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Ce samedi 27 juillet, nous partons à 4, en famille à Toronto. C'est le début de nos vacances d'été qui nous amèneront à effectuer successivement un CDG-YYZ, puis un YUL-ATL, un ATL-DCA et enfin un BOS-CDG, les deux transatlantiques sur Air-France, les deux nord-américains sur Delta.
Le vol est prévu à 17h00 pour une arrivée à Toronto à 19h20. Ma femme étant toujours très prévoyante, nous arrivons à CDG 2E avec beaucoup d'avance, à 14h30.
Sur le FUDS, notre vol est affiché à l'heure en porte M27 :
J'aime bien embarquer dans le hall M, même si cela signifie un trajet un peu long jusqu'à la porte d'embarquement via le métro automatique Lisa.
La Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède de ce FR : "Le hall M couvre une surface de 120 000 m2 et possède une longueur de 770 mètres, desservant deux ailes de 350 et 290 mètres de longueur, ce qui en fait le plus long bâtiment de France. Étonnant, non ? "
Pour déposer les bagages, il y a étonnamment peu de monde pour un samedi après-midi de départ en grandes vacances. il faut dire que l'automatisation du système est quand même assez productive :
Et lors de tous les passages obligatoires, il en sera de même, tout se fera très vite, que ce soit la PAF sous le regard de Miss Dior, a.k.a. Natalie Portman, dans le hall E :
… ou le PIF dans le hall M :
Nous voila donc, avec beaucoup d'avance dans ce hall gigantesque.
Je trouve que les commerces sont beaucoup plus avenants ici que n'importe où ailleurs dans CDG (surtout par rapport à CDG1).
Par contre, sur le côté central ouest du bâtiment, tout est fait pour ennuyer les plane spotters comme moi, en témoignent ces très grandes et très laides publicités Chanel
Bien sûr, l'envers du décor est moins rutilant surtout dès qu'on passe une porte qui n'est normalement pas accessible aux voyageurs :
Ah, au fait, notre avion est toujours prévu à l'heure:
Bon, pour le plane spotting, c'est un peu mieux de l'autre côté, et pour passer le temps, je vais faire un peu de lèche-vitrine. Que des B777 ou des A380 en vue
Le dernier, c'est d'ailleurs le nôtre.
Ce qui est sympa aussi dans le hall M, c'est le musée dont les collections changent souvent. Ce 27 juillet, une exposition venant du musée du quai Branly autour du thème du voyage. De quoi passer très agréablement un petit quart d'heure :
Bref, on se sent bien accueilli dans ce hall, comme en témoignent les deux photos suivantes :
Il nous reste maintenant à patienter devant la porte M27, encore déserte
Et à admirer notre fringant B777-200 qui revient tout juste de Beyrouth :
Et c'est là que les retards commencent !
Le vol est d'abord annoncé retardé de 15 minutes puis de 45 minutes.
Mais finalement le boarding se fait après 20 minutes, de manière très efficace, ce qui fait que nous sommes repoussés avec "seulement" 35 minutes de retard.
Nous en profitons pour prendre possession de la partie gauche de la rangée 28, monopolisant les sièges A, B, C et E. C'est moi qui ait l'honneur du siège tout seul en rangée centrale, mais ça m'arrange, j'aime bien me lever en vol et en plus il n'y aura personne au siège F !
Le confort du siège est… habituel, et le pitch, pour moi qui suis grand, tout juste suffisant :
Nous avons été repoussés, certes, mais juste de 50 mètres. L'avion stationne pendant 20 bonnes minutes, sans qu'il ne se passe rien, puis le CDB nous annonce qu'un problème de générateur électrique nous oblige à revenir à la porte d'embarquement pour vérification.
Nous restons dans l'avions, mais nous patientons… longuement.
Tous les 1/4 d'heures un mot d'excuse, la panne n'a pas encore été détecté, bla, bla, bla…
F-GSPU, notre B777-200 de ce jour n'est pas tout jeune, du haut de ses 17 ans. Peut-être ceci explique-t-il cela !
Ce n'est qu'après 1h45 d'attente que le CDB annonce la solution du problème et que nous pouvons enfin partir.
Au lieu de 17h00, l'avion décolle finalement à 18h59, par la piste nord de CDG, direction Ouest (27 L).
Heureusement, le reste du vol se déroulera tout à fait normalement.
Partons à la découverte de l'environnement de la classe éco de ce B777-200. La petite fiche de sécurité :
L'IFE, ni trop jeune, ni trop vieux, mais riche de beaucoup de films que je prendrai plaisir à regarder :
La démonstration de sécurité, géniale il y a quelques années quand je l'ai vue pour la première fois, mais qui commence à dater un peu (je vous conseille celle de Delta, en dessin animé, très sympa). Chose surprenante, nous aurons vu cette vidéo deux fois puisqu'elle avait été lancée au premier repoussage, puis elle a été relancée au deuxième repoussage.
Le menu, qui n'est malheureusement pas vraiment celui que j'aime lire ici dans les FR en First ou en business :
La serviette rafraîchissante, certes pas un oshîbori, mais bien plus sympa que la toute petite serviette d'antan :
Tout ça m'a donné soif, et une petite coupe de champagne (quand même) est la bienvenue accompagnée de ses gaufrettes pavot/poivre
Après une heure de vol, le dîner est servi. J'ai pris le poulet au Xérès qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable comme d'ailleurs cette entrée au quinoa. Le vin, un Syrah-Cabernet du pays d'Oc se laisse boire. La seule chose qui m'a surpris, c'est le triangle de Camembert Président : il était parfaitement à point !
Le repas terminé, j'entame ma première balade dans l'avion. Il y a quelques années, en revenant de Taiwan, j'ai attrapé une phlébite et depuis, je fais très attention à ne pas rester immobile trop longtemps en avion.
Le paysage est absolument remarquable, comme vous pouvez le voir :
Puis je regarde un film, deux films, je joue de temps en temps avec l'IFE pour savoir où nous sommes :
Et nous atterrissons enfin à Toronto, après 7h22 de vol et "seulement" 1h02 minutes de retard, les vents ayant été favorables.
Très peu de taxi avant d'arriver à notre parking.
Il est temps de dire : Adieu, F-GSPU !
Pas beaucoup de choses à dire sur l'aéroport de Toronto si ce n'est que nous sommes garés tout au bout de la très longue jetée et qu'il a fallu marcher beaucoup, beaucoup, beaucoup. Heureusement, le passage de la PAF s'est fait très rapidement.
Un vol beaucoup retardé au départ, mais un retard un peu rattrapé. Pour le reste, du Air France en éco, ni meilleur ni pire qu'une autre compagnie.
Sur ce type de destination, ça reste une bétaillère. Je préfère quand même nettement voyager en A380, ne serait-ce que pour le niveau sonore.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 42 avis concernant 3 compagnies sur la ligne Paris (CDG) → Toronto (YYZ).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air Canada avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 8 heures et 17 minutes.
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8 Commentaires
Pas top ce retard, surtout du fait de l'aggravation progressive tous les 1/4 d'heure...
A bord, une cabine en mode bétaillère et le 777 reste un avion assez bruyant. Dommage que le repas n'ait pas été réussi... Pas de seconde prestation ?
A bientôt !
Un départ un peu stressant en raison d'un problème technique.
A bord c'est une prestation bien connue sur ce 777, un catering moyen mais un IFE correcte.
La marche est conseillé en avion, et puis cela occupe aussi.
A bientôt
Vacances qui commencent tardivement avec ce retard.
Si vous aimez les démonstrations de sécurité je vous conseille la nouvelle de NH (hors A380 qui en ont une dédiée) sur le thème du kabuki que j'ai trouvé particulièrement réussie : https://www.youtube.com/watch?v=OVknUh-cUzU
Il y a pourtant bien meilleur et bien pire...
A bientôt.
En échange je vous propose de découvrir la nouvelle de Delta Airlines assez amusante et très graphique aussi : https://www.youtube.com/watch?v=WZyYOqCibdY
À bientôt
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