Bonjour à toutes et tous !
En ces temps compliqués de pandémie générale, lire et relire vos nombreux FR est un réel plaisir d'évasion et de contemplation de jours meilleurs et d'aventures lointaines ! Donc je commence par remercier les nombreux contributeurs du sites, car grâce à eux je voyage dans des îles perdues taïwanaises, en papouasie, et même un simple Paris-Nice devient une escapade excitante depuis mon canapé.
En fouillant des mes photos de vacances de l'année passée je me rend compte que j'avais pris des photos matière à un FR sur une route apparemment exclusive sur le site, le retour de mon escapade en Israel avec Iberia ! Alors, pourquoi pas apporter ma pierre à l'édifice et inspirer à de futurs voyages à mon tour ?
Pour re-situer, je suis français, installé depuis maintenant presque 5 ans à Cape Town en Afrique du Sud, et retourne en Europe une fois par an, au mois de juin, saison creuse pour le secteur touristique dans lequel je travaille. Alors visiter la famille dans les Alpes c'est bien, mais je me garde toujours une semaine 'à moi', pour MES vacances, sans obligation de voir un-tel mais de profiter de moments de décompression et d'aventures seul. La question est toujours de savoir où aller, que faire ?
L'année dernière un ami malawien expatrié en Allemagne me dis qu'il part pour Israel pile ma semaine de libre, à l'occasion de la gay pride notamment. N'ayant jamais mis les pieds au Moyen-Orient, et jamais considéré Israel comme destination, je me dis que c'est l'occasion. Partant de Genève, Easyjet propose un aller simple pour 60 euros, donnés pour 4h de vol, je book. Le retour doit se faire obligatoirement sur Nice pour raison familiale. C'est là que je dégaines mes quelques Avios que j'ai accumulé auprès de BA, et je passerai donc par MAD avec Iberia pour 17000 miles et 30euros si mes souvenirs sont bons, une aubaine, d'autant que le vol, bien qu'en horaire de la muerte, se fait en A330, plus agréable qu'un monocouloir pour les 5h de vols.
Reste que l'escale à Madrid est de plus de 6h, pas grave, j'irais en ville, n'ayant pas mis les pied dans la cité madrilène depuis longtemps, et l'aéroport étant bien desservi en métro.
L'aller en 320 d'Easyjet ne sera pas reporté, ayant fait la fête la veille avec des amis de longues dates de la cité de Calvin, j'attraperai mon vol tout juste et dormirai jusqu'à l'arrivée en Israel, avec un choc culturel certes mais surtout thermiques en ce mois de juin pluvieux en Suisse et fort ensoleillé en Israel !
Après une semaine de festivité de part la gay pride (la plus grande en terme de fréquentation internationale), de découvertes culinaires, culturelles, c'est fatigué mais réellement enchanté de mon séjour à Tel Aviv que je me rends à l'aéroport Ben Gurion avec une voiture de location, à 2h du matin, après un loooong diner sur l'avenue Rotschild.
L'accès à l'aéroport est extrêmement controlé, passeport et raisons de ma venue en Israel ainsi que ma destination du jour me sont demandés. Après avoir rendu la voiture, je me fais déposer au terminal 3 d'où opère IB.
N'ayant pas de bagages en soute, je fais la queue non pas au check in IB mais à un guichet opérant pour les étrangers sans bagages. La fréquentation en ce vendredi matin, enfin dans la nuit dans ce cas, est énorme. Après une demi-heure me voilà à présenter mon passeport et à répondre à d'innombrables questions. Mon tampon du Qatar fait mouche, et voilà qu'il part au loin avec mon passeport… Apparemment un stop-over d'une nuit au Qatar entre deux vols n'est pas bon signe…
C'est finalement ok, je passe alors la PIF blindée, divisée en différentes zones selon nationalités si j'ai bien compris, et l'inspection minutieuse de chaque passager prend un temps fou…
Une heure plus tard je passe la PAF, avec un policier parlant français, me demandant ma raison de ma venue, je dis 'gay pride', il me rend direct mon passeport avec un sourire: "Evidemment".
Excusez le manque de photos, mais les militaires présents partout et le protocole hyper strict ne m'a pas encouragé à la prise de photos.
On se retrouve donc directement après la PAF dans la grand couloir qui débouche sur la fameuse rotonde centrale du Terminal 3 de Ben Gurion.
Le tableau d'affichage chargé avec une vague de départs ultra matinaux, indique la porte d'embarquement à l'anglaise, c'est à dire peu de temps avant l'embarquement. Les portes sont situées dans des concourses différentes partant de cette rotondes.
Il me semble que notre porte se situait tout au fond de la concourse B.
On s'essaye à un spotting ultra limité… On peut furtivement apercevoir un 321 Lufthansa à droite, et le bout d'un empennage d'Aegean à gauche.
Un vol Swiss en préparation juste à côté de notre porte.
Il y a un peu de monde qui attend devant notre porte, situé en B6 donc. L'embarquement a commencé, mais j'attendrais pour embarquer dans les derniers, n'étant pas pressé et trop fatigué pour rester debout à piétiner dans la passerelle.
Tableau des départs de beaucoup de legacy européennes, avec un programme très chargé dans cette tranche horaire de la mort… Mais qui a l'avantage d'une arrivée matinale en Europe de l'ouest, et qui permet à beaucoup de compagnies de faire une rotation 'dans la nuit' sur un moyen courrier (rentabilité maximale j'imagine).
On peut voir que le vol El Al pour MAD part 5 minute avant celui d'IB, alors même que IB est en partage de code avec El Al sur la même ligne.
Vue de la concourse depuis la porte d'embarquement.
Aller hop, je me décide à embarquer.
Ici pas de passerelles sponsorisées par HSBC, mais par l'Etat d'Israel en personne si comprends bien.
Instant porte matinale.
Découverte de la cabine d'IB que j'avais déjà eu l'occasion de tester sur un GVA-MAD où IB avait mis un A330 pour la haute saison hivernale alpine, avec à l'époque sa toute nouvelle cabine LC. J'aime bien les tons de cette cabine.
Je m'installe au 49L, en fond de cale, dans un brouhaha de guatémaltèques en fin de pèlerinage si j'ai bien compris…
L'IFE est convenable et dans la norme de ce qui se fait aujourd'hui en éco en LC.
Vue exterieure pleine de reflets, mais on distingue un 321 TK en livrée spéciale.
On trouvera disposés sur le siège un coussin de bonne facture et une couverture, dont je ferai bon usage après cette semaine de festivités.
Vue plus générale du siège, que je trouve ergonomique et qui fera l'affaire pour ce vol où je dormirai profondément.
Je me sens à l'aise avec mon 1m75, pas de quoi faire rougir un pax Business, mais enfin, je me sens à mon aise.
Magazine de bord du moment, Ronda, qui est pas mal et mettant à l'honneur le pays basques espagnol.
Et le magazine de vente à bord.
Fiche de sécurité qu'on ne peut pas rater pour ce A332.
Et le carton signalant la présence du Wifi et sa notice d'utilisation. Je n'essayerai pas, mais le système a été maintes fois reporté notamment par notre madrilène adopté et voué à la cause IB (et QR certes).
N'oublions pas qu'il est près de 5h30 du matin, même si nous n'avons pas encore décollés, les pax sont en mode roupillon.
Vue sur la fameuse tour de Ben Gurion avant de fermer la soute.
On repousse enfin, un avion plein à craquer si je me souviens bien. Avec les premières lueurs du jour et cet 321 Aeroflot qui se fait la malle.
Notre voisin espagnol en 738. Bien content d'être sur IB pour le coup.
Bye Ben Gurion, à la prochaine !
Un ukrainien en 767.
Une dernière vue sur le terminal 3, avec un 777 de BA, avec lequel j'avais hésité longuement.
Sans oublié le maître des lieux, n'oublions pas que nous sommes en Israel.
Une brochette au large, avec Arkia en 321NEO, 2 B737 El Al, Austrian en 320 et autres Arkia indéterminés.
Je lutte pour ne pas dormir, mais le spectacle du lever de soleil en s'alignant est simplement magique. Horaire de la muerte peut être, mais spectacle de la naturaleza !
Le soleil brillant encore sur la Terre Sainte.
Alignement…
Clear for take off !
V1, Rotate…!
Décollage avec une vue sur la ville au loin.
On tourne en direction de la Méditerranée, et coup de chance, je suis du bon côté pour une vue imprenable sur Tel Aviv.
Un dernier coup d'oeil sur cette ville qui m'aura bien surpris, et où j'espère revenir un jour.
Puis on passe vite au dessus des nuages, et de la mer, car on va en fait traverser l'entière largeur de la Méditerranée, ce pendant bien 4h de temps… C'est aussi à ce moment que je me laisse aller aux bras de Morphée, histoire de faire un semblant de nuit…
Je me réveille en fanfare en pleine annonce de préparation à l'atterrissage à Madrid. J'ai super bien dormi, sans trop savoir si le siège éco d'IB est miraculeux ou si les nombreux Gin&to de la semaine on fait effet ! Vous m'excuserez donc de ne pas avoir vu le service effectué à bord…
Un bel aperçu du chemin parcouru par ailleurs.
Puis c'est déjà le défilé de la campagne madrilène sous nos pieds. J'ai toujours beaucoup aimé l'approche sur Madrid, je me promets de prendre le temps un jour de faire un tour dans cette région probablement peu visitée, et qui me fait penser à Navarrete, village d'enfance de Paquita Salas pour qui connait.
Le paysage est déjà bien sec pour cette mi juin 2019, le beau temps est au rendez-vous, comme tout mes passages à MAD par chance.
Puis c'est l'alignement pour Barajas, enfin Adolfo Suarez maintenant.
Touché assez doux de ce que je me souviens.
Sortie de piste et c'est parti pour un roulage toujours assez conséquent sur la plateforme madrilène, mais qui n'est jamais pour me déplaire, et puis j'ai le temps, mon vol pour Nice ne partant que bien plus tard.
Tiens, fun fact, le 738 El Al prévu 5min plus tôt est arrivé juste avant nous, drôle de se dire qu'on s'est suivi le long de cette traversée. Je ne comprends pas bien la stratégie commerciale de vendre 2 vols en codeshare au même moment par contre.
Vue sur le T4S, avec quelques aéronefs long-courrier, enfin, que très peu en cette heure creuse de milieu de matinée. On aperçois un 346 au large, pour moi le plus esthétique qui soit, et un 350 en porte au loin, la nouvelle fierté d'IB.
Un autre 350 Evelop cette fois-ci et un 772 AA au loin.
On fait le tour, avec un petit CRJ de Air Nostrum qui passe devant nous. Je voulais prendre celui-ci pour Nice, Air Nostrum opérant 2 vols quotidiens en ce mois de juin 2019, mais les horaires ne collaient pas, ce sera donc un banal 320 IB Express…
Belle brochette d'américains, prêts à repartir en Trumpland.
On passe de l'autre côté du Terminal, avec sa belle tour, et sa brochette d'IB et un 330 AA encore et toujours.
On aperçoit vaguement le T1, T2 au loin.
Tiens, d'ailleurs un Easy s'empresse de le rejoindre.
Puis c'est le moment parking stand.
La cabine reste encore calme, le commandant n'a pas encore donné le feu vert pour le moment Danette
Et c'est parti..!!
Un joli 321 aux couleurs de Cantabria qui file pendant que j'attends que la foule se disperse.
Puis vient mon tour, je remonte la cabine presque vide. Je la trouve vraiment agréable, et je trouve que IB a su se remettre aux normes de ce qui se fait. Mon dernier souvenirs de LC avec IB sur Montevideo il y a maintenant 10 ans se faisait encore en 340 avec une cabine hors du temps…
Vue sur le voisin ricain, couleurs sympas, mais je regrette leur ancienne livrée 'métallique' qui avait un vrai cachet.
Vue de jour sur l'empennage.
Et le nez de notre bolide prénommé Buenos Aires, moment nostalgie de cette magnifique qui me manque.
On remonte la passerelle, vitrée ici, chose qui se fait rare de nos jours !
Et permet une vue dégagée sur l'exterieur de ce Terminal emblématique, une prouesse architecturale. Vous croyez qu'ils ont assez de stock de peinture avec ses teintes différentes ? Qui repeints ? Quand ? Comment ? Tant de questions sur les couleurs de Barajas… Ont-elles une signification ? Ok, je me disperse…
Vue sur l'américain encore, et le T4 au loin, où je vais me rendre.
L'architecture est aussi belle à l'exterieur qu'à l'intérieur. Du rouge…
…au jaune.
Puis c'est la descente, non pas aux enfers, mais vers le train automatique qui nous amènera au T4 pour la sortie qui se fera très rapidement, la douane étant déserte.
Puis c'est la sortie, où je n'ai pas pris de photos… Pour cette longue escale, je décide de me rendre en ville, pour déjeuner en terres Momolemomoèsque ! Un moment agréable à me promener et me perdre dans les rues du centre-ville.
Une dernière vue sur les monuments du coin, et je retourne attraper mon vol pour Nice, sur un banal 320. Vol sans histoire à part une approche mouvementée à cause du vent présent sur la côte d'Azur comme vous pouvez le voir.
C'est ici que je vous laisse, au bon souvenir de ce vol IB et donc de ces moments où voyager était simple et accessible. Je ne doute pas que cela le sera de nouveau, en attendant faites attention à vous.
Merçi beaucoup pour ce fr
Entre les 737 de El Al et Air Europa ou l'A330 d'IB, le choix est vite fait. 6h de transit a Madrid (ou d'autres villes d'ailleurs), je le prends généralement comme un + plutôt qu'un inconvénient. Ça permet de faire un petit tour en ville.
TLV est une des destinations moyen-courrier sur lesquels Iberia offre un plateau repas.
"notre madrilène adopté et voué à la cause IB (et QR certes)." --> on parle de moi? :D
Israel me tente aussi, j'irais bien y faire un tour un de ces jours.
Merci pour ce Fr!
Merci pour ce FR et surtout ce bonus plein de couleurs.
Merci Mathieu pour ce FR.
IB propose un bon produit actuellement, avec des cabines confortables, un catering correct, reste de tomber sur un bon équipage.
TLV est une destination riche en découverte.
A bientôt
FR très complet et très divertissant, tant pour la partie "vol" que pour ses à-côtés. Merci pour le partage.
Merci pour le partage !
Merci pour ce FR !
5h du matin, c'est l'heure de pointe à TLV. Couvre-feu (de 1h à 5h) levé pour les décollages, mais atterrissages 24/24. Avec la sécurité à passer (ce sont des agents de sécurité de l'autorité aéroportuaire d’Israël, pas des militaires), on arrive à 2h du matin sur place... Une belle nuit en red eye... On est tous logé à la même enseigne, pour être allé des dizaines et des dizaines de fois en Israël, les questions des agents restent les mêmes, et j'ai vécu toutes les situations possibles... on s'y prépare psychologiquement toujours avant ;)
Les compagnies (Swiss, Lufthansa, BA, Iberia, Turkish...) qui mettent des bicouloirs sur TLV vers l'Europe sont un vrai plus. Les A320 ou 737 sur ces vols (AF, les low costs), une horreur...
Je ne pense pas que la Gay Pride à TLV aura lieu cette année, vu que les frontières sont encore fermées à ce jour (27/05), même si les restos et bars ré-ouvrent ce jour en Israël.
Pour aller à Ben Gurion de TLV tu as quand même le train direct avec 2 par heure même au cœur de la nuit pour 4-5 euros...
Iberia est un un bon produit sur cette destination à la vue de ce report.
Merci pour ce FR
"Mon tampon du Qatar fait mouche, et voilà qu'il part au loin avec mon passeport…"
Vous n'aviez pas eu de remarque à l'entrée ?
C'est bizarre mais d'après ce que j'ai pu lire il semble que les investigations
au départ soient plus importantes qu'à l'arrivée
"il me rend direct mon passeport avec un sourire: "Evidemment". "
C'était donc ça le sésame : bon à savoir !
De belles vues sur la ville au décollage et à l'approche sur MAD
Un bon vol IB bien aidé par cet A330 et la fatigue accumulée
Superbe bonus qui donne envie d'aller faire un tour là bas
A bientôt
Merci pour ce FR!
IB a le mérite d'être une des seules legacy européennes avec BA a proposer TLV en gros porteur, ce qui est un gain de confort non négligeable par rapport à la concurrence.
Sympa la sortie en ville durant la longue escale à MAD.
À bientôt!
Merci beaucoup pour ce Report
A bientôt