Avis du vol entre St Denis et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous.
Je vous présente aujourd’hui le FR du vol retour de mes trop courtes vacances à la Réunion.
Rappel du routing.
Bastia Poretta (LFKB) - Paris Orly (LFPO)
http://flight-report.com/fr/report-4345.html
Paris Orly (LFPO) – Saint Denis Gillot (FMEE)
http://flight-report.com/fr/report-4530.html
Saint Denis Gillot (FMEE) – Paris Orly (LFPO)
ICI
Paris Orly (LFPO) – Bastia Poretta (LFKB)
Plus tard
J’ai choisi de voyager sur le vol de jour, car celui-ci permet d’assister à de magnifiques paysages lorsque nous survolons l’Afrique. Voir des paysages depuis le ciel est vraiment quelque chose qui me fascine. Malheureusement ma sélection de photos sera faiblarde car je n’ai eu que du contre-jour pendant cette traversée.
Lorsque j’arrive à l’aéroport, il est 07h00, j’imprime mon billet et me dirige vers la file «economy », où seuls les passagers peuvent entrer. Il y a 4 comptoirs ouverts et je passe en 20 min.
Je me dirige ensuite vers la terrasse pour voir quel sera mon avion du jour, il s’agit, une fois de plus, de F-GSQR, que j’ai eu sur le voyage aller et d’autres fois sur la même ligne.

En descendant.

Je me dirige ensuite vers une salle d’attente, ou sont présents les départs de ce matin et de cet après-midi.

Et où se trouve un espace marathonien.

J’attends ensuite qu’il soit 08h30 pour embarquer, je passe les contrôles rapidement puisque je suis l’un des derniers à entrer à bord.
Sur la passerelle.

Vers 09h15 le cockpit annonce le départ, qui aura finalement lieu…
1h45 plus tard.
En effet, une panne sur le moteur n°2 nous empêche de partir, il faut régler le problème. Peu de temps plus tard, le vol Air France 3580 arrive d’Orly, il s’agit de F-GSQO.

Pendant plus d’une heure et demi, entre les coupures de courant, de la clim et l’arrêt des IFE,

L’équipage technique nous tiendra au courant de l’évolution de la réparation et l’équipage commercial passera sans cesse afin de proposer boissons et biscuits aux passagers.
En attendant, un Boeing 737-800 d’Air Austral quitte son parking et laisse place à un Boeing 747-400 de Corsair International.

Au bout d’1h45 le Commandant de bord prend la parole et nous explique que le problème est résolu. Nous repoussons.

Nous mettons en route l’IFE diffuse les consignes de sécurité, et coupe net. Plus d’image, plus de son, nous roulons sur une cinquantaine de mètres et « PNC dernier virage ». Nous ne décollerons pas. En effet quelques secondes plus tard, le Commandant explique que des alarmes se sont déclenchées et que par mesure de sécurité il a décidé de s’arrêter. La scène va durer une heure et quart. Un bar est mis en place au fond de l’appareil, où sont disponibles des boissons chaudes et froides, des biscuits, glaces.
J’en profite pour me déplacer et discuter avec un steward.
En retournant à mon siège, j’en profite pour vous présenter mon espace vital.

Je précise que les mêmes coupures de courant dérangent le fonctionnement des écrans et de la clim.

Il est désormais 12h00, nous devrions avoir décollé depuis 3h00 et le cockpit nous confirme que le problème est réglé, repoussage, mise en route et roulage vers la piste 12.

Nous décollons, passons verticale Sainte-Marie et nous dirigeons vers le nord-ouest.

1h00 après le décollage, le petit déjeuner est servi, il est 13h00 à la Réunion et 11h00 à Paris.
Dans l’ensemble c’était plutôt bon, mis à part le jus d’orange, infect, je n'ai pas touché à l'omelette.

Nous arrivons ensuite en Afrique, pas loin de Mogadiscio, je vous présente quelques photos, mes plus belles, j’ai dû en supprimer pas mal à cause du contre-jour, mais bon, mes yeux ont fait le reste.
Au dessus de la Somalie.

Au dessus de l'Ethiopie

Au dessus du Soudan/Libye

Voici ma meilleure sélection de photos entre 3 films et une série, de bon choix ce mois ci.
Une fois l’espace aérien libyen derrière nous, le chef de cabine vient me chercher, pour m’emmener dans le poste. Aurais-je oublié de vous dire qu’en entrant dans l’avion j’ai rencontré le Commandant de bord ? Je lui ai tout simplement demandé s’il acceptait de me recevoir à l’avant et sa réponse fut positive. Je resterais donc pendant ¾ d’heure à discuter technique, carrière, voyages. Je me suis engagé à ne pas diffuser de photos.
Lorsque je retourne à mon siège, c’est l’heure de servir le diner. Le dessert est immangeable.

Nous sommes ici, et la nuit tombe.

A 21h00, nous atterrissons sur la piste 26.

Je sors de l’avion parmi les derniers puisque je suis installé au fond, ma valise sort au moment où j’arrive.
A bientôt pour le retour en Corse.