Avis du vol entre Lisbon et Fes en classe Economique avec TAP Air Portugal

Vous étiez beaucoup à attendre la suite de mon récit, la voici ! Si vous n'avez pas vu le précèdent, je vous invite à le lire avant celui-ci.

Les détails concernant le choix de la compagnie, la réservation ainsi que le tarif choisi sont présentés dans le récit précédent.

Pour rappel, le routing est le suivant :

Le plan de vol obtenu après le vol sur flightradar24.

Mise à jour du samedi 13 juillet 2019

Le vol en vidéo

J'ai préparé une vidéo pour accompagner ce Flight Report après la publication de ce dernier, n'hésitez pas à y jeter un œil. La vidéo est un peu plus courte que d'habitude, mais j'espère que ça vous plaira quand même.

Aéroport de lisbonne

Je  vous avez laissé ici, après avoir débarqué de l'avion en bus.

Comme j'ai consulté l'application de TAP Air Portugal dans l'avion, je sais que j'embarquerai en porte 43B. Étant donné que mon escale à Lisbonne a été réduite à cause de la modification de l'horaire et le retard, et que je ne connais pas bien l'aéroport de Lisbonne, je n'irais pas dans un des salons.

Je passe donc directement le contrôle des passeports avec le système automatique réservés aux passagers issus de l'Union Européenne et Suisse. Et comme toujours, il y a des passagers qui se trompe comme la passagère devant moi qui tente de passer avec un passeport marocain et qui ne comprenait pas pourquoi la machine fonctionnait pas. Je lui explique qu'il faut passer de l'autre côté.

La machine fonctionne et je passe en quelques secondes, pas comme à Amsterdam où je suis resté bloqué.

Un Boeing 767-300 d'Air Canada Rouge qui ira à Toronto. Cet avion me rappelle mon premier vol long-courrier que j'ai effectué avec AIr Canada il y a quelques années.

Je continue mon parcours vers la porte d'embarquement et je croise d'autres avions.

Un Airbus A330 immatriculé CS-TOO, il est nommé Fernão de Magalhães en l'honneur du navigateur Magellan, il rejoindra Fortaleza au Brésil un peu plus tard dans l'après-midi.

Je consulte le FIDS pour vérifier que la porte d'embarquement n'a pas changé, l'embarquement est toujours annoncé en porte 43B. Et je repère également un vol d'Emirates pour Dubaï qui devrait partir après nous.

Je me rends donc vers la porte d'embarquement 43B.

La porte 43B est en plein milieu d'un couloir, c'est la première fois que je vois une porte comme celle-là.

Je décide de faire un peu de spotting dans les alentours avant de m'asseoir à côté de la porte sur la droite.

Photo de famille

L'Airbus A330 immatriculé CS-TON, il a été nommé João XX. Il ira à Belem au Brésil un peu plus tard dans l'après-midi.

Je retourne m'asseoir avant que l'embarquement ne commence. Il y a peu de places pour les passager mais il y a beaucoup de sièges libres, je sais qu'il y a d'autres espaces

Quelques minute plus tard, un agent d'escale / d'enregistrement vient me voir et m'explique que le vol est surbooké et me demande si je suis volontaire pour laisser ma place à un autre passager. Malheureusement, je dois être au Maroc le lundi matin et nous sommes dimanche, je ne peux donc pas laisser ma place.

Je retiens que ce vol en ATR 72 risque d'être facilement surbooké, je pourrais être volontaire une prochaine fois.

Quelques minutes plus tard, une autre agente vient me voir et me demande si je suis passager sur le vol pour Fès, je lui répond affirmativement et le attache cette étiquette à mon bagage cabine. D'autres passagers seront contraints de laisser leurs bagages au pied de l'appareil.

Embarquement

L'embarquement commence à 13 heures 35 comme prévu. Les passagers prioritaires sont invités dans un premier temps.

Puis, comme il n'y a qu'une seule zone d'embarquement tous les passagers sont appelés.

L'embarquement comme à pied en passant par les escaliers pour rejoindre le bus.

La suite de l'embarquement sera effectuée en bus.

Nous sommes encadrés par la police qui est très présente dans cet aéroport.

Je redécouvre l'ATR 72 avec lequel j'ai quelques souvenirs mais c'était il y a plusieurs années. Cet appareil est très facilement reconnaissable de part sa forme.

Nous volerons à bord d'un ATR 72-600 immatriculé CS-DJE qui n'a que 4 ans.

Le parking où nous sommes accueille également des avions privés.

L'embarquement est long car le vol est complet et que l'embarquement s'effectue uniquement par l'arrière de l'appareil.

Je retrouve le Boeing 777 d'Emirates fraichement arrivé que j'avais vu sur le FIDS en arrivant à Lisbonne, en même temps un vol d'Emirates ça se remarque !

Double fuselage shot

La vie à bord

Je rentre dans la cabine, ça ne bouchonne pas trop parce que l'embarquement est relativement aléatoire car les passagers ont été mélangés dans le bus.

La cabine est agréable visuellement mais les sièges sont très fins.

Le pas est très bon grâce aux sièges très fins.

Depuis ma place, j'ai une vue directe sur l'hélice.

Pendant que l'embarquement continue, je lis la fiche de sécurité.

L'embarquement est terminé presque à l'heure mais on nous annonce que le vol est retardé pour réguler le trafic.

Les PNC distribuent de l'eau à tous les passagers en attendant que nous obtenions l'autorisation de mise en route.

Expérience de vol

Après 1 heure d'attente, le moteur 1 est démarré, puis c'est au tour du moteur 2.

Nous passons à côté du Boeing 777-300ER d'Emirates qui est aussi retardé puisqu'il devait partir 10 minutes après nous.

Nous roulons jusqu'à l'entrée de la piste qui sert aux décollages et aux atterrissages. Nous devons attendre que l'avion d'Easyjet décolle et que le prochain avion se pose avant d'entrer sur la piste.

Puis, c'est notre tour.

Nous nous alignons derrière l'appareil qui vient d'atterrir.

Cet Airbus A321 de Swiss Air attend son tour pour pouvoir décoller.

Et lui aussi

Nous nous élançons sur la piste pour décoller avec 1 heure de retard.

On ressent la différence de puissance entre un turbopropulseur et un réacteur, les sensations sont complétements différentes.

Le décollage est relativement long et bruyant tandis qu'un silence règne dans la cabine.

Nous prenons de l'altitude, ce qui nous offre de jolies vues sur la ville de Lisbonne.

Praça Marquês de Pombal

Place du Marquis de Pombal

Nous quittons Lisbonne.

Puis, nous tournons.

Encore une jolie vue sur le Portugal.

Nous passons rapidement au-dessus des nuages.

Nous continuons à monter.

Je me suis installé un IFE personnel mais ce n'est pas très confortable car l'avion est très bruyant.

Les pilotes ont le droit à un plateau repas, puis le service commence pour les passagers.

Une collation est servie avec une boisson. Il y avait le choix entre différents jus, du café, du thé et même du vin. J'opterais pour un jus d'orange pour accompagner la pomme.

Pour ceux qui se demandent ce qu'il y a dedans, vous pouvez tenter de lire la liste des ingrédients.

La composition de cette collation m'intrigue, il y a une sorte de petits pains secs avec une préparation à base de poissons. Et aussi quelques quartiers de pommes.

C'est très frais et bon, j'aime bien cette collation qui est proposée sur un vol en début d'après-midi.

Le vol est long et il ne se passe pas grand chose. Nous survolons maintenant l'océan atlantique.

Terre en vue !

Nous survolons désormais le Maroc, nous passons au-dessus de la ville de Larache qui est au Sud de Asilah.

Je repère la ville de Fès au loin, qui est au pied des montages. L'approche sera différente aujourd'hui car j'ai l'habitude de passer par l'autre côté en venant de Toulouse ou de Montpellier.

Sidi Kacem

Comme l'approche est longue et que la météo est excellente, je prends plein de photos pendant l'approche.

Nous atterrissons finalement avec 55 minutes de retard.

Puis nous roulons sur le taxiway où nous croisons un Airbus A320 bulgare qui fait des vols charters pour le compte de Royal Air Maroc entre Fès et Paris Orly.

Nous continuons à rouler.

Nous nous garons à côté de notre voisin bulgare qui a ses soutes ouvertes même s'il ne partira pas avant plusieurs heures.

Les moteurs sont arrêtés.

Je n'aurais pas le droit à l'instant danette comme les passagers descendent rangée par rangée, je ferais partie des derniers à descendre cette fois-ci.

Je vois dans le hublot de la rangée de droite qu'il y a beaucoup d'appareils garés aujourd'hui.

Un petit tracteur vient chercher nos bagages.

Aéroport de Fès-Saïss

Je prends une dernière photo de notre avion.

Regardez à côté de qui nous nous sommes garés. Il y a 2 jets privés de l'armée (donc pas si privés), un hélicoptère militaire. Le roi est actuellement en visite à Fès, c'est pour cela que tous ces appareils sont ici.

Et aussi un Boeing 737-800 de Royal Air Maroc avec l'ancienne livrée.

L'Airbus A320 bulgare qui est garé avec ses soutes ouvertes, il effectue des vols pour Royal Air Maroc.

J'arrive avec la dernière vague de passagers au contrôle des passeports.

Avant de rentrer dans le terminal, je me fais doubler par ma valise. Les valises passent à un niveau inférieur grâce à une rampe située sur la gauche du terminal en entrant.

Il y a aussi un salon Pearl Lounge à l'arrivée mais je me pose la même question à chaque fois. Comment fait-on pour les récupérer si on souhaite rester un peu au salon ?

Plusieurs postes de contrôle sont ouverts et le passage s'effectue rapidement.

La livraison des bagages était terminée avant que je n'arrive, je récupère ma valise et je m'en vais.

Je rejoins rapidement le hall de l'aéroport, puis la sortie où mon taxi m'attend. Je l'avais prévenu du retard, il utilise aussi l'application flightradar24 pour être informé en temps réel.

Il y a pas mal de monde à l'intérieur de l'aérogare depuis que l'accès à l'aérogare n'est plus restreint.

Je tente d'utiliser l'un des distributeur automatique de billets de l'aéroport mais celui-ci est hors service, la note des services de l'aéroport s'en ressentira.

Je prendrais cette dernière photo avant de rejoindre la voiture qui m'attend sur le parking. Il n'y a pas un nuage au Maroc, et il fait chaud pour la saison.