Avis du vol entre Ōzora et Chitose en classe Economique avec J-Air

résumé de la situation

Bonjour à toutes et à tous.

Nous revoilà pour la suite du voyage japonais sous la neige à la recherche de la légendaire femme des neiges, la Yuki Onna à une période de pré-confinement en France. Et pour cela, nous partons pour Sapporo avec la compagnie J-Air, l'une des rares compagnies aériennes avec ANA Wings et Air Do à desservir notre aéroport de départ, celui d'Ozora Memanbetsu.

Alerte exclusivité: Aucun avis sur la compagnie aérienne et sur l'aéroport (départ comme arrivée) n'est enregistré jusqu'à ce jour. (du moins, en français).

Au passage, une surprise vous attend à la fin du FR…

rappel de notre escapade glaciale

Au cas où vous auriez besoin de vous rafraîchir la mémoire en ces temps caniculaire.

la route vers l'aéroport

Après 5 jours d'errance entre Kushiro et Abashiri, il est temps de monter dans notre van pour la dernière fois. Quelques vues extérieures de notre hôtel peu avant le départ.

Quelques photos du paysage en route.

Bienvenue à l'aéroport d'Ozora-Memanbetsu (MMB). Il est actuellement 8h02 et avec une température extérieure de -8,5°C.

à l'intérieur bien au chaud…

Nous entrons devant la zone d'enregistrement d'ANA. Ces derniers sont encore fermés car leur prochain vol n'est pas avant 11h.

Les comptoirs JAL sont plus loin.

La valise passera aux rayons X avant de pouvoir se rendre au comptoir d'enregistrement. Par ailleurs, le questionnaire de sécurité me sera posé deux fois. Par l'agent de sûreté puis par l'agent d'escale.

L'enregistrement sera très rapide et l'agent très aimable. Notre siège sera le 5K, côté fenêtre.

Direction l'étage supérieur pour rejoindre le PIF.

Le FIDS. Tokyo (Haneda) et Sapporo (New Chitose) sont les principales destinations de l'aéroport. En période saisonnière, l'aéroport propose des vols directs pour Osaka Kansai et Itami (KIX/ITM) ainsi que pour Nagoya (NGO).

L'accès au PIF. Malgré la file et un temps d'attente estimé de 10 minutes, cela avancera plutôt bien.

A noter de nombreux magasins devant l'entrée.

Le terminal airside est désert. L'aéroport ne dispose d'aucun lounge, un espace travail public a été aménagé.

Le seul avion actuellement présent est le nôtre. Notre petit oiseau s'appelle JA-227J.

Embarquement par passerelle vitrée.

Oui Esteban-sensei… le rituel d'entrée n'est pas oublié.

Les logos du pays et de l'alliance sont bien mis en valeur.

à bord de la colombe

L'espace de notre siège est confortable. Presque royal au vu de la durée du vol. Le guide de notre groupe occupera le siège voisin.

Safety card

PSU

L'activité à l'aéroport au moment du départ. L'image parle d'elle-même.

On repousse sous l’œil bienveillant des agents de piste.

Roulage.

Un 737 de la compagnie mère venant de la capitale s'apprête à finir son vol.

Alignement.

Vue de l'aéroport côté piste en train de faire une pause…

… avant l'arrivée du 737 de tout à l'heure.

Rotation… Avant d'entamer un virage qu'on pourrait trouver sur l'aéroport "porte-avions" (merci leadership pour l'anecdote).

It's kawa time ! La prestation se limite à un café pour tout le monde.

Lequel sera accompagné d'un sucre et d'une mini-coupelle de lait.

Kanpai !

Une serviette est fournie au moment de la distribution du Kōhī (コーヒー). (café en japonais.)

Le vol se poursuit tranquillement. Une ou deux zones de turbulences rencontrées mais rien de bien méchant.

On approche de Chitose, pour atterrir pile à l'heure.

777-300ER ANA. Avec à ses côtés, un A350 du clan rival. Et pas n'importe lequel…

Effectivement puisqu'il s'agit du Shodai (le premier). Le tout premier A350 de Japan Airlines, reconnaissable à sa robe rouge.

Anecdote: Le groupe et moi devions repartir pour Tokyo le lendemain, nous aurons le JA-03XJ. Mais le jour d'après, c'était de nouveau le JA-01XJ qui opérait la liaison.

On se gare à côté d'un petit collègue.

L'instant Danette se fera une fois la consigne éteinte.

Fuselage shot.

C'est alors que l'équipage m'interpelle pour m'informer que le guide a oublié son support photographique. Je leur remercierai comme il se doit de l'oubli et prendrai alors l'article trouvé.

Dernière vue de notre sympathique oisillon.

Avec un 767 Air (Hokkai) Do. Car il porte une livrée spéciale aux couleurs de l'île.

Arrivé au tapis bagages que je m'empresse d’interpeller notre étourdi, déjà en train de discuter avec le service bagages concernant son bien "perdu".

La livraison des bagages sera hyper rapide car notre avion a reçu très peu de bagages; une quinzaine tout au plus, bagages du groupe compris.

CTS landside. Prochain arrêt, la gare de Sapporo. Et pour ce faire, nous emprunterons le Rapid Airport.

Ainsi se termine ce petit saut de puce. J'espère que la traversée vous aura plu. Si c'est le cas, n'hésitez surtout pas à laisser un like et un commentaire, cela me ferait très plaisir.

En temps normal, le prochain vol n'est autre que le Sapporo-Tokyo Haneda mais comme ce dernier a déjà été publié, je vous invite à cliquer sur le lien dans le chapitre routing pour le lire si vous êtes intéressés. Pour ma part, je vous retrouve très bientôt pour le vol du retour avec AF.

le replay du vol

et maintenant…

J'ai beau avoir précisé dans le routing que je laisse un gros, non un TRÈS gros bonus dans le dernier tronçon, qui pour être honnête, n'avait pas grand-chose à dire au niveau du vol.

Mais suite à vos nombreux retours demandant un bonus touristique à la fin du FR, je suis donc prêt à retirer une partie du bonus initialement prévu et donc de le transférer ici, en guise d'avant-goût. Cela tombe bien puisque j'ai retrouvé quelques photos de mon voyage de 2017 qui méritent d'être publiées et que j'ajouterai à la place.

Toutefois, cette "avant-première" sera exclusivement axée sur l'Île d'Hokkaido. Le reste est maintenu sur le Paris-Nice.

Bien que la plupart des photos qui suivent aient été prises par mes soins (à savoir un smartphone), certaines d'entre elles ont été créées par les autres membres du groupe (avec des appareils photos plus ou moins sophistiqués) et avec qui on a pu faire des échanges.

De Tsurui jusqu'à Sapporo, en passant par Abashiri et sa célèbre prison aujourd'hui devenue un point touristique, les paysages hivernaux sont charmeurs. Si vous êtes amoureux de la nature, c'est une destination de choix. Pour ceux qui préfèrent la ville, passez votre chemin.

Tout d'abord à Tsurui, pour observer les grues du Japon (Grus japonensis pour les puristes). Un lieu saisonnier puisque de nombreux photographes, amateurs comme professionnels s'y rendent pour photographier une espèce animale aujourd'hui menacée d'extinction.

Le lac Mashu.

Le lac de Kusharo en grande partie gelé.

Sur votre route (de glace),

Vous pourriez rencontrer des renards roux,

des cerfs Sika sur la péninsule de Notsuke…

… ou encore assister à la pêche des aigles de Steller, l'oiseau de proie le plus corpulent du monde dans le village portuaire de Rausu. (Attention à se lever tôt car l'expédition commence aux alentours de 5 heures du matin.

- Attention, ne venez pas me chercher ! Je suis vraiment pas d'humeur à faire le zouave rien que pour satisfaire des caprices de touristes !

- Et arrêtez de récidiver ou j'envoie ma bande de corbeaux vous réprimander comme il se doit !

- Oh et puis zut ! Je m'en vais !

Si vous allez en Hokkaido en hiver, il est recommandé d'y aller de préférence en février. Et d'inclure Sapporo dans votre voyage parce qu'il y a 2 rendez-vous obligatoires:

Le premier est la Sapporo Ganso Ramen Yokocho (元祖ラーメン横丁) ou allée des ramen. Créée dans les années 1950, cette allée renferme pas moins de 17 échoppes de ramen les unes à côté des autres. A noter que les échoppes sont également petites, ne soyez pas surpris si des files à l'entrée peuvent se faire parfois jusqu'à l'autre bout de l'allée !

Certaines d'entre elles ont d'ailleurs accueilli de grandes personnalités, comme ce chef américain.

Bien que le ramen soit originaire de Chine, certaines villes se sont auto-proclamées capitale de ce plat populaire comme Sapporo. Et quoi de mieux qu'un bon ramen en plein hiver ? Et avec une bière Sapporo, ONEGAI SHIMASU !!! Non seulement la bière locale et une des plus appréciées du pays, mais aussi la plus ancienne bière japonaise.

Avant de commencer, n'oubliez pas de dire: Itadakimasu (頂きます).

Kanpai !!!

Quand vous finissez, n'oubliez pas de dire les mains jointes: Goshisou sama deshita (御馳走様でした). Marque de respect pour le chef.

Et puisqu'on parle de cuisine, faudrait pas oublier le chapitre culinaire. Un voyage au Japon passe forcément par la gastronomie et la cuisine nippone est une des plus connues au monde aux côtés de la France, l'Italie ou encore l'Inde.

L'autre rendez-vous incontournable, et aussi le point d'orgue de cette étape est bien évidemment la Sapporo Yuki Matsuri.

En 1950, des lycéens furent missionnés par les autorités locales pour réaliser des sculptures de glace. Le phénomène gagna rapidement en notoriété nationale jusqu'à ce que cet événement devienne mondialement connu en 1972, car Sapporo était alors la ville hôte des XIèmes Jeux Olympiques d'hiver.

Un de mes compagnons a un copain semblable à un certain Sylvestre…

Chaque année, le festival met en avant un pays étranger en sculptant dans la glace un monument dont il est originaire. Pour info, l'édition de 2017 mit la France à l'honneur avec un Arc de Triomphe.

Pour l'année 2020, ce sont les terres de Benoit75008 qui sont en lumière avec le palais Łazienki et une statue du compositeur franco-polonais Frédéric Chopin, à l'occasion du centenaire des relations bilatérales entre le Japon et la Pologne. (1919-2019)

Bien entendu, la JSDF (Japanese Self-Defense Forces), les forces d'auto-défense sont présentes car ce sont eux qui sont chargés d'acheminer la neige sur les lieux des festivités depuis 1955.

De nombreuses activités en plein air dont des concerts ou des compétitions acrobatiques ont également lieu. Il est même possible d'assister à un spectacle de lumières à la nuit tombée.

Sapporo under the snow by night.
Since we've no place to go,
Let it snow, let it snow, let it snow…

S'il y a encore des soiffards, un bar à bière entièrement fait de glace devrait satisfaire votre soif.