Bonjour à tous et à toutes.
L'introduction
Après un interlude de la civilité avec des voyages en classe avant, il faut reprendre le joug et les vols en lowcost.
Je suis certain qu'ils vous ont manqué : l'amie Tortuga et tous ses amis, le Squale, le Hérisson sans oublier le Papi iranien (aka le Coucou). De nouvelles aventures vont s'ensuivre avec tout de même quelques pauses en vol legacy ou certains vols low cost qui ne souffrent pas l'inconfort et l'incertitude des dites techniques.
Cette fois, je m'embarque pour Budapest, ville découverte il y a fort longtemps au détour d'une mission professionnelle … en plein hiver ! Réservé en janvier dernier dans la foulée de mon arrivée sur ma nouvelle base, c'est l'un des tout dernier vol cette première vague de réservation. Pour 75 EUR au mois de septembre, il aurait été dommage de s'en priver.
Place au routing qui ne devrait pas occuper trop de mémoire vive de votre cerveau que je vais m’employer à rendre disponible du mieux que je peux
Enchainement de vols
- 1DS1233 - Economique - Bâle - Budapest - Airbus A320
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Au programme de ce FR : Un passage au salon classique mais toujours rien de génial à se mettre sous la dent, une nouvelle chance pour la Tortuga de reprendre les bonnes habitudes qui se solde par une contrariété, un vol sans histoire et un bonus sans leberwurst (c'est pour plus tard, le casting du prochain étant encore en cours).
Le prélude
Très fier de ma trouvaille, je laisse la mogoymobile au parking du Forum qui présente l'avantage de pouvoir stationner gratuitement.
10 minutes de marche sont nécessaires pour rejoindre la gare de Saint Louis où attend mon carrosse personnel pour la modique somme de 2,5 EUR le trajet.
Ils prévoient large car ma suite est toujours très importante. Au point que je n'arrive jamais à connaître chaque personne.
Il faut dire que l'horaire civilisé du vol ne me donne aucune excuse pour ne pas faire une petite marche sportive de début de week end.
Voir le verre à moitié plein, toujours.

Cette pax que nous recroiserons est arrivée affolée dans le bus.
Apparemment c'est une première pour elle et s'enquiert d'emblée et en anglais auprès du chauffeur de la rapidité de ses services.
Elle semble bien être sur le point de rater son vol. Il faut dire que celui-ci ferme à 9H05 et que le bus part à 08h50.

Le bus nous dépose à 8h58.
Le FIDS. Pas de souci pour mon vol vers BUD.

En revanche, il semble y avoir pas mal de monde sur la mezzanine du PIF français.

Ce n'est guère mieux au PIF suisse.
C'est d'ailleurs là que je retrouverai la pax affolée en file prioritaire.
Le pif est passé en treize minutes. Ce qui doit être la pire performance depuis bien longtemps.


Slalom dans le duty free.

Un B737-800 de Fly Egypt.

Le lounge report
Devant l'enceinte du château fort, l'accueil sera souriant comme à l'accoutumée.

L'été est officiellement fini, les glaces ont disparu.

Je les surprend justement alors qu'elles se carapatent.

Montons à l'étage, installons-nous et allons faire un tour à la source des Leberwurst. LCP one point !

Pour ce matin, l'offre est classique.

Saucisses bouillies et haricots rouges…

Et les omelettes à rien du tout.

L'offre en hard, la nuit fut folle parmi les agents du salon : les niveaux sont bas, très bas !

Ils ont snobbé les vins en revanche.

Je me plie à mon devoir de FRiste.

Tandis qu'une scène ubuesque se déroule sur l'une des télévisions : un prêcheur illuminé fait son show.
La mention "paid program" ferait passer le salon pour un supplétif de l'invasion hérétique. Dispensant la mauvaise parole contre espèces sonnantes et trébuchantes.

Mais Dieu merci, le son est coupé ! Ce qui enlève beaucoup au message de l'intéressé !!
Le salon offre via une application spécialisée, un vaste choix de presse électronique.

Je quitte le salon en temps et en heure et repasse par le duty free pour rejoindre l'aile dédiée à easyJet.

La queue pour le vol pour BUD est déjà en place.

Mais, je vais attendre sagement que les gens embarquent.

On va devoir patienter car les opérations n'ont pas réellement commencé. Les âmes inquiètes de rater leur vol forment une enfilade de statues vivantes.

Tandis que la presse régionale se penche sur les questions clefs de notre monde.

Je m'enquiers de la nature de mon appareil.

L'avion n'est pourtant pas en retard.

A la loterie de l'enregistrement tardif par internet, j'ai gagné un siège à l'avant de la cabine mais en couloir.
La Tortuga est perplexe face à ce piège. Il n'est que trop tentant de se résoudre à occuper ce siège qui n'est pas si déshonorant.
La certitude de sortir parmi les premiers, une plus grande chose d'avoir un siège milieu libre (car payant)…
Mais je poursuivrai le protocole à la lettre.

Le flight report
Pas de boulet sur ce vol, je suis bien le dernier à embarquer. La voie est libre, les queues sont résolues. Une passerelle à l'arrière est encore en place. Tout est au beau fixe pour déployer l'art tortuguesque.

Je me dirige donc vers l'arrière de l'appareil… pour rejoindre mon siège en 3D. Logique, non ?

Derrière moi, le salon, une tondeuse autrichienne et un confrère orangé.

L'instant porte arrière.

Certains passagers n'ont pas encore pris leur place, mais très poliment je les laisserai s’exécuter et … clarifier la situation pour mon scanning tortuguesque.

Malheureusement le vol est plein à craquer. Rien ne s'offre à moi que le siège assigné.
Il n'y a pas de mystère : si je me suis retrouvé automatiquement à un siège plus commercialisable au prix fort, c'est que tous les autres sièges ont déjà été pris par d'autres pax.

Test Marathon passé avec succès.

Consolation de l'aumônière.

Le lot de bord classique.

A mes pieds, ma coiffe de chef indien à plumes !

Sur mes genoux, ZE pour occuper le temps.

Pour être vendus au prix fort, les sièges n'en sont pas moins pourvus du même espacement lowcostissime que les sièges normaux.

Tout comme l'absence de mécanisme de recul de siège.

Nous repoussons à 10h32, vue volée depuis mon siège couloir.

Car le vol est plein, vraiment plein… Pas de possibilité de faire le Squale…

Le hasard faisant bien les choses, un article sur les statues bolcheviques de Budapest fait partie du magazine.
Mises en quarantaine dans un parc pour l'édification des masses laborieuses.

Le concept easy était en vogue au début des années 2000, mais depuis on ne le voit pas souvent en dehors du Royaume-Uni.

Le service commence.
Cela fait un peu mal après une petite dizaine de vols en J ou en F !

Je me console avec une information proche de chez moi.

Ainsi que cette collection privée d'art khmer, qui pourrait bien être un prétexte pour un voyage prochain.

La vue sur le hublot est édifiante ! Voilà bien quelque chose que Ryanair n'avait pas osé commettre.

Je poursuis ma glanerie d'idées de voyage avec les trésors cachés du Luxembourg.

Le filon épuisé, je reprends le collier du rattrapage de lecture.

Jusqu'à l'instant danette qui met un point final à un vol sans incident.

Nous voici arrivés en terres ennemies. La compagnie mauve y règne en mettre depuis la débâcle de Malev. Fort regrettée pour ses tarifs bas et les points oneworld qu'elle dispensait à bon compte.

Le week-end s'annonce sous le signe de la pluie.

Les opérations sont menées loin du terminal principal. Jamais l'épithète lowcost n'aura été autant mérité.

Car il faut marcher, marcher, exposés à la véhémence des éléments peu cléments.

Franchir des routes sillonnées par les véhicules les plus dangereux.

Un rétro LOT est là pour égayer cette corvée.

Enfin au sec !

Ne reste plus qu'à prendre le bus qui mène en centre ville.

Je ne suis pas gâté pour cette journée de samedi…

Au point de gâcher cette vue du musée local de vieux coucous.

Pierre tombale à la mémoire d'une legacy qui n'a pas su se réformer.
Malev RIP.

Merci de m'avoir lu sur ce retour au pays de l'ingratitude. Pour égayer le tout un premier bonus sur la capitale hongroise.
Le bonus : budapest - premiere partie
Tout commence sur la place des Héros.

Car je vais revisiter le musée des Beaux Arts.
Avec une belle collection permanente pour la taille du pays.




Fra Angelico, une autre version de la Thébaïde vue deux semaines auparavant à Madrid.


Signore Signorelli ! Iconographie très rare, jamais vue auparavant.

Bernard Van Orley, peintre flamand à la cour des Habsbourg. Inspiration Bellinienne évidente.

Panorama.

Giorgone.

Raphaël.

Bronzino, puis Raphaël à nouveau.


Le Gréco.


Titien.

Puis non loin de mon auberge de jeunesse (oui j'ose encore), la Basilique Saint Etienne.




Puis marche jusqu'à Buda, avec vue sur le Parlement.

Le palais présidentiel de mon ami Viktor.

Le pont des chaînes.


La Pinacothèque nationale.

Il s'y passait aussi une espèce de festival de vin qui privatisait les abords du palais.

Les collections médiévales.



Mais aussi du moderne, tel ce Renoir.

Ce Monet.

Böcklin.

Puis, une expo qui aurait plus à une certaine modératrice.


C'est le pied ?


Retour au médiéval et quelques pièces de la renaissance.




Le gothique, il n'y a que cela de vrai.









Bref, Budapest vaut le coup, la suite du bonus sur le vol retour.
Bonjour,
Merci pour le FR! Toujours agréable à lire!
Un vol sans encombre pour une chouette destination !
A bientôt!
Merci pour le com' et le compliment.
Merci pour ce FR
Et ce retour attendu de la Tortuga
Salon à l'offre toujours aussi peu reluisante
Pas de succès à la Tortuga mais un siège vendu à prix d'or pour consolation
ce n'est pas si mal
"Cela fait un peu mal après une petite dizaine de vols en J ou en F ! "
Bah dis toi qu'en volant La Première sur un HKG-CDG il t'aurait fallu payer
ton deuxième plat chaud dans le salon ;)
Un court vol satisfaisant
Très joli bonus de Bupadest
Je pensais que le "Rêve causé par le vol d'une abeille..." était à Madrid
A bientôt
Merci Gilbert pour le com'.
Il faut reconnaître une certaine constance du salon EAP. Le revers était une lassitude rapidement atteinte.
Il n'y a vraiment aucun renouvellement (sauf un petit détail dans un prochain report).
La fin de l'été se faisait encore sentir avec un vol quasi plein qui ne favorise pas la Tortuga.
Prêt du Thyssen et tête d'affiche de l'expo dans la ville.
Merci pour ce reportage. Je vois qu'il y a encore des Dash 8 chez OS mais ils ont déserté Lyon apparemment :-( Le cheminement de l'avion jusqu'au terminal à l'arrivée me rappelle l'ancien T3 de LYS.
Merci Bernard pour le com'.
VIE en tondeuse, pas très sympa ex EAP. Mais on y voit aussi des jets de mémoire.
Merci Quentin pour le partage !
Pas mal de monde à l'EAP ce jour là mais ça reste assez fluide finalement.
Effectivement en cas de vol complet, même un cierge à Ste Tortuga ne fera rien.
A bientôt !
Merci Stephan pour le com'.
La fréquentation varie naturellement beaucoup en fonction des horaries.
Brûler des cierges est totalement contraire à la Tortuga qui est une règle de vie cherchant à mettre en échec le destin !
Merci Quentin pour ce FR et son bonus !
Merci Nicolas pour le com'.
Merci Quentin pour ce FR
Retour en Orange après ces aventures dans l’opulence ! Rien de bien anormal mais on note que tu as hérité d’un siège correct pour ce vol !
À bientôt
Merci Gaëtan pour le com'.
J'aurais pu plus mal tomber, l'enregistrement très tardif explique assurément le fait de m'être retrouvé à l'avant de l'appareil.
Merci à toi pour ce FR ;-)
J'ai d'abord du revoir deux fois avant de voir que les volets du hublot étaient fermés :D.
La technique de la Tortuga était encore de mise cette fois ci bien que madame la chance ai déjà donné un siège à "haute résolution avancée" sans bourse déliée.
"Puis non loin de mon auberge de jeunesse (oui j'ose encore)" ....c'est comme Tintin de 7 à 77 ans
J'oubliais de dire que Budapest est dans ma liste des villes à découvrir fortement ^^
Merci pour le com'.
Oui cela trompe énormément !
La chance, non, une observation des comportements d'attribution des sièges par DS/U2.
Au début je m'enregistrais dès l'ouverture et on me collait un 30F ou 30B... C'est pour cela que j'ai sorti de la naphtaline la technique de la Tortuga que j'avais pratiquée il y a une dizaine d'années sur de nombreux vols de nuit ex ICN vers l'Asie du Sud Est et qui permettait souvent de dormir à plat plutôt qu'assis en Y.
Salut Quentin
On en revient à la routine....
Si le vol est plein la Tortuga est peine perdue
Budapest est une ville que j'apprécie beaucoup et le musée à ciel ouvert, (avant la chute du mur), ne m'avais pas laissé indifférent...
Merci pour le partage, à bientôt.
Merci Hervé pour le com'.
La routine, oui, mais il y a des vols en legacy dans les prochains. Le mix en vol sera moins routinier que le second semestre.
Bonjour Quentin et merci pour ce FR,
Du vestiaire des grands salons F au bestiaire des LCC : la Tortuga ouvre le bal de cette reprise.
EAP bien bondé, la porte magique en limite l'impact.
Salon moyen, l'offre culinaire ne fait pas rêver mais a priori, ce n'est pas ce qu'on lui demande ici. Les devoirs de FRiste sont parfois cruels.
Vol standard à une place correcte permettant d'aborder en pole position le cheminement de marathonien vers la sortie.
Joli bonus qui couvre une riche plage de l'histoire de l'art !
BUD était très défraîchie au milieu des années 90, je pense qu'elle a dû retrouver de son lustre.
A bientôt !
Merci Laurent pour le com'.
Les vols DS sont souvent à des horaires proches ce qui rend la miniscule salle d'embarquement totalement surpeuplé.
Plus que le confort à bord, somme toute assez similaire aux low cost, c'est bien les conditions d'attente qui me peinent ( encore que le CDG 2F soit bien classé dans ce triste palmarès).