Avis du vol entre Munich et Nápoli en classe Economique avec Lufthansa

Bonjour à tous et à toutes.

l'introduction

C'est à mon tour de raconter un voyage à Naples organisé à l'automne dernier pour retrouver un groupe d'amis.
Groupe d'amis déjà bien dans le rythme à mon arrivée le samedi matin, car je travaille toute la semaine moi !
Plus sérieusement, il m'est difficile de prendre des congés la première semaine du mois pour des raisons professionnelles.

En conséquence, je partirai plus tard que les colocs et voyagerai seul à l'aller.
Pour m'y rendre, il y a bien un vol direct entre l'EAP et NAP aux dates voulues mais les horaires ne me feraient rester que l'après midi du samedi (et encore, avec un atterrissage à 14h55, il n'en reste plus grand chose). En effet, le vol retour partant le lendemain matin à 11h environ, on ne peut rien tirer de la matinée.

Je suis donc condamné à prendre une legacy (et payer cher) mais au moins, je pourrai étendre la durée de mon séjour.
A ce petit jeu, c'est LH qui gagne assez facilement, les autres compagnies me proposant un racket en règle.
C'est tout de même environ 250 EUR que je débourse pour cette série de quatre vols qui n'a même pas le mérite du renouvellement après les 6 vols pris en octobre pour raisons professionnelles.

Pour ajouter l'injure à l'insulte, le tarif el cheapo sélectionné ne me fera gagner aucun miles chez Asiana, mon programme Star Alliance.
Donc, il ne s'agit pas d'un vol malin mais bien d'un vol avec obligation de résultat. Espérons que mon expérience de chat noir avec LH ne se reproduise pas.

Place au routing qui devrait occuper peu de mémoire vive de votre cerveau que je vais m’employer à rendre disponible du mieux que je peux.  

Au programme de ce FR : une correspondance sans PIF pour aller boire un verre et manger un morceau au salon, le paxbus lufthansien pour un siège en issue de secours avec un voisin. Une petite mousse pour sacrifier au rite de LH. Et un petit bonus muséal pour conserver au retour le plus beau et le plus original.

le prelude

Fraîchement débarqué par paxbus dans le terminal 2 au niveau des portes Schengen soit les G, si je ne me trompe pas.

le lounge report

Direction sans tarder le salon, car je n'ai pas beaucoup de temps.

De par mon statut, j'ai l'insigne honneur d'accéder au salon Senator.

Il y a un peu moins de monde que d'habitude : normal pour un samedi matin.

La presse essentiellement germanophone.

Et c'est parti pour le buffet froid, oeufs durs, cold cuts, concombres et tomates cerise.

Il y a aussi des fruits frais à découper soi-même et quelques hydrates de carbone.

Et un jus de raisin qui fait des guilis dans la bouche.

En version moins noble.
Le Saumur a pour lui d'abriter la fine fleur de l'équitation militaire française.
Bon, le nom de la cuvée n'est pas très glorieuse, je reconnais.

Le reste des vins n'est pas très enthousiasmant. Surtout à l'heure du passage.
Il faut reconnaître aux salons AF qu'outre le champagne (hors province et 2F), les vins rouges sont plutôt de très belle tenue face aux semi-piquettes que l'on trouve quasiment partout ailleurs, salons EK et QR exceptés. 

Le chaud, champignons avec ce qui semble être des brocolis, oeufs brouillés et galettes de pommes de terre.

Le coin yaourt et fruits découpés.

Viennoiseries des deux côtés du Rhin.

Une sélection salée.
A force de fréquenter ces endroits, j'ai développé un certain goût pour le salé au matin. 

J'aurais bien passé une tête car je ne connais pas l'endroit.
Mais, il était fermé lors de mon passage. 

Est-ce lié au fait qu'il se trouve en face du salon d'où je viens ?

En avant pour la porte.
On a passé l'escalier pour l'étage inférieur : a priori pas de pax bus ! 

Target acquired.

Il n'y aura pas de file prioritaire d'organisée. La destination ne doit pas s'y prêter pour un vol de week end.
Tout ceci sent le pax bus. 

Gagné ou perdu, selon le point de vue.

Au pied de l'appareil, portant les couleurs (si j'ose dire) de la Star Alliance.

Le flight report

L'instant porte.

La J ne donne vraiment pas envie. Ces sièges plats et ternes sont l'antithèse du luxe et du raffinement.

Quant à moi, je suis en issue de secours, donc je ne m'estime pas le plus malheureux. Nous aurons droit à une explication sécurité supplémentaire de la part du PNC responsable.

Le pas est inférieur au CRJ900 mais plus que décent.

Test marathon, un peu flouté, mais qui n'appelle pas de commentaires.

Le test Horatius.

Qui contient le lot de bord.

Petit rappel des inconvénients d'être assis à une issue de secours.

J'ai beau fréquenté des avions équipés de wifi, les tarifs habituellement pratiqués ont tendance à me faire fuir.

Ma vue, depuis le 12A.

On repousse à 10h32 soit avec sept minutes de retard.

Roulage devant un faux allemand.

Ou de vrais teutons.

Tiens un mort vivant inerte.

Et son cousin de l'Adriatique à peine mieux en point.

Et naturellement le méchant rapace émirien qui a attrapé en vol un moineau polonais.

Nous sommes en concurrence.

C'est TK qui nous passe devant.

Puis c'est à nous, décollage 10h48.

Le service est effectué à bon train et avec le sourire général de tout l'équipage.

Finalement après moult attente, enfin le sandwich LH. Le choix était proposé : pastrami ou fromage.
Connaissant l'aversion de certains éminents FRistes, va pour le pastrami. 

Avant d'entamer les hostilités, la recette, en allemand, c'est meilleur.

Autopsie de la bête.
C'est simple et rustique, sans prétention. Cela cale un coin. 

Pendant ce temps, je lis les évangiles du libéralisme selon Saint Emmanuel depuis le paradis doré.
Saint Jean, quel petit joueur ! Total loser and has-been. 

Cette lecture est fort à-propos dans les cieux.

A tous mes détracteurs de commentaire : la voici, la Warsteiner icônique.

En 33cl et en bouteille en vert, ce qui est un peu une incongruité dans le secteur aérien : le verre pèse plus que l'aluminium.
Ce faisant, un tesson de bouteille est une arme par destination utilisable par de méchantes gens. 

Je bénéficie du recul de siège même en issue de secours : c'est la seconde rangée, voilà pourquoi.

On arrive.

Mais le Vésuve est caché dans les nuages.

Atterrissage à 12h15 soit 10 minutes d'avance.

Fly Dubaï, jusqu'ici.

Du batave bien plus classique sous ces latitudes.

Ou la compagnie qui souffre des incursions de la précédente sur son marché national.

L'instant danette. 

C'est sous une pluie fine et désagréable que l'on débarque en faux contact.

Ce qui ne nous empêche pas d'emprunter une passerelle !

A NAP, les flux sortant croisent les passagers au départ.
Ici vue sur l'entrée du salon qui sera reporté pour le prochain FR. 

La zone bagage.

Et me voilà au dehors, à la recherche de la navette de l'aéroport.

Merci de m'avoir lu, place à un second bonus napolitain.

Le bonus

Le musée archéologique est le musée incontournable à Naples avec celui du Capidomonte. Faute de temps nous n'en verrons qu'un.
Morceaux choisis.