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Enchainement de vols
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Bonjour, nous voici réunis pour le tome 2 du routing GOT - DUS - LYON, avec en introduction un message pour vous rappeller que je n'ai passé que 2 minutes à ne "rien faire" dans le terminal airside de DUS.
Mon escale a été beaucoup plus courte que prévue avec notamment en cause le retard de 25 minutes de mon 1er vol (voir FR) couplé à la lenteur des services au sol pour redonner les bagages à main.
Après une longue marche et une courte partie de cache-cache avec la signalétique tout juste bonne à signaler, je me suis rendu en porte d'embarquement, me suis assis, ai pris la photo qui suit, et l'hôtesse nous a invité à monter dans le bus. Ce fut donc une correspondance qui m'a laissé littéralement 2 minutes de repos. La sensation qui en découle n'est d'ailleurs pas si désagréable car j'ai l'impression de m'être téléporté et c'est tout juste si je me suis rendu compte de ce deuxième vol. Heureusement que les photos sont là pour me le remémorer un petit peu. Dans l'ensemble, la partie au départ de DUS m'a plus convaincu de la partie arrivée, d'où les meilleures notes à la fin de ce FR. Je vous mets néanmoins en photo les fameux mugs dans les escaliers ainsi que l'écran des départs. Écrasante majorité de vols Star Alliance !
Comme c'est mal de voler seul j'ai décidé de laisser mon jet privé au hangar…

La Bête n°2

Tentative de fuselage shot. Remarquez la coque perpendiculaire à l'hélice, elle est ici pour protéger l'intégrité de l'aéronef et des ses passagers en cas de projection contre la carlingue (cailloux, oiseau… pale?). Mon siège étant pile à cet endroit, je m'imaginais déjà transpercé par un boulon fugitif.

Nous montons tous dans l'avion après avoir de nouveau déposé nos bagages sur une remorque.
Mon siège est à la fenêtre mais un homme se trouve côté couloir. Une fois tous les passagers embarqué, je l'invite à aller au rang d'en face (vide) pour qu'il puisse s’asseoir avec sa femme. L'avion est plein à 70% je dirais.
La cabine est plus ancienne et le siège de moins bonne facture. Je sortirai de l'avion avec une légère douleur au dos que j'ai toujours 30h après le vol. Ceci dit, la rédaction de mon premier FR durant le vol m'a complètement fait oublier la possibilité de baisser le dossier du siège… A qui la faute donc ?
Le pitch est plus généreux qu'à l'aller.

Comme le dit l'adage : sortez couvert ! J'obéis en attachant solidement ma veste en cas d'amerrissage intempestif (alac-issage plutôt pour ce vol). Non en vrai je ne voulais juste pas que l'hôtesse me demande de la ranger pour le décollage.

Le vol
On part et là quelle ne fut pas ma surprise en voyant un A380 dans cet aéroport que je croyais tout juste bon à accueillir du Eurowings ! Ca m'apprendra à sous-estimer DUS. Étonné également de voir Aeroflot ici. Je crois vraiment avoir mal compris l'importance de cet aéroport.


Starting blocks après de longues minutes d'attente.

Le pilote pilotant nous envoie en l'air. A noter que nous avons trois pilotes pour le prix de deux sur ce vol. Le troisième se la coule douce en business (il sera le seul).
L'avion monte, monte et continue de monter et là ! Fichtre ! Qui a oublié son marteau-piqueur dans la soute ?! L'avion se met à VIBRER comme jamais vous n'avez vibré auparavant. Ma théorie est que le pilote a décidé d'allumer le ventilateur sur vitesse 3 et vous inquiétez pas qu'on a rattrapé les 15 min de retard en vol.
La vitre est glacée pendant toute la durée du vol en altitude et beaucoup de mes photos finissent à la corbeille.
Les hôtesses sont encore pires qu'au premier vol. Je ne suis pas quelqu'un de pointilleux, mais quand on ne sourit pas et qu'on expédie les consignes à toute vitesse, en Allemand qui plus est, il y a un problème grave. Sans parler des pseudos-consignes marmonnées (crachées?) dans le micro en anglais alors que les présentations sont finies depuis 2 minutes…
Sincèrement, je n'ai pas acheté de quoi manger alors que j'avais faim, mais même si j'avais eu envie, je ne sais pas si cela aurait été possible. Les hôtesses se sont volatilisées pendant 1h30 !

Tout fier de ma découverte, je crois voir le lac Léman. Que nenni, il s'agit du lac de Neuchâtel. Je le comprendrai cinq minutes après en apercevant une mer grande étendue d'eau qui ne pouvait être que le Léman (ici en photo).

On survole la station de ski marche (faute au réchauffement climatique) où mes parents vont fêter la soirée du Nouvel An à coup de raclette (Mijoux). Les plus attentifs apercevront Genève au fond.

Le lac de Nantua, en forme de quenelle si l'on y met du sien. Voyez le pont autoroutier dans le creux de la vallée.

Nous descendons et voyons la vallée lyonnaise se dessiner… Je suis ému. Après 4 semaines de gris et de 11°C quasi quotidiens, je retrouve des vertes pâtures ; l'automne n'a pas encore fait son travail en France. La différence est saisissante je vous l'assure.
Lyon se dessine au loin, promesse d'un atterrissage prochain. Lufthansa nous attendra à l'arrivée.

Askip faut parler "danette" à ce moment du vol pour faire un FR branché !

Merci pour ce second opus !
Effectivement le renforcement est bien destiné à protéger le fuselage et le passager derrière des pales en cas d'accident, mais ça ne sert pas à grand chose. Il suffit de voir l'accident du Saab 2000 en Alaska récemment ou un passager à été tué par des débris de la pale alors que l'accident n'a pas engendré d'énormes dégats (même si l'avion est foutu)
http://avherald.com/h?article=4ce28013
A bientôt !
Bonjour Victor et merci pour ce FR toujours agréable à lire,
Connexion à l'arrache mais réussie !
...et EK ! Ils sont partout nos amis émiratis.
Avion en mode essorage, ça n'est pas particulièrement agréable y compris pour les oreilles.
PNC malaimables et absentes, c'est dommage quand on fait un métier commercial.
askip, ouais, on kiffe grave ^^
A bientôt !
Merci Victor pour ce second opus du routing
A bientôt