Avis du vol entre Paris et Athens en classe Economique avec Aegean Airlines

Chers tous,

Me revoici parti pour un périple express ayant pour objectif un avion désormais rarissime. Je ne dévoilerai la surprise qu'en temps voulu ;)
Tout ce que je puis vous dire, c'est qu'il faut se rendre à IST le 10/07 matin, et retour au même endroit le 11/07 en mi-journée.

Je teste d'abord des aller-retours proposés par une même compagnie, mais rien ne va, tout est trop cher et les horaires ne correspondent pas. De plus, je ne souhaite pas sortir de l'aéroport d'Istanbul afin de me simplifier la vie.
Sachant qu'Athènes est un hub souvent attractif et qu'il est possible d'y passer une nuit airside, je recherche donc les proprositions d'Aegean. Bingo ! Je trouve un A/S CDG-ATH-IST pour 79€, avec stop-over à ATH. Cela me permet d'arriver tôt le matin à IST. Et l'idée de transiter par la Grèce (pays que j'adore) ne m'est pas désagréable ^^

Pour le retour, seule Turkish Airlines propose des tarifs abordables. Je réussis à me trouver un vol en A330-300 afin de faire d'une pierre deux coup : Je n'ai encore jamais pris d'A330 (et oui !) ni TK. Deux lacunes qu'il était temps de combler !

Le routing étant désormais bien ficelé, place à ce premier opus à destination d'Athènes !

le bus direct… direct mais pas rapide !

Pour se rendre à CDG depuis le 13e, les solutions ne manquent pas. Vu que la ligne 4 du Bus Direct reliant Montparnasse à CDG passe juste au bout de ma rue, je me suis dit que je pouvais la tester, bien conscient qu'aller à CDG en car ne sera pas le moyen de transport le plus fiable, surtout que le billet n'est pas donné (18€).
Cependant, je connais une petite astuce pour ne pas débourser directement cette somme : Ouibus (devenue depuis Blablabus) est partenaire du Bus Direct et commercialise sur son site internet l'ensemble des trajets Paris/Aéroports et CDG<>ORY. Quelques semaines auparavant, ayant annulé un trajet avec Ouibus, j'avais reçu un remboursement par bon d'achat. Or le bon d'achat est valable sur n'importe quel trajet, du moment qu'il est réservé sur le site Ouibus. Mon bon d'achat étant d'une valeur de 19€, voilà qui finançait sans problèmes mon trajet ! J'ai donc fait d'une pierre deux coups.

Nous voici donc à Montparnasse, et autant dire que je ne serai pas seul !

Avec un départ théorique toutes les 30min, on ne devrait pas trop attendre. Evidemment, je vois défiler des cars mais toujours pas ceux de la ligne 4 !

Il me faudra attendre près d'une heure avant que celui-ci arrive enfin ! (heureusement, j'avais pris une très grosse marge).

Au moins, celui-ci est confortable. Il est également doté de prises USB et de la Wifi gratuite.

Côté points positifs, on s'arrête là car le trajet durera 1h30 en raison d'un arrêt assez long à Gare de Lyon et un gros bouchon sur l'A3. En arrivant proche du T1, ma marge de sécurité est presque totalement consumée mais, elle était suffisante pour ne pas être stressé.

La tour nous autorise l'approche ;)

On passe proche de ce bel A310-300 de l'escadron Estérel.

Ainsi que de ce toujours aussi superbe et rare A340-200 du même Escadron.

Nous y sommes enfin ! La pertinence de cette ligne n'est pas vraiment excellente. Seuls le confort, les prises USB et la Wifi lui donne un attrait bien plus intéressant que le RER B ou Roissybus.

le check-in

Dans le T1, c'est la forte affluence ! Mais heureusement, je n'ai pas de bagages à placer en soute.

Je puis donc passer directement par le bandit manchot.

Voici l'ensemble des compagnies traitées dans cette partie du terminal.

Pour m'amuser, et parce que j'adore autant le pays que sa langue, j'avais réservé sur le site en grec. Automatiquement, la borne m'adresse l'ensemble de son contenu en grec.

Rappel du routing. Je vérifie que mes sièges pré-sélectionnés n'ont pas bougés. Parfait ! J'ai payé un peu cher pour le 3F, mais je tiens à pouvoir débarquer en vitesse en cas de gros retard.

L'embarquement débutera dans 1h en porte 77.

Il ne reste plus qu'à franchir ce que j'aime appeler "la bulle"

Le terminal 1 est vieillissant mais j'adore énormément passer par cet endroit.

Le patio central est ouvert en cette chaude et belle journée.

Et voilà ce que ça donne lorsqu'on lève les yeux.

C'est par ici !

Rejoignons notre satellite via le long cheminement habituel passant sous le tarmac.

Je ne suis pas souvent parti du T1, et uniquement pour voler avec feu Olympic Airways, Aegean Airlines, SAS Scandinavian et Blue1. J'ai donc toujours fréquenté le même satellite.
Je me rappelle de l'aller-retour CDG-ATH en 2004, avec l'A340-300 à l'aller et l'A300-600R au retour… Je suis heureux d'avoir connu la fin de cette belle époque !

Comme très souvent au T1, le PIF est expédié très rapidement.

Un magnifique A320 Brussels Airlines en livrée spéciale Magritte.

Quel dommage que notre compagnie nationale n'ait pas ce genre d'idées !

Un magnifique 757-200 Icelandair qui vaut le détour. Les déboires du 737MAX lui offrent un sursis bien appréciable !

A380 de la compagnie à la gazelle.

Un A320 Aeroflot, pris in-extrémis ^^

Tandis qu'au loin, mon A321 se pose (désolé pour la qualité, mon appareil photo ayant alors rendu l'âme, j'effectue ce voyage uniquement avec mon smartphone. La qualité du zoom en pâti bien malheureusement.

L'avion du jour est le SX-DNH, un ancien Monarch Airlines. Il y volera entre 2009 et 2017 avant de rejoindre Aegean.

Il viendra se positionner en porte 77 juste aux côtés de l'A320 "Magritte".

L'avion ayant déjà 30min de retard, l'embarquement ne pourra évidemment pas être ponctuel.

L'embarquement sera lancé à 17h25. Je profite d'être proche de la vitre pour prendre une meilleure photo de cette superbe livrée.

Le "petit nez"…

…et tout le reste ^^

Fuselage shot ! (malheureusement, pas d'embarquement par l'arrière via le tarmac… snif !)

à bord

Instant porte pour notre cher modérateur ;)

- Bonjourrrr, dit le PNC en porte avec un grand sourire.
- Γεια σας, répondrais-je avec sourire et très probablement un accent bien plus marqué ^^
Très bon accueil, cela est prometteur !

Je rejoins ma place non loin du fond de cale.

Ma place est située juste derrière la porte 3 droite.

Malgré leur conception façon "planche à repasser", les sièges sont plutôt confortables, et surtout inclinables.

Le pas est également très correct.

Dans le compartiment supérieur du dossier, on retrouve le magazine des ventes à bord.

Avec, ma foi, des objets forts tentants !

Tandis que dans l'aumônière, on retrouve la safety card.

Instant bibi ;)

La wifi interne fonctionne.

Pendant ce temps, notre vaillante monture fait le plein.

Un A380 Air France passe au loin…

…tandis que cet A321 se positionne à nos côtés.

ξεκινήστε !

Nous repousserons avec la demi-heure de retard annoncée (en ce qui me concerne, cela n'aura aucune incidence pour la suite !).
On nous distribue des bonbons bien corporate ;)

Puis on contournera le T1 par l'ouest afin de se diriger vers le doublet sud.

Cela nous permettra de froler le bel A340-200 que voici ! :)

On roulera jusqu'à la 08 gauche.

απογείωση από το αεροπλάνο μας !

C'est parti pour une nouvelle aventure !

Direction plein est pour commencer.

Voici notre route pour cette première partie du vol.

La sécheresse fait rage depuis plusieurs mois et la couleur ocre des champs à perte de vue est frappante.

Survol de l'aéroport de Vatry.

Quelques temps plus tard, nous arrivons au-dessus des Vosges.

Sur la carte, cela donne ceci.

Petit aperçu d'une station de ski que je n'ai réussi à identifier.

A l'approche des Alpes, le temps change drastiquement !

Voici Lucerne et le lac des Quatre-Cantons.

Puis nous nous engageons au cœur des Alpes Suisses.

Mais la météo n'est point fameuse.

Petit bout de glacier cherchant à se cacher ^^

la colère de zeus

Puis nous abordons l'Italie, et là, ça va chauffer !

Cela commence même à secouer sec comme le montre cette courte vidéo ci-dessous.

La faute à cette supercellule ultra-massive. Nous frôlons l'enclume de cet immense cumulonimbus.

Quand je dis une supercellule, c'est une ligne gigantesque de supercellule qui fait rage sur quasiment 200Km de long sur tout le nord de l'Adriatique.

Autant dire que ce sera du "PNC assis attachés" durant près d'1h de montagnes russes, à slalomer entre les sommets glacés de ces monstres puissants (ici, nous en contournons une par la droite).

Comme en témoigne cette autre vidéo.

Notre trajectoire sinueuse en est le bon témoin.

Il faut bien dire que les dimensions de cette énorme amas de supercellules furent absolument exceptionnelles, comme en témoigne déjà le radar foudre sur 12h.

Après 1h totale d'agitations désordonnées, notre avion retrouve un air plus stable, ce qui permettra aux PNC de reprendre le service.

L'atmosphère est maintenant fortement brumeuse et le soleil décroit de plus en plus.

la prestation

Voici le plateau repas.

On retrouve les éternels crackers salés.

Détail de l'argent… de la plastiquerie ;)

Le pain est servi chaud, une très bonne intention.

Le plat principal : poulet mariné et pommes de terre. C'était très bon mais j'ai connu plus copieux sur cette ligne avec Aegean.

En guise de désert…

…un délicieux loukoum !

Le tout conclu par un thé.

crépuscule et approche

Tiré par Pyroïs, Eoos, Aethon et Phlégon, le char d'Hélios rejoint bientôt son palais des Hespérides.

Quelle beauté !

Avec en plus une lune quasi-pleine qui joue la guest-star.

On survole ensuite la rade du Pirée à l'est du canal de Corinthe.

Puis on survole la belle côte athénienne (pardon encore pour le flou non artistique).

La vidéo de toute l'approche et de l'atterrissage est ci-dessous :

On vient ensuite se positionner en porte aux côté de ce 777 TK qui vient en voisin (un 777 pour un vol d'une heure : quel luxe !).

Cette fois, je le tiens mon débarquement par l'arrière ;)

Et ici, pas d'agent photophobe (Paris Aéroports, prenez-en de la graine !)

changeons de zone

Mon vol du lendemain étant hors espace Schengen, il me faut passer par la zone publique avant de repasser le PIF.

Pas de bagages à récupérer, je passe mon tour.

Merci pour l'accueil !

Pas besoin non plus d'effectuer un nouvel enregistrement.

J'aime beaucoup cet affichage bien rétro !

Le PIF sera franchi très rapidement et personne ne verra d'objection au fait que je me présente la veille de mon vol. Il faut dire que la zone airside est ouverte 24h/24 et qu'Aegean propose énormément de connections avec escale nocturne. Je ne serai pas le seul passager à venir passer ma nuit ici.
Pour le moment, il y a encore du monde mais passé 23h, il n'y aura quasiment plus personne.

En attendant, je vais aller compléter mon repas au Flocafé (que je connais bien, vu qu'ils sont présents dans tous les ferries de Blue Star au départ du Pirée).

Quoi de mieux qu'une bonne salade grecque accompagnée d'un ouzo ? (avec de pareils arguments, on ne peut pas détester ce merveilleux pays ^^)

Vers 23h30, le terminal s'est quasiment entièrement vidé. Je vise ces confortables fauteuils qui feront amplement l'affaire pour y passer la nuit.

La suite sera pour le prochain opus !

Merci pour votre lecture !

A très bientôt ! :)