Bonjour à tous et à toutes.
l'introduction
On poursuit le rattrapage du retard des vols d'avant Covid avec un week end soleil / tourisme avec un nouveau voyage vers Palma de Majorque. Cette fois-ci consacré à l'arrière pays.
A nouveau, le réseau de l'agent orange ex EAP est mis à contribution. Un départ le samedi en fin de matinée pour un retour le dimanche en fin d'après midi. Rien que de très classique, un peu plus de demi journée sur place, l'île n'est pas bien grande et l'essentiel sera visité.
Place au routing qui devrait occuper peu de mémoire vive de votre cerveau que je vais m’employer à rendre disponible du mieux que je peux.
Enchainement de vols
- 1U21057 - Economique - Bâle / Mulhouse → Palma de Mallorca - Airbus A320
- 2U21058 - Economique - Palma de Mallorca → Bâle / Mulhouse - Airbus A320
Au programme de ce FR :
LE prelude
Me voilà à pied d'oeuvre à l'EAP, une heure avant le décollage soit 10h20. Pas de vol de la muerte, parfois cela fait du bien de faire une "grasse matinée" le samedi matin !

Déjà 10 minutes de retard lorsque je passe le pif landside.

Les décorations de Noël prises depuis l'escalator m'amenant au PIF côté français.
De circonstance.

Petit écart aux règles de discrétion, l'EAP vient de s'équiper de lignes modernes de contrôle avec gestion des bacs régulée et automatisée. Un vrai progrès.
Notamment comme à LHR, des espaces pré déterminés pour "remplir" les bacs avant le passage à la machine à rayons X.
Pas de bol, je suis gagnant à la lotterie du contrôle explosif.

Il n'est plus possible de court circuiter le PIF, l'accès est barré et il faudrait beaucoup de culot pour prétendre s'être trompé de bonne foi. Certes, on peut se justifier de ne pas savoir parler anglais, mais tout de même.

Traversée du duty free et direction le salon.
L'embarquement sera en porte 35. Chic, c'est proche du salon, j'aurai moins à marcher.

Le lounge report
Nous y voilà, bientôt la fin de la saga Mogoy au pays des Trois Frontières.
Ici aussi, les décorations de Noël sont sorties du placard.

L'accueil y est toujours aussi agréable.

La sempiternelle et immuable offre du salon.


Bien, la salade de fruits répond à l'appel ce matin.

Petite pause pour voir arriver mon appareil.

Après 20 minutes de mogoyage, je quitte le salon pour ma porte située dans le bras gauche de la jetée en Y.
C'est la première fois que je l'emprunte et passe donc devant le starbucks.
A mon arrivée pourtant, pas d'appareil en vue. Il y a bien un troupeau de pax en attente mais il s'agit de passagers pour PMI et LGW.
Notre avion va ensuite être réaffecté au vol de LGW qui semble plus en retard que le nôtre.
Retour au salon où j'échange avec la dragonne sur le manque de fiabilité des FIDS.
Entre temps, l'offre du midi est arrivée.


Dont acte.

Après 10 minutes, je me résouds à attendre le vol en salle commune, car le FIDS ne donne pas de grande information.

Le flight report
L'embarquement finit par commencer. Le mode Tortuga est enclenché et j'embarque en avant dernier par la passerelle arrière en toute orthodoxie tortuguienne.
Notez la caméra sur portique, une nouveauté.

Les pax sont encore en train de s'installer, donc j'élis domicile en rang 26 dont les 6 sièges sont libres. Ce sera toujours mieux que le couloir dont j'avais hérité au tirage au sort. Le problème c'est que le rang 26 est le dernier et donc celui qui n'a pas de hublot.
La tortugasition de la rangée a étonné la PNC de l'arrière qui a partagé sa surprise mais sans chercher à me replacer.

The dust did not settle down.

Au moins, je serai tranquille.

Le pas y est plus contraint que les sièges standard.
Que ne faut-il pas endurer pour se mettre à l'aise en largeur ?

Test marathon satisfaisant.

La safety card.

Le BoB classique, je ne rentre donc pas dans les détails.


Le repoussage intervient 15 minutes après l'horaire prévu.


Décollage mais à 11h54 tout cela en raison du brouillard qui sévissait sur la plateforme alsacienne, selon le capitaine.

Bientôt le ciel d'azur apparaît. J'arrive à prendre des photos via le hublot de la rangée devant moi.
Ce qui ne plaît guère à la mémé allemande qui s'y trouve.

Le temps de se livrer aux vices les plus innommables.

A l'arrière de cette cabine, le bruit reste encore supportable.
Merci Airbus !

Autre désavantage de ce siège, l'absence de recul. Mais c'est souvent le cas sur easyJet de toute façon.

Le vol se déroule sans bonne ni mauvaise surprise. A l'exception de PNCs un petit peu trop bavards dans le galley (l'une d'elle entonnant un titre de Lady Gaga…), ce qui nuisait au calme de la cabine et de nombreuses turbulences sans grande incidence sinon un signal "attachez les ceintures" tout le long du vol.

Nous atterrissons à 13h27.

Un bout de PMI et son terminal immense et sans intérêt architectural.

Le débarquement se fera par paxbus. Le week end s'annonce pluvieux !


Merci de m'avoir lu et place au bonus !
Le bonus
Je vous emmène d'abord à Valdemossa, petit bourg perché fort bien conservé.


Sa plus grande attraction est la cellule du monastère où résidèrent Chopin et Sand à la fin des années 30 (1830, naturellement !).


Bon cela fait un peu musée à la Gottlieb…

Le bourg en revanche ne manque pas d'intérêt.




Puis direction Soller et son train typique.

Mais la gare se distingue surtout en étant un musée exposant de nombreuses oeuvres de Miro et Picasso.





Allez, pour les ferrovipathes du site.

Merci de m'avoir suivi, la suite bientôt !
Merci Quentin pour ce FR.
Une destination que n'a jamais été sur mes tablettes, peut être à tort en regardant le bonus.
En effet offre répétitive au salon, en même temps c'est surement le cas de tout les salons et puis cela reste de la nourriture d'appoint.
Mais connaissant les prix de la restauration hors salon, cela reste une bonne affaire.
Vol sans saveur.
La gare transformée en musée me convient bien plus , j'apprécie Miro (la fondation à Barcelone est très bien)
Mais ce sont les céramiques de Picasso qui ont attirées mon regard ;-)
A bientôt
Merci Valérie pour le com'.
C'est vrai que les salons AF ne se renouvellent pas plus. Et c'est aussi vrai en vol. Comme tu le dis, on y a pas comme au restaurant (sauf à DXB !).
Tu verras dans le bonus suivant qu'il y a bien plus que des plages à PMI. Sans parler de sa cathédrale et plus généralement l'histoire de l'île.
Merci Quentin de ce récit !
Photo prise avec un appareil photo dissimulé dans la branche de tes lunettes et sans te retrouver interrogé pendant une demi-journée dans un goulag en zone franche, c’est là que transparaît nettement ta maîtrise du camouflage.
L’avantage du ZE numérique est qu’à moins de devoir subir un contrôle iPad, aucun écrit ne contredirait ce postulat !
Un radar à Tortuga dont le flash se déclenche quand les pax se meuvent plus lentement qu’un seuil de vitesse prédéfini ?
C’est amusant, je suis souvent tombé sur des mémés allemandes acariâtres en avion. Le papy iranien doit bien avoir son pendant quelque part, après tout. À moins que ce ne soit toujours la même mémé allemande.
By Jove ! Dangereux délinquant ! Le chant de cette PNC était-il un châtiment céleste pour te faire expier ce vice ?
Très chouette bonus. Bon, la rose sur le piano, comme tu dis... bien vite oubliée avec cette belle collection de céramiques qui m’a tout autant plu qu’à Valérie.
À bientôt !
Merci Bastien pour le com’
J’en parlerai à mes amis Ouighour, ils apprécieront !
L’excuse du snobisme pourvoirait à ce faux pas !
Je doute de l’ingéniosité des personnels de piste à cet égard. Mais qui sait ?
Equilibre tout oriental mais pas à l’avantage du papi iranien qui n’est désagréable que par ignorance…
Merci Quentin pour le partage.
C'est vrai que les gens limitent souvent Palma et les baléares à la fête et la plage (ce qui n'est pas tout à fait faux, Palma étant presque un des länder allemand ^^) mais l'île offre beaucoup de chose à découvrir, surtout dans ses parties nord et centrales bien plus agréables.
Excellent week-end !
Merci Stephan pour le com’
A en juger par les publicités dans l’aéroport, il ne fait nul doute que l’île de Palma a été annexé par le IVème Reich.
Bien grand leur fasse, le chômage en Espagne est important. Imaginons un instant la même chose en Corse… Cela fait frémir !
La suite est en ligne pour d’autres découvertes mais je suis loin d’avoir fait le tour… Dommage que l’accessibilité depuis la région parisienne soit moins optimale.
Merci pour ce FR
"La sempiternelle et immuable offre du salon."
Cela permet d'avoir des prix d'achat compétitifs
"La tortugasition de la rangée a étonné la PNC de l'arrière qui a partagé sa surprise mais sans chercher à me replacer. "
Aie ! Sans doute parce que lorsque le vol n'est pas plein cette rangée n'est pas attribuée
"Ce qui ne plaît guère à la mémé allemande qui s'y trouve. "
Décidément ce Mogoy dérange tout le monde ^^
Un vol pas vraiment agréable mais heureusement pas très long
Joli bonus hors des plages battues
A bientôt
Merci Gilbert pour le com’
Je suis bien aise que les économies d’échelle profitent au salon. Mais en tant que passager, cela m’importe peu et l’effet est autant bénéfique pour la bottom line qu’il négatif sur la valeur du produit. Peu importe, je ne serai pas resté si longtemps que je doive renoncer à ce « privilège ». Compatissons pour les locaux !
Assurément ces sièges doivent être les derniers à être attribués. Sauf lorsque la Tortuga rode dans les parages. Saluons la flexibilité de la PNC qui aurait pu me renvoyer à mon siège pour cause d’équilibrage de l’appareil.
Changer les paradigmes entraîne forcément un inconvénient pour les conservateurs. Tout est question de choix in fine.