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Après deux belles journées ensoleillées dans cette charmante ville de Bâle, il est temps de rentrer à Paris.
Pour rejoindre l'aéroport de Bâle, rien de tel que les transports en commun. Ceux-ci sont gratuits grâce à la Basel Card remise par notre hôtel. Un petit coup de tram puis un bus direct pour l'aéroport, il n'y a pas à dire, nous avons bel et bien affaire à l'efficacité suisse.
Petite interrogation que je soumets à la sagacité de nos spécialistes (dont l'un de nos éminents administrateurs et non moins local de cette étape ;-)
Le code aéroport de Bâle-Mulhouse est EAP, mais ma réservation AF indique BSL, et je sais qu'il existe aussi le code MLH. Je me dis qu'il doit également exister un code pour Fribourg ?
Un aéroport peut-il avoir plusieurs codes IATA ? Je pensais que par convention et pour éviter toute confusion chaque aéroport disposait d'un code unique.
Il nous faut moins de 45 minutes pour rejoindre l'aéroport, donc.
En chemin, je vois ces bâtiments au nom de Swiss, ce qui ne manque pas de m'étonner, car LX ne dessert par EAP.
L'aérogare est assez imposante.
Le bus nous dépose juste devant les départs. Les abords sont joliment végétalisés.
Nous pénétrons dans l'aérogare. Je remarque ces décorations suspendues.
L'agent orange dispose d'une zone de check-in dédiée. Je n'y ai pas vu Mogoy !
Pour le vol AF, ce sera par là-bas.
Comme me le confirme le FIDS. Je ne sais pas si c'est l'effet fin de week-end, mais la liste des destinations est impressionnante.
Nous passons devant les comptoirs SunExpress, avec manifestement un profil "vacancier" pour ce vol à destination d'Antalya.
C'est plus calme côté AF, et personne dans la file SP.
L'agente AF nous édite nos BP. Celle-ci est souriante et nous discutons un peu avec elle.
Puis il est temps de passer airside, c'est là-haut que ça se passe.
Nous prenons donc le chemin de la mezzanine, où se trouvent les contrôles de sécurité.
Ceux-ci sont expédiés très rapidement. Moins de 10 minutes après notre arrivée, nous nous retrouvons airside, avec une belle vue sur le tarmac.
Je suis très curieux de découvrir le fameux salon d'EAP, maintes fois reporté ici. C'est par ici !
ça en fait des flèches…
Passage obligatoire par le traditionnel dutyfree.
Où il est possible de rapporter des souvenirs typiquement helvètes…
Et d'autres qui le sont sans doute un peu moins.
La marche pour le salon n'est pas encore terminée, il faut continuer par là.
Puis par là…
Avant d'arriver enfin aux portes de ce lieu de toutes les débauches.
L'accueil au comptoir est assuré par un agent seul. Il n'y a personne devant nous et celui-ci valide notre éligibilité. Il s'engage alors dans un long discours pour nous expliquer qu'il est interdit de boire ou manger sur la terrasse. Certes…
En tout cas à EAP on aime pas les shorts et les tongs…
Un vestiaire est disponible à l'accueil, mais celui-ci rencontre visiblement peu de succès.
L'arrivée fait son petit effet, quand même, avec sa grande coupole, son plan d'eau, son pont en bois, ses palmiers…
L'autre point fort de ce salon, c'est sa grande terrasse donnant sur les pistes. Et quoi qu'il soit indiqué sur ce panneau, ce n'est pas réservé qu'aux fumeurs ;-)
Pour ceux qui n'auraient pas compris…
C'est d'ailleurs bien dommage, car l'endroit se prêterait fort bien à un petit apéro.
Séquence spotting avec tout d'abord ce SunExpress qui arrive de Turquie.
EasyJet et KLM.
Tui et un autre turc.
Le patron des lieux.
Encore du low-cost.
Un britannique.
Un embraer KL à l'arrivée.
Un Bombardier LX régional.
Bon, ce n'est pas tout ça mais il s'agit de se trouver une petite place. L'architecture et la déco sont vraiment chouettes.
Spontanément, nous montons l'escalier menant à la mezzanine, offrant une belle vue sur les pistes.
L'ascenseur central, très imposant mais pas bien rapide.
Pour ceux qui préfèrent être au calme, il y a de la place.
Dommage l'accès au bar tout en haut est fermé.
C'est bien sûr près des baies que nous nous installerons.
Voyons voir ce qui nous est proposé pour rafraîchir nos gosiers asséchés par la chaleur. Côté liquide, pas de champagne mais ce crémant d'alsace ainsi que du vin blanc.
Il y a aussi du rouge.
Et du plus hard.
L'offre solide n'est pas très excitante, mais a le mérite d'exister.
Rappel anti- #jefaismescoursesausalon
Notre sélection.
Santé !
Le temps passe vite avec cette belle vue et les mouvements sur la piste.
Ayant repéré quelque chose à l'entrée du salon, je descends. Non, je ne me suis pas trompé :-)
Une petite glace ne fait jamais de mal ! (vous noterez ce cliché avec une glace rose pour Madame et une bleue pour moi !)
Cette petite friandise ingurgitée, je refais un petit tour. L'offre solide a été dévalisée…
Et le bar en bas fait grise mine…
Je suis notre avion sur flightradar.
Dès qu'il est en approche, je me rends sur la terrasse. Voici notre oiseau ce soir, un E-170.
Il n'est pas en avance, l'embarquement est censé démarrer d'ici peu.
Vu l'éloignement de la porte d'embarquement, nous quittons tranquillement le salon.
Depuis la salle d'embarquement, nous avons une vue dégagée sur notre appareil. Débarquement en faux contact.
Les vols KL et AF partent des mêmes portes.
La mention SP est bien visible, mais comme bien souvent, les files ne sont pas matérialisées donc c'est un peu l'agglutinement autour du comptoir.
L'embarquemet est lancé avec finalement peu de retard sur l'horaire initial.
Mais la cabine n'est pas prête et nous nous retrouvons bloqués par ce tensoguide.
Avec le cagnard et la passerelle vitrée, autant vous dire que la chaleur est rapidement devenue étouffante.
Bonne initiative, l'agent AF décide de nous faire attendre en bas. Voilà qui est plus agréable !
Nous patientons quelques minutes avant que l'embarquement ne soit possible. Nous passons à côté du cousin batave.
Nous arrivons au pied de notre E-170.
Les dernières marches.
Instant porte.
Et fuselage shot.
Accueil souriant en porte. Nous n'avons pas loin à faire pour rejoindre nos sièges au 1er rang.
Contrairement à un E-190, le pitch n'est pas extraordinaire. C'est même un peu juste pour du 1er rang.
Les fauves investissent la cabine.
L'embarquement se fait assez rapidement, il n'y a déjà plus personne sur le cheminement.
A 19h, le gilet jaune arrive en porte, ce qui est synonyme d'embarquement terminé.
La cabine semble pleine.
Nous sommes le 2 juin, donc nouveau magazine de bord AF.
Entre temps, un Airbus OS est arrivé.
De l'autre côté au 1er rang, notre voisin est seul, mais pas pour longtemps.
Et voilà !
En réalité, ce pax aura une connexion extrêmement courte à CDG : en effet il a réservé ses billets il y a longtemps et entretemps AF a retardé le vol au départ d'EAP et a avancé son vol suivant. Résultat : 30 minutes de connexion avec un transfert entre 2G et 2F… ça va être sport !
Nous repoussons à l'heure.
La chef de cabine fait les annonces d'usage. On voit bien ici la différence de configuration avec un E-190, qui dispose d'un bel espace à l'avant et de coffres à bagages complémentaires.
Nous prenons la direction de la piste de décollage, toujours sous un beau soleil.
Take-off !
Dommage, nous ne sommes pas du bon côté pour voir la ville de Bâle.
Mais le point de vue sur la campagne reste très beau.
Sur ce vol court, la prestation commence rapidement. La forme de cette tablette est parfaitement adaptée pour ceux qui sont "enrobés du bas-ventre" comme dirait Nico83et13.
On ne change pas une équipe qui gagne, pour moi c'est vin blanc et perrier.
A ce beau week-end bâlois !
Et santé à tous les FRistes !
La CC passera beaucoup de temps avec le pax à la correspondance ric-rac. Elle ira même jusqu'à lui laisser son ipad pendant qu'elle fait le service ! Celui-ci sera étrangement calme…
Le spectacle naturel de l'IFE est magnifique.
Un inconvénient toutefois : le hublot est positionné un peu en retrait, ce qui n'est pas très agréable.
La descente est rapidement annoncée. L'atterrissage a lieu après seulement 45 minutes de vol.
Le 2E-K, avec l'armada des 773 AF, mais aussi le JAL et l'AM du soir.
Durant le roulage, nous croisons cet A330 d'Air Sénégal.
Après 5 minutes de roulage, nous arrivons à la ferme Hop.
Dernier virage, désarmement des tobogans, etc.
Dès que la porte est ouverte, notre pax pressé (mais pas stressé…) descend le premier.
Je prends tout de même le temps de prendre une dernière photo de notre oiseau du soir.
Le cheminement jusqu'au terminal est court et bien balisé.
C'est tout droit !
Pour nous, direction la sortie, hélas… (par exemple, j'aurais bien pris le vol de ce soir pour HKG…)
La navette pour le 2F est là et semblait n'attendre que nous.
La fin du voyage sera beaucoup moins agréable : notre rame de RER tombera en rade (encore…) et nous devrons changer de quai pour prendre le train suivant. Je ne vous dis pas le bazar, avec tous les bagages dans les escaliers (pas d'escalators, évidemment). Bien sûr toutes les annonces seront faites uniquement en français, et les étrangers seront un peu perdus. La rame suivante sera bondée, avec son lot de racailles qui viendront emm…der les touristes.
Bref, un retour pénible sur Paris et une bien piètre image de la France pour les touristes étrangers à leur arrivée à Paris.
C'est quoi déjà, le slogan d'ADP ?
Un vol classique avec AF, ponctuel et c'est le principal. La cabine des E-170 est moins confortable et spacieuse que celle des E-190.
EAP. Rien à dire, c'est fluide.
Skyview Lounge. Belle décoration pour ce salon dont on appréciera aussi la terrasse donnant sur les pistes. Je suis plus mitigé sur l'offre de catering. Le salon était loin de notre porte d'embarquement, je ne sais pas si c'est systématique.
CDG. Le 2G est nickel, mais que c'est long pour rejoindre le RER, et pour peu que celui-ci tombe en rade... Au final nous aurons mis presque deux fois plus de temps pour faire CDG-Paris que Bâle-CDG...
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 92 avis concernant 5 compagnies sur la ligne Mulhouse / Bâle (EAP) → Paris (CDG).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 12 minutes.
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12 Commentaires
Je suis à 200% pour le dress code au salon et le "jemabstiensdefairemescoursesausalon", c'est au moins très clair à EAP !
Vol classique à bord de ce petit E170, la PNC fait bien son boulot en rassurant le pax en short correspondance à CDG
Le RER qui tombe en panne, quelle fin de voyage mouvementée ^^
Merci pour le partage, à bientôt...
A bientôt !
Je rejoins Hervé sur le dress code et l'interdiction d'emport de victuailles au salon. Ras le bol de voir des buffets dévalisés et rangés dans des bagages à main. Suis aussi pour une tenue correcte à minima dans un salon.
Concernant les codes IATA. EAP est le générique comme NYC pour New York ou PAR pour Paris mais n'est pas utilisé dans les horaires de vols. L'aéroport étant binational (le seul au monde, GVA possède une partie française mais non administrée par la France) et est donc administré par la France et la Suisse (2 sièges au conseil d'administration sont allemand, mais ils ne sont là qu'à titre consultatif). Comme il est binational tu peux poser en Suisse, à BSL ou en France à MLH. Avant Schengen ça avait une importance capitale car, par exemple, Crossair ne pouvait pas faire de vols domestiques et devait operer ses BSL TLS en vol international avec les tracas qui s'en suivait.
Crossair a donc créé une filiale, Crossair Europe, basée en France et avec deux Saab 340 immatriculés F-xxxx, du coup ils ont pu exploiter des MLH TLS / BOD / MRS ou NCE en pur domestique.
Avec Schengen les choses ont changé et seule Air France opère avec le code MLH sur ORY. La raison, je l'ignore.
Voilà pour le point IATA de l'EAP.
Sinon tu as fort bien résumé les avantages et inconvénient du salon (tous les vols vers ORY et CDG opèrent des portes 1/2 donc oui, toujours une marche à prévoir).
A bientôt !
Je trouve malgré tout confusant qu'un seul et même aéroport dispose de plusieurs codes. Mais bon, c'est l'exception qui confirme la règle !
A bientôt.
Le lounge est très beau, l'aéroport également.
Le catering comme d'hab, les sièges malgré leur pitch avaient l'air très confortables .
Dommage pour le RER ...
Bon vol Adam.
Vol classique, j'aime bien les Embraer. Quant au RER... no comment !
A bientôt.
En effet, très beau salon à EAP. Ils ont dû avoir des abus monstres pour mettre tant de panneaux rappelant un dress code qui parait normal pour moi.
L'E170 est très confortable, et le vol est basique ensuite.
Le RER, c'est vraiment la vitrine de la France que l'on ne veut pas montrer...
A bientôt !
Salon effectivement très agréable. L'E170 est bien, mais je préfère les E190 :-)
A bientôt !
" Je n'y ai pas vu Mogoy !" car je n'y passe jamais !
"Il s'engage alors dans un long discours pour nous expliquer qu'il est interdit de boire ou manger sur la terrasse." jamais eu droit à cette leçon de morale !
"Il s'engage alors dans un long discours pour nous expliquer qu'il est interdit de boire ou manger sur la terrasse." je ne sais pas si venir en bermuda polo leur poserait problème. il faudra que je tente ^^ ! Cela dit une très bonne chose pour conserver une image d'exclusivité et faire fuir les bidochons (il faut dire que le prix de l'entrée pay-in est prohibitif, cela aide).
"Pour ceux qui n'auraient pas compris…" stricto sensu une boisson n'est pas de la nourriture : à débattre !
"Non, je ne me suis pas trompé :-)" m'a complètement échappé lors de mon dernier passage !
"notre rame de RER tombera en rade (encore…) " tout le monde s'en plaint, mais pour l'avoir fréquenté très fréquemment vers CDG jusqu'en 2014 et mon départ pour DXB, je n'ai jamais eu de gros soucis...
"En tout cas à EAP on aime pas les shorts et les tongs…"
Et pas seulement cela s'étend également aux survêtements et autres tenues sportives.
Pititom serait persona non grata.
Bref un peu le contraire de la décoration qui tend vers le Club Med
Offre boisson bas de gamme
"L'offre solide n'est pas très excitante, mais a le mérite d'exister."
Le mérite d'exister n'est vraiment suffisant pour en faire une offre acceptable
"Rappel anti- #jefaismescoursesausalon"
Vu la qualité de ce qui y est offert c'est sans doute du second degré
"Résultat : 30 minutes de connexion avec un transfert entre 2G et 2F… ça va être sport !"
D'où la tenue appropriée (mais pas pour entrer au salon !)
Pour le reste un vol Hop dans toute sa splendeur
A bientôt
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