Avis du vol entre Munich et Paris en classe Economique avec Lufthansa

Bonjour à tous, 

Suite d'un court FR entre CDG et MUC à l'occasion d'un Week-end. J'ai profité d'une journée posée un lundi et de mon jour de repos hebdomadaire du mardi pour rendre visite à un ami de la faculté qui est installé en Bavière le temps d'un semestre en Erasmus.

Après un Week-end bercé par du vélo (beaucoup de vélo) et de la bière (j'avais soif), il est temps pour moi de rentrer sur Paris. Mon vol est assez matinal, car j'avais certaines choses à faire en rentrant chez moi. 

Uber pratiquant des prix de plus en plus prohibitifs, en France comme en Allemagne, je choisirai le S-Bahn, l'équivalent de notre tendre et cher RER B pour rejoindre l'aéroport. Le trajet n'est pas des plus court, d'autant que les gares sont assez éloignées les unes des autres. Le trajet n'est pas non plus des plus économique car il faut compter à peine moins de 13€ pour un aller simple. 

On arrive par le terminal 2 et il faut rejoindre le 1 pour ce vol. Il faut savoir que le passage du T2 vers le T1 (et donc vis-versa) est en extérieur, mais totalement saturé par des travaux de réfections. Entre ces susnommés travaux et la foule des grands jours qui vient s'y mêler, il est délicat de prendre des photos, même peu. On se retrouve donc directement à l'intérieur pour rendre mon FR un brin plus agréable. A peine arrivé, ce café me fait de l'œil.

Un expresso s'il vous plaît m'sieur… 4€70, même le café de Flore est moins cher. 

N.B. pour moi même : prévoir de la Vaseline la fois prochaine, pour que cela passe mieux. 

Mon café est pire que celui du Strabucks, mais il me permet d'accompagner mes trois cigarettes restantes de mon paquet. 

Une fois ma critique faite, je me dirige vers le contrôle de sécurité. Il est annoncé moins de cinq minutes d'attente. C'est un peu trop généreux, je n'attendrais pas plus de trente secondes.  

On passe d'abord son BP

Je prendrais la file de droite. L'homme est charmant et rigole avec moi. Je commence à retirer ma ceinture et e dis en me faisant un clin d'œil que cela n'est pas nécessaire. Adorable ! 

Puis j'arrive vers les portes d'embarquement, avec 1h30 d'avance.

Vu sur 777 de United

Et à côté, notre A320 déjà en porte.

Il s'agit du D-AIQA qui commence plus que largement à accuser le poids des années puisqu'il est âgé de 29 ans… Il revenait d'un premier vol matinal de Dublin. En attendant notre embarquement qui ne devrait pas tarder à commencer, le temps pour moi de flâner dans l'aérogare qui est propre, lumineuse et plutôt calme.

Machine Nespresso avec différentes teintes de café pour 2€. Je trouve ça là aussi cher, mais passons.

Il y a un présentoir avec une belle gamme de magazines en libre service, mais uniquement en allemand. Dommage. 

Passage aux toilettes, très propres et teintes reposantes.

Mais c'est déjà l'heure de l'embarquement. Je montre mon BP et, à mon très grand étonnement, personne ne me demandera ma carte d'identité ou mon passeport. Je trouve cela très inquiétant.

M'enfin.

Nous descendons cet escalier puisque notre passerelle est situé un niveau au dessous. 

Puis petite marche vers ladite passerelle

Vue bouchée par un enfant sur le dos de son père. Mignon, non ?

Pas de panique pour Esteban, voici ton instant porte :

Je m'installe tranquillement alors que l'embarquement est presque fini. Très rapide! En même temps, le vol n'est même pas rempli à 60%.

Moquette : très propre.  

Le pas : nickel ! 

Le plafonnier, qui accuse le poids des années.

Repoussage à l'heure et on entame le roulage, qui sera long d'une quinzaine de minutes. Les démonstrations de sécurité sont faites à l'ancienne.

On passe devant ce petit jet

Passage devant ce CS300 d'Air Baltic. Je trouve le vert très joli.

Puis devant ce LOT

11h03, on s'aligne, et on décolle. 

Décollage très doux, on passe au dessus des hangars de l'aéroport

On passe rapidement la couche nuageuse

Puis, l'altitude de croisière ayant été atteinte, on s'active dans le galley pour préparer le service.

Qui commence une dizaine de minutes après cela. La PNC en charge de ma rangée est jeune et absolument adorable. 

Le solide :

Je le mangerai, bien que je n'aime pas le salé le matin… Mais il est moelleux, bien garni, et pas sec. 

Enfin, le liquide : 

Et enfin, petite vue sur ma tablette.

Petit café au lait et joli verre de jus d'orange bien frais. Mon voisin optera pour un Gin Tonic et une bière. La simple odeur de l'alcool dès le matin m'écœure ! 

Serviette sponsorisée par une célèbre marque de bière allemande.

Puis visite des toilettes. Elles sont propres.

La panne de mouchoirs n'est pas pour tout de suite!

La cabine est plus que calme

J'ai peur d'avoir été un peu optimiste sur le remplissage ! 

Dehors, le vol se poursuit :

Notre route est très au Sud. Après avoir longé globalement la frontière avec le district de Kufstein et le district de Imsten Autriche, et survolons donc à l'Ouest des Alpes Suisses.

Vers 11h, le commandant de bord nous invite à regagner nos sièges, annonçant ainsi un début de descente. 

Survol de la campagne francilienne : 

Virage serré pour un alignement

Puis, à 11h18, touchdown, soit 7 minutes d'avance sur l'horaire annoncée.

Court roulage, avec passage devant un United et un bel A340 de notre Etat !

777 de Eva Air

Et un magnifique A380 de Thai

Et nous, on se gare ici, alors que la passerelle est en train d'être sortie. Derrière, un A320 de Brussel Airlines mais on ne le verra pas, hélas :(.

Allez, moi je descends. Ultime photo de ma planche à repasser.

Ils n'ont vraiment rien pour eux : aucun confort, aucun recline, aucune têtière… A part le pas, ils sont atroces. 

Voilà notre oiseau selon FR24 :

Ce n'est pas le tout, mais je dois rentrer et beaucoup de choses m'attendent à la maison. Direction le RER pour moi ! 

Merci encore de votre lecture et je vous dis à très vite ! 

Mathis.