Munich-Paris sur Lufthansa, avec presque autant de retard que la durée du vol
Un nouveau FR pour un vol court, déjà relaté plusieurs fois ici, Munich - Paris CDG avec Lufthansa.
L'aéroport de Munich est assez éloigné du centre de la ville, environ 40 kilomètres. On peut y accéder en train, en prenant les lignes S1 et S8, pour environ 35 minutes, ou en prenant le Lufthansa Express bus depuis la gare centrale de Munich en 45 minutes.
Mais comme pour ma réunion de travail j'étais dans la partie Ouest de la ville, le taxi était malheureusement la solution la plus pratique.
Je dis malheureusement parce que la douloureuse est quand même de 75 € !
Arrivé au Terminal 2, je passe la sécurité très rapidement. Pour notre vol qui a lieu à 15h35, ce n'est pas la plus grande heure d'affluence.
J'y suis arrivé avec 1h30 d'avance et, de plus, mon vol est annoncé avec 35 minutes de retard. Heureux ceux qui auront pris Air France, leur vol est à l'heure, lui.

J'ai donc largement le temps de visiter les lieux. De prime abord, quand vous entrez dans le T2 de Muniche, c'est comme si vous rentriez dans un centre commercial en France : beaucoup, beaucoup de boutiques, de tous les genres !

J'en profite pour aller prendre une dernière bière bavaroise accompagnée d'un pretzel, puis je fais un peu de lèche-vitrines. Celle-ci me tente beaucoup, mais je ne tournerai pas la roue :

Comme c'est devenu la mode dans les aéroports, mais pas encore à CDG, à ma connaissance, on peut admirer quelques voitures. A tout seigneur, tout honneur, nous sommes dans le lander d'origine de BMW, donc voici un tank électrique (ou plutôt hybride) made by BMW :

Mais la concurrence est aussi là (franchement, chez Audi, ils auraient pu réfléchir à un autre nom pour leurs modèles électriques !)

J'y trouve également un salon de coiffure, mais, même s'y j'aurais eu le temps d'y aller, 47 € la coupe, ça me parait vraiment très cher.
Une chose que j'aime bien, avec Lufthansa, c'est qu'avec ses miles, on peut acheter plein de choses différentes, et que dans les aéroports allemands, il y a toujours une boutique Lufthansa pour échanger des miles contre des valises, des appareils photos, des casques ou plein d'autres choses. Voici la boutique du T2 de Munich. Vous noterez qu'une valise cabine vaut 22000 miles :

Dernière boutique digne d'être citée, celle ou vous pourrez acheter n'importe quel produit lié au Bayern de Munich :

Le shopping terminé, je me dirige tranquillement vers ma porte d'embarquement. Fort heureusement, elle est proche du centre du Terminal, parce que le T2, tout en longueur peut vous amener à marcher beaucoup si votre porte est tout au bout :

Mon application Lufthansa va m'envoyer 3 notifications successives de report du départ de l'avion : 15h55 puis 16h10 et enfin 16h30.
En fait, notre A320 a connu quelques problèmes à l'aéroport de Sarajevo et il arrivera donc en retard.
Cela me laisse le temps de regarder les derniers FR sur mon application préférée :

Puis de faire un peu de "planespotting". T2 oblige, principalement des avions de Lufthansa.
A ce sujet, préférez vous la nouvelle livrée des avions de la compagnie (en bleu) ou l'ancienne (avec du jaune) :

J'aime bien la nouvelle version, même si grâce au soleil jaune il était plus facile avant de repérer un avion de Lufthansa dans le ciel au premier coup d’œil.
Pour info, "l’oiseau stylisé présent sur les flancs de la dérive représente une grue. Si ce grand échassier est toujours présent, la compagnie allemande explique que l’écartement entre les plumes a augmenté, afin que les contours de l’animal ressortent mieux sur les petits écrans des smartphones. Son bec redessiné serait plus léger et plus élégant. Le disque jaune qui symbolisait un soleil, et qui était une réminiscence de la firme Junkers Luftverkehr, l’une des société à l’origine de Lufthansa, a disparu. On devrait toutefois retrouver cette couleur vive par petites touches réparties de façon parcimonieuses au niveau de l’habillage intérieure de la cabine. Cela ne saute pas aux yeux, mais les caractères d’écriture auraient été légèrement retouchés. La nouvelle police est désormais la propriété exclusive de la compagnie."
C'était la "minute nécessaire de Monsieur Cyclopède" ;-)
Il est enfin temps d'embarquer dans notre fringant destrier du jour :

D-AIWA est un A320 d'à peine plus de 2 ans, puisque son vol inaugural a eu lieu en mai 2017.
L'embarquement se déroule rapidement, et me voilà installé place 14F.
Le pas est correct, surtout qu'avec 1m86 j'ai de grandes jambes :

En attendant le départ, j'ai une joli vue sur cet A350-900 avec la nouvelle livrée. Celui-ci a rejoint la flotte de Lufthansa l'année dernière seulement.

Vu le retard, l'embarquement a été accéléré au maximum, et, entre la fermeture des portes et le repoussage il a du se passer moins d'une minute, record battu en ce qui me concerne. Nous avons cependant 50 minutes de retard.
Pendant le roulage, j'en profiterai pour admirer quelques autres avions. J'ai remarqué qu'il y avait bien plus d'avions aux couleurs de Star Alliance chez Lufthansa que des avions d'Air France aux couleurs de Skyteam.




En décollant, un dernier avion, ce magnifique A340. C'était quand même un très bel avion, et personnellement, je trouve les quadriréacteurs bien plus élégants que les biréacteurs :

Le vol, par grand beau temps tout du long se déroule sans aucun problème. Si, à l'aller nous avions pris une route sud qui nous avait amené à survoler le las de Constance, là, c'est l'option Nord :

Nous survolons d'ailleurs l'aéroport de Francfort :

Côté catering, c'est très décevant. Une sorte de gâteau spongieux, très fade, qui jure totalement avec ma lecture du jour, le dernier numéro de Traveller, avec comme sujet principal "Food Trips : les goûts du voyage"

Ceci accompagné d'un jus de tomate. Pas de sel de céleri comme sur Air France, mais du sel et du poivre. C'est bien aussi

J'aime bien ces énormes winglets :

Atterrissage sans encombre à Roissy.
Seul ennui, dès qu'il est sorti de la piste d’atterrissage, le pilote a du couper l'un des moteurs, ce qui sur la famille A320 démarre automatiquement le circuit PTU, avec le sifflement strident qui le caractérise accompagné de sortes "d'aboiements rauques". Donc pendant 5 bonnes minutes avant l'arrêt complet, on en a eu plein les oreilles.
Merci pour le partage !
Merci pour ce FR.
Bon je m'insurge sur le mot pretzel que les américains utilisent mais en Allemagne c'est un bretzel. lol
La minute de monsieur cyclopède : sacré référence et précision intéressante sur la nouvelle livrée.
A bientôt
C'est vrai. J'ai donc mangé un bretzel, et, contrairement à un certain Président US, je ne me suis pas étouffé avec.