Avis du vol entre Bologna et Lyon en classe Economique avec Air France Hop

Avez-vous déjà vu une Lamborghini de service sur le tarmac d'un aéroport ?

Casse-tête introductif et autre considération financière

Bonjour à toutes et tous pour ce report qui sent bon les vacances de Noël ! Et pour cause, je pars le jeudi 19 décembre pour me rendre dans un premier temps chez Mlle en Italie afin d'assister à sa remise de diplôme, événement d'une grande importance.

La date du 20 décembre pour la célébration m'ayant été communiquée après l'achat de mon premier a/r CDG-GOT-CDG-LYS, j'ai dû me prendre un billet GOT-AMS-BLQ-LYS chevauchant mon routing retour prévu pour la France. Ainsi au 27 juillet 2019, je dispose au choix, pour le 23 décembre, des billets :
- GOT > CDG > LYS
- BLQ > LYS

Le 9 août, je reçois un mail intriguant de la part d'AF : mon vol BLQ > LYS du 23 décembre est devenu un fantastique BLQ>CDG-ORY>LYS. En vérifiant sur internet je me rends compte que la ligne AF reliant Lyon à Bologne a été supprimée du 23 décembre au 5 janvier, sans doute pour utiliser l'appareil sur une ligne plus rentable en cette période de Noël. J'appelle donc Air France une première fois et obtiens un billet BLQ > CDG > LYS un peu plus potable. Quelques mois plus tard, je découvre qu'un vol direct est possible la veille du 23 décembre et parviens de nouveau à effectuer un changement de billet.

Il ne me restait plus qu'à résoudre ce problème de billet inutile entre GOT et LYS le 23 décembre. J'ai décidé d'attendre jusqu'au 17 décembre pour le modifier, le temps pour moi d'avoir à ma disposition l'emploi du temps du second semestre. En cherchant un peu, je découvre qu'il est possible de modifier les dates de vol du 23 déc au 6 février pour un surcoût de 22€. Je complète ce vol aller avec un billet carte jeune simple au départ de LYS et à destination de GOT (escale à CDG) que j'achète pour 87€. Ainsi, je me retrouve avec le routing en 5 sections (2,5 a/r) que voici (de fin août à décembre):
CDG > GOT > BLQ > LYS, GOT > LYS > GOT).

Si l'on additionne le premier billet pour la Suède à 131€, le billet pour aller en Italie à 209€ et enfin la modification à 109€ de février, on arrive à la somme de presque 450€. Je m'en sors donc, en période de Noël, avec un surcoût de 75€ par rapport à ma moyenne de 150€ par a/r mais avec comme consolation un trajet chez mon père en février qui n'était pas prévu et la possibilité d'être présent à un moment important de la vie de ma bien-aimée.

Ce crochet par l'Italie originellement imprévu présente également un avantage de taille. En effet, mon a/r en Italie de début de décembre a porté mon compteur d'XP à 90, soit à 10XP seulement du statut Silver. Matheux que vous êtes, vous comprendrez que les deux vols d'acheminement vers l'Italie m'ont permis d'atteindre sur le fil la barre des 100XP, ce qui me permet de passer Silver pendant les 3 jours que je reste à Florence. L'affaire est heureuse et tombe à pic : je rentre avec ma valise et ai déjà payé un supplément bagage. Or, Mlle devant me rejoindre en France pour Nouvel An et aller à Moscou en janvier, il lui fallait une valise à elle aussi. Mon statut Silver nous permettra donc d'éviter la franchise à bagage sur son vol AZ FLR-FCO-GVA le 27 décembre puisque je voyagerai avec deux bagages en soute aujourd'hui.

L'autre fait marquant de ce voyage a été le nombre d'appels et de contacts que j'ai eu avec le service client d'AF. Le dernier avant le départ (car il y en a après pour créditer des miles manquants) a été de régler l'impossibilité d'effectuer l'enregistrement depuis l'application, chose qui fut rapidement résolue par un conseiller via Messenger.

En route !

Mlle et moi faisons nos valises rapidement Je fais ma valise rapidement et attends Mlle en la pressant un petit peu pour prendre la route. Même si Google Maps n'annonce que du vert, je préfère partir pour arriver 1h40 en avance, on ne sait jamais avec ce qu'il se passe que trop régulièrement sur l'autoroute reliant Florence à Bologne… Admirons au passage l'amour des Italiens pour la voie centrale.

Bagages DÉPOSÉS, sac oublié

Allez zouh, Mlle gare la voiture "à l'arrache" au kiss&fly (joli nom) et m'accompagne au dépose-bagage. Bisous d'au revoir sans trop de cinéma, on se revoit dans 5 jours après tout. Comme je m'y attendais, l'hôtesse m'indique que je dois payer pour la deuxième valise (lol). Avec toutes les modifications qu'il y a eu sur mon dossier je suis guère étonné que mon supplément bagage payé en juillet ait sauté. Ce problème sera cependant vite résolu et les bagages envoyés en enfer avec des belles étiquettes Priority fluorescentes. L'hôtesse prendra également soin de coller une étiquette verte sur mon bagage à main car celui-ci ne peut pas rentrer dans le coffre à bagage de notre CRJ700 du jour. Je devrai donc le laisser sur le tarmac avant de monter dans l'avion.

Vient ensuite le temps de monter vers le contrôle de sécurité… Je pense subrepticement à mon ordinateur…. je mets ma main sur mon dos (et non sur mon sac)…. et là c'est le drame ! Où est mon sac à dos !? Je ne pense pas l'avoir oublié au comptoir ni à quelque autre endroit de l'aéroport… J'appelle Mlle (qui est presque sur l'autoroute) et lui demande si elle a mon sac… Elle a dit oui ! Ce mot est si doux à l'oreille dans de tels moments de montée de stress, non ?

Je retourne donc au kiss&fly, effectue un kiss&fly et prends cette photo de l'entrée comme cela ne devrait pas être fait à ce moment si l'on s'en tient à la chronologie d'un FR normal.

On retourne à l'étage pour de bon.

Passage de la sécurité

Délai d'attente raisonnable aujourd'hui, c'est mieux que la file que j'ai déjà vu en cet aéroport sous-dimensionné… Parfois elle sort de plusieurs dizaines de mètre, en plus de celle présente dans le tortillon précédant les comptoirs.
L'attente dure effectivement 15 minutes mais dans une chaleur étouffante. Bologne est équipé d'un système de pré-check où les passagers doivent scanner leur BP et mettre leur valise dans un scanner automatique. Il faut ensuite déposer ses vêtements, ordis et autres sur le tapis comme cela se fait partout. Je trouve ce système peu clair même si un gain d'efficacité peut être constaté si l'on sait comment tout cela fonctionne. 

Me voilà airside. L'offre duty free est très complète, de même pour l'offre de restauration (qui reste néanmoins assez chère).

La curiosité de BLQ

En prenant cette photo je croyais surtout immortaliser ce 737 de KLM… Cependant, en effectuant les corrections sur mon ordinateur, j'ai remarqué un véhicule plutôt intriguant… L'avez-vous vu ?

Une belle Lamborghini "Follow me". Ils doivent s'amuser de temps en temps sur la piste de décollage avec cet engin !!

Cheminement jusqu'à la porte 3

Je continue mon exploration de ce terminal tout en longueur.

Je constate que les portes d'embarquement sont très rapprochées tandis que l'espace disponible pour les files parait insuffisant…

Surtout au niveau des premières portes !

KLM prépare son embarquement en porte 1. Le mien se fera en porte 3.

Le FIDS du jour. Certains avions sont très très en retard !

Je m'installe avec pas mal d'avance devant le porte d'embarquement. Les sièges ne sont pas du tout confortables (plastique dur) et ne proposent pas de prise électrique.

Un embarquement mal orchestré

Puis vient le moment tant attendu. Cela fait 4 mois que je n'ai pas voyagé sur Air France. Entendre des français à l'étranger fait assez bizarre dans un premier temps. 
L'embarquement est annoncé à 17h15 mais ne commencera qu'à 17h40… Je n'ai pas trouvé cela très pro de la part de l'aéroport. Glander debout c'est pas ce que je préfère. Quoiqu'il en soit je dispose de l'accès à la file prioritaire grâce à mon statut Flying Blue fraichement acquis. Ca fait toujours plaisir :) 

Direction notre aéronef

Nous sommes enfin autorisés à descendre pour monter dans le pax-bus qui nous conduira à notre appareil.

Un A320 AF en partance pour Paris. 

Aegan est également dans les starting blocks.

Sur le tarmac

Et voici notre saucisse HOP! for Air France.

Le chef de cabine nous attend de pied ferme… la soute à bagage à main aussi !

HOP! un fuselage shot

Arrivée à bord

Je pose mon bagage au pied de l'appareil avant d'emprunter les petits escaliers du CRJ. L'accueil par le chef de cabine est un très cordial "Bonjour, Monsieur. Bienvenue à bord !". Les passagers étant majoritairement français et de retour en France pour fêter Noël, tout le monde est de bonne humeur, discutent et semble faire partie d'une même famille, c'est très agréable et les PNC jouent aussi le jeu.
Il est désormais temps de passer aux choses sérieuses avec une première bonne impression de ce qui sera mon siège pour l'1h45 à venir. Je m'installe au 7D qui m'a été attribué sans possibilité de le modifier depuis l'application (étrange). Je pensais donc que la cabine serait pleine mais il n'en sera rien, seulement une soixantaine de pourcents de la cabine sera occupée. 

Vues du tarmac dans et à travers le hublot

Tour du propriétaire

Je profite de ce court instant sans voisin pour faire le traditionnel tour du propriétaire, avec pour commencer ce beau MAGAZINE de décembre 2019.

Puis cette installation extrêmement utile qu'est le porte-gobelet

Les notices de sécurité ont quant à elles bien vécu.

J'allais oublier l'acquisition de ces petites serviettes et cette sucrerie qui sont les bienvenues en montant à bord. Air France marque des points et se différencie de la concurrence à ce niveau-là.

C'est étonnement propre là dedans !
J'hérite d'un voisin enclin à l'échange et discutaille avec lui 2 min le temps que l'embarquement se termine. Il se rend à Nantes en passant par LYS suite à l'annulation de son invitation chez ses beaux-parents anglais… Il me confie s'être frité avec sa dame il y a quelques semaines. 

Le pas est respectable pour un vol de cette durée. Remarquez que j'ai changé de siège entre temps (7D > 6A) car le rang d'en face était vide et l'embarquement terminé (avec 10 minutes de retard). 

Je prends mes aises comme tout bon passager qui savoure l'absence de voisin.

Roulage et décollage

Le chef de cabine fait le speech habituel mais en adoptant un ton amusant, ce qui a le mérite de faire sourire les passagers.
Il est temps de repousser. Nous passons devant le terminal et quelques appareils, dont le fameux AF qui nous suivra avant de se rendre à Paris.

Une PNC passe dans les rangs et allume les liseuses des passagers en pleine lecture de manière à ne pas les déranger lorsque la cabine sera plongée dans le noir. Je trouve l'initiative fort sympathique et montre un certain goût du détail.

Le roulage est rapide puisque nous sommes les premiers à décoller. Le commandant sera même cordial dans son annonce de décollage faite aux PNC. On tourne et on décolle dans une cabine qui reste incroyablement silencieuse grâce aux moteurs situés à l'arrière de l'appareil. Je profite de la météo dégagée pour prendre quelques vues du nord italien.

Une fois en vol je prends soin de tester l'inclinaison du fauteuil, laquelle est excellente et complète bien l'assise confortable.

Un petit coup de plafonnier pendant que les PNC s'affèrent à préparer le service.

Je n'ai pas compris le fonctionnement du service durant le début du vol… La PNC du fond est partie de l'arrière vers l'avant tandis que son collègue masculin est resté dans le galley avant. Cela a sans doute contribué à ralentir un peu le service mais le faible remplissage de la cabine a contrecarré la chose. Le chef de cabine passera finalement faire les ramassage des déchets. Je me demande s'ils n'alternaient pas leur pause…

Milan au loin (?)

Service en vol

Je m'attendais à un sandwich mais pressentais les biscuits. Bingo, j'aurai le droit à un biscuit sucré et des biscuits salés sur décision unilatérale de la PNC. Merci !

J'accompagne cette bricole d'une bière mi-fraîche.

Joyeuses fêtes aux FRistes !

Je me lance dans l'exploration de ce magazine de bord. Je trouve le contenu qualitatif et varié, largement de quoi occuper un passager pendant 2h de vol.

Instant flotte avec les A350 et les A380 sur le départ.

Phase d'atterrissage

Quelques turbulences se font ressentir au dessus des Alpes lorsque la descente est amorcée à 18h40. Notre PNC passera dans la rangée en remontant les tablettes des sièges vides qu'elle avait baissées pendant le service afin d'offrir plus d'espace pour les passagers sans voisin. Je trouve que ses attentions étaient accessoires bien qu'agréables. Pour résumer, le service s'est passé d'une manière impeccable avec pas moins de 3 ramassages et des PNC souriants et généreux en attentions particulières.

Lors de la descente j'observe un phénomène très impressionnant à travers mon hublot. La lumière de l'aile éclairait ce qui semble être un nuage de neige (ou de grêle). 

La cabine est bien évidemment éteinte.

Nous sommes presque à LYS. Voilà longtemps que je n'ai pas atterri ici par le nord-est. Le souvenir des nombreuses navettes LYS-ETZ de mon enfance resurgissent.

Mon père est en ce moment dans l'avion en provenance de Düsseldorf et suit mon CRJ ! Tout s'est goupillé au hasard et nous nous sommes rendus compte que nous arriverion en même temps il y a seulement 7 jours.

Encore quelques mètres…

Nous voilà posés ) 19h12 ! direction le terminal HOP! pour un roulage court.

DiscoLYS

Arrivée à LYS

Le DJ du soir est bien entendu perché

On se gare à côté de navettes régionales

Coupe budgétaire sur les livrées HOP!

Danette, faut pas être trop grand !

V'là une belle saucisse quenelle à réaction

Parcours aéroport

Je file en direction du tapis à bagages. Pas mal de monde sur le départ en ce dimanche soir de départ en vacances.

Je suis bien à Lyon. L'aéroport est moderne et semble avoir été rénové il y a peu de temps. Je réitère ma remarque passée, LYS aurait le mérité d'être plus fréquenté et valorisé par AF à l'international.

On ne s'en lasse pas de ces saucisses HOP!

La livraison des bagages sera très rapide avec pas moins de 10 min d'attente entre la sortie et le démarrage du tapis. Le respect des priorités sur le tapis est visible car mes bagages sortiront en premier.

Par contre très mauvaise surprise lorsque je tente de récupérer un chariot… il faut mettre une pièce (que je n'ai pas) pour en retirer un. Je trouve ça lamentable. Heureusement que j'en trouverai un sans propriétaire à quelques mètres de là.

Et voici ma charge du jour !

L'avion de mon père est encore au roulage. Je décide donc de le rejoindre dans la gare TGV pour rejoindre la voiture plus rapidement. Cette boutique Relay me rappelle les fois où je bavais devant les maquettes du Concorde d'AF. Elles ne sont malheureusement plus exposées. Snif.

Les travelators sont d'une grande aide ce soir. Un monsieur m'aidera même à déplacer une valise jusqu'au hall TGV. Merci à lui.

Et c'est ici que j'attendrai mon père encore coincé dans sa tondeuse Eurowings… De nombreux cars sont garés pour attendre les voyageurs en partance pour le ski et pour compléter les navettes SNCF en cette période de grève.

Le parcours du jour en image.

Merci pour votre lecture !
N'hésitez pas à poser un like ou commenter, cela fait toujours plaisir ;) Hâte de retrouver vos FR et bien évidemment, Joyeuses Fêtes !