Bonjour à tous,
Suite et fin du routing pour un retour à Yogyakarta.
- JOG-SUB [c'est la bas]
- SUB-JOG [ c'est ici].
Retour de Surabaya après 3 jours sur place. Un très court bonus touristique, ayant eu très peu de temps sur zone.
Le Suramadu, pont qui relie Java a l'ile de Madura. Plus grand pont indonésien en attendant celui qui doit dans quelques années relier Java a Sumatra?



Madura, une végétation radicalement différente de Java, beaucoup plus sèche.


Les Madurais sont membre d'une ethnie qui n'est apprécié en Indonésie? que par les Madurais. Rarement une ethnie indonésienne a su s'attirer le mépris de tout le pays. La relation la plus difficile étant celle avec les Dayaks Ces derniers ont mené une campagne d?élimination des Madurais sur leur territoire. La légende dit que les Dayaks, ces guerriers des forets de Bornéo, pouvaient reconnaitre leurs ennemis Madurais (venu s'implanter à Bornéo dans le cadre du programme de transmigration mis en ?uvre par le pouvoir colonial néerlandais puis continué par le gouvernement indonésien) à leur odeur (la magie noire fait partie intégrante de la culture indonésienne) et nombreux sont les récits de Dayaks arrêtant un bus à Bornéo, faisant évacuer les noms Madurais de ce dernier et tranchant la tête des Madurais restant à bord. S'il existe une ethnie que les indonésiens dans leurs ensembles craignent, ce sont bien les Dayaks, guerriers ayant causé quelques soucis pour les Japonais. Lors du conflit de Sampit, les Dayaks exécutèrent plus de 600 Madurais en une dizaine de jours. (L'excellent « l'Adieu au Roi » de Schoendoerffer permet de se faire une idée de l'implication des Dayaks dans la seconde guerre mondiale).
Surabaya ? comme Yogyakarta ? est aussi une ville ou les murs laissent place à l'expression de l'art urbain et du graf.
Il est intéressant de noter que le graf dans ces villes se focalise sur des sujets de sociétés (corruption, transition de l'autoritarisme à la démocratie, culture javanaise) et témoigne d'une nouvelle scène artistique indonésienne. Malheureusement, très peu de photos cette fois-ci.



mais aussi une ville ou l'influence arabe est sans doute la plus forte en Indonesie (le quartier d'Ampel est d'ailleurs magnifique)

Enfin, Surabaya est une ville dans un pays en voie de developpement

ou l'on retrouve en plein centre des sortes de villages (ici Wonokromo)

Un moyen de transport pas forcement pratique au quotidien, mais qui dépanne quand il n'y a pas de taxi, le Becak.

Retour au FR!
Départ vers l'aéroport Juanda de Surabaya ou le vol retour qui doit nous mener à Yogyakarta est prévu à 15h50. Sur la route de l'aéroport, un SMS de Sriwijaya nous informe que le vol ne partira finalement qu?à 16h50.
Le check in rapide bien que le personnel au sol montre déjà (et ce n'est que le début) son incompétence. Nous demandons un siège en hublot, si possible au rang 3 afin de bénéficier du généreux pitch que j'ai bien apprécié au vol aller. La réponse est négative. Je demande donc pourquoi (il faut toujours demander la raison en Indonésie). L'agent en charge du check in m'informe que ces rangs sont réservés aux passagers en transit. Je demande donc s'il s'agit des passagers qui doivent descendre à JOG ou de passagers arrivant à SUB et nous rejoignant sur le SUB-JOG-CGK.

Et là, c'est comme toujours dans ce pays un grand moment de solitude. Le vide, rien. Habituellement, l'indonésien lambda répond par un demi-sourire. Là, rien du tout. Je récupère les BP sans vraiment regarder l'attribution des sièges (erreur de ma part).
Le terminal est déjà bien plein pour cette première date de retour d'après Ramadan. Il faut se frayer un chemin jusqu'au premier étage.

Les BP? 12D et 12 E. mais où est le siège hublot demandé ? J'hésite entre méchanceté gratuite de la part de l'agent au sol ou incompétence notoire. N'ayant pas le courage de repasser par le Check In, nous aviserons en salle d'embarquement.

Le terminal domestique de SUB est assez agréable, malgré l'odeur de poisson séché qui s?échappe des nombreuses boutiques de oleh oleh, les souvenirs indonésiens.

Vue sur l'arrivée et le bagage claim de SUB.

Une fois le second PIF passé, nous voici Airside, dans une salle d'embarquement qui accueille des passagers SJ, KD et QZ. Un peu de spotting sur ce vol QZ pour UPG.

Pas de HSBC ici, mais BNI. Au second plan ce qui doit être les anciens MD-82 de Wings Air

Mon vol vient d'arriver. Mengabdi (Dévoué), un B737-500 d'un peu plus de 18 ans.

Au loin, les hangars de maintenance de l'armée de l'air et de l'aéronautique navale indonésienne (Oui, SUB est aussi une base aérienne, comme tant d'aéroports indonésiens ;-)). On remarque des Casa 212 et ce qui semble etre un B737 de Lion…

L'attente se poursuit, aucune information sur les retards en cours de la part des trois préposés Sriwijaya, qui outre leur incompétences, se permettent d?être hautain. Comme je l'expliquerai par la suite a l'un d'entre eux, quand on est pas capable de grand chose, on essaye plutôt de s?écraser. Mais je ne devrais pas me plaindre, car mon avion est déjà la, contrairement au vol direct pour CGK, pour lequel c'est l'heure des « rafraîchissements »?


L'incompétence a son paroxysme : les agents au sol des trois compagnies présente sur cette salle d'embarquement ne vont rien trouver de mieux à faire que d'organiser le boarding des trois vols en même temps. Avec uniquement deux files, les agents tout comme les passagers se mélangent les pinceaux. Je m'accroche alors avec l'agent au sol d'Indonesia Air Asia et celle de SJ, qui vont finir par rejeter la faute l'une sur l'autre.
Il est temps d'embarquer à 16h53 dans une sacrée cohue, sans que de nombreux passagers ne sachent vers quelle passerelle se rendre?

Un peu de spotting depuis la passerelle sur laquelle a lieu la distribution des lunch-boxes.


PNC pas forcement dégourdies dans leur gestion de l'embarquement. Je me Je fini en 12F suite à un échange avec le passager cote hublot qui préfère une place couloir. Le hublot est vraiment sale par contre. Voilà le contenu de la pochette.










On repousse à 17h09. Un peu de spotting pour continuer







Le centre de maintenance de Merpati


Et décollage à 17h20, sous un ciel couvert





Mais très vite on perce la couche nuageuse pour assister au coucher du soleil





Tentative de dédicace a l'eau… :-(










Apres une présentation de ces derniers au petit matin, en voici une en fin de journée.









Finale très courte sur JOG, le pilote remettra du gaz à plusieurs reprises?



Ce qui donnera un touché plutôt lointain et un freinage très dur. Atterrissage à 17h56 et débarquement à 18h00. Récupération des bagages assez rapide. Nos voisins de tarmac


Dernière vue de l'avion du jour

Voilà, fin de ce routing qui me dissuadera à l? avenir de prendre SJ. Outre la question du confort, les personnels au sol sont quasiment aussi mauvais que ceux de JT, c'est dire le niveau?
Merci pour ce FR et le bonus culturel! Magnifiques photos des volcans au dessus des nuages!
Dans le FR aller tu indiques que la lunch box est distribuée avant le push (donc a bord). La, tu mentionnes que c'est fait sur la passerelle? C'est folklo comme organisation, non seulement ca change d'un vol a l'autre mais ca n'est pas très pratique pour des passagers encombres de bagages... Pour cette raison, je diminuerais le 16 pour le repas par rapport au vol aller. Idem pour la note PNC, qu'ont-ils fait pendant le vol s'ils n'ont pas distribue les repas? Galley et Gala indonésien lol ?
Au final, votre vol de jour a bien failli être un vol de nuit ;-)
Magnifiques photos des volcans émergeant de la mer de nuages.
Vous ne précisez pas si vous avez fait l'objet d'un vrai contrôle PIF.
Édifiant degré d'incompétence du personnel au sol, toutes compagnies confondues : est-ce le point rassurant ou le point inquiétant?
Votre reportage prouve bien que l'avion n'est pas neuf ;-)
Merci pour ce partage.
Merci a vous
@Durian: C'est en effet assez folklo, très indonésien en fait :). Aucune idée du pourquoi du comment, mais ce n'est vraiment pas pratique. J'ai sans doute été trop généreux pour les notes PNC et repas, les PNC étant relativement peu visible durant le vol, sauf pour un passage rapide pour du BoB des superbes produits dérivés de SJ...Je vais corriger tout cela.
@Papoumada: ça c'est joué a quelques minutes en effet :) Pour le PIF, premier contrôle a l'entrée du terminal, second devant la salle d'embarquement. les deux contrôles légers au possible, comme souvent en Indonésie. Je pensais avoir tout vu avec Lion Air au niveau de l'incompétence, mais Sriwijaya et Air Asia ont fait vraiment fort. A noter que l'unique agent au sol de Kalstar était sans doute le plus compétent de tous et qu'il a du faire son annonce sans recours au micro, ce dernier étant monopolisé par Air Asia et Sriwijaya... Avion ancien il est vrai, mais comme je le disais sur mon précédent FR, je commence a m'embourgeoiser :-)
Merci pour ce FR! Belles photos au couché de soleil! Ca ma toujours fait sourire les boeing 737-500 équipés de Winglets! Ça leur redonnent un côté jeun's!
Sinon, de mon point de vue, la note confort ne méritait pas 0... même si l'avion a de la bouteille et que l'embarquement est... mauvais! J'aurais mis 0 en confort pour mon FR précédent aussi dans ce cas!
Merci pour ce FR !
Merci pour ce FR
Beau bonus touristique et historique
Merveilleuses scènes de la vie quotidienne du pax dans un aéroport indonésien ;)
Très belles photos des volcans u coucher de soleil
A bientôt
Merci pour ce FR ,
Quel Bordel au sol ,je me suis fait la même remarque que Durian sur la box distribué avant d'être à bord lol !
Très belles photos en vol ,
À bientôt
Merci pour ce bon FR !