Avis du vol entre Athens et Paris en classe Economique avec Air France

Chers tous ! Nous voici à l'aube (c'est le juste mot) de ce retour à Paris, après une escale nocturne express à Athènes pour le plus pur et simple plaisir de voler, malgré un routing 100% red eye. Rappel de ce dernier (qui ne devrait pas trop saturer votre mémoire vive).

Pour cet opus, je ferai très très bref une fois n'est pas coutume. En effet, malgré quelques heures à dormir comme une marmotte sur ma rangée de sièges proche de la porte, j'avais prévu de me reposer et de profiter de l'avion sans pour autant prendre énormément de photos. Je ne comptais alors pas rédiger de FR sur ce tronçon, mais un évènement à l'arrivée me pousse quand même à écrire ce récit car il vaut son pesant de cacahouètes ! (d'ailleurs, la photo de couverture n'a pas dû vous laisser indifférent !)

J'espère que vous ne m'en voudrez pas de ce faible nombre de photos, ce qui est totalement inhabituel pour moi. Soyez rassurés que je me rattraperai allégrement sur la quantité (et la qualité) du contenu des prochains FR ! ;)

Nous voici donc en porte B13 pour embarquer à bord de notre A321 qui a passé la nuit ici (comme moi).

En l'absence de photos adéquates, je vais donc vous résumer l'essentiel du vol.

L'accueil en porte sera très chaleureux, malgré cette heure terriblement matinal. Le CC présent en porte adressera même un Γεια σας κύριε, γεια σου κυρία (bonjour monsieur, bonjour madame) à tous les passagers grecs, petite marque bien sympathique pour eux ! Jouant le jeu, en passant le seuil de notre A321, je lui adresse un Καλημέρα ! Καλημέρα me répondra-t-il avec sourire. J'aime beaucoup ces PNC ou PNT qui aiment bien apprendre quelques mots de la langue de l'escale.

Pas grand monde à bord ce matin, l'embarquement sera vite terminé et nous partirons même avec 10min d'avance.
Le roulage sera court et décollage face au nord. Comme il fait encore nuit, je m'endormirai très vite. Je n'émergerai de mon sommeil qu'à l'aube naissante, au dessus de sommets enneigés. L'instant est magique !

Nous sommes au-dessus des contreforts des alpes autrichiennes. La cabine est d'un calme total, le paysage magnifique, éclairé des tous premiers rayons du soleil… Le pied total !

Perdus dans l'immensité…

Le petit déjeuner est servit. Il contient un plat chaud, 2 pains, du beurre, de la confiture de fraise et une salade de fruits, le tout accompagné de jus d'orange. Si l'ensemble me convient, je ne toucherai pas au plat chaud qui n'est autre que de l'omelette, et ça au petit déjeuner… NON ! D'autant plus que l'odeur d'omelette qui envahit la cabine me coupe instantanément la faim !

Notez que je ramène quand même un souvenir du pays ;)

Je dormirai tout le restant du vol. Je vous retrouve donc à CDG où nous nous poserons à 8h10, soit 30min d'avance :)
10min de roulage plus tard, on arrive au parking qui se situe au large du T2F. Il est 8h20, c'est génial ! Les pax sont contents, ils s'empressent de se lever sitôt l'avion immobilisé (instant danette tout ça tout ça…). Mais… Rien ne se passe.
8h25… 8h30… toujours rien.

A 8h35, le CDB prend la parole en nous informant que la passerelle est prête mais qu'elle ne peut se positionner contre l'avion, du fait de la présence de nombreux chariots bagages positionnés en vrac sur notre gauche et qu'ils attendent l'arrivée des agents pour les dégager.
De ma place, on voit mal mais cela semble être un peu le boxon sur le tarmac en effet. Ils mériteraient de faire un petit stage à ZHR tiens !

8h40… 8h45… 8h50… toujours rien et l'ensemble des passagers est retourné à sa place. Le CDB nous informe que les agents sol font ce qu'ils peuvent pour prévenir le secteur technique gérant les chariots à bagages, mais que personne n'est encore disponible.

8h55… 9h00… Allez hop, c'est trop long, je retourne faire une sieste !

Bien m'en a pris ! A 9h15, le CDB déclare que les agents au sol on réussit à dégager un chariot du côté droit et qu'ils vont placer la passerelle de ce côté par la même occasion. Merci infiniment pour votre dévouement ! Je l'avoue, 40 au sol, ça commençait à devenir fort long !

Le moment est rare ! J'en profite alors un maximum ! Et gare à celui qui me criera "no photo !" ;)

Finalement, je ne suis pas mécontent du retard pris. Car débarquer par la droite reste absolument exceptionnel.

Non, il n'y a pas d'effet miroir ! L'ironie de l'histoire est qu'au moment où la passerelle sera positionnée sur le flanc droit de l'appareil, les agents responsables des chariots à bagage arriveront enfin pour dégager les impertinents obstacles. Zéro pointé pour vous les gars !

Tiens, notre voisin vient de l'est également !

Mais celui-ci assure un vol en son nom propre ! Car avec tous les affrètements dont nous habituent Air France et Hop! ces derniers mois, on peut s'attendre à tout ^^

Une petite dernière pour la postérité !

Ainsi se termine cet opus exceptionnellement très court. Mais cette fin cocasse méritait amplement d'être racontée !

A très vite pour d'autres aventures ;)

Et merci pour votre lecture :)