Avis du vol entre Paris et London en classe Economique avec British Airways

Bonjour à toutes et tous, ceci est mon premier FR; il portera sur le classique vol CDG-LHR opéré par British Airways déjà bien représenté sur ce site.
N'étant pas très habitué à ce type de reportages et en particulier à la prise de photos dans les aéroports ainsi que dans les avions, je m'excuse par avance du nombre assez restreint de celles-ci, ainsi que de la qualité de certaines (toutes sont prises avec un iPhone 4S).
Avant tout je me présente brièvement. Etudiant en classe préparatoire maths sup et en école de commerce dès l'an prochain, je m'intéresse au monde de l'aéronautique sans aller jusque'à me considérer comme un passionné. Quoiqu'il en soit, j'aime bien prendre l'avion, d'autant plus que pour moi voyage en avion signifie vacances, enfin pour le moment en tous cas ! Evidemment, à l'inverse de certains membres de ce super site, ma fréquence de vol est assez faible.
Voilà, retour à la réalité, avec une arrivée à CDG une heure et demie avant le décollage, ce qui s'avère bien trop puisque nous avons déjà effectué l'enregistrement en ligne et choisi les sièges la veille. Le taxi nous dépose devant le Terminal 2A de CDG, où nous entrons au niveau des comptoirs d'Etihad, où les passagers commencent à faire la queue pour Abu Dhabi. Après avoir suivi les panneaux, et descendu l'Escalator, nous voila au guichet de British, où un agent au sol avec un fort accent britannique nous remet les cartes d'embarquement, enregistre les bagages et étiquette les bagages à main, le tout en moins de 5 minutes.
Le passage de la PAF se fait rapidement, en environ 5 minutes et surtout sans sonnerie abusive ! A partir de là, il nous reste un peu plus d'une heure à meubler, en visitant les diverses boutiques de CDG, remplies de voyageurs de toutes nationalités, du fait des embarquements imminents de vols Emirates, Air Canada, Gulf Air et Saudia près de notre vol BA. Désolé pour l'absence de photos, mais je n'ai pas vraiment osé tenter braver l'interdiction de photographier dans l'aéroport pour mon premier FR… Ce sera pour le prochain !!
Après avoir trouvé difficilement quelques sièges libres dans le terminal, un problème semble se profiler : le vol doit décoller à 12h15 mais notre A321 n'est pas encore au contact à midi moins cinq… En effet, il n'arrivera qu'aux alentours de midi. Dès lors, le repoussage à l'heure semble bien sur compromis… Effectivement, le personnel au sol de BA annoncera 30 minutes de retard, par des annonces quasi inaudibles, tant en anglais qu'en français avec le bruit de fond dans le terminal… L'embarquement, se fait par rang en commençant par le fond de l'appareil, et il débutera finalement aux alentours de 12h20. Etant en rang 8, nous attendrons environ 10 minutes avant de monter dans l'avion.
La cabine est totalement pleine et compte 6 rangs en Business et tout le reste en éco.
Installation au rang 8 et déception car le hublot est très avancé par rapport aux sièges?
Le siège en cuir, plutôt confortable.

Le pitch, assez restreint mais suffisant pour un vol aussi court.

La vue en se penchant vers le hublot.

Peu de temps après, le push-back sera effectué, aux alentours de 12h45, avant un roulage d'environ 10 minutes qui permettra de voir quelques appareils (American Airlines, XL Airways et China Southern).

L'A380 de Thai Airways.

Alignement sur la piste 1 (09R dans un sens et 27L dans l'autre ?).

Décollage et survol de la zone Fret affectée à FedEx puis arrivée très rapide dans le dense plafond nuageux que nous mettrons plusieurs minutes à traverser, ponctué de quelques légères secousses.

Enfin ça y est, le ciel est dégagé et nous volons au-dessus d'une superbe mer de nuages.

Pour les fans, la safety card.

Les nuages se font plus rares et la vue sur les côtes françaises est dégagée. Si quelqu'un reconnait cet endroit d'ailleurs?

C'est le moment choisi pour servir le repas, ou plutôt l'en-cas… Au choix, cookies ou chips, avec en boisson jus d'orange, de tomates, minuscule canette de Canada Dry, café ou eau minérale. Je choisis le jus d'orange avec des glaçons, grosse erreur puisque l'hôtesse me met 3 glaçons dans un petit gobelet… S'ils ne sont qu'au nombre de 2, les cookies sont en revanche très bons.

Il n'y aura pas de deuxième service, même pour les boissons, et il est impossible de prendre un paquet de cookies et un autre de chips, ce qui me semble bien juste pour un vol à l'heure du repas… A noter que l'hôtesse qui nous a servi ne parle pas un mot de français, ce qui est quand même gênant sur un vol où la moitié des passagers sont français.
La traversée de la Manche ne dépasse pas une dizaine de minutes et nous voici déjà au-dessus des côtes anglaises.

Avec le réacteur et le winglet.

Dix petites minutes plus tard, l'agglomération de Londres commence à se dessiner et la grisaille devient malheureusement aussi présente qu'elle ne l'était à CDG…

Je pense distinguer ici l'O2 Arena, les connaisseurs confirmeront.

Un autre stade, peut être celui des jeux olympiques ?

Nous arrivons 2 minutes plus tard sur LHR, où l'atterrissage n'aura rien d'un miss landing…
L'occasion de retrouver un appareil d'Air Canada (767 ici) comme à CDG ainsi que deux A380 de Qantas.

Je n'ai pas de photo, mais il m'a aussi semblé voir un 787 de Qatar Airways, probablement coincé là en attendant l'autorisation de revoler pour rentrer sur Doha.
Arrivée sur le terminal de British et son fameux alignement de dérives et de 747-400.

Un décollage :

Nous descendons de l'A321 pour monter dans un bus qui nous amènera au terminal 4 d'Heathrow… Je regrette de ne pas avoir pris de photo de notre appareil, surtout que, je le constaterais au retour, nos amis Anglais sont bien plus tolérants que les Français pour ce qui est des photos dans les aéroports.
Le passage de la PAF n'excèdera pas 10 minutes. Descente à l'étage inférieur pour récupérer les bagages, qui arrivent en même temps que nous, sur le tapis 11, c'est à dire le plus lointain par rapport à l'arrivée de l'Escalator de descente…
J'ai apprécié la propreté du terminal, l'aspect moderne et ses dimensions, d'autant plus que la zone était presque déserte. Un bon point aussi pour les chariots à bagages, qui roulent très bien, sont très maniables et freinent efficacement si l'on relâche la poignée. Qui vous a dit que je me suis un peu amusé avec ?

Pour rejoindre le centre de Londres, nous avons privilégié le classique métro, certes assez lent mais aussi bien moins cher que l'Heathrow Express.
Voilà pour mon premier FR, à bientôt pour celui du vol retour, avec en prime un petit bonus touristique de la capitale britannique?