Mais qui voilà !
Vous l'attendiez avec impatience ce FR de retour de Göteborg, il fut teasé mais jamais n'arriva !
Un covid est passé par là, la fin des études et le début de ma carrière pro, mais je vous rassure, Madame est toujours à mes côtés et continue (oui oui) à me demander d'écrire des FR (c'était ma 1ère lectrice après tout !).
Parlant de Madame, elle a fini par me convaincre de dégainer mobile et bloc note pour conter ce voyage retour d'Istanbul. Ma première fois en 26 ans sur Terre que je sors de notre vieux continent !
Vous me pardonnerez les réflexes d'écriture et de reporter encore rouillé, ce FR fera office d'une nouvelle série qui s'annonce pour le moins exotique, notre voyage de noce approchant :):) Sans spoiler, et décevoir la foule comme il y a 4 ans, j'annonce d'ici quelques mois des FR sur ITA (ou Alitalia pour les nostalgiques), Air New Zealand, Air Tahiti et French Bee.
Bref ! je suis heureux de retrouver la communauté Flight Report après 4 longues années d'abstinence, et me lance dans le récit de ce trajet IST CDG sur Turkish Airlines, en A330.
Arrivée à l'aéroport d'Istanbul
Ce voyage à Istanbul était un prétexte pour offrir en cadeau d'anniversaire un voyage à l'un de nos amis, et cela nous a permis de profiter pendant 6 jours à 5 de cette mégalopole tout à fait singulière aux portes de l'Europe et de l'Asie.
Aux personnes qui me lisent et qui hésiteraient à s'y rendre, vous pouvez y aller les yeux fermés ! Il y en a pour tous les goûts : urbanisme antique ou moderne, densité de population ou écrins de verdures, points de vue ou ruelles étroites, quartiers résidentiels ou bazar… Pour les plus marins, l'Archipel des Iles aux Princes offre son lot de dépaysement et permet en plein mois de novembre de profiter d'une balade à vélo au calme, avec Istanbul en toile de fond.
C'est donc l'esprit baigné de souvenirs colorés que nous avons pris ce mardi 5 nov la direction de l'aéroport d'Istanbul pour retourner en France. Le trajet aller fut l'occasion de découvrir Turkish Airlines, en A321, et laissait une très belle image de la compagnie, si bien que le retour en A330 était l'un des highlights de cette journée retour.
45mn de taxi plus tard, l'aéroport d'Istanbul pointe son nez.


La dépose minute se fait en coup de vent, le chauffeur en profitera pour augmenter de 20% le prix de la course (1600 lires au lieu de 1300 lires au compteur), une petite réclamation au SAV Uber réparera l'affront. A Istanbul comme ailleurs, si votre langue trahit votre tourismicité, ne vous attendez pas à faire des affaires en commandant un taxi… Dans le cas d'Istanbul, la présence d'Uber (partenaire des taxis de la ville) arrondit toutefois les angles et permet de sécuriser les véritables tarifs, avec des défauts toutefois comme en témoigne notre expérience à l'aéroport.

Ici on fait les choses en grand !

Nous devons passer un premier contrôle de sécurité pour accéder à la zone de dépose bagage (nous n'en avons pas)

Au menu du jour, de nombreuses destinations atypiques et peu représentées à CDG.
Une chose est sûre, la Turquie tolère le transit des voyageurs russes évitant les restrictions en Europe, en témoigne la grande quantité de vols depuis et vers Moscou et autres contrées de Russie.

Direction le deuxième contrôle de sécurité, qui précède le contrôle des passeports et l'arrivée dans la très grande et garnie zone de Duty Free.




Après quelques détours par les étales d'une boutique souvenir (hors de prix) et le toucher de très doux tapis tissés mains, nous filons en direction de notre porte d'embarquement F16, ce qui donnera lieu à une bonne dizaine de minutes de marche.

Les premiers avions se font voir. Vous pardonnerez le peu de garniture de ce reportage, j'étais plus gourmand en photo par le passé ! Ce sera corrigé la prochaine fois.


Après 20 minutes d'attente devant la porte d'embarquement, un hôte de Turkish Airlines s'approche pour proposer, en contrepartie d'une nuit d'hôtel et de 400€ fraîchement retirés d'un DAB, de prendre l'avion le lendemain, notre vol étant surbooké. Au vu du paquet de "kit indemnisation' (ticket + cash + instructions hôtel + bons nourriture), nous devions avoir 7/8 personnes surbookées sur ce vol.
L'offre est alléchante, mais Madame me fait comprendre qu'il n'en est pas question, de toute façon un client m'attend de pied ferme à Dourdan le lendemain 10h, ce n'est donc vraiment pas une option.
Nous finissons par embarquer dans cet A330, en pensant à immortaliser la business class. Nous bifurquons ensuite à droite.




Les sièges sont confortables et garnis d'un coussin. Celui-ci fut plus encombrant qu'autre chose dans mon cas, mais Madame en a profité en prenant soin de m'utiliser comme repose tête. Il semblerait que je le fasse bien !

Un écran vieillissant mais qui offre un contenu suffisant pour faire défiler les 3h30 de vol à toute allure. On reprochera à Turkish Airlines les 10mn de vidéo de sécurité et de pubs intercalées de 20sec qui génèrent de la frustation, car impossible de lancer un film ou en jeu sereinement le temps du roulage et même en début de vol.

Je découvre l'offre jeu et défie un compagnon de voyage. Malheureusement les annonces précitées mettent à mal tout effort de livrer une bataille féroce, car à chaque suspension de la partie pour prise de parole ou annonce vidéo, le joueur est déconnecté et active un Bot. Bref, de quoi faire perdre tout son intérêt à la partie de Monopoly si ce n'est pour battre mon voisin. 2048 sera testé, mais c'est finalement sur Tom Cruise que je jetterai mon dévolu. Pour un siège au centre de l'appareil côté couloir, il faudra bien ça pour compenser l'absence de hublot.

On décolle avec des caméras à l'avant et sous l'appareil.

Le déjeuner est servi après une bonne heure de vol. L'espace est bon, le moelleux du siège et son inclinaison offrent un confort certain pour un siège en economy.

Une option Pâte et une option Boeuf me sont proposées, je choisirai la seconde. Le plateau est constitué d'un plat chaud, d'une salade concombre/tomate, d'une eau en cube, d'un beurre, d'un pain et d'une crème dessert. J'accompagne le tout d'un traditionnel coca. Ayant faim, j'hésite à demander du rabe mais je ne fus pas assez brave pour surmonter la gêne. Je l'avais pourtant tenté avec succès de retour de Moscou en 2020 (vol documenté).

Le service Végétarien Asiatique de Madame. Au final, elle aurait pu faire sans option précommandée, car Turkish airlines propose toujours une alternative VG de base.

Nous descendons au niveau de Metz avec un atterrissage en douceur à l'heure, soit 17H15.
Comme de coutume, des personnes impatientes auront le loisir de se lever avant même que l'avion ne s'arrête, et seront à juste titre sommées de se rassoir.
Un constat frappant fut la rapidité du roulage entre le moment où notre appareil toucha terre et notre arrêt complet à CDG (- de 5mn), là où nous avions mis près de 20mn pour nous arrêter en arrivant à IST.

L'appareil du jour.

Turkish Airlines nous pose au Terminal 1 (très joli d'ailleurs) puis nous prenons la direction du parking via le CDG VAL.

Le seul accroc que je rencontre à CDG est le portique de la PAF qui me refuse, c'est donc un humain qui m'autorisera le retour au pays.

C'est ici que s'achève ce FR. Je n'ai pas le courage de vous mettre un bonus touristique, mais voyez cela comme un appel du pied pour vous (re)rendre à Istanbul afin d'y (re)découvrir les merveilles qu'elle a à proposer ! Promis, c'est très joli.