Avis du vol entre Paris et Ho Chi Minh City en classe Premium Eco avec Vietnam Airlines

Bonjour à tous et bienvenue à bord de ce FR qui constitue le plat de résistance du routing aller. 

Veuillez pardonner la parution irrégulière des reportages due au rush habituel de rentrée et aux conséquences des nombreux changements auxquels il faut faire face.

Avant d'entrer dans le vif du sujet, quelques explications concernant notre choix de voyager avec Vietnam Airlines à la réputation mitigée sur le site.

Diverses contraintes nous ont conduit à ne connaître que tardivement la période au cours de laquelle nous pourrions nous échapper des Causses. Assez brève, elle ne s'accommodait pas d'un voyage ambitieux géographiquement parlant. Nous avons assez rapidement convenu de partir au Cambodge pour y effectuer un circuit. Les tarifs en J étaient prohibitifs, toutes compagnies et alliances confondues. Du côté de la Y, l'offre pour PNH ou REP, portes d'entrée du Cambodge est pléthorique mais les attentes lors des transferts à BKK, KUL, SIN, HKG - pas encore en crise au moment de la quête du billet idéal - peuvent être très longues à l'aller ou au retour. Ayant un statut FB à renouveler, je plaide naturellement pour une compagnie Skyteam. Un appel de la ligne Premium AF permet d'élaborer un premier itinéraire, correct en ce qui concerne les temps de vol, mais un peu cher pour de la Y boîte à sardines. Je poursuis mes recherches et trouve des horaires intéressants au départ de TLS avec Vietnam Airlines. Je pourrai cumuler miles et XP mais l'image de la compagnie me fait reculer. Je fais quelques recherches sur … Flight Report et (re)découvre que VN utilise désormais des B-787 ou des A-350 pour ses vols européens. Et qu'il existe une Premium éco équipée de recliners qui n'a pas mauvaise mine. Quelques consultations plus tard, je m'aperçois qu'il n'y a que 150 euros de différence pour un TLS-CDG-SGN-REP / PNH-HAN-CDG-TLS dont le LC est effectué en Premium Eco. J'en discute avec ma Courgette favorite qui sort la calculette et m'annonce plus de XP qu'il n'en faut pour conserver mon statut et beaucoup plus de miles qu'avec la proposition d'Air France. Alea Jacta Est ! Je découvrirai donc la W de VN et effectuerai mon baptême en A-350.

 

le salon air france terminal 2e hall m et spotting nostalgie

Contrairement à la Croix du Sud que nous avons snobés par solidarité avec notre amie nobody, nous décidons de ne pas faire l'impasse sur le salon à CDG, d'autant qu'il s'agit du salon du terminal M. Accueil chaleureux de l'équipe cerbérine. Notre amie franchit le pas et s'offre l'entrée contre quelques miles.
Le salon est bien fréquenté en ce début de matinée, mais il est aisé de trouver de la place. 

La plupart des personnes s'entretiennent avec leur appendice numérique.

Les plus jeunes ne font pas exception.

Nous décidons de tenter notre chance du côté des soins Clarins et, pour la première fois en ce qui me concerne, j'obtiens un créneau. Cela ne dure pas bien longtemps, mais c'est extrêmement agréable.

Je pars ensuite faire le tour des buffets pour documenter ce reportage.
L'offre petit-déjeuner est encore en place.

Jambons blancs et sélection du maître fromager.

Viennoiseries.

Je vous épargne les réfrigérateurs pour les boissons et autre distributeur de café ou de jus de fruit.
Mais je ne saurais faire l'impasse des alcools forts…

… ou du champagne. Nous attendrons stoïquement  11h30 pour trinquer au voyage qui commence.

Une partie de l'offre de presse pléthorique.

Vitrine corporate.

Nous quittons les lieux alors que "Embarquement" apparaît sur le FIDS. 

En chemin, instant nostalgie. 

KQ ne condamne donc plus ses passagers au salon le Paris.

Un Mérou en sursis.

"Paris" n'en ferait-il pas un peu trop?

Et voici notre bel oiseau dans sa livrée bleue. Les pleins sont en cours.

Moteur Rolls Royce droit.

Les bagages ou le fret sont en cours de chargement.

L'embarquement a théoriquement commencé mais la foule n'inonde pas -encore- les portiques.

A leur arrivée, un agent de sécurité répartit les pax selon leur zone. 

Embarquement et découverte de la cabine Premium economy de l'A350-900 vietnam airlines

Tous les affichages ne s'accordent pas sur la réalité de l'embarquement.

Nous franchissons le dernier contrôle et empruntons la passerelle Y / W.

Cela bouchonne en porte.

L'instant Porte est parasité par l'instant PSP.

Fuselage.

Instant Porte. Le Maître P pardonnera-t-il ces deux infâmes clichés?

Coup d’œil furtif sur la J. Elle est loin d'être remplie, mais VN ne pratique pas le surclassement en porte.

Nous voici arrivés. La Premium Economy est configurée en 2 - 4 - 2 .

Le duo de sièges que nous avons choisi mon ami et moi pour nous garantir une petite intimité. Depuis mes vols en W sur UU il y a déjà bien longtemps, c'est la première fois que je retrouve des recliners dans cette classe de voyage et non les sièges-coque d'AF que je n'apprécie pas en vol de nuit.

Coussin, couverture, chaussons et trousse de confort sont prépositionnés.

On aperçoit à gauche les boutons d'inclinaison du siège et de remontée du repose jambes.

Le pas est évidemment très convenable. Malgré mon gabarit je puis croiser les jambes. La largeur du siège participe elle aussi à ce que le passager n'éprouve pas le sentiment d'entassement si désagréable sur un vol de plus de dix heures.

Les tablettes sont rangées dans les accoudoirs.

Chaussons.

Couverture. Je n'ai pas utilisé la mienne mais mon ami en a apprécié la texture.

Le PSU dernière génération.

Ambiance cabine alors que l'embarquement touche à sa fin. Il ne restera aucun siège vide en W.

Instructions de sécurité.

Littérature de bord dont l'abondance remplit inutilement les aumônières. 

Un oshibori frais est distribué lorsque l'embarquement est clos. 
L'IFE est par contre indisponible avant le décollage. De plus, les écouteurs ne sont pas prépositionnés avant l'embarquement. 

Notre Rolls Royce droit sous la pluie.

La trousse de confort est aux couleurs de la compagnie.

Son contenu est classique et basique.

A notre droite, le premier des Dreamliners exploité par AF.

Un verre d'accueil est ensuite proposé : jus de pomme, jus d'orange ou eau. Après l'apéritif pris au salon, j'opte pour un verre d'eau.

L'embarquement a beau être terminé, nous ne semblons pas prêts à partir. J'en profite pour me rendre aux toilettes.
Hommage à Katia. 

Deux cabines sont réservées aux sièges W. Tout est bien sûr propre à ce stade et le restera tout le vol.

Pictogramme traditionaliste maman - bébé.

Un œillet frais, pas idéalement placé apporte une touche de classe.

La cabine Y, en 3 - 3 - 3 est elle aussi complète. On n'en apprécie que davantage les petits plus de la Premium éco.

Le menu est distribué. Il est propre à la W.

Il est rédigé en Vietnamien, Français et Anglais. Il comporte les offres au départ de Paris et au départ du Vietnam.

Le déjeuner.

Le petit-déjeuner.

Enfin les casques, de qualité inférieure m'a-t-il semblé à ceux mis à disposition par AF en Y à bord du Dreamliner sont distribués. Mais l'IFE n'est toujours pas en service.

Les prises se situent entre les dossiers.

La télécommande n'a d'utilité que pour les joueurs, l'écran étant tactile.

L'écran est de taille très correcte eu égard au recul. Divers films promouvant le tourisme au Vietnam sont diffusés.

Malgré diverses tentative de reboot, les écrans des sièges nous précédant seront inopérants tout le vol.

Enfin nous repoussons !

Nous prenons notre tour dans la file d'attente.

EN VOl pour ho chi minh city

Winglet.

777 AF.

Dernier arrêt avant le seuil de piste.

Nos deux RR XWB nous arrachent du sol sans coup férir et dans un silence relatif.

Champs ouverts et habitat périurbain de l'île de France disparaissent sous les nuages.

Enfin, l'IFE est dispobible. La pauvreté de la programmation cinématographique me conduira à privilégier la géovision pendant l'essentiel du vol.

Nous nous rapprochons des terres d'adoption Mogoyennes lorsque, hasard?, l’apéritif est servi.

Ce n'est pas du champagne, mais la PNCette présente aimablement la bouteille à l'objectif de mon APN.

L'apéritif au mousseux qui vaut bien des champagnes soit dit en passant est accompagné de fruits secs.

A la santé de tous les FRistes et à notre voyage !

Reflets.

Les nuages se déchirent alors que nous atteignons le Bodensee ou lac de Constance.

Siroter tranquillement son apéritif en admirant ces paysages de montagnes et de lac est un vrai bonheur.

Les sommets conservent quelques neiges éternelles ou glaciers.

Lacs jumeaux aux eaux turquoises.

Je suis tiré de mes contemplations par le service du repas.
Il s'agit en fait du plateau de mon ami, mon choix n'étant pas immédiatement disponibles.

Salade de crudités.

Fruits frais.

Fromage "fermier" et crackers.

Crumble aux fruits rouges

Porc sauté au shiitaké.

Je comble l'attente de mon propre plateau en laissant mon esprit vagabonder au sommet des montagnes.

Mon plateau est à son tour servi. Il est évidemment en tous points semblable à celui de mon ami.

Seul le plat chaud diffère. J'ai opté pour le poulet roti et son gratin dauphinois, n'étant pas d'humeur à anticiper de quelques heures le régime alimentaire au riz.

Les couverts sont en métal.

Le vin est servi au verre. On regrettera qu'il soit très froid.

Tout cela est ma fois très correct. Le refill des verres est possible. Est-ce parce que j'ai été servi le dernier, mais le protocole est particulièrement rapide : le café arrive alors que je termine ma salade. Pourtant, nous avons tout notre temps : il reste près de 10 heures de vol.
Je termine mon repas au-dessus de la plaine hongroise.

J'alterne les heures suivantes par de la lecture, diverses tentatives de m'intéresser à un film, de la musique et la géovision.

J'entrouvre mon hublot alors que nous survolons Ashgabat

Les lumières de la ville.

Le vol se poursuit dans une ambiance sereine ne serait-ce les vociférations d'un être humain de quelques mois allongé dans le berceau de la classe éco situé sur la cloison séparant les Y et W que son père tente en vain de calmer en le promenant de notre côté du rideau !  Les PNCettes quant à elles effectuent de fréquents passages pour proposer de l'eau. Une différence notable avec l'équipage AF lors de notre retour de BKK en avril sur un vol de jour également.
 
Je pars me détendre les jambes. Les PNCettes présentes dans le galley sourient mais leur Anglais, comme mon Vietnamien ne nous permet pas d'entamer une conversation. 

J'en reviens avec un en-cas. 
 

Bière Ha Noi, qui eut gagné à être plus fraîche.

Sandwich au jambon cru.

Le sommeil ne viendra pas au cours de ce vol malgré quelques mignonnettes empruntées au galley. Le confort du siège n'est pas en cause contrairement à l'horaire.

Voici où nous nous trouvons lorsque la cabine est illuminée. Surprenamment, pas de mood-light à bord de cet avion très récent.   

Un oshibori chaud est distribué.

Le petit-déjeuner suit sans tarder, au même rythme endiablé que le service du repas.

Vue générale du plateau. 

Laitage français, logique au départ de CDG.

Fruits frais.

Mon ami et moi optons tous deux pour la proposition salée de poulet aux champignons.
Comme tout le catering servi au cours de ce vol, c'est très correct même si cela ne restera pas dans les annales. 

Nous entamons notre descente au-dessus du Cambodge.

Je n'ai pas identifié cette localité.

La cabine est prête pour l'atterrissage bien avant celui-ci. Les menus et les écouteurs ont été relevés. L'IFE diffuse diverses publicités.e

Ho Chi Minh City approche.

Reflets du matin.

La mégapole cochinchinoise est tentaculaire.

Nous contournons la ville pour trouver l'axe de la piste.

Derniers instants en vol. SGN se situe en plein centre ville.

Atterrissage assez heurté sur une piste en plaques de béton. La condensation rend le hublot totalement opaque.

Le roulage est assez long, le débarquement, à l'heure, assez rapide. Nous saluons notre valeureux oiseau.

Nous arpentons les couloirs vintage de SGN en quête d'un guichet VN ou Cambodia Angkor Air, la carte d'embarquement de notre dernier segment n'ayant pu être éditée à TLS et à CDG.

Nous trouvons le guichet sans difficulté. Nous sommes les premiers. La procédure prend une vingtaine de minutes : d'abord parce que tous mes prénoms ne figurent pas sur mon billet : j'ai droit à deux reprises à un sermon en bonne et due forme ; ensuite parce que l'agente ne connaît de Madagascar que le dessin animé en conséquence de quoi elle ne sait pas comment traiter le passeport de mon ami. Lorsque nous la quittons, une bonne vingtaine de personnes commence à s'impatienter.

C'est reparti pour une promenade dans les couloirs direction les transferts internationaux. 

C'est ainsi que se termine ce reportage. A bientôt  !

ANGKOR, XIIème SIÈCLE DE NOTRE ÈRE

A celles et ceux qui ont encore un peu de temps à consacrer à la lecture, je propose un petit bonus angkorien. Afin d'éviter les redites, je vous emmène, un peu, hors des sentiers battus.
Un naga à tête de Garuda, rebaptisé par votre serviteur "Garunaga" (je trouve que ça sonne bien à défaut d'être archéologiquement orthodoxe) garde l'accès au temple.

Le Ta Nei  fut construit au XII° siècle de notre ère par Jayavarman VII, le grand roi angkorien.

Les fromagers et autres ficus ont pris d'assaut ce temple situé un peu à l'écart des routes touristiques principales. 

Peu connu, ce temple est peu visité : il n'en a que plus de charme.

Enfilade toujours photogénique.

Les apsaras dansent pour l'éternité.

Superstition?

Locaux et touristes s'agenouillent devant cette moniale et laissent un petit don.

Jeune gardien.

Visage impénétrable qui semble méditer sur les vicissitudes d'une vie au Cambodge.

Ce visage énigmatique, représentation de la félicité parfaite telle qu'on l'imaginait au XII° siècle, est peut-être celui de Jayavarman VII. Il n'est pas emprunté au Bayon mais à Ta Phrom, "Grand Père Brahma" dont il surmonte l'entrée de la 5ème enceinte.

Je prolongerais bien la visite, mais je ne parviens plus à télécharger d'images pour ce FR.

Rassurez-vous, ce n'est que partie remise.

Au plaisir de lire vos commentaires. Au plus vite (possible) !