritaire au PIF et le salon pour ne pas se joindre à la file des bestiaux pré-congelés du hangar LCC.
A bientôt !
Merci Franck pour le partage !
Et bien je suis content de ne pas avoir cédé à la tentation de payer un accès salon pour un lieu qui ne vaut strictement rien. De plus les tarifs pour les plats chauds sont super chers !
Merci pour le clin d'oeil également :)
A bord je suis assez surpris de retrouver la cabine qui équipe les -600, un bon retrofit.
A bientôt !
Merci Stéphan du commentaire.
Comme je te l'avais laissé entendre dans le commentaire de ton zizivol, payer pour accéder à ce salon serait un non sens.
"A bord je suis assez surpris de retrouver la cabine qui équipe les -600, un bon retrofit." ===> qui me paraît plus étroit que l'équipement des -500 que j'empruntais chez UU. Hymne au progrès !
A bientôt !
Merci Franck pour ce FR.
monsieur Menzies se prénomme BiL (Buy in Lounge.) => en plus c'est très cher.
J'ai un vol avec CSA dimanche, et CSA propose l'accès au lounge Menzies pour 18€ à PRG, je vais donc m'abstenir, il ne doit guère être mieux.
Le prix du BOB est par contre bon marché.
A bientôt
Le salon CSA/Skyteam à PRG est nul, tu ne perds rien du tout. En revanche, le wifi dans tout l'aéroport est exemplaire et la bière (et les bretzels) ne sont pas chers du tout ;-)
Merci Valérie du commentaire.
Le salon de PRG (à paraître prochainement) est mieux que celui où nous avons séjourné à PRG. Selon l'heure de la journée, il n'est peut-être pas indispensable de le fréquenter.
Le seul avantage du Menzies de BUD est sa tranquillité car l'offre gratuite est limitée et la payante existe sous de multiples formes tout autour de la mezzanine.
A bientôt !
Merci pour ce FR
Enregistrement un peu chaotique
"Le Menzies de Budapest est clairement un concurrent redoutable pour La Croix du Sud de Toulouse !"
La messe est dite ;)
Tu peux tout de même y trouver 3 fruits sur ta dose quotidienne nécessaire
BIL avec crunchy sausages lol
Les prix sont élevés et aller manger un Pad Thaï ou des Sashimis à BUD
ça parait tout de même risqué
"On notera qu'il m'a fallu prier la propriétaire du sac rose à gauche de la photo"
Les aéroports sont des lieux de grande convivialité où la politesse est reine
Les prix du BOB sont plus doux que ceux de BIL mais la qualité est au même niveau
Intéressant bonus sur l'acte fondateur de l'alliance entre monarchie hongroise et religion
"Le buffet d'orgues."
Etant donné tes habitudes de fréquenter des salons luxuriants avec des buffets, véritables cornes
d'abondance de mets plus délicieux les uns que les autres, j'avais lu "buffet d'orgies" lol
"dictature communiste."
Quoi il existerait d'autres dictatures que celle subie par la France ???
A bientôt pour la suite de ce chemin de croix
Merci Gilbert pour ce commentaire à la fois exhaustif et joliment troussé.
Je relève, avidement bien sûr, le "buffet d'orgies." Et ne me lancerai pas dans une enquête à la Dan Brown sur les cérémonies démoniaques tenues au milieu des pierres tombales de la crypte ni n'émettrai d'hypothèse salace sur l'usage des tuyaux d'orgues par BoB et BiL.
Un Pad Thaï au Menzies de BUD : merveilleusement décadent !
"dictature communiste."
Quoi il existerait d'autres dictatures que celle subie par la France ??? ===> je corrige !
A bientôt !
Merci Franck pour ton FR!
Un salon à BUD qui n'est pas forcément des plus désagréables, mais la place réduite et l'offre plutôt réduite ne peuvent que ternir le tableau.
OK reste correcte sur un vol CC/MC mais avec les plateaux repas à commander au préalable.
Amusant de voir cet ATR 72-500 qui était utilisé et loué par...MK entre RUN et MRU (Rodrigues également), afin de satisfaire à l'entretien de leurs avions à hélices au printemps 2016!
Bonne soirée et à bientôt!
Merci Benoît pour le commentaire.
La médiocrité a gagné sur les MC européens.
Je l'avais oublié mais je me souviens en effet avoir croisé cet appareil sur le tarmac de MRU à la fin du mois de décembre 2015.
A bientôt !
Merci pour ce FR !
Toujours sympa de voler en tondeuse, même si le confort est moyen.
Je ne savais même pas qu'il était possible de servir du BOB sur ATR... Vu le faible nombre de passagers, et la place à bord, pas sûr que cette histoire soit rentable. D'ailleurs, ça n'est pas un hasard que BA n'ait pas mis en place de BOB sur ses vols en Embraer.
A bientôt !
Merci Nicolas pour le commentaire.
Je n'ai aucune idée des impératifs d'espace liés au BoB sur un ATR mais, pour ce que j'en ai vu, il n'est pas bien utile de trop charger l'aéronef car la proposition fut boudée. A ce titre, je doute de la rentabilité de l'opération, aussi bien sur CSA que sur JN.
A bientôt !
Merci pour le FR Franck.
CSA est bien devenu une compagnie Skyteam qui ne sert à rien. C’est de la pure low-cost, heureusement les XP apporte un peu de réconfort.
Salon agréable à l’œil mais l’offre est ultra limitée.
J’aime pas ces ATR ça rame et le bruit est terrible.
Bonus toujours au top avec toi mon ami.
A bientôt.
Merci Nico pour le commentaire.
Le bruit des ATR ne me dérange pas et l'altitude plus basse à laquelle on vole permet des clichés et des observations sympas quand la météo est de la partie. Par contre l'étroitesse des sièges m'indispose clairement.
En effet, CSA n'a aucun intérêt à l'exception des 5 XP récoltés.
Le salon permet une attente agréable, en particulier à un moment de la journée où tu n'as ni soif, ni faim !
A bientôt !
Merci Franck pour ce FR.
" Celle dédiée au vol pour PRG est occupée par des sans-grade. " comment l'as-tu déterminé ? Au faciès ^^ ? C'est risqué, parles-en à Kethu.
Le salon ferait un très bon concurrent aux Lounge razzies award. C'est bien maigre.
Vol sans histoire, j'ai toujours rêvé de prendre un AT4 CZ, une grande alliance dans un tout petit appareil... Mais il n'y en a plus, que des AT7 ex SXB.
Très beau bonus que je vais tenter de retenir, mais j'imagine que la ville figure dans tous les bons guides touristiques sur la Hongrie avec un tel pedigree.
Merci Quentin pour le commentaire.
Les "sans-grade" ont été identifié au vu de leur totale ignorance à propos du concept SP. Ils se sont d'ailleurs écartés cérémonieusement pour laisser passer le Statut du commandeur ! Le personnel d'escale en charge de ce vol n'avait de toute évidence cure de faire respecter quelque protocole que ce soit.
J'aime bien les tondeuses mais pas lorsque j'ai les genoux rabotés.
Esztergom figure dans tous les guides mais dans les pages confidentielles. Il est vrai qu'il faut un peu de patience pour s'y rendre en train et un peu de marche. L'été, tu peux t'y rendre en remontant le Danube mais c'est très long.
A bientôt !