Avis du vol entre Paris et Gothenburg en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous et bienvenue sur ce report entre Paris Charles-de-Gaulle 2G et Göteborg Landvetter.

Dans le cadre de mes études, j'ai l'opportunité de partir un an en Suède avec Erasmus à l'université de Göteborg. Rentré en France pour les vacances de Noël, il me faut désormais retourner dans le nord pour un second semestre qui s'annonce passionnant, tant sur le plan scolaire qu'aérien.

Les billets ont été réservés cet été en profitant d'une offre promotionnelle d'Air France entre CDG et GOT. L'aller est effectué le 9 janvier et le retour est prévu pour le 10 juin, lequel sera complété par un vol simple en direction de Lyon.

Par conscience écologique, et n'étant pas chargé comme je le serai au retour, j'ai décidé de me rendre à CDG en TGV Ouigo depuis Saint-Exupéry. Alors que cette ligne peut paraître peu pratique pour les personnes désireuses de voyager entre les deux centre-villes, elle s'avère être une très bonne alternative à l'aérien, que ce soit pour des considérations économiques (15€ supplément bagage compris) ou pratiques (2h30 porte à porte). Cela tombe d'ailleurs parfaitement bien dans mon emploi du temps puisque Mademoiselle est censée prendre un avion aux mêmes heures que moi en direction de Bologne.

Toutefois, cet arrangement millimétré est tombé à l'eau à cause des grèves : mon train de l'après-midi fut annulé la veille de mon départ tandis que le vol de Mademoiselle fut annulé 4h avant son départ et fut remplacé par un LYS-CDG-BLQ. J'ai donc dû réserver une place sur le Ouigo du matin et Mademoiselle s'est arrangée pour arriver le plus tôt possible et partir le plus tard possible à CDG histoire de déambuler ensemble dans les terminaux et de savourer quelques heures bonus.

Ainsi nous disons-nous au revoir à la gare TGV de Saint-Exupéry pour mieux nous retrouver à CDG dans 4h. La journée est ensoleillée et les températures sont printanières. Bref, un cadre propice pour partir en voyage !
Comme je l'ai expliqué plus haut, ce trajet sera l'occasion pour moi de tester l'efficacité du TGV face à l'aérien sur cet axe, même si mon train finira par arriver 50 minutes en retard du fait d'un problème d'aiguillage. Qu'à cela ne tienne, je profiterai de l'attente sur les rails pour faire connaissance avec un voisin qui se rend en Inde pour passer quelques semaines de vacances chez sa famille. J'apprendrai par la même occasion que travailler en France sans nationalité de l'UE est un casse tête sans nom, notamment lorsqu'il s'agit de faire sa demande de visa de travail à la préfecture. En conclusion de ce premier tronçon ferroviaire, je ne peux que recommander aux voyageurs réguliers l'offre TGV Ouigo entre LYS et CDG si l'emploi du temps vous le permet.

De retour là où j'ai passé une grande partie de mon été en qualité de stagiaire d'une association proposant aux lycéens du monde entier des programmes scolaires à l'internationale. Faites partir vos ados si vous en avez ! :p La Suède m'a plu et voilà que j'y retourne hé hé.

Deviendra-t-il lui aussi un symbole ?

Mademoiselle n'arrivant que dans 1h30, je décide d'aller poser ma valise au 2G via la navette du 2F…

…2F qui est une forteresse tenue d'une main de fer par Air France…

… et que je ne vous présente plus tant d'anciens FR y ont œuvré.

Je croise une famille bien plus chargée que moi avec ma pauvre valise de 15kg.

Le comptoir AF du 2F était malheureusement fermé aujourd'hui. Est-ce une conséquence des grèves ? Me voyant immortaliser ce rideau de fer des temps modernes, un agent d'Air France m'invite à me rendre au 2E. L'attention est gentille mais je ne faisais que passer. 

Par contre ici c'est ouvert. Suis-je le seul à lorgner sur la grosse maquette qui trône en ces lieux ?

Je m'installe avec un sandwich et assiste à une scène d'incivilité fantastique. Une dame fait tomber son gobelet de soda et se met à rire, puis continue son chemin sans même daigner tenter un quelconque nettoyage de l'incident ou de chercher à contacter un "technicien de surface". Cette dernière arrivera au bout de 10 minutes  et mettra du zèle à nettoyer le méfait avec une technique qui m'était inconnue jusqu'alors, le tout en discutant paisiblement avec des SDF avec qui elle avait visiblement l'habitude d'échanger. Bref, je suis surpris par l'efficacité des services de nettoyage et l'attitude de cette dame. Très bon point pour l'aéroport.

Mon sandwich avalé, je me dirige vers l'arrêt de la navette 2G, laquelle arrivera à destination en 5 minutes. Je déposerai mon bagage aux bornes automatiques sans avoir à attendre une seule seconde et retournerai au 2F attendre que l'avion de Mademoiselle atterrisse. 

Une fois ensemble nous partons à la conquête de CDG puis décidons de nous poser dans cet établissement américain situé au 2E. Nous profitons de ces quelques heures ensemble pour nous initier aux mots fléchés, tâche plutôt complexe pour Mademoiselle dont la langue maternelle est l'italien ! Mais elle s'en sort et j'en profite pour découvrir une discipline qui m'a toujours fait peur de par sa difficulté.

L'heure est venue de véritablement nous séparer mais on se revoit dans trois petites semaines !

Le 2G n'est pas très fréquenté mais participe au rayonnement d'Air France là où beaucoup ne l'attendent pas.

Les contrôles de sécurité sont passés rapidement et je prends la direction de l'espace attente.

Beaucoup de monde ce soir et je dois avouer avoir eu du mal à trouver un siège avec prise électrique.

Le terminal 2G dispose d'un lounge mais je n'y ai malheureusement pas accès en voyageant en économie avec un statut silver. L'offre était proposée pour 35€ mais cela n'en valait pas la peine pour 45 minutes.

Comme il est de coutume au 2G, la porte d'embarquement est affichée à la dernière minute sur le FIDS mais bien en avance sur les notifications de l'app. Direction l'aile droite.

J'aime bien cette livrée Air France HOP!

Luxair se prépare à partir après nous.

Une offre de presse est proposée à l'entrée de l'espace d'attente. Je ne prendrai pas de journal car tout est déjà téléchargé sur Air France Play.

Je me mets dans la file prioritaire une fois en porte. L'embarquement sera fait en la respectant, mais cela va de soi dans un hub Air France. L'espace d'attente est cependant très limité et nombreux sont ceux qui attendent dans l'escalier.

L'embarquement débute à l'heure et je profite des quelques mètres sur le tarmac pour faire des photos en toute discrétion.

Notre avion a une livrée Air France et doit donc être un des derniers à être entré dans la flotte. Mon intuition ne me trompera pas puisqu'il s'agit du F-HBLO, autrement dit le plus jeune Embraer de la flotte avec une entrée en service  effectuée le 19 octobre 2019.

Fuselage shot et réacteur allumé.

L''accueil à bord fut fort agréable mais sans les traditionnelles lingettes.
Cette cabine dispose de 4 sièges business proposés à 89€ en surclassement. Le plafond est plutôt bas même si suffisamment élevé pour ne pas avoir à me baisser du haut de mon mètre 86.

La première impression de mon siège est bonne. L'espace est visiblement plus généreux que les A32x, tout comme je l'avais souligné pour les Embraer 190 de KLM dans mon précédent report.

Le hublot est lui aussi large. Dommage que ce vol se fasse de nuit.

Nous étions donc le voisin de cette tondeuse Luxair.

Le pas est généreux et suffisant pour 1h30 de vol. 

L'embarquement s'effectue rapidement si bien que la porte est fermée à 20h30, signifiant au passage que je n'aurai pas de voisin. Un bon coup de chance comme on les aime, surtout lorsque l'avion est plein comme un oeuf dans les autres rangées.
J'ai d'ailleurs croisé une camarade de classe dans l'avion, le monde est petit !
Qui dit avion dit notice de sécurité. 

Ce vol s'annonce agréable !

Nous patientons un peu pour obtenir un créneau en cette période de grève… puis sommes autorisés à nous en aller.

Les amateurs sont servis.

Notre charmante PNC fait les démonstrations de mise tandis que nous avançons.

Un rescapé !

Cet A380 attend au large… Un récent FR m'a donné très envie de le tester avant son retrait.

La team rocket s'envole vers d'autres cieeeeeeux

Je regrette un peu que les PNC n'aient pas entièrement éteint la cabine cette fois-ci… Je préfère quand il fait sombre pour pouvoir prendre des photos sans reflet. 
Le début du vol sera marqué par de fortes turbulences. 

Notre avion passant au dessus d'une épaisse couche de nuage, il n'y a plus rien à voir dehors si ce n'est un winglet qui se reflète très bien dans une aile bien astiquée.

Littérature de bord que je commence à bien connaître ce mois-ci.

Heureusement il me reste de quoi me 'rafraîchir' d'un vol de la veille.

La tablette de l'Embraer défie la concurrence de part sa largeur qui permet de facilement y poser un PC et une collation. Seul bémol sa position est fixe et ne peut donc pas être tirée vers soi.

Les boissons sont servies en premier. En voyant la PNC faire le service j'avais un doute quant à l'offre solide. Je fus rassuré en voyant qu'elle était composée, au choix, d'un bagel au thon ou d'un wrap "houmous carotte salade". Je jette mon dévolu sur l'option la plus bourrative, à savoir le wrap. Le choix d'ingrédient et de préparation ne me convainc pas une fois en bouche : les ingrédients sont assez mal répartis à l'intérieur et le tout est un peu sec. Pour ce qui est de la boisson j'ai eu l'outrecuidance de demander coca et jus de tomate. Ma demande ne rencontre aucune objection.

On notera le packaging surdimensionné : passer de 100g à 90g laisse des traces. Je suis curieux de voir si les déchets sont recyclés comme il est indiqué sur le carton.

Bon appétit à vous tous ! Accompagner cela d'un jus de tomate avec Kana dans les oreilles donne au tout un air de vacances… Voyez par vous-même ;)

Gros plan sur ce fin mets. 

Nous respectons les coutumes à bord et rangeons le tout de manière structurée. 

Pas de photo malheureusement mais l'inclinaison du siège était excellente.
La descente débute à 21h56 avec 2°C annoncés à l'arrivée. Il y aura de nouveaux beaucoup de turbulences. 

A peine sortons nous des nuages que la terre pointe son nez.

… si bien que je serai surpris par la rapiditié avec laquelle nous nous sommes posés. Notre vol a 20 minutes d'avance, chapeau l'artiste.

S'en suit un court roulage au large, synonyme donc d'un transfert en pax-bus.

Danette pour qui veut être assis dans le bus. Je ne me sens pas concerné ce soir…

… et préfère immortaliser notre voisin de parking.

Toute bonne chose a une fin… On se reverra en février dans le sens opposé !

Les tondeuses sont très présentes en terres scandinaves.

De retour à mes 5°C pluvieux…

Notre avion ne s'est visiblement pas trompé de destination, voilà qui est rassurant.

Nous cheminons ensuite vers le tapis à bagage où ma valise arrivera en moins de 5 minutes. En revanche que de monde pour ce retour des vacances (qui durent jusqu'au 12 janvier ici) !

Volvo est d’ailleurs plus maître des lieux que ne l'est SAS.

Le personnel prépare l'aéroport pour accueillir ses prochains voyageurs.

En revanche pour nous ce sera fin janvier.

Dernier passage avant le carrousel.

Comme je l'ai dit, peu d'attente alors que les voyageurs polonais commencent à se servir.

A faire !

Je passe sans souci à l'extérieur mais arrive trop tard pour prendre la première navette. Qu'à cela ne tienne, j'attendrai 10 minutes dans l'air frais histoire d'inhaler les senteurs forestières qui baignent cet aéroport.

Comme l'a écrit un certain Dostoïevski : Je regrette de ne pouvoir m'entretenir plus longtemps avec vous, mais nous nous reverrons… Vous n'avez qu'à prendre patience.