#11 sur 22 Compagnies low-cost Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.349 avis
Dans ce routing pour une sympathique rencontre à Belgrade, ce segment est mon premier vol Transavia (Transavia Holland, pour être plus précis), et aussi ma première visite du salon KLM non-Schengen : j'ai peu transité par AMS, et souvent avec des correspondances trop courtes pour faire une halte au salon.
KL1243 - Economique - Amsterdam → Paris - Boeing 737-800A venir
le transit Schengen - non-Schengen
Une fois sorti de l’avion, il a fallu aller jusqu’à la racine de l’aile du terminal pour trouver un FIDS indiquant la porte de notre vol vers BEG.
Il y a des bornes libre-service, des agents au comptoir, et d’autres devant les comptoirs…
… mais avant d’avoir besoin d’eux, j’ai trouvé l’information sur cet écran. (Un bon point pour l’agent devant le comptoir qui m’a rapidement abordé pour m’aider, mais j’avais déjà pris cette photo.)
Douze minutes de marche : allons-y
Nous sortons de l’espace Schengen : il faut donc franchir la PAF où les queues sont minimales. Ce sont des guichets automatiques à reconnaissance faciale très rapides.
Direction les portes D pour commencer
Les FIDS ne manquent pas, mais j’ai bien l’intention de profiter de mon statut FB de plus en plus menacé pour passer au salon
La signalétique sur fond sombre indique des salons numérotés 25, 29 et 52, mais lequel est celui de KLM ? Mystère
C’est à ce point d’information que je l’ai trouvé
Il fournit un plan de cette partie du terminal
Et cette légende m’apprend que ce sont les salons 25 et 52 vers lesquels je peux me diriger, mais ils ne sont pas indiqués sur le plan, car ce serait trop simple.
Le salon non-Schengen de KLM
Il n’indique même pas que le salon 25 est en fait en zone Schengen, et donc sans intérêt pour nous (il était certes possible d’y aller, mais mieux valait être du bon côté du PIF). Il n’était pas trop difficile de trouver le salon 52, situé franchement loin de notre porte d’embarquement. L’escalier mécanique est décoré d’une impressionnante collection de ces maisonnettes de faïence offertes au PAX voyageant en J.
De part et d’autre du palier, des bornes d’auto-scan du BP pour entrer au salon (ici, si on entre à gauche, mais les deux côtés communiquent derrière l’escalier mécanique)
A droite, on arrive donc dans ce grand espace meublé de manière dense de fauteuils. Presque tous sont occupés, mais nous en trouvons de la place à une petite table similaire à celles de la photo ci-dessus.
Derrière une cloison, une longue rangée de coffres à bagages à main pour pouvoir circuler sans crainte à leur sujet. Etant à deux, nous nous relayons pour les garder.
Les sanitaires sont propres (mais d’esthétique plutôt austère)
Mme m’a autorisé à aller faire un tour à la terrasse
Ce tour est rapide, car (à cette heure-là), le spotting est très monochrome
Cette livrée Star Alliance sur un A319 Croatia Airlines est la seule exception.
A l’étage, il y a un bar tout en longueur
Il est possible d’aller à l’étage par ces escaliers, passant par un palier intermédiaire ayant notamment un petit salon télévision (à gauche)
Ou par un ascenseur, ou par ces escaliers mécaniques.
Là aussi, on retrouve une décoration de maisonnettes Bleu de Delft. Je n’ai pas cherché à les compter, mais d’après mes photos, il doit y en avoir au total environ trois à quatre mille de part et d’autre de cette cage d’escalier mécanique.
Une borne d’information ; il y a aussi des comptoirs avec du personnel qui n’est pas surchargé.
Le but d’aller au salon, c’est (au moins pour Mme) de se restaurer, car rien ne sera offert à bord du vol suivant et ce sera l’heure du déjeuner. L’offre est plutôt limitée ici : des cold cuts avec du fromage que je qualifierai faute de mieux de hollandais.
Des fruits coupés ou non, des céréales de petit déjeuner au second plan
… et bien sûr des machines à café et thé.
Voici nos premiers choix respectifs
C’est tout ? Non, Mme a trouvé rapidement qu’il y a un deuxième buffet plus au fond, vers l’escalier intérieur montré plus haut. Là, outre des ingrédients divers pour salades…
.. il y a des plats chauds, mais j’ai complètement raté la photo des étiquettes.
Tout ce que je peux dire, c’est qu’il y avait de la soupe aux légumes
Salades de fruits
Tireuse à bière
Au-dessus, une décoration de cuisine
Photo un peu floue des fauteuils dans cette zone.
Entre temps, le premier buffet a été réapprovisionné en mode déjeuner, avec des ingrédients pour salades
… des sandwiches,
… et des oranges coupées en minces quartiers
Présentées ainsi, c’est un ingrédient incontournable des ravitaillements des marathons, réglementairement espacés de 5 km : c’est facile à prendre à la volée et à consommer et c’est efficace pour s’alimenter un peu en se réhydratant.
Embarquement
L’heure de l’embarquement approche : nous quittons le salon, passons le long de cet espace de jeux pour enfants.
… et arrivons à la porte C4 au bout de onze minutes de cheminements.
C’est manifestement la cour Transavia, avec une demi-douzaine de 737 au logo vert de ce côté-ci de l’aile du terminal.
On les voit assez mal, mais nous en verrons suffisamment ensuite.
Un espace de travail, dépourvu de la moindre confidentialité
Au fond, des sièges de relaxation et de massage, comme toujours sans client
De l’autre côté de l’aile, c’est à la fois plus spotter friendly et plus diversifié. A330 Delta Air Lines
747-400 KLM
A330-300 Delta Air Lines
767-300ER Delta Air Lines
Lancement de l’embarquement de notre vol
Une seule issue de secours sur l’aile : c’est un 737-700
Message de bienvenue polyglotte (et porte, et PlayStation).
Echange de siège gagnant - gagnant, et détail du siège
On se souvient que n’ayant pas payé pour choisir nos sièges, nous avons hérité des sièges 7D et 7E (couloir et milieu). Un PAX déjà assis en 7D se lève pour nous laisser nous installer… et ce n’est pas une erreur : il ne demande qu’une chose, c’est échanger son siège au hublot, trop exigu pour son gabarit XXL contre notre siège au couloir. C’est un cas canonique d’échange gagnant-gagnant : je récupère son siège au hublot. Certes côté gauche, donc orienté au sud et donc à contre-jour, mais dans cet avion qui sera apparemment complet, je ne peux quand même pas faire la fine bouche.
Etonnez-vous qu’il soit à l’étroit ! A 22 cm, c’est la distance assise – dos du fauteuil la plus étriquée que je connaisse.
Et comme c’est un 737, la largeur entre accoudoirs est plus étroite de deux bons centimètres que dans un A32x.
Comme si cela ne suffisait pas, les dossiers peuvent s’incliner et réduire l’espace vital du PAX de derrière.
Economie de poids ? La boucle de ceinture est de format réduit.
Instant F-OITN
La carte de sécurité recto-verso
J’ai bien aimé cette double page du magazine de vol, constitué pour moitié d’un catalogue de vente duty-free.
Voici l’intégrale de l’offre du BOB. Le vol est à l’heure du déjeuner : les acheteurs seront très nombreux et le chariot avancera très lentement dans le couloir central, avec aussi comme conséquence une désagréable odeur de soupe instantanée aux nouilles à 3,80 € dans la cabine.
La carte du réseau est beaucoup plus lisible que celles qui font figurer un fouillis de lignes point à point. Un code de couleur identifie les hubs d’origine des vols : Amsterdam, Eindhoven, Rotterdam pour les Pays-Bas, Paris, Lyon et Nantes pour la France.
Les destinations sont principalement « plage et soleil » : que l’on compare la densité des dessertes sur les côtes méditerranéennes
…et les Canaries
… avec le nord et le centre de l’Europe, plus l’Islande ci-dessus.
Le matériel de démonstration de sécurité est stocké dans ce coffre au plafond du couloir
La CC fait son topo en faisant face aux PAX
Un toboggan à bagages vu par le hublot
Chewing gum story
La moquette est propre, mais on ne peut pas généraliser cette observation.
Le fond de l’aumônière de Mme ? Chewing gum
Le fond de mon aumônière ? Chewing gum également
Pourquoi le magazine de vol ne se laisse pas bien feuilleter ? (dix lettres, en deux mots)
Ça se colle partout, le chewing-gum : sur mon menu du BOB,
… et celui de Mme (étonnez-vous que nous n’ayons rien commandé ;)
Sur la tablette,
… à côté du loquet de la tablette
… sur le haut de l’aumônière
J’ai eu d’autant plus de temps à consacrer à cette chasse aux Pokémons gluants que le vol est retardé.
Il y a près de nous deux PAX pour lesquels cette attente est particulièrement pénible, aux deux extrémités de l’échelle de gabarit à bord : - d’une part PAX7D ex-7F, qui finit par se lever pour déployer dans le couloir sa morphologie surdimensionnée pour un siège Transavia - d’autre part PAX8B, qui mesure probablement un bon mètre de moins, mais exprime son inconfort et surtout son manque de sommeil avec une bonne soixantaine de décibels en plus. (Il faut bien que quelqu’un paye nos retraites à venir, mais les cotisations sont au prix fort.)
Spotting au sol
On repousse enfin : cinquante minutes séparent cette photo de la précédente !
A320 Turkish Airlines
Passage d’un 777-300ER Air Canada
Il est plus facile de ne pas tronquer cet A319 Easyjet
737-800 TUI
A320 Aer Lingus
Un A330-200 KLM tracté
737-800 Transavia
Au départ avant nous piste 18L : un E-175 KLM Cityhopper en livrée classique
…puis son jumeau en livrée du centenaire de KLM
C’est à nous
A380 China Southern, très flou en raison de la lumière insuffisante
Les appareils au contact en zone de fret
Un 777-300ER KLM Asia est au départ piste 27
La zone de fret, et les mêmes avions cargo, devant l’aile
En vol
Montée au–dessus des nuages
Il faudra attendre un peu que la couverture nuageuse se dégage pour apercevoir deux aéroports, coup sur coup : celui de Cologne (CGN)
Et au centre de cette photo, devant le réacteur…
L’aéroport de Francfort (FRA)
Pour les amateurs de vitesse sur quatre roues : le centre d’essais automobiles d’Opel à Dudenhofen, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Francfort. )
Le cours du Main en aval d’Aschaffenburg (dans le coin supérieur gauche de la photo)
C’est nettement plus tard que le CdB annonce (en néerlandais, puis en anglais) que nous avons survolé Düsseldorf, Francfort, l’Autriche, les Alpes, la Slovénie, Graz et la Croatie, avec un atterrissage prévu à 14h45, soit STD+20’ : il devait y avoir une solide marge dans l’horaire.
Un premier air-to-air, trop loin pour espérer identifier quoi que ce soit, même en zoomant à fond (dans le quart inférieur gauche de la photo)
C’est à Mme que vous devez cet air-to-air, non pour la prise de vue, mais pour l’alerte, car c’est elle qui a vu en premier cet avion passant en sens inverse, suffisamment près pour reconnaître la livrée Emirates. Flightradard24 m’a appris par la suite qu’il s’agissait d’un 777-E00ER effectuant un vol DXB-STN.
La CC annonce le début des ventes hors taxes, à un niveau sonore inconfortablement élevé, de quoi réveiller tous les PAX, lesquels ne sont manifestement pas ou peu intéressés.
Descente et arrivée à BEG
La vue dans la descente ne semble pas particulièrement passionnante, d’un côté
… comme de l’autre. Le bébé au rang 8 hurle inévitablement dans la descente
La configuration étrange du hameau de Grmovac, situé le long de l’axe E-70, est un souvenir de la guerre de Yougoslavie. La municipalité locale a vendu des terrains à bas prix à des réfugiés serbes expulsés de Croatie en 1996-1997, sans réaliser les moindres infrastructures.
Ce n’est que dix ans plus tard que la route d’accès a été goudronnée et une église construite, mais ce lotissement aux parcelles disparates est toujours considéré comme un établissement sauvage par la municipalité de Belgrade.
Le trèfle à trois feuilles de l’échangeur entre les axes E-70 et E-75
Cette structure circulaire recouverte d’une publicité pour une banque locale est le Musée de l’Aviation que je vous présenterai en détail dans le bonus de ce FR.
Premier aperçu de BEG
Austrian Airlines, Swiss et Lufthansa sont présents
Atterrissage et déploiement des inverseurs de poussée
Décollage d’un Cessna Citation 650 de Life Line Aviation, une compagnie grecque d’avions-taxis
A320neo Lufthansa
Dash 8-400 Austrian Airlines
A320 Swiss, recto-verso
Instant Danette
Un A320 exploité par Air Serbia, loué depuis deux mois à Etihad
Le 737 qui nous a transportés, vu depuis le terminal
BEG a des baies vitrées donnant sur le tarmac, mais nous ne sommes pas là pour faire du spotting : ce sera pour le vol de retour.
Quand même, un ATR72 Air Serbia au large, photographié avant de descendre au niveau Arrivées.
Arrivée en salle de livraison des bagages : il est difficile de rater ce stand de vente de cartes SIM locales.
Au cas où les tarifs vous intéresseraient.
Les bagages sortent (et repartent le cas échéant) des coffres de Fiat 500, produites localement.
Il y a un tarif forfaitaire à 1800 RSD pour les courses de taxi de l’aéroport au centre-ville : c’est quasiment pareil que le tarif au compteur, mais l’assurance de ne pas tomber sur un chauffeur indélicat. Le comptoir est mal signalé, et les PAX qui se pressent au comptoir pour obtenir un bon justifiant de l’application de ce forfait en cachent l’indication. Bref, bien qu’ayant cherché à ignorer les avances d’un quidam que je croyais à tort être un rabatteur de taxi douteux et était en fait un employé orientant les PAX vers le comptoir, j’ai bénéficié de ce tarif, et il y avait des taxis en attente.
L’autoroute vers la ville est presque saturée : le trajet m’a rappelé la conduite chinoise d’il y a dix ans.
Voyez ces deux photos à quelques secondes d’écart : le chauffeur zigzaguait entre bande d’arrêt d’urgence et file de gauche. La conduite était tout aussi sportive en ville, les voies de tramway permettant d’audacieuses remontées de file aux carrefours.
Nous sommes néanmoins arrivés à bon port !
Bonus : Le Musée de l'aviation de Belgrade
Je vous propose maintenant une évocation du passionnant (bien qu'un peu défraîchi) Musée de l'Aviation de Belgrade, inséré dans le contexte historique et géopolitique qui le rend incontournable pour tout amateur d'aviation, d'histoire, et d'histoire de l'aviation.
Bonus : Cliquez pour afficher masquer
Le déclic qui a fait choisir Belgrade pour ce week-end allongé d’avgeeks était en effet son excellent Musée de l’Aviation, facile à atteindre à pied depuis le terminal de l’aéroport, et contenant de nombreuses pièces rares héritées de cette curiosité géopolitique qu’était la Yougoslavie à l’époque de la guerre froide.
C’est un J-21 Jastreb construit en 1970 qui accueille le visiteur : cet appareil de conception yougoslave n’a été exporté qu’en Libye et en Zambie.
La moitié du terrain entourant le bâtiment du musée est jonchée d’appareils stockés en attente de restauration
Il y a là une trentaine d’autres J-21, ainsi que d’autres appareils hétéroclites, dont certaines pièces rares si j'en crois l'inventaire complet de la collection, mais il faudra être patient, car il est manifeste que ce musée manque cruellement de moyens depuis son ouverture.
Le J-21 est un héritier d’un demi-siècle d’autonomie aéronautique, car quand la Yougoslavie rompit avec l’URSS, elle avait une armée de l’air équipée d’avions soviétiques comme le Yak-3.
Privée soudainement de pièces détachées, il lui fallut concevoir un chasseur de construction locale : ce fut l’Ikarus S-49, qui n’a été utilisé par aucune autre armée de l’air et n’est visible que dans ce musée.
Tout autre fut le destin du Supermarine Spitfire britannique, construit certes pendant dix ans seulement, mais à plus de 20 000 exemplaires et utilisé par une bonne trentaine de pays, dont la Yougoslavie.
L’URSS en a utilisé aussi, mais c’est elle détient le record de production d’un appareil militaire, toutes catégories confondues : plus de 40 000 exemplaires de l’Iliouchine Il-2 Sturmovik, un redoutable appareil biplace d’attaque au sol pendant la seconde guerre mondiale.
Ils avaient à faire avec le Messerschmidt Bf 109 qui détient le record de production d’un chasseur avec près de 34 000 exemplaires ; il a été parmi les plus performants de l’époque. Apparu dans les années 1930, il a équipé l’armée de l’air yougoslave, comme celui-ci, l’un des rares exemplaires conservés dans le monde.
La France ne comptait guère dans le paysage de l’aéronautique militaire à l’époque de la seconde guerre mondiale : elle a notamment utilisé des Fieseler 156 de fabrication allemande. Cet appareil avait des performances STOL exceptionnelles pour l’époque, avec une vitesse de décrochage de 27 nœuds et des amortisseurs à très longue course (d’où son surnom de « Storch » = cigogne, un oiseau à longues pattes et grande envergure), lui permettant d’atterrir et décoller de terrains sommaires en moins de cent mètres par vent nul.
A propos de la France, les relations franco-serbes, c’est un peu à l’échelle de deux pays l’histoire d’un amour négligé puis trahi. Les Serbes vouaient une reconnaissance qui aurait pu être éternelle à la France qui a envoyé des troupes soutenir la Serbie contre les Bulgares et les Austro-Allemands pendant la première guerre mondiale.
La France a aussi accueilli à la même époque des étudiants et universitaires serbes
Tout cela méritait bien d’ériger un monument sobrement appelé « A la France » dans la forteresse de Belgrade, dont les photos ci-dessus montre les bas reliefs du socle
Et d’accorder à la France pour son ambassade l’un des emplacements les plus prestigieux à Belgrade, dominant le fleuve Sava, à deux pas de la forteresse de la ville.
Le prestige et l’habileté politique de Josip Broz Tito lui permirent de maintenir l’unité de la Yougoslavie jusqu’à sa mort en 1980. Le pays tint alors en apesanteur pendant dix ans, puis les différentes républiques yougoslaves déclarèrent leur indépendance du pouvoir central, déclenchant autant de guerres civiles. La Serbie s’enfonça dans l’hyper-inflation : la banque centrale émit en 1994 un billet de 500 milliards de dinars qui ne valait que 125 marks allemands, avant de créer un nouveau dinar « collé » au mark qui stabilisa la situation monétaire.
La participation de la France aux frappes de l’OTAN en 1999 pour défendre les Albanais du Kosovo (un territoire revendiqué par les Serbes comme étant leur berceau historique) est perçu encore vingt ans plus tard comme un coup de poignard dans le dos. Les Serbes ont conservé en l’état les ruines du QG de l’armée bombardé par l’OTAN.
De cette guerre qui s’est surtout déroulée au sol, le Musée de l’Aviation de Belgrade cherche inévitablement à évoquer quelques faits d’armes au crédit de la Serbie.
Ce drone General Atomics MQ-1 Predator américain est en piteux état
Il est volontairement exposé en l’état après avoir été abattu par un missile sol-air Strela-1M serbe le 13 mai 1999 au Kosovo.
Les Serbes ont aussi réussi à abattre un General Dynamics F16 Fighting Falcon avec un missile sol air.
Le pilote a pu s'éjecter et a été récupéré par une mission de recherche et de sauvetage des Américains
Le grand public a cependant beaucoup plus entendu parler d’une autre épave exposée dans ce musée.
Le 27 mars 1999, les Serbes ont réalisé l’exploit d’abattre un bombardier F117A américain, le seul appareil furtif jamais perdu au combat par l’US Air Force.
Le colonel Zoltán Dani avait modifié la fréquence de ses propres radars, en les déplaçant perpétuellement pour les rendre moins détectables, et exploité la répétition des raids empruntant des trajectoires similaires, l’absence de couverture aérienne par des F16 équipés de missiles anti-radar et de brouilleurs à cause de la météo défavorable, des guetteurs au sol, et l’augmentation de la signature radar de l’avion pendant la brève ouverture des soutes à bombes : cet appareil abattu n’en était pas à sa première mission.
Le deuxième étage de l’un des missiles S/125 Neva utilisés lors de cette opération
L’épave du F117A n’a pas été perdue pour tout le monde : des agents russes et chinois en ont acheté à prix d’or des fragments révélant les technologies ultra-secrètes de ces revêtements.
Ce n’était pas la première fois qu’une technologie américaine ultra-secrète tombait aux mains de l’ennemi en opération. Voyez ce MiG-21 yougoslave.
Le plus intéressant à mes yeux n’est pas l’avion (il y en a eu tant de construits de ce modèle !), mais le missile dont il est équipé. Pas de notule, mais c’est bien un Vympel K-13 de fabrication soviétique, connu à l’Ouest sous le nom AA-2 Atoll.
Il a été copié (et amélioré) sur le missile américain Sidewinder dont les Soviétiques obtinrent un exemplaire presque intact lors de la seconde crise du détroit de Taïwan en 1958. Les chasseurs F-86 taïwanais, fraîchement équipés par leurs alliés américains de Sidewinder ont fait un carton sur les MiG-17 chinois beaucoup plus performants, mais armés de canons.
Sidewinder exposé au Musée de l'Armée à Taipei
Cependant, un Sidewinder s’est fiché dans le fuselage de sa cible sans exploser, et le pilote chinois a réussi à revenir à sa base, rapportant le missile dont les experts chinois et soviétiques ont percé les secrets.
MiG-17 chinois, au Musée de l’Aviation de Datangshan, près de Beijing (cf. le bonus de ce FR CGO-PEK)
Revenons à la guerre de Yougoslavie. Le gros de l’armée de l’air serbe était constitué de quelques 260 MiG-21, certes un peu dépassés, mais les autres républiques n’avaient rien à leur opposer. Les Serbes avaient par ailleurs aussi seize MiG-29, des chasseurs russes dernier cri.
Vint la guerre du Kosovo et l’intervention de l’OTAN en 1999. Le rapport de force bascula en défaveur de la Serbie qui a protégé à tout prix ses précieux MiG-29. Vous trouvez que celui-ci fait un peu faux ?
Il l’est. Cette maquette en bois à l’échelle 1 fait partie d’un lot de six dont la réalisation a été sous-traitée par l’armée de l’air serbe en 1999 à une entreprise locale. Le but a été atteint : les six maquettes ont subi des tirs de missile des forces de l’OTAN, préservant ainsi les vrais MiG-29 serbes dont trois seulement ont été détruits au sol. Cette maquette est la seule à n’avoir pas été détruite, mais seulement endommagée, le missile air-sol qui l’a touché n’ayant pas explosé. (Tiens, encore un missile américain qui n'a pas fonctionné correctement…)
Face à ce passé contrasté, le président Emmanuel Macron se devait de déposer aux côtés de son homologue serbe une gerbe au monument « A la France », lors de sa visite à Belgrade quelques jours avant nous. (De là à prétendre qu’il était un sherpa de notre voyage de Flight Reporters, il n’y a qu’un pas).
Les prouesses techniques des concepteurs et des pilotes ne peuvent faire oublier que les enfants sont toujours des perdants dans ces guerres qu’ils n’ont jamais choisies. Dans cette mosaïque de la crypte de la cathédrale Saint Sava, ces enfants en tenues paysannes et auréolés tels des saints commémorent le souvenir des victimes du camp de concentration croate de Jasenovac, et tout particulièrement du camp secondaire d’extermination des femmes et des enfants de Stara Gradiška.
Et ce monument dans un grand parc du centre ville rappelle le souvenir des enfants tués lors des bombardements de l’OTAN en 1999.
Car si les avions civils (comme cette Caravelle en fin de restauration) servent principalement à faire se rencontrer des hommes, des femmes et des enfants qui souvent vivent paisiblement loin les uns des autres,
… ou parfois à aider à cultiver paisiblement leurs champs comme ce robuste Utva 65 de fabrication yougoslave, utilisé pour l’épandage,
… les avions militaires (comme ce prototype du J-22 Orao, un appareil de combat et d’attaque au sol) servent principalement à tuer des hommes, des femmes et des enfants qui souvent ne demandaient qu’à vivre paisiblement loin les uns des autres.
Merci de m’avoir lu jusqu’ici !
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Verdict
Transavia
5.6/10
Cabine4.5
Equipage8.0
Divertissements5.0
Carte payante5.0
KLM Crown Lounge 5 - Non Schengen
7.5/10
Confort7.5
Restauration6.5
Divertissements8.0
Services8.0
Amsterdam - AMS
8.1/10
Fluidité9.0
Accès7.0
Services6.5
Propreté10.0
Belgrad - BEG
8.0/10
Fluidité8.0
Accès7.0
Services7.0
Propreté10.0
Conclusion
Un siège étroit parce que c'est un 737, un pitch étriqué par ce que c'est un LCC, un dossier inclinable parce que la plupart des compagnies aériennes n'ont pas compris que c'est pire en éco, et un siège devant soi constellé de chewing-gums ; non, vraiment, le confort ne mérite pas la moyenne. L'équipage a fait son travail Je ne qualifierai pas de divertissement un magazine de vol dont les pages sont discrètement scellées au chewing gum. Je n'avais pas l'usage, ni du BOB, ni de l'odeur déplaisante du BOB. Reste que le vol AF direct était tellement cher que je n'avais pas le choix.
Fluidité excellente au passage de la PAF Schengen / non-Schengen à AMS. Je pénalise la longueur des cheminements dans la note d'accès, et le manque de FIDS général dans les services.
Bonne fluidité à la sortie à BEG. L'accessibilité souffre de l'absence de desserte ferrée et de l'encombrement de l'autoroute. Il y a des bus très économiques, et la proximité du centre ville rend la course en taxi abordable. Je n'ai pas cru voir d'accès internet.
J'ai été plutôt agréablement surpris par le salon de KLM dont l'offre a médiocre réputation à AMS. Ce n'est pas du tout une ambiance intimiste, mais nous avons trouvé à nous asseoir. J'attendais quand même un peu mieux de la restauration dans un salon, mais je m'attendais à pire. L'accès internet est d'accès rapide. Il y a une terrasse donnant sur le tarmac, mais le trafic n'y est pas très diversifié.
8 LIKESLIKER POUR REMERCIER L’AUTEURMERCI ! FLIGHT-REPORT LIKÉ
Merci Francois pour ce récit. Le bonus est fantastique est passionnant. Je vous que certains ont tiré bien plus de la visite que d'autres ;) Pour le reste c'est du Transavia, similaire à toute autre compagnie des temps modernes. Service restraint pour limiter les coûts, ménage à la vavite pour maximiser les rotations. Mais l'essentiel est là. Comme tu le dis, d'autres compagnies peuvent être tellement chères que l'on a pas le choix.
Il y a beaucoup de choses que je tenais à ne pas rater dans ce musée, comme par exemple les débris du F-117 abattu, ou l'Il-2 Sturmovik, et des prises inespérées, comme l'AA-2 Atoll ou la maquette de MiG-29 destinée à tromper l'ennemi.
Je ne sais pas ceux qu'il faut blâmer le plus : les PAX qui ne se donnent pas la peine d'utiliser les sacs vomito pour se débarrasser de leur chewing gum, ou la compagnie aérienne qui ne nettoie pas les sièges souillés. Il y a en effet une limite à ce que je suis prêt à payer à l'heure de vol pour avoir un confort meilleur.
En incluant le vol CDG-AMS, j'en ai eu pour mon argent. En particulier, le paysage est le même, quel que soit le confort à bord.
Je passe toujours beaucoup de temps à examiner l'intérieur d'un avion ou d'un musée, et la longueur de mon FR et de son bonus s'en ressentent d'ailleurs souvent. Alors, quand le musée est consacré à des avions... !
Merci François pour ce FR. les salons 25 et 52 => ce sera toujours un mystère pour moi de mettre des numéros à un salon. Mais la photo de la liste des salons me sera utile le mois prochain. Le salon est bien plein. échange gagnant-gagnant : je récupère son siège au hublot => une bonne nouvelle, je comprends le pax qui ne veut pas se retrouver en mode sardine. CHEWING GUM STORY : beurk Concernant le musée de l’aviation, nous avons été nettement moins studieux, ce qui permet d’apprécier d’autant plus le travail que tu as effectué sur ce bonus. A bientôt
Repérer les salons par des numéros a un sens quand ce sont ceux de portes d'embarquement voisines, comme à PVG. Mais à AMS, je n'ai pas compris la logique.
J'ai le souvenir de plusieurs trajets professionnels avec différents collègues ayant donné lieu au même échange gagnant-gagnant couloir-hublot, pour les mêmes raisons.
Le test Horatius n'a jamais été aussi catastrophique.
J'ai bien perçu que les autres visiteurs au Musée de l'Aviation m'ont beaucoup attendu; merci pour leur patience sur place !
A bientôt pour le vol de retour : l'expérience a été notablement différente (suspense !)
Merci de ce récit François ! Comme l'écrit Valérie ci-dessus je suis assez perplexe quant à la numérotation des salons à Schiphol, qui rend la signalétique bien Shadok pour les passagers en correspondance. À propos de salon d'ailleurs, sa fréquentation est très impressionnante quels que soient les espaces... pas évident d'y trouver une place !
Ce tour est rapide, car (à cette heure-là), le spotting est très monochrome
Le paradis terrestre d'Yves Klein !
Un espace de travail, dépourvu de la moindre confidentialité
Indeed... les "espaces business" d'ADP font grand luxe à côté de celui-ci !!
Chewing gum story
Aïe, un tel foisonnement laisserait presque penser qu'il s'agit d'une signature de la compagnie ! On ne l'espère pas. Que les voyageurs de HV ne lisent-ils pas les récits de Mètre François ! Ils auraient pris goût au compactage de chewing-gum (pas difficile, en plus) et auraient ainsi dispensé les passagers suivants de cet accueil en cabine à tout le moins crispant... Merci pour la leçon de géographie en vol comme toujours très intéressante... tout comme l'excellent bonus, entre passionnantes curiosités aéronautiques et sculptures art-déco (l'ambassade de France est vraiment superbe). À bientôt !
Schiphol réussit le tour de force de rendre particulièrement compliqué pour le PAX la disposition de terminaux dont le plan de masse est simple. La numérotation dépourvue de logique apparente s'inscrit manifestement dans la même démarche shadok.
A tout prendre, je préfère un tarmac peuplé d'appareils KL (à AMS) plutôt qu'AF (à CDG) : le bleu corporate de KL ressort bien mieux.
Mme s'est jointe à la traque aux chewing gums; je ne publierai pas les adjectifs peu flatteurs qu'elle a utilisés à leur sujet. Je soupçonne que les lecteurs de Flight Report sont très minoritaires dans la clientèle de HV.
Reconnaître, ou comprendre a posteriori les particularités du paysage survolé fait partie pour moi du plaisir de voler au dessus de terres habitées.
Merci pour le commentaire; à bientôt pour le vol de retour !
Ah, la joie des numérotation sans queue ni tête des salons à AMS... Que quelqu'un en ai l'idée, pourquoi pas, mais qu'elle soit validée, ça me dépasse !
Salon toujours aussi blindé à ce que je vois... Mais je suis toujours aussi fan du design intérieur :)
Si pour l'équipage et le BoB, Transavia est correcte, comme souvent, sur la partie confort à bord, ça ne donne pas vraiment envie... Mettre des sièges inclinables avec un pitch aussi réduit, c'est sans doute une forme de torture interdite par la Convention de Genève. Visiblement, les chewing-gums doivent être vraiment peu chers dans la carte du BoB, pour que la cabine en soit ainsi constellée.
Merci pour le petit cours de géographie, toujours appréciable !
Je note donc de prévoir de rallier le centre-ville de Belgrade en transports en communs si j'y vais... Quoique je ne suis pas convaincu que les conducteurs de bus soient des modèles de conduite non plus.
La numérotation des salons à AMS : cela ne dérange ni les habitués qui connaissent leur localisation, ni les PAX éco sans statut qui en ignorent souvent jusqu'à l'existence, ni les gestionnaires de l'aéroport qui ne les fréquentent pas et ne sont pas conscients du problème, car les PAX éligibles dont ce sera le seul passage à AMS ont mieux à faire de leur temps que de se plaindre à ce sujet.
L'affluence à ce salon m'a surpris; j'ai apprécié moi aussi son esthétique.
En éco, entre des sièges inclinables et des sièges "ergonomiques" tellement amincis qu'ils donnent mal au dos, je ne sais pas ce qui est pire en vol CC/MC.
Pour venir de l'aéroport, le bus est beaucoup plus lent, précisément parce que les conducteurs ne sont pas adeptes de conduite sportive. Les chauffeurs de taxis ne sont pas les seuls à conduire de manière dangereuse : il y avait un bouchon sur le trajet de retour du musée de l'Aviation causé par le carambolage de trois véhicules qui n'allaient pas revenir dans la circulation de sitôt.
Merci pour le partage ! Toujours sympathique d’avoir l’impression d’un FRiste lors de son premier passage dans un nouveau salon. L’étage inférieur du lounge fait un peu usine tant il y a de monde et l’étage supérieur à l’air bien plus agréable comme l’a fait remarquer Esteban à plusieurs reprises Spotting qui fait la part belle à SkyTeam avec le bel A380 de CZ et les gros porteurs de Delta à gogo Quelle honte de trouver tous ces chewing-gums collés en cabine. Pour le coup, je ne jette pas la pierre à la compagnie (et surtout au pauvre personnel de ménage qui doit avoir tout le mal du monde à les décoller) mais aux pax responsables du délit, totalement irrespectueux Bonus intéressant et bien narré, comme à l’accoutumé. Mon intérêt envers l’aviation militaire est assez limité mais le tout est fort intéressant car relié aux faits historiques ”De là à prétendre qu’il était un sherpa de notre voyage de Flight Reporters, il n’y a qu’un pas” : Si Macron venait à faire des reports sur les avions présidentiels, il exploserait le nombre de vues et ses récits seraient de sacrées exclues ;) A bientôt
Il y a en effet un peu de la cantine d'usine dans ce salon, mais mieux vaut cela qu'un espace partitionné, ayant moins, donc pas assez de places assises. Tout comme à CDG-2F, c'est en franchissant un niveau de plus qu'on a le meilleur confort.
Je suis bien d'accord que c'est le pollueur qui est à blâmer en premier. Je soupçonne cependant que la clientèle de KL ou AF laisse également des chewing gums, mais que les équipes de nettoyage ont le temps et le matériel pour les éliminer.
L'aviation militaire n'a de sens que dans le contexte historique qui en a généré le besoin
Les vols en jets d'affaire ne sont pas près d'entrer dans la BD de Flight Report, qu'ils appartiennent à des particuliers, des entreprises ou des gouvernements !
Bonjour François et merci pour ce FR sur Transavia Holland, une compagnie assez peu reportée sur le site, cela dis assez peu de différence avec sa consœur française, j'ignorais par ailleurs qu'elle opérait aussi depuis Rotterdam. La correspondance KL=>HV me fait un peu tiqué mais pourquoi pas je ne crois pas que AF propose se genre de correspondance AF=>TO. Cela permet au moins aux passagers à statu de faire une escale restauration au Salon qui sans être clinquant rempli son office.... Superbe bonus sur le musée de l'aviation de Belgrade avec pas mal de moments d'histoires. Bon vols !
Partant de Paris, je n'ai pas de raison de faire une correspondance AF<>TO, donc je ne sais pas non plus si elle est proposée. Il faut du temps pour profiter de ce salon, car les cheminements sont longs à AMS. Le musée de l'aviation était la visite la plus intéressante à Belgrade, mais le Musée National ne démérite pas, et dispose manifestement de plus de moyens pour soigner l'exposition de ses collections. Merci pour le commentaire, et bons vols !
J'ai perdu assez peu de temps pour trouver ce salon, car depuis le plan, le trajet vers l'autre salon butait très vite sur le contrôle de retour en espace Schengen. L'esthétique du salon est plaisante, surtout par grand beau temps estival, avec beaucoup de lumière naturelle. Qui peut prétendre n'avoir jamais dérangé son entourage immédiat par ses cris de bébé ? ;) Un siège à la gomme : bien vu ! C'est très tendance de se prétendre "vert", mais HV et ses PAX en font nettement trop sur le sujet ;) Belgrade n'a pas de quoi attirer des foules de visiteurs, mais ce n'est pas un désert touristique non plus. Merci, à bientôt pour le retour !
Que de monde au salon, cela fait peur ! "avoir au total environ trois à quatre mille" en comptant les reflets ? "odeur de soupe instantanée aux nouilles à 3,80 €" à ce prix là, forcément désagréable !
Bref jamais pris encore transavia, mais je ne vois pas ce qui en fait une meilleure low cost. Ces chewing gums sont simplement repoussant.
Qui aurait pu dire que le salon KL puisse apporter du glamour à un routing !?
Heureusement que les PAX ayant accès à ce salon aient été d'un naturel peu bruyant, quel que soit leur âge !
Les reflets ne comptent qu'esthétiquement, et selon ce critère, c'est je trouve la partie la plus agréable du salon. Les accrocs aux maisonnettes peuvent prendre inlassablement les escaliers mécaniques montant et descendant, pour retrouver celles qu'ils ont déjà, par exemple.
Je n'ai pas été ébloui par Transavia, mais le ressenti n'est pas catastrophique pour autant.
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18 Commentaires
Pour le reste c'est du Transavia, similaire à toute autre compagnie des temps modernes. Service restraint pour limiter les coûts, ménage à la vavite pour maximiser les rotations. Mais l'essentiel est là. Comme tu le dis, d'autres compagnies peuvent être tellement chères que l'on a pas le choix.
Je ne sais pas ceux qu'il faut blâmer le plus : les PAX qui ne se donnent pas la peine d'utiliser les sacs vomito pour se débarrasser de leur chewing gum, ou la compagnie aérienne qui ne nettoie pas les sièges souillés. Il y a en effet une limite à ce que je suis prêt à payer à l'heure de vol pour avoir un confort meilleur.
Merci pour le commentaire !
TO fait le job, pas grand chose à lui reprocher.
Maintenant je sais pourquoi nous avions toujours tant d'avance sur toi au musée ! Très joli complément d'information sur ce que nous y avions vu.
A très vite.
Je passe toujours beaucoup de temps à examiner l'intérieur d'un avion ou d'un musée, et la longueur de mon FR et de son bonus s'en ressentent d'ailleurs souvent. Alors, quand le musée est consacré à des avions... !
Merci pour le commentaire !
les salons 25 et 52 => ce sera toujours un mystère pour moi de mettre des numéros à un salon.
Mais la photo de la liste des salons me sera utile le mois prochain.
Le salon est bien plein.
échange gagnant-gagnant : je récupère son siège au hublot => une bonne nouvelle, je comprends le pax qui ne veut pas se retrouver en mode sardine.
CHEWING GUM STORY : beurk
Concernant le musée de l’aviation, nous avons été nettement moins studieux, ce qui permet d’apprécier d’autant plus le travail que tu as effectué sur ce bonus.
A bientôt
J'ai le souvenir de plusieurs trajets professionnels avec différents collègues ayant donné lieu au même échange gagnant-gagnant couloir-hublot, pour les mêmes raisons.
Le test Horatius n'a jamais été aussi catastrophique.
J'ai bien perçu que les autres visiteurs au Musée de l'Aviation m'ont beaucoup attendu; merci pour leur patience sur place !
A bientôt pour le vol de retour : l'expérience a été notablement différente (suspense !)
Comme l'écrit Valérie ci-dessus je suis assez perplexe quant à la numérotation des salons à Schiphol, qui rend la signalétique bien Shadok pour les passagers en correspondance. À propos de salon d'ailleurs, sa fréquentation est très impressionnante quels que soient les espaces... pas évident d'y trouver une place !
Le paradis terrestre d'Yves Klein !
Indeed... les "espaces business" d'ADP font grand luxe à côté de celui-ci !!
Aïe, un tel foisonnement laisserait presque penser qu'il s'agit d'une signature de la compagnie ! On ne l'espère pas. Que les voyageurs de HV ne lisent-ils pas les récits de Mètre François ! Ils auraient pris goût au compactage de chewing-gum (pas difficile, en plus) et auraient ainsi dispensé les passagers suivants de cet accueil en cabine à tout le moins crispant...
Merci pour la leçon de géographie en vol comme toujours très intéressante... tout comme l'excellent bonus, entre passionnantes curiosités aéronautiques et sculptures art-déco (l'ambassade de France est vraiment superbe).
À bientôt !
A tout prendre, je préfère un tarmac peuplé d'appareils KL (à AMS) plutôt qu'AF (à CDG) : le bleu corporate de KL ressort bien mieux.
Mme s'est jointe à la traque aux chewing gums; je ne publierai pas les adjectifs peu flatteurs qu'elle a utilisés à leur sujet. Je soupçonne que les lecteurs de Flight Report sont très minoritaires dans la clientèle de HV.
Reconnaître, ou comprendre a posteriori les particularités du paysage survolé fait partie pour moi du plaisir de voler au dessus de terres habitées.
Merci pour le commentaire; à bientôt pour le vol de retour !
Ah, la joie des numérotation sans queue ni tête des salons à AMS... Que quelqu'un en ai l'idée, pourquoi pas, mais qu'elle soit validée, ça me dépasse !
Salon toujours aussi blindé à ce que je vois... Mais je suis toujours aussi fan du design intérieur :)
Si pour l'équipage et le BoB, Transavia est correcte, comme souvent, sur la partie confort à bord, ça ne donne pas vraiment envie... Mettre des sièges inclinables avec un pitch aussi réduit, c'est sans doute une forme de torture interdite par la Convention de Genève. Visiblement, les chewing-gums doivent être vraiment peu chers dans la carte du BoB, pour que la cabine en soit ainsi constellée.
Merci pour le petit cours de géographie, toujours appréciable !
Je note donc de prévoir de rallier le centre-ville de Belgrade en transports en communs si j'y vais... Quoique je ne suis pas convaincu que les conducteurs de bus soient des modèles de conduite non plus.
A bientôt !
L'affluence à ce salon m'a surpris; j'ai apprécié moi aussi son esthétique.
En éco, entre des sièges inclinables et des sièges "ergonomiques" tellement amincis qu'ils donnent mal au dos, je ne sais pas ce qui est pire en vol CC/MC.
Pour venir de l'aéroport, le bus est beaucoup plus lent, précisément parce que les conducteurs ne sont pas adeptes de conduite sportive.
Les chauffeurs de taxis ne sont pas les seuls à conduire de manière dangereuse : il y avait un bouchon sur le trajet de retour du musée de l'Aviation causé par le carambolage de trois véhicules qui n'allaient pas revenir dans la circulation de sitôt.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Toujours sympathique d’avoir l’impression d’un FRiste lors de son premier passage dans un nouveau salon. L’étage inférieur du lounge fait un peu usine tant il y a de monde et l’étage supérieur à l’air bien plus agréable comme l’a fait remarquer Esteban à plusieurs reprises
Spotting qui fait la part belle à SkyTeam avec le bel A380 de CZ et les gros porteurs de Delta à gogo
Quelle honte de trouver tous ces chewing-gums collés en cabine. Pour le coup, je ne jette pas la pierre à la compagnie (et surtout au pauvre personnel de ménage qui doit avoir tout le mal du monde à les décoller) mais aux pax responsables du délit, totalement irrespectueux
Bonus intéressant et bien narré, comme à l’accoutumé. Mon intérêt envers l’aviation militaire est assez limité mais le tout est fort intéressant car relié aux faits historiques
”De là à prétendre qu’il était un sherpa de notre voyage de Flight Reporters, il n’y a qu’un pas” : Si Macron venait à faire des reports sur les avions présidentiels, il exploserait le nombre de vues et ses récits seraient de sacrées exclues ;)
A bientôt
Je suis bien d'accord que c'est le pollueur qui est à blâmer en premier. Je soupçonne cependant que la clientèle de KL ou AF laisse également des chewing gums, mais que les équipes de nettoyage ont le temps et le matériel pour les éliminer.
L'aviation militaire n'a de sens que dans le contexte historique qui en a généré le besoin
Les vols en jets d'affaire ne sont pas près d'entrer dans la BD de Flight Report, qu'ils appartiennent à des particuliers, des entreprises ou des gouvernements !
Merci pour le commentaire !
Superbe bonus sur le musée de l'aviation de Belgrade avec pas mal de moments d'histoires.
Bon vols !
Il faut du temps pour profiter de ce salon, car les cheminements sont longs à AMS.
Le musée de l'aviation était la visite la plus intéressante à Belgrade, mais le Musée National ne démérite pas, et dispose manifestement de plus de moyens pour soigner l'exposition de ses collections.
Merci pour le commentaire, et bons vols !
La localisation de ces salons a AMS est plutôt cryptique mais pas suffisamment au vu du taux d’occupation de ce lieu.
Quoiqu’il soit bondé, ce salon semble agréable avec ses différents niveaux et sa terrasse. L’offre culinaire est standard mais plutôt bien présentée.
L’experience en vol est classique d’une low-cost mais ici agrémentée du bruit de ce bébé et des odeurs de soupe...
Vous avez tiré le gros lot avec ce siège à la gomme : cabine verte, chewing-gum dans tous les coins, très chlorophyllien tout ça.
La visite du musée est passionnante et permet de retracer l’histoire moderne de cette région au travers des conflits qui l’ont secouée.
Merci et à bientôt !
L'esthétique du salon est plaisante, surtout par grand beau temps estival, avec beaucoup de lumière naturelle.
Qui peut prétendre n'avoir jamais dérangé son entourage immédiat par ses cris de bébé ? ;)
Un siège à la gomme : bien vu ! C'est très tendance de se prétendre "vert", mais HV et ses PAX en font nettement trop sur le sujet ;)
Belgrade n'a pas de quoi attirer des foules de visiteurs, mais ce n'est pas un désert touristique non plus.
Merci, à bientôt pour le retour !
Que de monde au salon, cela fait peur !
"avoir au total environ trois à quatre mille" en comptant les reflets ?
"odeur de soupe instantanée aux nouilles à 3,80 €" à ce prix là, forcément désagréable !
Bref jamais pris encore transavia, mais je ne vois pas ce qui en fait une meilleure low cost.
Ces chewing gums sont simplement repoussant.
Qui aurait pu dire que le salon KL puisse apporter du glamour à un routing !?
Les reflets ne comptent qu'esthétiquement, et selon ce critère, c'est je trouve la partie la plus agréable du salon. Les accrocs aux maisonnettes peuvent prendre inlassablement les escaliers mécaniques montant et descendant, pour retrouver celles qu'ils ont déjà, par exemple.
Je n'ai pas été ébloui par Transavia, mais le ressenti n'est pas catastrophique pour autant.
J'ai d'autres vols KL à venir : à suivre !
Merci pour le commentaire :)
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