Avis du vol Avianca Guayaquil → Bogota en classe Economique

Bonjour à tous et bienvenue dans la poursuite de ce routing estival à l'autre bout du monde avec au menu cette année, le trio gagnant : Équateur, Colombie et Panama.

Après une dizaine de jours en Équateur, il est temps de quitter ce magnifique pays (dont vous trouverez la 2ème partie du bonus touristique à la fin du FR) pour rejoindre la Colombie !

Lors de la réservation, la totalité des combinaisons de vols intérieurs AV de ce routing étaient proposées au tarif unique de 399€, quelque soit l'ordre ou les dates de voyage, soit 100€ par vol.

Pour rappel, le routing correspond à ça :

Aéroport international José-Joaquín-de-Olmedo - Guayaquil

Après une dernière journée bien remplie à arpenter les rues et le "front de mer" de Guayaquil, direction l'aéroport en taxi pour quelques petits dollars.

L'aéroport est moderne et très réussi visuellement de l'extérieur avec sa grande baie vitrée.

La végétation est omniprésente aux abords du terminal

Un bassin remplit de poissons affamés longe le hall des arrivées

Direction le hall des départs dans la partie internationale

… avec interdiction de porter une arme à feu à l'intérieur (au cas où certains aient la tête ailleurs)

Le hall des enregistrement est tout en longueur avec son toit voûté très ressemblant à IAD et très lumineux (pas comme à IAD)

Rapide coup d’œil au FIDS pour voir que notre vol est toujours prévu à l'heure, juste après celui de Nouvelle York.
A noter également le logo customisé de KLM pour ses 100 ans. 

Quelques bornes check-in sont en libre service dans le hall

La cinquantaine de comptoirs d'enregistrement sont tous alignés. Par chance, le notre est pile en face de l'entrée principale.
Personne dans la file : il faut dire qu'il y a 5 comptoirs d'ouverts pour notre seul vol. Une personne se postera en bout de file pour dispatcher les quelques passagers entre les comptoirs disponibles.

L'accueil au comptoir sera souriant par une hôtesse qui, après avoir vu mon passeport tentera de communiquer en français. Un très bel effort. Mon bagage sera rapidement envoyé en soute, j'aurai le droit à un "Bon voyage" avec un large sourire en partant.

Le précieux sésame en ma possession, je note que l'heure de rendez-vous en porte est positionnée 2h20 avant le décollage. Aurions-nous le droit à un A320 "SuperJumbo" ?

Avant de passer airside, je décide de me sustenter. Direction le hall des arrivées au rez-de-chaussé pour y trouver plusieurs cafés et fast-food.

En bas des escalators, on tombe sur une maquette géante du nouvel aéroport de la ville de Guayaquil : Daular.

Le nouvel aéroport de Daular sera situé à environ 25 km de l'actuel et est considéré comme un "Méga Aéroport" pouvant accueillir des 787 et A380 avec ses 3 pistes.
Il aura pour vocation de suppléer GYE qui va arriver à saturation dans les prochaines années avec ses 5 millions de pax annuels. 

Maintenant que l'estomac est plein, il est temps de passer airside. Direction donc l'étage des départs pour accéder à la PAF.
Devant la zone, une quantité impressionnante de personnes qui s'éteignent et prennent des selfies avec leur famille sur le départ. 

Une personne sera chargée de veiller à ce que seuls les pax avec une BP puissent continuer leur chemin. Voyant le passeport français, j'aurai également le droit à un bonjour de sa part avec le sourire.

On est bien mieux traité ici à GYE qu'à CDG…

Derrière ces portes se tient la file de l'immigration avec une bonne quarantaine de personnes sur le vol d'AMS (un B772) qui se sont intercalées.

Au final ce seront 11 comptoirs sur les 20 qui sont ouverts, permettant le passage en une dizaine de minutes. Un écran indique les comptoirs de disponibles afin de fluidifier au maximum.

Quelques publicités sont affichées sur les murs : Paris comme vous ne l'avez jamais vue. Ça en jette quand même moins comme ça !

Pour la petite histoire, la PIF est équipée de modèles de portiques ProVision.
On retrouve ensuite le traditionnel passage au Duty-Free avec la possibilité apparemment de réserver en ligne ses produits.

Et me voilà maintenant dans la zone d'embarquement qui compte 6 portes (et 6 dans une zone réservée aux vols domestiques). Elle se présente comme la partie landside avec son plafond incurvé et sa grande baie vitrée donnant sur les pistes.

Quelques boutiques de souvenirs aux tarifs prohibitifs sont présentes

Dehors notre avion est déjà prêt. Il est arrivé en avance de sa rotation depuis Bogota donc tout devrait bien se passer

Pour patienter, il y a plein de fauteuils libres et chaque bloc de 3 est équipé de prises de courants et USB. Il y a également des bornes de recharge un peu partout dans le terminal. Le WiFi est mis à disposition gratuitement.

Il n'y à pas grand chose à se mettre sous la dent côté tarmac à part cet A319 de LAN pour Santiago. La liaison est effectuée une fois par semaine.

Finalement, le 772 de KLM fraîchement arrivé de Quito pointe enfin le bout de son cockpit

L'embarquement de notre vol débute alors au fond du terminal. La classe Y sera décomposées en 6 groupes distincts avec un respect strict des priorités.

L'embarquement se fera via une passerelle vitrée, puis aveugle

Et le fameux instant porte !

L'avion : A320-200 (HC-CSF)

Informations sur l'avion
- Immatriculation : HC-CSF 
- Type : Airbus A320-214  
- Mise en service : novembre 2009 (9.5 ans)

Informations sur le vol
- Code : A8382
- Durée de vol officielle : 1h57  
- Durée de vol effective : 1h31 
- Distance : 536 nm / 992 km
- Altitude de croisière : 36.000ft
- Piste de Départ / Arrivée : 21 / 13R

Une fois à l'intérieur, on traverse rapidement la J composée de 12 sièges épais en cuir noir.

Quant aux sièges éco, ils seront aussi relativement épais avec un appui-tête réglable… et un IFE individuel. On est presque paré pour un vol LC ma foi….

Coté pitch, on est bien. Je n'aurai aucun contact entre le siège et mes genoux lorsque ma voisine de devant ira piquer un roupillon.

Le siège arbore donc un IFE individuel tactile ou commandable avec la télécommande, une prise USB, un porte gobelet/lunettes (je suppose) et un "crochet" pour les vêtements

La plafonnier fait très récent également avec la consigne textuelle pour éteindre son téléphone.

Aperçu de l'inclinaison possible du siège. Comme dit plus haut : aucun contact avec les genoux mais un espace de confort tout de même bien réduit, à moins de faire pareil.

Passons maintenant au contenu de la pochette avec les consignes de sécurité et le magazine de bord

Le PNC passera dans les allées pour nous distribuer le formulaire d'immigration en Colombie

Dehors le plein et la vidange sont en cours

L'embarquement tarde à se terminer, la faute à quelques retardataires. Les PNC font alors plusieurs annonces pour savoir si certains pax sont à bord… Finalement, après 15 minutes nous repoussons, bye bye señor !

Le tracteur est déconnecté et les pins sont présentées sur le côté gauche

Pendant ce temps, les IFE diffusent les consignes de sécurité

Il est disponible en 3 langues

et propose un catalogue de films uniquement pour les vols supérieurs à 2h (dommage pour nos 1h57…). Pour nous ce sera une dizaine de séries US pour le côté vidéo. La qualité est correcte mais sans plus.

Il y a également une sélection pour les enfants, des albums et des jeux

Ainsi qu'un système de GeoVision assez complet

Le roulage et le vol

Le roulage sera assez rapide jusqu'à la piste 21

Nous serons numéro deux et demi pour le départ derrière ce petit coucou

Finalement, nous nous alignons avec 20 minutes de retard et c'est parti !

Nous quittons le sol au niveau de la tour de contrôle

Nous nous élevons rapidement au-dessus de Guayaquil et son Luna Park

Durant le demi-tour, on peut admirer la linéarité parfaite des pâtés de maisons

Après une dizaine de minutes, nous voilà dans les nuages et les PNC peuvent se rendre au galley pour préparer le service du soir

Au menu : sandwich fromage et saucisse. Rien de très exceptionnel, ni de transcendent. Côté boisson, pendant que l'on entend déboucher les bouteilles en J, nous n'aurons droit qu'à une sélection limitée sans alcool, énumérée par les pnc : jus, coca, eau ou café.

Une fois déballé, on ne trouve rien de très engageant. Surtout qu'il manque un peu de beurre pour rendre la chose moins sèche.

Dehors nous survolons quelques sommets des Andes qui arrivent à traverser la couche de nuages

Pendant que le soleil se couche à l'horizon

L'approche et l'arrivée

L'approche sur Bogota se précise lorsque les PNC sont invités à s'asseoir.

L'IFE diffuse ensuite les différentes consignes pour l'arrivée à BOG.

Les phares d’atterrissage sont allumés pour mettre en valeur notre CFM-56

L'approche finale par le Nord de Bogota

Plus que quelques mètres

Après un touché brutal, nous dégagerons la piste…

…et entamons un parcours du combattant à travers l'ensemble de l'aéroport, laissant craindre un débarquement en paxbus.

Finalement, hourra ce sera la passerelle pour nous !

Contrairement à notre voisin de parking qui sera positionné trop court

La voilà ! Initiant l'instant Danette…

Le débarquement se fera dans le calme, les pax laissant tout le monde sortir des rangées avant de passer dans l'allée.
La sortie se fera par une passerelle aveugle. 

Une fois dans le terminal, direction l'immigration…

Tiens un attroupement au détour d'un virage près des comptoirs Avianca. Que se passe-t-il ?

Mais rien voyons, c'est juste la file pour l'immigration ! 

Vous avez déjà testé l'ouverture d'un Apple Store en Chine un jour de sortie du nouvel iPhone ou une séance dédicace de Justin Bieber ?
Et bien ici c'est pire… Au total, il m'aura fallu 1h50 montre en main pour obtenir le tampon sur mon passeport.

Évidemment, côté tapis à bagages, mon vol n’apparaîtra plus sur les écrans. Il ne me reste plus qu'à faire le tour du hall pour la chercher parmi les tas de valises descendues des tapis par le personnel. Après 10 minutes, et par chance, elle est retrouvée ! 

Il ne me reste plus qu'à trouver un ATM dans le hall des départs et prendre un taxi jusqu'à mon hôtel dans La Candelaria pour 3 euros environ.

Le Bonus touristique (suite)

Bonus : Cliquez pour afficher masquer

Nous reprenons le fil de ce bonus au départ de l'Amazonie en direction des montagnes de la Cordillère des Andes.

Le Chimborazo

Situé à 6.310m d'altitude, il est le plus haut sommet des Andes. 

Fun fact : il s'agit du plus haut sommet du monde si l'on part du centre de la Terre.

Un chemin de randonnée permet de monter du Refuge 1 (4.800m) au Refuge 2 (5.060m). Une vue à couper le souffle si je peux me permettre (je faisais moins le malin en haut)

Alausi

Au cœur de la montagne se situe la ville d'Alausi et son fameux train de La Nariz Del Diablo qui sillonne la vallée avec sa voie ferrée en zig-zag où le train part en marche arrière sur une centaine de mètres

Par la route, on continue à traverser les Andes

Ingapirca

Le principal site Inca équatorien est un lieu hautement touristique pour les locaux qui y tiennent énormément. Bien sûr, on est loin du Machu Pichu mais il a le mérite d'être très bien conservé.

Cuenca

Plus bas, on arrive dans la ville de Cuenca. Connue pour ses nombreuses églises, on reconnait surtout sa nouvelle Cathédrale avec ses 3 coupoles bleues. Un bijou d'architecture, mis en valeur de nuit

La façade principale est plus "classique" on va dire

Les chapeaux

Principal attrait touristique de l'Équateur : les chapeaux Panama !
Beaucoup de gens ignorent qu'ils sont originaires de l'Équateur et non du Panama (et encore moins de Roland Garros…).
Pour l'anecdote, le tas de gauche est destiné au croisiériste français Ponant.

Après quelques heures de route dans une végétations similaire à l'Amazonie, on rejoint le front de mer à proximité de Guayaquil en jetant un dernier coup d’œil à la nature. Je précise que la photo n'a pas été prise à la Réunion pour ceux qui en douterait.

Guayaquil

Véritable poumon économique de l'Équateur, cette ville est extrêmement dynamique mais également très dangereuse. Les agressions sont fréquentes et les pickpockets en nombre (apparemment)

L'attraction majeure reste le front de mer avec sa marina et le Luna Park qui y est installé

Les anciens quartiers colorés montent jusqu'au phare au sommet de la bute, au prix de l'effort de 500 marches à gravir