Avis du vol entre Milan et Geneva en classe Economique avec Alitalia

Ah! Enfin une exclusivité au départ de Milan : cette route vers Genève n'a jamais été reportée. On se demande bien pourquoi. Bon, tout le monde le sait, les exclus de l'okapi ne sont jamais très reluisantes et ce FR ne dérogera pas à la règle. En plus, c'est avec Alitalia donc… Serrage de ceinture et en selle, la bombance n'est pas pour tout de suite.

Retour de week-end milanais avec un détour en prime. On est en pleine semaine de la mode et les billets se vendent aussi chers que de la haute couture. Du coup, je tisse un routing à base de miles. Pour ceux qui n'ont pas de mémoire, la trame du sujet est dans le routing qui suit.

Ce sera donc un billet prime acheté en miles+cash sur le site d'Air France. Et si je n'ai pas eu de problème particulier lors de la dépense, lorsque l'heure de l'enregistrement arrive, les choses vont se compliquer. So much so pour une alliance qui veut rendre le voyage sans encombres. Heureusement que je suis aussi patient que rodé… 

texto

La veille du départ, confiant, je tente de m'enregistrer pour mon vol auprès de la compagnie qui m'a vendu le billet. Evidemment, ça ne marchera pas et c'est chez la cousine transalpine que j'irai tenter ma chance. C'est fatiguant à la longue.

Skyteam… drôle d'équipe où chacun joue selon ses règles.

… qui en profitera pour essayer de me refourguer une tasse de café à €35! Ça fait cher les courses.

Je vais me limiter à choisir un siège convenable, à fond de cale par exemple.

Première étape franchie avec succès mais me trouver une place à bord du second vol va devenir presque impossible.

Un peu de ruse et l'option "recevoir sa carte d'embarquement par sms et par mail" vont me permettre de contourner l'obstacle.

Je sais par expérience que les QR codes reçus en texto ne sont pas toujours bien lus par les portillons, quant au pdf en pièce jointe, je me vois mal couper l'écran de mon iPhone pour en laisser la moitié au personnel de l'aéroport.

Bilan des courses, j'irai récupérer une bonne vieille carte d'embarquement en papier à l'aéroport.

au pas de courses

J'ai privilégié le temps en famille à une escapade shopping là ou vous savez. Toutefois, quitter la péninsule sans un dernier "caffè", ce n'est pas une bonne idée. D'abord, passer livrer mon bagage en soute. Là aussi, l'employée, au demeurant hyper sympa devra galérer pour me sortir les deux BP… 

Je n'ai plus qu'à filer de l'autre coté du PIF pour aller boire ma décoction au salon d'en haut, une fois n'est pas coutume.

L'accueil est très cordial. Il y a de quoi grignoter et boire quelque chose.

Mais ce pourquoi je suis venu me sera versé dans une jolie tasse.

Caffè que j'accompagnerai d'un verre d'eau plate. Restons sobres pour une fois.

Je n'aurai pas passé plus de 4 minutes au lounge ce qui est un record mais c'est amplement suffisant. L'embarquement a commencé deux étages plus bas. 

C'est donc en bus que nous rejoindrons notre aéronef.

Notez ce magnifique Boeing 737 Blu Panorama en porte!

Le bus est arrivé et pour le spotting, on ne saurait être mieux servis, n'est-ce pas Bastien?

à bord

Ce FR ne commencera donc pas sur le tarmac mais bien sur une passerelle. Et pour ne pas m'attirer les foudres d’âmes sensibles, commençons de suite par ce majestueux instant porte a la rouge poignée fièrement érigée!

Un petit coup de fuselage pour célébrer cette glorieuse fin d'après-midi

Accueil courtois, je traverse la cabine jusqu'a mon fond de cale.

La vue externe.

Je suis toujours aussi fan de cette idée lumineuse qu'a Alitalia d'écrire son nom sur les ailes de ses avions. 

Mais ne nous perdons pas en considérations secondaires, la tour nous a autorisés à filer vers le seuil de piste.

Ce sera la 36, comme d'habitude. Bref message du cockpit pour s'excuser du retard et nous souhaiter un bon vol. Oh, mais que vois-je?

Sublime!!! Un Boeing 757-200 qui a volé pour différents opérateurs et fut même peint aux couleurs du Joshua Tree Tour des U2. Quasiment 30 ans d’âge et pas une ride! Admirez la bête!

Sans transitions, une autre forme d'admiration pour cette moquette immaculée.

Fin du roulage, début de l'attente. 

En zoomant un peu sur la droite, je vois le premier responsable de notre arrêt… IB au décollage.

Puis à gauche, quelques instants plus tard, un congénère en courte finale.

andiamo!

Cabin crrrrrew!

C'est parti !!!

Sous vos yeux ébahis, Milan.

Les deux grandes gares, Milano Lambrate au premier plan et Milano Centrale pas très loin derrière.

Puis l'autre grand pôle de transport, Malpensa.

C'est à ce moment lâche que les PNC nous aviseront qu'en raison de la courte durée du vol, il n'y aura pas de service à bord. Ils devraient faire un tour chez KLM pour voir les prouesses de leurs collègues bataves.

Moi qui m'était préparé au festin de scrocchi et de jus d'orange sanguine… le #jefaismescoursesausalon n'aura jamais été aussi bien justifié, j'aurais pu embarquer une bière. Tant pis, ce sera pour le prochain vol.

Exit la nourriture du corps, passons à celle de l'esprit, sans plus attendre.

Le magazine du mois offre une bien jolie couverture.

Les pages consacrées aux routings possibles avec la Transalpine, en Europe et plus loin, si affinités.

Le reste du magazine étant banal au possible, il ne reste plus qu'à admirer le paysage. La météo s'y prête admirablement bien.

La vue ne doit pas être moche de l'autre côté de l'appareil même si l'instant F-OITN invite à l'auto-censure…

L'okapi n'est pas un animal très obéissant. En tous cas, pas plus que les autres pax lambda dans un avion italien! Et hop! changement de côté.

Avec rapprochement de la zone sensible : double instant porte au passage…

Curiosité assouvie. Si les pax n'auront pas le temps de manger, l'équipage, lui, ne restera pas sur sa faim au retour : mesquinerie absolue.

Sans rancune, je continue de profiter du paysage.

Avant de retourner à ma place.

Pendant que d'autres s'en fichent éperdument : "Marmottes japonaises, mère et fille." - Nature morte du XXIè siècle, auteur presque inconnu.

C'est vraiment dommage car l'endroit a du mérite.

Tout schuss!

Ding! Début de descente.

On dirait le lac du Bourget au loin.

Confirmé par le cap. On va avoir droit à un atterrissage en 05 avec ce vent arrière main droite.

Bingo! Le lac au loin et le canal de retenue du Rhône juste avant.

Etape de base pour aller intercepter l'ILS.

Alignés. Les PNC refont leur apparition pour s'assurer que la cabine est prête pour le toucher des roues que je viens d'entendre sortir de leurs trappes.

Courte finale.

Atterrissage à l'heure sur la 05 de LSGG.

Kiss-landing, spoilers et dégagement rapide. Y'avait du monde derrière ce soir-là.

Benvenuti a Ginevra.

Accueil sans fanfare ni water salute.

Spotting limité

Instant Danette

J'attends mon tour. Tiens, une idée pour Noellie? Les cabines doivent être de meilleure facture qu'à Lyon, non?

Finalement, sortie de l'appareil sous des salutations de l'équipage un peu plus chaleureuses qu'au départ. On dirait qu'ils sont contents qu'on s'en aille. L'heure de leur pitance approche.

Contre-jour…

Et contre-poids concurrentiel.

Y'a plus qu'à suivre le reste du troupeau et trouver le chemin des correspondances.

Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈