Prolégomènes à un retour triomphal
Gentes Dames et non-moins nobles Damoiseaux,
Bonjour et bienvenue dans ce nouveau numéro des aventures du pâtissier forcené qui, jusqu'à l'indigestion, vous a gavés de Paris-Brest tout au long de l'été. Si vous êtes attentifs aux vignettes sur lesquelles vous cliquez, vous aurez sans nul doute remarqué que c'est toutefois une autre ligne qui s'apprête à remplir l'office de victime expiatoire de la frustration du logos de votre serviteur. Mais inquiétez-vous : des Paris-Brest et vice-versa, il y en a eu un nombre certain depuis mes dernières épîtres sur Flight Report et parmi eux, plusieurs ont suscité une prise de vues frénétique… les navettes devraient par conséquent constituer les chapitres à venir de mon Évangile. Qu'à cela ne tienne, pour le moment, je vous invite à découvrir le récit d'un week-end austro-hongrois qui saura fournir aux adeptes du style un bonus on ne peut plus viennois.
Le routing afférent aurait pu être encore plus simple que celui que je vais vous présenter ; mais l'horaire du vol direct CDG-VIE n'étant guère compatible avec mon agenda du jour, c'est en faisant une escale par AMS que je me suis rendu dans la cité du bon docteur Freud.
Enchainement de vols
- 1KL1244 - Economique - Paris → Amsterdam - Boeing 737
- 2KL1849 - Economique - Amsterdam → Vienne - Boeing 737
- 3AF1139 - Economique - Vienne → Paris - Airbus A321
Possédant au plus haut point une qualité dont Eugène Marsan a si bien fait l'éloge, je ne reporterai pas les deux vols aller, mais seulement le retour. Chanceux que vous êtes ! Chanceux, mais pas suffisamment pour échapper à ce qui va suivre : sans plus attendre, place au report !
Au cœur du Vienna fashion-chantier
Même s'il ne s'agit assurément pas du monument le plus remarquable de la capitale autrichienne, dès lors qu'il s'agit de prendre un vol, l'aéroport de Schwechat mérite que l'on y Vienne. Et c'est accueilli par un hommage en arc-de-cercle à l'architecture de CDG que le voyageur tout ébaubi découvre les charmes insoupçonnés de l'édifice.

Autre élément architectural d'intérêt : un sémaphore stratégiquement placé pour veiller aux appels des mariniers du Danube.

Assurément, VIE mérite les quatre étoiles Skytrax crânement affichées à ses entrées.

Et puisqu'il s'agit d'entrer, dirigeons-nous vers les comptoirs d'enregistrement tout en prenant des clichés compulsifs témoignant de la beauté de cette nef. Nota : une fois n'est pas coutume, ce "dirigeons-nous" ne procède point d'un Nous royal – Alceste voyage en compagnie d'une amie qui, en l'occurrence, a un bagage à enregistrer.

Here we are. Merry Christmas ? Merci beaucoup. Quel sens de l'accueil !

Peut-être est-ce d'ailleurs la raison qui pousse tant de monde à s'agglutiner devant les guichets 189, 190, et consorts…

… en tout état de cause, Merry Christmas ou pas, inutile de croire au père Noël : les files avancent très lentement, et la file prioritaire est encore moins véloce que ses consœurs. Thumb-down. Et bim !

Mon angélique patience sera toutefois couronnée de succès, étant donné que c'est auréolé du BP numéro 007 que je me dirigerai avec snobisme vers les contrôles.

La route vers le PIF est longue et agrémentée d'expositions temporaires du meilleur effet.

Ici, par exemple, un étalage d'arbres de Noël.

Mais c'est en recentrant ses facultés d'observation vers cette zone que le charme opère pleinement…

… puisqu'une superbe collection d'échafaudages est disposée pour le plus grand plaisir du voyageur.


Las ! Symbole du siècle, l'art capitule bientôt face à une débauche d'enseignes commerciales en tous genres.

Tout est fin prêt pour un apéro vodka-Ferrero.

Voilà un secret bien vite éventé !

Enfin, un peu de sérieux dans ce monde frivole.

Et le sérieux me ravit sérieusement, puisqu'il m'offre le plaisir de constater le retard de notre vol. Cela nous laissera tout loisir de JETer un œil au JET lounge.

Mais avant de s'abandonner aux voluptés insoupçonnées dont VIE s'apprête à nous faire l'offrande, il convient naturellement de PIFer.

L'opération ne devrait pas s'avérer trop aventureuse ; une salle de prière est toutefois disponible pour les plus sceptiques d'entre nous. Beau paradoxe.

Succès total au filtre, passé à la vitesse de l'éclair avec la complicité de la file prioritaire qui s'est avérée être un bon accélérateur. Cela compense les interactions avec les agents dont l'urbanité laissait pour le moins à désirer ! Bref ; le JET lounge, c'est à droite, et notre vol est toujours en retard.

Un peu de spotting (Guillaume appréciera !).

Mon office artistique décemment rempli, c'est vers cet établissement abritant pudiquement les excès orgiaques de la nomenklatura derrière des portes opaques que nous nous dirigeons.

Le JET Lounge-Report
Et derrière ces portes se cache une assemblée nombreuse créant une promiscuité à tout le moins satanique. Avant de vous le faire constater, je vous présente l'entrée du temple, avec le bureau des lieutenants de Cerbère.

Pour le moment, aucune table pour deux n'est libre ; aussi nous attendrons que le salon se vide en nous installant sur un canapé disposé dans un recoin obscur (derrière la cloison de gauche sur la photo précédente).

Ici, point d'humanité envahissante pour troubler votre serviteur puisque nous faisons face à la sélection de presse, agrémentée de deux titres francophones, dont l'Équipe. Pas de ZE, mais, hmmmm, USA Today.

L'exil à fond de cale prendra fin au bout d'une petite demi-heure où nous rallierons des sièges plus accueillants et conviviaux.

À gauche, le canapé où nous avions initialement pris place.

Et ci-dessous, un patio miniature qui ne fait pas office de fumoir…

… puisqu'un aquarium dédié est prévu à cet effet à quelques mètres. Notons la présence opportune d'un cendrier en son sein ; ce qui n'est pas toujours le cas en ces lieux (teaser de deux FR croisés à venir…).

Mais n'étant pas fumeur, je vous propose plutôt de découvrir derechef les buffets proposés par le JET lounge. En chemin, je croise la preuve (sauf facétie) de la présence d'une douche…

… et une campagne promotionnelle pour l'executive card de VIE offrant à son bienheureux porteur un accès au fast-tack, au lounge et aux parkings.

Bref. Sans plus attendre, un panorama de l'offre gastronomique !



Avec, de droite à gauche, un espace boulangerie…

… l'offre chaude, constituée de riz…

… et de légumes sautés…

… tout le nécessaire pour se composer une salade…

… et quelques sucreries et fruits, bien entendu.

Des soupes et des vermicelles de riz sont également proposés au voyageur.

Mais c'est ce superbe samovar qui retiendra mon attention ! Étant donné les différentes variétés de thé et infusions proposées, je doute qu'il soit utilisé pour une autre fonction que celle de fontaine à eau chaude. Mais c'est nettement plus élégant qu'une bouilloire !

Dans la foulée, des infusions de concombre sont proposées ; je ne les ai pas essayées pour vous. Mon dévouement à ma noble cause atteint parfois les limites du respect de ma personne.

J'ai toutefois essayé ces eaux minérales, un de mes vices honteux…

… et dédaigné l'offre de de vins et bières.

Nous ne saurons donc pas ce que vaut ce Bannert Red à bouchon vissé.

Pas plus que ce prosecco à bouchon tout autant vissé. À quoi sert donc le tire-bouchon proposé sur les photos précédentes ? Le mystère reste entier.

C'est sur cette interrogation majeure que je rejoins ma place, mon office de FRiste accompli, et dignement je l'espère, du moins sur le plan photographique : nous n'avons pas essayé l'offre solide, du fait d'un sérieux brunch pris juste avant d'arriver à l'aéroport. Au passage, je constate quelques tables encombrées des restes de festins ; à la décharge du personnel, le salon était fort rempli une dizaine de minutes auparavant.

Et voilà ; clap de fin sur le lounge-report le plus ascétique de ma carrière. Allons affronter à nouveau la jungle viennoise, coupe-coupe à la main et couteau entre les dents !
Hasta la puerta !
Puisqu'il est désormais question d'embarquer, il s'agit de nous frayer un chemin jusqu'à notre porte. La distance à parcourir est courte ; avantage de notre ascèse au salon, nous n'avons guère de calories à compenser.

La C32, c'est par là !

Notre ascension mécaniquement assistée nous mène à un point de surplomb stratégique.


D'un côté, de bucoliques dérives ; d'un autre, de prosaïques échoppes !

Et au bout du chemin, des portes.

Que dis-je, des portes ?! Notre porte ! Où l'embarquement est déjà en cours, d'ailleurs.

Mais en utilisant sans vergogne la file prioritaire, nous aurons tôt fait d'accéder à la Sublime Porte ; celle de l'avion, vous l'aurez compris. En attendant l'illumination, force est de constater que notre insertion dans le flot est réussie.

L'écoulement dudit flot est rationalisé par un dispositif de séparation du trafic, notre A321 étant perfusé par deux passerelles d'embarquement. Pour nous, c'est à gauche.

Et sous vos yeux ébahis, la voici…

… la porte !

L'absence de vitre m'empêchera de faire un fuselage-shot dans les règles de l'art, mais pas de constater que nous voyagerons à bord d'un appareil en livrée Joon !

Retrouvailles avec F-GTAT
Et, bonheur des bonheurs, il ne s'agit pas de n'importe quel appareil en livrée Joon, mais de GTAT ! J'ai dégusté un très bon chablis dans ce galley au mois d'août (séquence auto-promotion… et auto-citation : quand on a été chercheur, on le reste toujours un peu).

Bon, GTAT ou pas GTAT, ma première photo de la cabine sera mécontente : la patère du 4F est partie Dieu sait où.

SUBIS MES FOUDRES, ABSENTE PATÈRE !!

J'ai fort heureusement la chance de voyager en compagnie d'une voisine conciliante, et dont le pardessus est dépourvu d'attache : je peux donc sans état d'âme réquisitionner son porte-manteau.

Sinon, question environnement, il s'agit d'un classique siège Smart avec son pas convenable.

GTAT dispose d'un plafonnier moderne…

… mais le cadre de son rideau n'a pas été rafraîchi depuis notre précédente rencontre !

Suite de la découverte de mon espace avec l'alignement du hublot, parfait au rang 4…

… même si quelques contorsions risquent de s'avérer nécessaires si je souhaite prendre des clichés de l'aile.

Tandis que l'embarquement se poursuit, nous pouvons toujours nous divertir en contemplant le débarquement des passagers de cet appareil qui nous offre la seule distraction du moment – loué soit-il (si, j'ai osé).

C'est d'ailleurs à 12h50, soit un petit quart d'heure après la prise du cliché précédent, que nous commençons notre roulage.

Chemin faisant, nous croisons un 737 venu de Turquie…

… ainsi que des Airbus d'Austrian, sans trop de surprise. Mais ceux-ci sont en attente pour le décollage, ce qui retardera le nôtre d'autant.

Le commandant de bord prend d'ailleurs la parole pour nous informer de notre position sur la liste d'attente… et nous n'en sommes pas les derniers !

C'est donc avec une fierté narquoise que nous nous alignons devant notre camarade autrichien (et jaloux)…

… et suite à une création de portance par accélération horizontale sur l'axe des abscisses dans un référentiel Airbuso-centrique sous les yeux médusés du reste de la liste d'attente…

… nous amorçons notre ascension dans le bon air viennois.

La campagne, ça vous gagne !

Les nuages apparaissent fugacement en ce début de montée…

… puis disparaissent aussitôt, laissant contempler les environs de Vienne dans une belle lumière.

Ceux qui souhaitent vérifier mes dires trouveront d'ailleurs ci-dessous un échantillon desdits environs !









Malheureusement le paysage se transformera bien vite en une mer de nuages continue…

… ce qui pousse à l'audace pour se divertir en attendant Godot (où la collation, comme vous voulez). La recherche de l'utilité d'un appendice présent sur une bouteille achetée à l'aéroport est un divertissement de marque.


Alleluia !

Le mystère étant résolu, je lève ma bouteille à votre santé ! (ça sonne un peu comme une phrase d'ivrogne, tout de même)

Et c'est ici, alors que la couverture nuageuse se clairsemait…

… que le goûter est arrivé, servi sans un sourire par une PNC assez froide et machinale.

Je n'ai pas pris les deux sandwiches, bien entendu ; mais j'ai profité d'une sélection divergente de celle de mon amie pour vous présenter l'intégralité de l'offre solide du vol.

NB : les deux peuvent contenir des crustacés et des mollusques. Avec ou sans Yquem ?

Sans pour moi ; les damnés de la terre boivent du Perrier !

Mais portent tout de même des toasts. Question d'éducation.

Alors que dans ce paradis interdit, le château d'Yquem arrose des bancs de langoustes, c'est certain.

Blanc et bleu, c'est le thème du jour !

Nous entamons notre descente assez tôt, étant donné que l'équipage a fait son possible pour rattraper au maximum le retard accumulé sur ses rotations précédentes.

Et c'est au cours de cette descente que sous nos yeux ébahis…

… la gloire du pilote survint !


Gloire éphémère ; vite happée par la percée d'une première couche nuageuse.

Une autre lui succède, à nouveau dans une belle lumière.


Et tandis que nous la traversons sans coup férir, mon amie a la bonté de se prêter au jeu du report en présentant à mon objectif cette double page du magazine AF.

Avant…

… après.

La fin de l'approche se déroule paisiblement, sous la grisaille parisienne.









Entre terre et mer…



… plutôt terre que mer, d'ailleurs. Où nous croisons un A380 EK en lente évolution.

Puis au terme de deux petites minutes de roulage, nous nous arrêtons au large du terminal 2E, salués par LISA !

Et accueillis par une passerelle vitrée, qui me permettra de compenser l'absence de fuselage-shot à l'embarquement.


Épilogue
Après avoir pris congé de notre fier destrier, nous nous rendons d'un pas guilleret au tapis afin de récupérer notre bagage, qui saura se faire attendre.

Car si la livraison prioritaire aura été respectée, c'est tout de même plus d'une demi-heure après être sortis de l'appareil que nous récupérons notre bien !

Allez, rien que pour ça… un petit dernier pour conclure cet opus ?
SUBIS MES FOUDRES, TAPIS !!

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Pour les plus courageux, un bonus viennois se trouve ci-dessous. Pour les autres, tremblez ! Car Ricercare will return.
Merci pour ce FR
"dans la cité du bon docteur Freud."
Qui a aussi été celle de Wilhelm Reich
"Here we are. Merry Christmas ? Merci beaucoup. Quel sens de l'accueil !"
Le 11 novembre est pourtant propice à d'autres célébrations que celles de Noël
"Ici, par exemple, un étalage d'arbres de Noël."
On freeze déjà l'overdose
Le Jet Lounge est loin de tenir ses promesses : l'offre y est médiocre, même pas de
Sachertorte ou d'Apflestrudel !
Seule la décoction de concombres tire son épingle du jeu
"je peux donc sans état d'âme réquisitionner son porte-manteau."
Le manspreading n'a plus de limite :(
"la seule distraction du moment – loué soit-il (si, j'ai osé)."
La laudation s'imposait d'elle même ;)
"Ceux qui souhaitent vérifier mes dires trouveront d'ailleurs ci-dessous un échantillon desdits environs !"
Belle collection de nuages
"ce qui pousse à l'audace pour se divertir en attendant Godot"
Prendre un godet en attendant Godot, what else !
"pour vous présenter l'intégralité de l'offre solide du vol."
Offre bien injuste avec du cheddar dont la portion est le double de celle du thon olive.
Quoi qu'il en soit cette offre reste le paradis des pax artophages.
"NB : les deux peuvent contenir des crustacés et des mollusques"
Les cuisines du maître catering ne semblant pas faire l'objet de nettoyage entre
deux(ou plus) préparations différentes y inscrire la liste de tous les ingrédients
possibles est plus prudent
"le château d'Yquem arrose des bancs de langoustes, c'est certain."
#HomardGate chez les GPs ?
Un bon vol malgré des PNCs un peu distants
Très beau bonus de Vienne qui offre aux visiteurs un plaisir toujours renouvelé
A bientôt
Merci Gilbert de ce savoureux commentaire !
Le moins qu'on puisse dire est que rien ne laisse présager de l'ouverture d'une enclave de Sacher au sein de VIE...
Chacun saura désormais que goujaterie et phallocratie sont les valeurs cardinales de mon existence. Flûte alors, me voilà percé à jour.
L'esthétisation du vol par une mise en abyme théâtrale ?
Homard m'a tuer.
À bientôt pour de nouvelles aventures !!
Bonsoir, merci pour ce report qui m'a beaucoup diverti, vous avez une très belle plume.
Le bonus proposé en fin de report me donne bien envie de retourner déambuler à Vienne le temps d'un week-end.
A bientôt
Merci Victor pour la lecture et le commentaire !
Le compliment est d'autant plus apprécié qu'il vient d'un maître en la matière.
J'en suis ravi. Vienne se prête bien à ces courtes escapades... et ne lasse jamais !
À bientôt
Ahhh le retour de l'enfant prodige .... :)
Bon je vois que le verbe est toujours aussi précis et la plume trempée dans le vitriol ! :) :) :) :)
Ricercare sur fond de Mozart, la vengeance ! ?
Merci Didier pour le commentaire. Je suis un peu contraint d'espacer mes exercices de style ces temps-ci, mais j'ai une belle collection de Paris-Brest en réserve qui je l'espère me permettront d'affiner ma décoction de vitriol scriptural dans les semaines à venir. (Vitriol scriptural : on dirait une circulaire de l'éducation nationale)
À bientôt !
Non l'éduc'nat parlerait de "substance corrosive en dilution aqueuse destinée à des fins pédagogique de correction de différentiel social"... :)
Bonne année à toi et à tes proches :o)
Voilà une superbe formulation conforme à la doxa des justes et des purs, si j'ose cette formule pour parler de l'école républicaine...
Merci Didier pour tes vœux ! Excellente année à toi et tes proches également !! ?
Merci pour ce FR.
A décapsuler les bières bien sûr. ;)
Merci Clément pour le commentaire et pour cette précision d'orfèvre (qui met en lumière mon total manque de sens pratique :-D)
À bientôt !
Merci Bastien pour ce FR.
Un peu de changement culinaire pour un Sacher Torte (déception de ne pas en avoir vu dans le FR)
logo de votre serviteur : pour un logo lié à la musique classique un FR sur le thème de la fugue (en avion bien évidemment) serait original ^^, pour l’imitation (merci Wiki) je prendrais en référence Andy Warhol avec l’art de la répétition dans les vols navette .
À quoi sert donc le tire-bouchon proposé sur les photos précédentes => pour la bière !
je peux donc sans état d'âme réquisitionner son porte-manteau. => Sans même offrir de prendre sur ses genoux le dit pardessus, en contrepartie ?
Brueghel l'ancien : je suis fan de ses nombreux personnages très figuratifs.
A bientôt
Merci Valérie de ce commentaire !
Et de cette fuguesque comparaison. Bigre, cela a du style ! Le concept ne manque pas de me convaincre, et me semble être un parfait... contrepoint de mes élucubrations habituelles !
Cela viendra dans un suivant, promis !!
Je n'ai point eu le temps de contrarier ma goujaterie naturelle en formulant une telle proposition, étant donné que le pardessus a voyagé dans les coffrezà. S'il n'avait pas été destiné à cet emplacement, gageons que je l'aurais fait !
N'est-ce pas ? Le KHM est une excellente adresse pour les admirer en tout cas. Quel foisonnement !
À bientôt !
Merci Bastien pour ce FR élégamment rédigé.
SUBIS MES LOUANGES ? , fort appropriées aux côté du Lauda Air. Ce qui ne va les sauver de l'enfer Ryanair.
VIE est comme le paic citron des salons : quand on croit les avoir tous visités, il y en a toujours un inconnu qui revient.
Rien de mémorable, mais VIE n'est que la capitale d'un empire du passé, alors on en reste au bonus, le KHM et le reste.
Je note ce qui semble une exposition Caravage Bernin qui doit être intéressante.
Merci Quentin pour ce commentaire dont les louanges émaillées d'un savant thumb-up par le créateur du concept ne manquent point de m'encourager à persister dans la voie tortu(gu)euse du report assaisonné de binge-lounging en marge de destinations culturelles. La vie !
J'approuve cette comparaison. ? La qualité gastronomique globale de l'offre offerte au loungeur forcené est par ailleurs plus proche de celle d'un produit vaisselle que d'un grand cru de Pauillac.
Absolument... elle s'achève d'ailleurs ce mois-ci, de mémoire... en voici un teasing pas mal du tout :
https://fredailleurs.blogspot.com/2019/11/vienne-exposition-caravage-et-le-bernin.html?m=1
À bientôt pour de nouvelles aventures !