Bonjour à tous et bienvenue sur la dernière série "souvenir" puisqu'il s'agit de mes deux derniers FR datés de 2018. C'est d'ailleurs lors de ce weekend espagnol que mon disque dur, où sont stockées les photos de mes précédents reports, souffrira et nécessitera une réparation longue. (et fort coûteuse)
Mais trêve de digressions, place à ce qui intéresse (je l'espère) la majeure partie de mon lectorat, à savoir, le récit d'un vol relativement classique entre Paris et Bilbao effectué en Décembre dernier, histoire d'aller chercher un peu de soleil et de chaleur en ce début d'hiver.
La veille de mon vol vers BIO, et alors que je viens de m'enregistrer, je reçois une alerte concernant un changement d'horaire sur un prochain vol.
J'aurai pu faire un peu de teasing, mais la série à déjà été reportée ici, il s'agissait de mon voyage vers la Chine en cabine La Première et l'information concernait mon vol de pré-positionnement.

Le check-in en ligne est une simple formalité, et (pour une fois diront certains… ^^) je ne succomberai pas aux sirènes du surclassement, proposé à un prix un peu trop élevé pour la prestation.
Le siège ne dispose pas d'un meilleur espacement, ni d'un meilleur recul, et pour ne pas en rajouter, le plateau servi est froid.
Sur ces appareils au diagramme 2-2, le siège adjacent n'est pas neutralisé, et on peut se retrouver avec un voisin, comme derrière le rideau.
A noter que la façon de présenter les choses dans le wording d'AF n'est pas trompeuse, le siège laissé libre l'étant sur les vols effectués par Air France… Pour le reste, je vous laisse seul juge.

Mais avant cela, il faudra se coltiner le quasi champêtre terminal 2G. Pour qui rejoint la plateforme en taxi ou en VTC, ce n'est pas trop problématique, pour les autres, c'est une autre histoire avec l'obligation d'utiliser la navette, en complément des transports en commun.


A l'intérieur c'est tout aussi désert qu'au dehors. Les comptoirs d'enregistrement / dépose-bagages côtoient les bornes en libre-service.
Du personnel se trouve à proximité pour assister les passagers ayant besoin d'aide. En l'absence de passagers, ceux-ci patientent en discutant entre eux, logique!

Aucun sac à mettre en soute, un seul poste de filtrage ouvert, malgré tout, l'obstacle sera franchi en moins de 4 minutes chrono, un quasi record pour moi.
L'escalier méne au niveau des départs, en tout cas à la zone dédiée à ceux-ci.

La petite particularité de ce terminal G est que les portes sont affichées assez tardivement, l'écran annonce 30 minutes avant le départ, dans les faits, c'est plutôt 20 minutes, soit à l'heure théorique d'embarquement…
Au second plan, un fumoir et l'entrée du salon.

Un coin business est situé dans le même espace. Il est plutôt occupé en ce vendredi soir, assez étonnant…

Et quelques magazines promotionnels sont également proposés aux passagers.

Sans plus attendre, pour moi, c'est pas ici que ça se passera. L'entrée du salon, située tout au fond de la zone.

L'accueil au salon est sympathique, même si celui-ci est plutôt fréquenté.
Le traditionnel Avro depuis la traditionnelle entrée du salon.

Très proche de la zone d'accueil, l'offre de presse est bien présentée, avec nombre de titres de presse quotidienne et de presse magazine.


Il y a tout de même un peu de monde, et avec la lumière extérieure déclinant, cet espace semble un peu bas de plafond.
Cet effet est sans doute accentué par la fréquentation assez importante du moment.

J'arrive cependant à me trouver une place sans trop de difficultés.


L'espace central, avec la grande table "commune" autour du buffet liquide.

C'est un peu triste dans les frigos - qui ferment mal d'ailleurs - avec un nombre de softs limités.

Le coin raisins fermentés, avec un très honnête Margaux 2011!

Et le coin froid, avec, et c'est agréable à noter, du champagne servi à discrétion (ou presque)

Le coin du hard, avec des restes de Bloody Mary

Le buffet solide, pour accompagner ce qui a été présenté précédemment. De ce point de vue, ça ne présente pas mal.

Si on descend au niveau du buffet, c'est un peu moins bien.
L'approvisionnement a du mal à suivre. Les restes de poulet froid, et les restes de betteraves.

Un cake saumon qui côtoie une part du sucré…


Mais la vraie déception vient encore une fois de l'offre chaude. C'est bien la peine d'avoir une immense cuisine ouverte juste derrière les buffets pour servir à toutes heures du jour et de la nuit du bacon, et la non moins immuable "quiche". Qui plus est dans cette version aux carottes, ce n'est vraiment pas une réussite.

Vraiment pas mieux au niveau des desserts, ça fait peine à voir, même si les "bouchées" chocolat sont bonnes. Ces nouilles instantanées font vraiment cheap.

Je verrais défiler le temps de mon passage au salon tout un tas de personnages, dont le sosie de Johnny Clegg, ce n'est que le sac, le tee-shirt est à l'avenant, et sa tête aussi ^^

L'offre évolue peu au fur et à mesure, sauf sur le champagne, Charles remplace Laurent…

La vue depuis le salon s’assombrit, mais on garde un œil sur la flotte d'Embraer dédiée à Hop!

Derrière, c'est de la tondeuse Luxembourgeoise qui attend.


Un îlot de lumière au milieu de cette obscurité…

Les frigos se vident petit à petit, et ils ne seront pas ré-approvisionnés.

Il y a une odeur de javel particulièrement désagréable dans le salon, et pour cause, les agents sont déjà entrain de commencer à débarrasser / nettoyer l'endroit.
Il n'est pas encore 20h50.

Et si je suis toujours au salon après l'heure théorique d'embarquement, c'est parce que mon appareil, effectuant une rotation avec Stuttgart est en retard.
C'est une information que j'obtiendrais de la part de Sylvain, un sympathique agent du salon avec qui je prendrais le temps de discuter. Au delà du retard, on parlera de la présentation marketing de l'offre Air France, et de son application réelle dans les faits.
Après un agréable moment d'échange, il est temps de se mettre en route, même si les informations sur le retard ont du mal à se mettre à jour.

C'est très flou, mais il est 21h, et mon vol n'est même plus affiché sur les écrans… OK

En route vers la porte, un reliquat de presse est toujours disponible.

Absolument personne en porte.

On affiche 45 minutes théorique de retard pour le moment, et l'heure d'embarquement n'a pas changée :) Pauvres fous!

Nous sommes attendus, l'embarquement ne devrait donc pas tarder…

21h15, les fauves sont lâchés, je ne traîne pas!
Appareil en faux contact, comme toujours au 2G.

Ca pèle dehors, mais je sacrifie quelques instants pour les photos d'usage.

Fuselage Hop qui tend à disparaître (sous cette forme en tout cas).


Le froid est présent en porte! Non pas à cause de l'accueil de la PNC, mais de la température extérieure! Exit l'uniforme léger, et bonjour le gros manteau d'hiver ^^
Le sourire est là, malgré les presque 60 minutes de retard accumulées depuis le début de rotation par l'équipage.
Cabine classique d'un Emb190, configurée en 2-2, avec deux rangées de J.


Pour l'instant, un seul passager en "business" le surclassement aurait-il eu assez peu de succès?

Flûte, j'aurai du me taire, les pax arrivent au compte-goutte, mais on hérite des enfants terribles au rang 2…

2 petits passagers qui auront du mal à supporter le vol… heureusement ils sont en J :)

J'hérite en prime d'un voisin, le vol étant quasiment plein.

Et assez rapidement commencera une bataille pour la terre du milieu, vu la largueur du Graal, ce n'est guère étonnant.

L'espace pour les jambes n'est vraiment pas meilleur, pour rappel, je dépasse tout juste le mètre 65!

21h45, soit une heure plus tard que prévu, nous quittons la campagne de CDG!
C'est le désert partout.

Le roulage est relatif, point d'arrêt à 21h55…

et décollage dans la foulée!

Les photos de nuit ne servant à rien, il ne me reste qu'à attendre de savoir à quelle sauce je vais être mangé; ou plus simplement de savoir ce que je vais manger.
Le rideau est tiré sur les cuisines à l'avant

Le service est bon voir très bon, car en plus du sandwich, j'hérite sans rien demander d'un verre de champagne de la part de la PNC, et d'un verre d'eau gazeuse, le tout proposé avec un sourie à faire fondre!

Moi qui suis en général assez difficile et n'ayant qu'une attraction limitée pour les sandwiches, je suis assez surpris par celui-ci.
Il s'averera pas mauvais du tout.


L'ensemble sera facilement compacté, et c'est tant mieux, car si les PNC ont été sympas, ils ne passeront pas débarrasser la cabine, bien dommage!

Je piquerais un peu du nez pour la dernière demi-heure du vol, la semaine a été longue.
Je me réveillerais quand l'appareil piquera également du nez pour poser ses roues sur le tarmac Espagnol à 23h05, le pilote a bien forcé pour récupérer le retard.

Court roulage avec le bâtiment qui se dessine devant moi.

Oh, du cousinage…

Malheureusement, le trajet se terminera en bus, ce qui conduira à creuser le retard accumulé sur ce vol.

Sortie de l'aérogare à 23h30, et je saute dans un taxi pour rallier mon hôtel et une bonne nuit de repos avant de profiter de la ville le lendemain.
Merci à tous pour votre lecture et vos éventuels commentaires et à très vite.
Merci pour ce FR au ton badin....
Bonjour et merci pour ce court, mais sympathique commentaire,
A très vite, au moins pour le vol retour!
Merci Mathieu pour ce FR.
Une cuisine chaude qui relève de l'Arlésienne.
A bientôt
Bonjour Valérie et merci pour ton comm,
Comme lors de ton dernier passage l'offre chaude est minable, pour ne pas dire inexistante.
autant j'étais emballé lors de l'ouverture de ce nouveau lounge, autant je trouve que la qualité descend très vite globalement chez AF dès que les appareils photo des médias se sont fait la malle!
A très bientôt.
Merci Mathieu pour le partage !
Effectivement le surclassement sur cette liaison n'est pas forcément une bonne affaire.
Ahhh ce ADB (All Day Bacon) au 2G, à n'y rien comprendre ...
A bientôt !
Bonjour Stephan et merci pour ta lecture,
Chacun voit midi à sa porte pour les surclassements, mais comme tu le dis, sur ce type le liaison, assez peu d’intérêt à craquer, sauf à ce que le prix soit au plus bas (et encore)
Offre vraiment en décalage avec ce qu’annonçait AF lors de l'ouverture du salon, et si j'en crois ton dernier FR, ce n'est pas la fermeture début juillet qui semble avoir amélioré les choses...
A très bientôt!
Hola Mathieu et merci pour ce nouvel épisode !
Mais oui !! Paris-Bilbao n'est pas une ligne si souvent reportée d'ailleurs, mais très pratique...
Les offres de surclassement sont comme souvent absurdes sur ce genre de segments, à plus forte raison quand on bénéficie déjà de la partie intéressante des avantages promis. À ce propos, le salon du 2G est fidèle à lui-même, comme l'écrit Stephan le All Day Bacon a un côté assez Shadok ; franchement, autant ne pas proposer d'offre chaude comme tu le soulignes dans ta conclusion. Heureusement, le Laurent Perrier sauve un peu les meubles !
Et à bord la collation a l'air sympa en effet, on a déjà vu assortiments plus absurdes dans les snacks d'Air France ! En revanche ces cabines deviennent en effet assez pénibles dès que l'on a un voisin... de surcroît envahissant. Cette façon d'occuper l'accoudoir, c'est typiquement le genre de choses qui m'agacent.
À bientôt !
Bonjour Bastien et merci pour ta lecture et ce commentaire,
BIO a été reporté il y a quelques temps, quand une bande de joyeux FRistes s'y sont retrouvés, mais depuis il faut avouer que ça s'est tarit. AF (via hop!) propose pourtant toujours 3 liaisons quotidiennes au départ de CDG.
Sur l'offre du salon, c'est du AF tout craché, et en ce qui me concerne, j'ai une préférence pour le Heidsieck vs le Laurent Perrier.
Un catering très correct, bien aidé par ce petit godet de champagne :)
Et quand on voit la largeur de l'accoudoir, pas étonnant que les gens soient obligés de se battre!
A bientôt.
Bonjour Mathieu et merci pour ce FR,
Aérogare du 2G excentrée, un peu pénible a rejoindre.
Le salon est agréable quand il est peu occupé... ce qui est rarement le cas !
L’élément le plus agréable de l'offre chaude au salon, c'est le radiateur, surtout en décembre.
Cabine étriquée avec un Envahisseur répandant ses tentacules putrides sur l'accoudoir : pénible.
Arrivée ensommeillée à BIO suivie d'un paxbus. Vivement l’hôtel !
A bientôt.
Bonjour Laurent, merci pour la lecture et le commentaire,
Le seul avantage de ce terminal est qu'il est souvent désert, à l'inverse du salon, c'est bien vrai...
Ahaha bien vu pour l'offre chaude, cette grande plaque pourrait servir de chauffe main !
Le voisin est resté relativement sage, ne tentant pas de politique d'expansion outre mesure, la peur des représailles sans doute.
Le champagne m'a peut être aidé à piquer du nez... l’hôtel était agréable, le lit aussi ^^
A très vite, le retour est commencé et dans les brouillons :)
Merci du paratge Mathoeu. Le salon du 2G reste très agréable mais c'est vrai que la prestation chaude n'est pas à la hauteur du tout. Comme tu le dis le décalage entre la communication ( et les debuts du salon) et aujourd'hui est flagrant. C'est bien dommage.
Contrairement à toi j'aime bien la config de cet apapreil mais apparemment l'environnement à joué en ta défaveur. Wrap et champagne : parfait pour ce court vol
Bonjour Christophe et merci du commentaire,
Il le serait d'autant plus si l'offre suivait, c'est assez incompréhensible de proposer champagne à volonté... et bacon à volonté :)
Habituellement je n'ai rien contre ces Embraer que j'apprécie généralement, je disais cependant qu'en business cette config en 2-2, et la volonté de la compagnie de ne pas neutraliser le siège voisin les rend un peu moins agréable.
Pour le reste le vol était plutôt sympa :)
Merci encore et à très vite ^^